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Pour sa 34e édition, Art Brussels s’installe dans un nouveau lieu, Tour & Taxis.

Art Brussels dévoile les détails des sections Rediscovery, Discovery et Solo et son projet artistique phare.

Cet ancien site de dédouanement et d’entreposage, construit en 1904, est un modèle spectaculaire d’architecture industrielle. De taille réduite par rapport à l’édition précédente, la foire accueille cette année 141 galeries venant de 28 pays, réparties sur trois sections principales : PRIME, DISCOVERY et une nouvelle section, REDISCOVERY.

En outre, 24 galeries participent à SOLO, une section consacrée à la présentation d’œuvres d’artistes individuels. Cette année, le comité international a sélectionné un tiers (32 %) de nouveaux venus, parmi lesquels :

Ben Brown Fine Arts (Londres), Luis Campaña (Berlin), Laurent Godin (Paris), Peter Kilchmann (Zurich), Tina Kim (New York), Parisa Kind (Francfort), Antoine Laurentin (Paris, Bruxelles), Lyles & King (New York), Pace (Londres, Pékin, Hong Kong, Menlo Park, New York), Thomas Schulte (Berlin), Timothy Taylor (Londres), Elisabeth & Klaus Thoman (Vienne), Wilkinson (Londres), Martin van Zomeren (Amsterdam). Deux tiers (68 %) des exposants ont participé à l’édition précédente, et bon nombre d’entre eux (30 %) font preuve d’un engagement durable depuis plusieurs années, tels qu’Albert Baronian (Bruxelles), Bernier/Eliades (Athènes, bientôt à Bruxelles), Meessen De Clercq (Bruxelles), dépendance (Bruxelles), Grimm (Amsterdam), Xavier Hufkens (Bruxelles), Jablonka Maruani Mercier (Bruxelles, Knokke), Rodolphe Janssen (Bruxelles), Krinzinger (Vienne), Mitterand (Paris), Mot International (Londres, Bruxelles), Nathalie Obadia (Paris, Bruxelles), Almine Rech (Bruxelles, Paris, Londres), Michel Rein (Paris, Bruxelles), Tucci Russo (Torre Pellice) Pietro Sparta (Chagny), Sorry We’Re Closed (Bruxelles), Daniel Templon (Paris, Bruxelles), Valentin (Paris)…

DISCOVERY

Cette section, qui présente une plus jeune génération d’artistes et soutient le travail de galeries émergentes, a joué un rôle important dans le développement du profil d’Art Brussels comme « foire de découverte ». DISCOVERY a été lancée l’an dernier en vue de réunir et de présenter des artistes internationaux prometteurs dont l’œuvre n’est pas encore très connue en Europe. Cette section accueille cette année 30 galeries (soit 21% des galeries participantes) exerçant depuis maximum huit ans. Ensemble, elles présentent des œuvres de 61 artistes, toutes créées entre 2013 et 2016. Véritable occasion pour les collectionneurs et les professionnels de l’art de faire des découvertes, cette section consolide la réputation d’Art Brussels en tant que foire où l’on peut identifier des artistes au début de leur carrière. Cette année, les nouveaux venus sont:

Sabrina Amrani Gallery (Madrid), angels (Barcelone), Arcade (Londres), :BARIL (Cluj-Napoca), BWA Warszawa (Varsovie), Château Shatto (Los Angeles), Document Art (Buenos Aires), General Store (Picton), Iragui (Moscou), Ellis King (Dublin), Neumeister Bar-Am (Berlin), The Sunday Painter (Londres) et Rita Urso (Milan). Les galeries peuvent exposer un à trois artistes sur leur stand. Le comité de sélection des galeries de la section DISCOVERY est composé de : Michael Callies, dépendance (Bruxelles) | Aaron Cezar, Directeur de Delfina Foundation (Londres) | Zoë Gray, Commissaire d’exposition à WIELS (Bruxelles) | Katerina Gregos, Commissaire d’exposition et Directrice Artistique d’Art Brussels| Nikolaus Oberhuber, KOW Gallery (Berlin).

REDISCOVERY

Cette section joue également un rôle majeur dans le développement du profil déjà bien établi de la foire comme « lieu de découverte ». Quatorze galeries présentent des œuvres d’artistes importants de l’avant-garde historique, vivants ou décédés, ayant été sous-estimés, négligés ou indûment oubliés. La sélection se concentre sur la création artistique entre 1917 et 1987 ; elle établit un lien entre les prémices de l’art conceptuel et l’avènement de pratiques néo-conceptuelles et souligne l’importance d’une mémoire de l’histoire de l’art. REDISCOVERY aspire à contrebalancer le « présentisme » inhérent aux foires d’art contemporain en mettant en évidence des artistes étonnants, inconnus et originaux n’ayant pas encore percé dans le courant dominant de l’histoire de l’art. Quelques artistes phares présentés dans la section Rediscovery :

Roy DeCarava (1919-2009, É.-U.) était le premier photographe américain à recevoir une bourse du Guggenheim. Ce pionnier de la photographie afro-américaine a marqué une rupture avec la tradition du documentaire social de son époque, et fut en outre un militant actif des droits civils (Jenkins Johnson gallery, San Francisco).

Eduardo Terrazas (° 1936, MX) est un membre fondateur de la scène artistique contemporaine mexicaine dont l’œuvre embrasse différentes disciplines, incluant l’architecture, le design, la muséologie et l’urbanisme. Terrazas s’est fait connaître pour avoir développé une forme d’abstraction spécifique qui combine des éléments géométriques avec des composantes du folklore mexicain, naviguant entre art contemporain et artisanat traditionnel (Timothy Taylor, Londres).

Bob Law (1934-2004, UK) était un des pères du minimalisme britannique, connu pour ses grandes toiles et dessins composés uniquement de nuances de noir et de simples dessins abstraits (Richard Saltoun, Londres) ;tandis que Boris Lurie (1924-2008, É.-U.) était le fondateur controversé du NO!art, un mouvement d’avant-garde anti-art qui a vu le jour à New York en 1959 et fustigeait la société de consommation (Odile Ouizeman, Paris).

Vera Molnar (° 1924, HU) est une pionnière de l’art numérique et algorithmique (Galerie Oniris – Florent Paumelle, Rennes). La photographie expérimentale de Barbara & Michael Leisgen (° 1940, DE & ° 1944, AT) a fait office de contrepoids à la photographie conceptuelle, typologique, pratiquée dans les années 70 (Beta Pictoris Maus, Birmingham). L’artiste féministe indéfinissable Hessie (° 1936, CU) produit des œuvres diverses et variées, avec de la peinture, des textiles, des objets du quotidien, voire du rebut (Arnaud Lefebvre, Paris).

SOLO

Comme les années précédentes, Art Brussels continue à porter une attention particulière aux présentations individuelles. 24 galeries exposeront des projets SOLO d’artistes de 18 pays (Europe, Moyen-Orient, Amérique et Asie), ce qui en fait le groupe le plus international et géographiquement diversifié de la section SOLO d’Art Brussels à ce jour.

Sélectionnée par Katerina Gregos, cette section comporte une variété de pratiques artistiques, aussi bien d’artistes émergents qu’historiques, de générations différentes, représentant des courants allant du conceptuel, du formel et du minimaliste au politique et au post-colonial.

Larissa Lockshin (Canada, ° 1992), Albert Baronian (Bruxelles) Ester Fleckner (Danemark, ° 1983), Avlskarl Gallery, (Copenhague) David Medalla (Philippines, ° 1942), Baró Galeria (Sao Paulo) Ori Gersht (Israël, °1967), Brand New Gallery (Milan) Anoek Steketee (Pays-Bas, ° 1974), Flatland Gallery (Amsterdam) Shaun Gladwell (Australie, °1972), Galerie Analix Forever (Genève) Iván Navarro (Chili, ° 1972), Galerie Daniel Templon, (Paris/Bruxelles) LAb [au] (Belgique, fondée en 1997), Galerie Denise René (Paris) Taysir Batniji (Palestine, ° 1966), Galerie Éric Dupont (Paris) Sammy Baloji (République Démocratique du Congo, ° 1978), Galerie Imane Farès (Paris) István Csákány (Roumanie, °1978), Galerie Krinzinger (Vienne) Bob and Roberta Smith (UK, °1963), Galerie Kusseneers (Bruxelles) Levi van Veluw (Pays-Bas, ° 1985), Galerie Ron Mandos (Amsterdam) Rokni Haerizadeh (Iran, ° 1978), Isabelle Van Den Eynde (Dubai) Georges Tony Stoll (France, °1955), Jérôme Poggi (Paris) Noémie Goudal (France, ° 1984), Les Filles Du Calvaire, (Paris) Jochen Höller (Autriche, ° 1977), Mario Mauroner (Vienne) Nicolás Lamas (Pérou, ° 1977), Meessen De Clercq (Bruxelles) Marinella Senatore (Italie, ° 1977), MOT International (Londres, Bruxelles) Darren Almond (UK, °1971), New Art Centre (Salisbury) Pier Paolo Calzolari (Italie, ° 1943), Ronchini Gallery (Londres) Dinh Q. Lê (Vietnam, °1968), Shoshana Wayne Gallery (Santa Monica) Yann Gerstberger (France, °1983), Sorry We’re Closed (Bruxelles) Kristof Kintera (République tchèque, ° 1973), D + T Project (Bruxelles).

PROJETS ARTISTIQUES

‘Cabinet d’Amis : the accidental collection of Jan Hoet’ est le projet artistique phare de l’édition d’Art Brussels 2016. Il s’agit d’une sélection d’œuvres de la collection de feu Jan Hoet. Hoet (1936-2014) était un commissaire d’exposition internationalement reconnu, qui a fait sensation en 1986 avec son exposition révolutionnaire Chambres d’Amis. Ensuite, il a assuré le commissariat de Documenta IX à Kassel, ainsi que plusieurs autres expositions importantes. Il est de surcroît le fondateur du S.M.A.K, le musée d’art contemporain à Gand. En Belgique, il était une des rares personnalités du monde de l’art contemporain à être connues de tout un chacun. Son dévouement et sa passion pour l’art sont sans équivoque et l’idéalisme, l’opiniâtreté et le goût de la provocation du personnage contribuent à sa réputation légendaire. La collection de Jan Hoet est hautement idiosyncrasique ; elle résulte plus de relations forgées avec des artistes tout au long de sa carrière que d’une accumulation d’œuvres intentionnellement rassemblées. Beaucoup de pièces sont des dons d’artistes. Le résultat est éclectique et insolite, soulignant le caractère non-conformiste de son propriétaire. Bien que la collection compte près de 500 œuvres, la plupart d’entre elles sont de taille modeste. L’exposition présente des œuvres d’artistes belges et de bien au-delà, renommés, internationalement salués ou moins connus, artistes avec lesquels Hoet a travaillé en étroite collaboration.

Parmi les artistes présentés, on peut citer : Joseph Beuys, Christian Boltanski, Michaël Borremans, Ricardo Brey, Marcel Broodthaers, Cai Guo-Qiang, Thierry De Cordier, Raoul De Keyser, Wim Delvoye, Jessica Diamond, Marlene Dumas, Jimmie Durham, Günther Förg, Rodney Graham, David Hammons, Joseph Kosuth, Kris Martin, Bjarne Melgaard, Marisa Merz, Cady Noland, Dennis Oppenheim, Panamarenko, Giulio Paolini, Richard Prince, Nedko Solakov, Luc Tuymans, Patrick Van Caeckenbergh et Franz West. Katerina Gregos est curatrice de l’exposition, organisée avec l’aimable concours de la famille de Jan Hoet. Elle se tiendra à l’Hôtel de la Poste, un espace à l’intérieur du site historique et nouveau port d’attache d’Art Brussels, Tour & Taxis. La scénographie de l’exposition est conçue par l’artiste, Richard Venlet, qui vit et travaille à Bruxelles. L’exposition bénéficie du généreux soutien d’Anglo Belge Special Risks et de Stibbe.

CAMPAGNE DE COMMUNICATION 2016

Chaque année, Art Brussels choisit un artiste pour concevoir sa campagne de communication. L’approche créative de la campagne 2016 a été confiée à OTTOMURA.

OTTOMURA est un collectif belge fondé en 2010 par trois photographes pour répondre à des commandes, ensemble ou individuellement, sans que cela interfère avec leur pratique photographique personnelle. Le collectif se concentre sur les médias visuels et touche résolument à tous les genres : documentation d’exposition, mode, photojournalisme, missions à caractère commercial… Les images de la campagne d’OTTOMURA ont été produites à Tour & Taxis, sur le nouveau lieu d’accueil d’Art Brussels, en vue de souligner les caractéristiques de ce bâtiment industriel spectaculaire de 1904. Les artistes se sont lancés dans une série d’expériences in situ, avec de la fumée colorée dans les espaces vides du bâtiment, créant une atmosphère éthérée, plongée dans une attente latente, qui s’animera entre le 21 et 24 avril 2016.

Anne Vierstraete, Managing Director : « Avec son déménagement à Tour & Taxis, Art Brussels affine la qualité de sa liste de galeries participantes et renforce son lien de longue date avec la scène artistique particulièrement dynamique de Bruxelles. Ce faisant, elle se rapproche géographiquement des expositions proposées dans son programme OFF, des galeries et de l’offre artistique générale en ville qui animera Bruxelles à la fin du mois d’avril.

Le célèbre Brussels Design Market aura également lieu à Tour & Taxis durant le week-end d’Art Brussels, diversifiant ainsi l’offre avec des centres d’intérêt complémentaires. Le déménagement est une excellente occasion de rehausser la qualité d’autres paramètres tels que la scénographie de la foire qui sera confiée cette année à Tom Postma Design. Qui plus est, faisant écho à la réputation de Bruxelles de haut lieu de la gastronomie, Art Brussels va offrir une expérience culinaire créative, sous la supervision d’un des maîtres de la fine cuisine en Belgique, Jean-Michel Loriers (JML). Enfin et surtout, Art Brussels tient à remercier ING pour son soutien continu depuis 2005; ING présentera une installation in situ de Peter Kogler, spécialement conçue pour la foire. »

ART BRUSSELS : CONTEMPORAIN DEPUIS 1968

Bien qu’elle garde son profil jeune de ‘foire de découverte’, Art Brussels est une des foires les plus anciennes et les plus établies d’Europe. Fondée en 1968, sous le nom « Art Actuel », par un petit groupe de galeristes belges respectés qui invitaient chacun une galerie étrangère à y exposer, la foire avait un caractère nomade au cours de ses premières années, et se déplaçait dans des lieux aussi différents que le Casino de Knokke (1972) ou le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles (1976). En 1989, la foire a déménagé au Heysel, l’emplacement de l’ancienne Expo 58, où elle est restée jusqu’à l’année dernière. Jusqu’en 1997, l’asbl des Galeries belges d’Art contemporain a géré la foire, avant sa reprise par le groupe Artexis-Easyfairs, actif au niveau international dans la gestion d’espaces d’expositions et l’organisation d’événements multi-formats.

Depuis ses débuts, Art Brussels a évolué en une incontournable foire d’art contemporain internationale, parmi les meilleures d’Europe. Elle reçoit chaque année plus de 400 candidatures. En déménageant dans son nouvel écrin, Art Brussels poursuit son évolution, conservant son profil de foire à la pointe de la découverte, qui présente des galeries et des artistes émergents et inconnus, au sein des sections DISCOVERY et REDISCOVERY, de même que des galeries établies de réputation internationale au sein de la section PRIME.

Informations pratiques:

Contacts Presse Belgique et Europe: Gerrie Soetaert Press & Communication Gerrie Soetaert |

gerrie.soetaert@skynet.be M : +32 (0) 475 47 98 69

Royaume-Uni et Etats-Unis: Pelham Communications Rachel Guthrie | rachel@pelhamcommunications.com T : +44 (0) 208 969 3959 Images Presse Art Brussels 2016

Art Brussels 2016 se déroule à Tour & Taxis du vendredi 22 avril au dimanche 24 avril 2016, de 11h00 à 19h00

Preview : Jeudi 21 avril 2016, de 11h00 à 17h00 Vernissage : Jeudi 21 avril 2016, de 17h00 à 22h00

Vernissage : Jeudi 21 avril 2016, de 17h00 à 22h00

Lieu; Tour & Taxis Avenue du Port 86C, 1000 Bruxelles, Belgique 

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12272948466?profile=original1001 jours  à la rencontre de  l’Orient, voici Europalia India !

Ouverture du festival le 04.10.2013 – fermeture le 26.01.2014

Le terme « Inde » : provient de la version persane « Sindhu », relative au nom donné au fleuve Indus qui prend sa source dans l’Himalaya, et coule jusqu’à la mer d’Oman. Des origines mythiques. Les textes officiels le nomment « Bharat » : le mot d’origine sanskrite faisant référence à un roi hindou antique, héros du Mahâbhârata. C’est peut-être à lui que pensait Rabindranath Tagore lorsqu’il composait en 1911 un chant qui devait servir en 1950 d’hymne national indien : «  Le salut du peuple est dans tes mains ! Tu es le souverain des âmes du peuple, Tu es celui qui dirige le destin de l’Inde ! Victoire, victoire, victoire à toi. » Le terme  Hindoustan est sans doute vieilli, un mot d’origine persane signifiant « terre des hindous » créé lors des invasions mogholes. L’Inde est la plus grande démocratie  parlementaire du monde abritant plus de 1,1 milliards d’habitants. Elle se définit administrativement comme une union, une fédération d’états dans lequel règne un gouvernement représenté par un parlement.

 Axé sur la rencontre particulièrement riche et colorée, le dialogue et l’échange, europalia.india se focalise sur 7 pôles de réflexion, révélateurs de la culture et des expressions artistiques indiennes : le corps, l’Indomanie, l’Inde de demain, arts & traditions, l’eau, Bollywood & au-delà et la diaspora.

En guise de coup d’envoi, deux expositions-phares très complémentaires, s’ouvrent bientôt au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles :

12272948286?profile=originalDès le 4 octobre 2013 : L’exposition « Corps de l’Inde » décline les différentes perceptions, traditions et croyances liées au corps en Inde. Plus que nos racines linguistiques indo-européennes, nos cultures ont en commun un élément essentiel et indéniable : le corps. C’est le point  de rencontre  choisi par Naman Ahuja , commissaire de l’exposition,  pour explorer les divers aspects du  berceau de notre culture car c’est la meilleure façon selon lui de comprendre l’Inde et ses cultures passionnantes et diversifiées. « Qui pose l'œil sur la statuaire indienne, se penche sur les miniatures mogholes, s'intéresse à sa tradition de la culture physique, du massage, à la pratique de la médecine, de la danse, regarde les femmes parées de leurs saris chatoyants, les mains ornées de henné, observe le panthéon des dieux hindous et leurs corps extraordinaires, étudie les notions de pureté et d'impureté si cruciales dans la société indienne... ne peut qu'être frappé par l'omniprésence du corps dans l'art et la  culture indienne ». Yoga, Ayurveda ou Kamasoutra - la manière dont la civilisation indienne aborde le corps  a fasciné les voyageurs européens depuis Vasco de Gama.images?q=tbn:ANd9GcQq1_uJRS6bWw1cPMrda5_48oHssdWbOt9yDbxBkvHNQKbQ4EuB8XgpGN0 « From ash to rapture », la célébration du corps est le lien qui unit toutes les religions et unit l’élite des puissants au commun des mortels.  Cette exposition propose un voyage inoubliable entre plusieurs pôles opposés: de la mort à la renaissance, des forces maîtrisant le destin au pouvoir de l’action humaine, du désir et de la séduction à la conquête du corps par le biais de l’ascétisme.  Des  chefs d’œuvre  originaux de l’art indien - pour certains jamais encore  exposés ni sortis de leur terre natale - vont ravir l’imaginaire des visiteurs. Ils sont  issus de temples anciens, de musées provinciaux oubliés, de collections royales et du Musée National de l’Inde.  Plus de 200 chefs d’œuvre, les fondamentaux qui ont forgé l’Inde depuis le 3e millénaire avant notre ère jusqu’à nos jours. Un catalogue somptueux.

Dès le 15 octobre 2013 : l’exposition « Indomania », de Rembrandt aux Beatles  joue le  thème des rencontres. Elle illustre au fil d’une narration passionnante à travers le temps,  la fascination (parfois la répulsion) et l’influence de la culture indienne sur nos artistes européens depuis le XVIe siècle. Le sous-titre «De Rembrandt aux Beatles » laisse présager de la variété des médias explorés, allant de dessins et tableaux à des installations contemporaines, en passant par l’architecture, le cinéma, la musique et la photographie sans négliger l’artisanat, un art  peut-être moins noble mais qui contient toute l’âme indienne. Pour conclure, deux artistes belges contemporains, Max Pinckers et Hans Op de Beeckont ont eu l’occasion de  développer chacun des œuvres en résidence à Mumbai et à Hampi, deux pôles extrêmes une fois de plus : la mégapole et le village oublié. Ils  se feront l’écho de ce que peut être l’Indomanie aujourd’hui. Pour seulement 1€ par élève, les groupes scolaires ont accès aux 2 expositions… Messieurs et mesdames les enseignants, ne ratez pas le rendez-vous avec cette culture millénaire ! Gratuit ! le petit booklet d’initiation pour les enfants… à l’exposition « Indomania » sous forme de BD.12272949289?profile=original

 

Europalia.india travaille en outre avec de nombreux autres  partenaires culturels, tant en Belgique que dans les pays limitrophes. Une vingtaine d’expositions aborderont des thèmes variés allant du sari, à l’architecture, en passant par Bollywood, le design, le Sanscrit, le Ramayana, d’exceptionnelles photos du XIXe siècle,…

images?q=tbn:ANd9GcQdwYx5zVG5IznOjcSpyolsHEv7NJ-lJYZrKVqoVckq_KcqhwfXhQ&width=274À Liège, par exemple, un parcours d’artistes contemporains abordera la thématique de l’eau par le biais de photographies, vidéos et installations. L'eau est déterminante pour la civilisation indienne. Elle est élixir de vie: la mousson, indispensable aux cultures, est aussi la saison romantique par excellence. Les rivières sacrées sont des sanctuaires religieux mais aussi des lieux de vie: on y prie, y joue, y travaille, s'y promène ou s'y lave.  Mais l'eau est aussi intrinsèquement liée à la mort, par son manque, les maladies qu'elle véhicule parfois, mais aussi par son rôle religieux: l'eau sacrée du Gange purifie les corps et libère l'âme des défunts. Enjeu social, économique et géopolitique l'eau a suscité de nombreuses réflexions et inspiré de tout temps les poètes, musiciens, dessinateurs et est au cœur de nombreux projets artistiques contemporains.

À Anvers,  Le M HKA et le MAS accueillent eux aussi des artistes contemporains pour des résidences, des installations et un symposium sur l’art contemporain en Inde. Le MAS exhume également ses collections indiennes pour l’occasion.

12272951053?profile=originalIndissociables l’une de l’autre, mais aussi de la culture indienne, la musique et la danse seront largement mises à l’honneur au cours du festival. Au niveau de la musique, quelques-uns des plus grands maîtres feront résonner les musiques traditionnelles et sacrées du Sud et du Nord de l’Inde, L. Subramaniam au violon carnatique, Amjad Ali Khan au sarod et Ashwini Bhide en chant hindoustani entre autres. De nombreuses  rencontres seront quant à elles célébrées lors de concerts croisés entre maîtres indiens et musiciens belges ou internationaux. Un grand programme éclectique et varié.

Les arts de la scène indiens du programme europalia.india reflèteront la diversité de l’Inde par des danses rituelles et sacrées, des danses folkloriques et du théâtre de marionnettes. Le cinéma indien trouvera bien évidemment sa place dans ce festival au centre de l’Europe. Le programme comporte des rétrospectives, des événements thématiques, des rencontres avec des réalisateurs. Bollywood bien sûr, mais aussi les autres Tollywood, Kollywood, Mollywood et le cinéma alternatif… et Flageywood, surprise !

250px-Shah_Jahan_on_The_Peacock_Throne.jpg?width=250La littérature indienne: prose, poésie, épopées ou encore bande dessinée ne sont pas oubliées.  Le festival accueillera notamment les auteurs Abha Dawesar et Tarun Tejpal. Mais la rencontre ne se cloisonne pas aux musées ou salles de spectacle. Plusieurs campus universitaires se sont emparés du sujet sous forme de cycles de conférence et d’expositions thématiques. Les bibliothèques aussi sont rentrées dans l’Indomania ambiante diffusant l’engouement indien d’europalia.india aux quatre coins de la Belgique en organisant conférences, ateliers, lectures ou autres événements thématiques.

Passion ou curiosité, découvertes ou retrouvailles, europalia.india permet à chacun de rencontrer  son désir  d’Inde au sein d’un programme ambitieux et varié et  de nouer un dialogue mémorable avec le foisonnement humain et spirituel de sa culture.

Pour plus de détails sur la 24ème édition du festival Europalia:

Galerie Ravenstein, 4 - B 1000 Bruxelles |  T +32 (0)2 504 91 20 |  F  +32 (0)2 504 91 21  |  info@europalia.eu

http://www.europalia.eu/fr 

http://www.europalia.be

http://www.bozar.be/activity.php?id=13458

 

 

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