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Prophète


Prophète

Depuis toujours les prophètes ont dirigé l’humanité, la pluspart ont été selon mon point de vue des magiciens  avec un pouvoir d'hypnotisme développé. Aujourd’hui au 21ieme siècle encore  les prophètes dirigent les pays, les guerres les plus sauvages sont faites en leurs noms. On tue au nom d’un Dieu que les prophètes ont inventé pour leur politique ou leur bien-être. Des livres ont été écrits, des prières, des symboles  ont été érigées pour les gloires des prophètes, des empires se sont propagés pour la gloire de certain prophètes, des peuples ont été presque exterminées parce qu’ils non pas voulu  accepter un autre prophète, Ils ont inventé un Dieu possédant un Ego énorme, un Dieu avec des lois, des châtiments, un Dieu ou l’amour a des règles et des lois. 
Ces jours ci ou deux religions fêtent une libération et  une résurrection, il faudrait nous poser quelques questions.
La libération est la libération de notre esclavage intérieur vers un moi libre de tout dogme et la résurrection et ce moi libre.
Il y a plusieurs années, une de mes petites filles alors âgée de trois ans m’a désigné son cœur et m’a dit Dieu est la…..est-elle un prophète ? Ne sommes pas nous tous des prophètes ?  
Un Papillon vole près de moi  il est Dieu je lui souris et je le remercie pour sa présence…..        
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Commentaires

  • Cher Gil

    Comme toujours votre message complète mon conte

    Vous me comprenez, vous me saisissez, vous me complétez dans mes idées

    continuions a voir Dieu  dans le papillon dans la fleur dans la fourmi

    JE VOUS SALUE GIL

  • Bonjour Jale

     

    Votre texte court a le mérite de poser un problème fondamental qui parcourt l’histoire humaine depuis des millénaires. Il s’agit de cette extrême distorsion, discordance entre l’idée de dieu, et ce qu’on en fait. Comment comprendre en effet ces religieux dans leur schisme, leur hérésie entre ce qu’ils prêchent et ce qu’ils font ? Ils disent, glorifient dieu, infiniment immatériel, esprit et amour, créateur des merveilles du monde, de la terre et des hommes. Ils disent dieu, notre sauveur, détenteur de l’issue des prières pour une vie éternelle après la mort. Mais depuis des siècles et des siècles, ces religieux font tant d’actes contraires à leur prétention de foi, procès, guerres, persécutions et mille misères aux infidèles, aux incroyants, et même à d’autres manières de croire en dieu, et ils s’accrochent à tout ce qui donne puissance ou richesse, à des pouvoirs strictement matériels, temporels plus qu’à leurs quêtes spirituelles. On a pu croire que tout ça finirait un jour, mais c’est une illusion. Les religions sont aujourd’hui au stade d’une reprise en main, des pires retours en arrière contre toute idée de libre-arbitre, du rétablissement de traditions archaïques et barbares ou de l’invention de sectes scandaleuses ou mortifères.

     

    Je veux croire que nombre de croyants en dieu sont aujourd’hui affligés, déchirés par ce que font les religions. Je ne dirais pas non plus que tous les religieux ont des pratiques, des actes contraires à leur foi. Mais on n’entend guère leur voix, comme il leur est difficile de quitter, de trier, de s’affranchir des intermédiaires entre eux et dieu et cette parabole des bergers utiles pour ne pas s’égarer du troupeau.

     

    Pourtant, comme des générations avant moi, je veux bien nommer dieu dans toute zone d’humilité de mes connaissances sur le monde, dans toute zone où la contemplation de ce qui m’entoure m’oblige à sublimer la part irréductible des mystères de la vie, à la seule condition de ne pas en exclure les hommes, comme erreurs ou bêtes malfaisantes, immondes de la création. Je veux bien comme vous nommer dieu dans un papillon, et aussi pour autre exemple dans un homme vieux accaparé par un enfant qui envole un oiseau. Je veux bien nommer dieu sous mon front à l’ouvrage pour distinguer ce qui peut être acceptable, pardonnable et ne peut l’être. Je veux bien nommer dieu comme adresse que je n’ai pas pour mes prières profondes, chargées d’amour, pour l’apostropher de quelques colères contre des catastrophes injustes.

    Mais je ne nommerai pas dieu pour la crainte ordinaire et séculaire de ma mort, pour lui réclamer quelque avantage personnel, ou quelque pardon au lieu d’un débat permanent avec ma conscience. Je ne nommerai que mon libre arbitre, et le doute, pour une vie éternelle possible et même souhaitable. C’est de grands doutes, de questions, et non de certitudes que tous les hommes devraient se parler.                 

     

    Mes quelques réflexions me semblent proches des vôtres. Et mon ambition a toujours été de parcourir le monde, et de retenir tout au bout rien qu’un sourire, et le votre correspond à une image possible du mien.

     

    Bonne journée. Amitiés. Gil

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