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L'amitié n'est pas la camaraderie

 

 

Durant l’enfance et l’adolescence, on se trouve entouré, quasi quotidiennement, par des individus de notre âge, garçons et filles qui partagent nos activités et nos jeux. Ils sont tous nos camarades.

Certains sont plus aimables et plus aimés que d’autres. Il arrive souvent qu’une attirance réciproque nous rapproche de l’un ou de l’une d’eux d’une façon particulière. C’est le début d’une amitié.

On s’isole du groupe quand on en a l’occasion, on se retrouve dans d’autres lieux aux moments de congé. Ce sentiment peut se consolider et perdurer ou s’affaiblir au cours des jours, des mois ou des années.

Quand on est jeune et enthousiaste, une amitié n’en exclut pas une autre. Il n’est pas rare que se forment des groupes de trois ou quatre amis ayant les mêmes intérêts ou des talents qui se complètent.

L’amitié commence souvent pas une certaine admiration. Elle est entretenue par un comportement agréable qui valorise et engendre de la joie.

L’amitié se mérite et requiert des soins attentifs. Elle a pour caractéristiques la complicité, le désintéressement, la disponibilité, le dévouement et la fidélité.

Erik Orsenna a dit: « Il ne faut pas confondre amitié et besoin de confidences »

L’amitié permet des confidences parfois douloureuses car son rôle est aussi de comprendre et de consoler.

On ne se livre pas à un camarade de la même façon et l’on n’attend pas de lui le support dont on a besoin. Seul un ami, qui en a la ressource, est en mesure de nous l’offrir.

Il est étonnant que le mot amitié soit devenu synonyme de camaraderie. Ce sont là deux états d’âme de natures différentes.

 L’amitié est un rapport privilégié entre deux êtres.

 

Je trouve que le mot ami est galvaudé quand il réunit sur une même liste des personnes qui ne sont pas et ne deviendront sans doute jamais unis de la façon que l’exige ce terme pour leur être applicable.

 

Les citations célèbres sur l’amitié abondent. Mais ce sont ceux qui ont éprouvé ce sentiment envers une personne qui en connaissent la nature véritable.

 

Je suggère que les listes d’amis sur la toile deviennent des  listes de relations  car les personnes qui s’y trouvent inscrites partagent un intérêt commun et rien de plus profond, parfois , un état de camaraderie.

 

Montréal le 4 mai 2011

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MODELE

 

 

 

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MODELE

 

 

Le soleil magnifique a jeté sur le tard

Son manteau de gala sur toi qui posais nue

L’esquisse sur la toile est alors devenue

Cortège rutilant aux rouges étendards

 

 

Courbes des seins des hanches toi mieux qu’une star

Tu devenais de l’or dans l’ombre trop connue

De l’atelier silence où le jour s’atténue

Miracle de ton corps virant à l’œuvre d’art

 

 

Mes pinceaux saisissant la ligne simple et belle

Allaient de la cheville à l’épaule en passant

Par ces trésors subtils d’un nacre éblouissant

 

 

Brusquement accroché à ta bouche rebelle

Un sourire mutin te rendit d’un coup d’aile

Amoureuse et tu vins vers moi en frémissant

 

("Poussière d'âme", éditions Chloé des Lys, 2009)

 

 

 

 

 

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journal de bord, mercredi 4 mai 2011

Deux jeunes soldats sur un trottoir de gauche. Deux gamins, oui. Vus de dos.

 

Soleil fidèle à lui-même.

 

Un balcon, typique (ou typé) aux façades bruxelloises, recouvert de noir, de figures enchevêtrées.

 

Un tableau noir, sur un mur, légèr'ment de travers;

 

Assis à une terrasse, je fais le pont. La serveuse, débordée, n'a pas renversé de verre, aujourd'hui.

 

J'appris, comme tout l'monde, que Ben Laden était ... mort.

 

J'aperçois, au carr'four, juste à ma droite, un arbre, dont les feuilles sombres (automnales ?) ressortent particulièr'ment, en ce joli mois de mai ... où l'été débarque plus tôt que prévu (avec les sautes de vent, quand même).

 

Tiens ! Un petit épisode charmant, vécu hier, me revient.

 

Au moment de dire "au r'voir", à une personne charmante, que je v'nais de rencontrer ...

 

Je lui dis : "J'habite Etterbeek, aussi". Elle me répond, embêtée : "Désolée, je ne peux pas te reconduire en voiture".

 

Jolie fleur, en te disant "J'habite Etterbeek, aussi", je voulais surtout te dire : "J'ai été heureux de te croiser ... nous aurons sûr'ment la chance, le bonheur de nous recroiser sur les mêmes trottoirs, dans très peu de temps ..."

 

Les malentendus de communication ne manquent pas forcément de poésie.

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comme en poésie

la revue comme en poésie met en couverture des illustrations, ainsi que 4 pages couleur intérieures. On peut me faire des offres de collaborations à j.lesieur@orange.fr . c'est une revue trimestrielle de poésie mais qui aime aussi les peintres, sculpteurs et graphistes. On peut me faire des offres pour un numéro complet. 64 pages.
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Une histoire simple

Grand ciel aux lueurs marines

Soleil heureux par dessus les jardins

Parfum troublant des glycines

Yeux clos, je rêve d’une belle histoire simple

Tous deux avancent vers le bonheur

Mourir et renaître incessamment dans tes étreintes

Mais voici que tout s’efface

Ton nom et les traits de ton visage

La magie bafouée par un vent fou

L’âme noyée dans une nappe de pluie grise

Cœur éclaté, j’avise un sentier de sève pourpre

Le jour s’achève sous un dôme froid

Nada

04/05/11

 

 

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L'AUTISTE PEINTRE

L’autiste peintre n’entend plus,

L’autiste peintre ne voit plus,

L’autiste peintre ne parle plus,

L’autiste peintre n’écrit plus

L’autiste peintre ne peint presque plus…

 

L’artiste peintre conserve dans sa demeure les toiles dont ils pourraient se séparer,  mais l’arrachement semble insupportable : se séparer de son passé ?  Sentiment de vide une fois les toiles décrochées ?

 

Il essaie de vendre de petites toiles faîtes sans âmes, mais abordables : pourquoi vouloir créer ce qui se vend facilement, en sacrifiant ce que l’on ressent ? Artiste et mercantile ? Artiste compromis ? Rejet du prestige ?

 

L’artiste est épanoui lorsqu’il ose spontanément entreprendre sans chercher à plaire à tout prix. Narcissique sûrement… Faut-il s’aimer, faut-il aimer pour pouvoir créer ?… Tellement heureux, joyeux, positif devant la toile aboutie et de toute beauté : la belle délivrance !

 

À fleur de peau, bien souvent, impulsif, agressif, peignant dans la douleur, baignant dans le désarroi, le désespoir, la tristesse, le doute et avec cette angoisse permanente d'être rejeté. L’autiste peintre se sent-il exclus, décrié, car tout simplement, pas suffisamment cité sur papier glacé…

 

L’autiste peintre n’entend pas,

L’autiste peintre ne voit pas,

L’autiste peintre ne parle pas,

L’autiste peintre n’écrit pas

L’autiste peintre ne peint presque pas…

 

Son lieu de vie, son autre boulot pour bouffer, son atelier, son chevalet, ses œuvres inachevées ne lui conviennent plus, ce ne sont plus des béquilles mais des boulets : cette fidélité inconsciente frein son évolution : dépendance affective  ?  Peur prétexte ? Faut-il déconstruire le passé ou faut-il l’utiliser pour avancer ? À quoi bon fumer, boire pour oublier et finalement ne rien changer…

 

Son silence sonne comme un couperet, comme s’il devait sans cesse faire des croix sur ses passions, ses illusions. Se voyant vieillissant et très souvent incompris, l’artiste doit se sentir adoré, vénéré pour profiter de toute volupté, toute ardeur, tout partage, tout plaisir et superbement créer…

 

L’artiste souhaite plus que tout, la reconnaissance. Pourquoi vouloir se fermer, ne plus s’intéresser, ne pas écouter, refuser les mondanités et a fortiori fuir le succès mérité et rester toujours en retrait dans le déni de la réalité ?…

 

L’autiste peintre panse doucement ses plaies grâce à la venue de l’été et la bienveillance de son amour secret, retrouve peu à peu l’apaisement, le désir, la confiance en soi, et s’ouvrira de nouveau à la vie, pour enfin un jour être reconnu par ses pairs et être magnifiquement exposé…

 

L’autiste peintre n’entend pas,

L’autiste peintre ne voit pas,

L’autiste peintre ne parle pas,

L’autiste peintre n’écrit pas

L’autiste peintre ne peint presque pas…

 

Ghislaine Bras

 



 



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Je suis celle qui te parle doucement.

Je suis celle qui te parle dans tes nuits

qui veille comme un ange sur tes épaules

cet être qui te transmet l'énergie dans ta vie

t'apporte le bien être comme le touché du saule.

 

Unis par les beautés de l'univers

je te contruis parfois des vers

te défends des coup du sort

je suis là je suis ton essor...

 

de douceur je te confine dans mon coeur

Nous ne formons qu'une unité , toi et moi

l'amour nous porte de milles splendeurs

nous sommes en fusion , toi et moi.

 

Je suis  là quand ça ne va pas

quand la vie est faite de hauts et de bas

je suis là quand le soleil s'en va

lorsque la vie n'est plus là........

 

Alors prends courage

chante et danse ta vie

il n'y pas de naufrage

regarde et sourit

je suis là prés de toi

sache que tu'n'es pas seul

je suis , je suis

la petite voix qui t'acceuille

les jours où tu as froid

je suis, je suis

ta petite voix qui guide tes pas.

 

 

 

 

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administrateur théâtres

Some say he is the world’s finest violinist...

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« En soi, le cycle des trois sonates de Brahms constitue la perfection. J’avais envie de partager ce moment intime avec le public du Palais des Beaux-Arts et je ne crois pas avoir jamais joué les sonates de Brahms ici. » Maxim Vengerov

 

Et le 2 mai 2011 fut un jour de grâce. Deux partenaires de récital sublimes : le violoniste charismatique  Maxim Vengerov  et  le formidable pianiste arménien Vag Papian forment un carré parfait et nous offent une soirée exceptionnellement poétique, un vrai moment de grâce.  Le  contraste  est saisissant entre l’homme de lumière, de lyrisme et de classicisme sobre, et celui, pétri de substance fauve, de sentiment romantique débordant d’expression du subconscient que nous offre Vag Papian. Ils s’entendent pourtant à merveille et montent leur interprétation des trois sonates de Brahms dans une harmonie difficile à égaler.

 

Dans un tel récital Maxim Vengerov semble vouloir percer à jour  toutes les facettes de l’âme du compositeur. Sa persévérance le rend attachant. Jamais il ne perd sa concentration et semble jouer de son instrument comme s’il parlait sa langue maternelle.

 

Dans cette première sonate il y a des souvenirs qui restent. Empreints de délicatesse et d’élégance. Au piano : Tantôt des tons pastels, tantôt des enjeux passionnés, des élans de tendresses, des babillements légers. Puis la féerie de la sérénade du violon fuse, délicate. Le piano s’ébranle pour la suite du voyage intime fait d’élans de lyrisme et de douceur. Le piano porte avec un respect infini la mélodie du violon qui se développe dans des accents séraphiques et … touche le ciel. Le troisième mouvement s’enchaîne avec vivacité. Le pianiste se ramasse sur son clavier, tel un fauve prêt à bondir. De son visage éclairé par l’inspiration, il semble dévorer la musique et savourer les notes une à une. De temps en temps, son œil vif se suspend un instant à la partition cependant que son partenaire violoniste, se laisse aller à des mouvements de tête gracieux, les yeux souvent mi-clos. La musique révèle son sourire intérieur. Nous sommes dans des arabesques fantaisistes, une chanson sans paroles qui dit l’hymne à la beauté. On pourrait s’en aller après un morceau d’une telle perfection.

La deuxième sonate nous livre encore plus d’invisible. Le pianiste tremble de joie dans les octaves graves. Les mélodies des deux compères s’entrelacent. Germe un élan vital tranquille, germent des bouffées d’humour et des trilles célestes, à nouveau. Le martèlement du piano résonne comme les talons d’une princesse descendant les marches d’un palais. Le prince du violon semble oublier de respirer, tant la musique  lui coule naturellement de l’archet comme une sève créatrice. C’est l’abandon à la musique. Les deux voix glissent l’une sur l’autre, et c’est fini ! 

La sonate n°3 nous jettera dans un univers différent. L’archet ondoie, le piano se fait intime, les couleurs sont des gammes chromatiques. Puis tout à coup, les accords sont plaqués.  Émanent des volutes pianistiques amples et le violon se transforme en berceuse. Pas d’arrêt entre les mouvements. L’adagio est lent et grave, il soutient une réflexion intense. Le pianiste extrait des notes de mystère de son instrument et même des bruissements de harpe. La complainte du violon fabrique des phrasés interminables, on dirait que l’archet s’allonge à l’infini. La fin, c’est du bouillonnement pur et l’explosion de la  passion chez les deux solistes.

 

Le désormais attachant Maxim Vengerov remerciera chaleureusement le public pour son ovation bruyante et enthousiaste  et annoncera la naissance d’un projet en Belgique: la création de l’école primaire et secondaire de Musica Mundi, réservée aux musiciens et dévouée à la musique. Ouverte à tous, cette école combinera un enseignement général de qualité et une formation musicale professionnelle. Déjà Maxime Vengerov participe depuis plusieurs années  à MUSICA MUNDI un stage et festival de musique de chambre international ouvert aux jeunes talents âgés de 10 à 18 ans qui se déroule chez nous, à Waterloo, La Hulpe, Genval.  Il conclut en évoquant le pouvoir thérapeutique de la Musique. Celui-ci remonte à Aristote. . . Le public est ébahi  de tant de simplicité  et de générosité  cachées dans ce virtuose de renommée mondiale.

 

La fête n’est pas finie. Le très jeune orchestre, Belorussian Youth Orchestra, s’est installé souriant sur le plateau pour jouer des fragments de  Tchaïkovski, Vivaldi, G.Radu, L. Anderson et W. Mnatzakanov. Ces derniers moments du concert se dérouleront sous l’emprise de la jubilation et de l’exaltation générale. Tant pour les jeunes musiciens, que pour leur ineffable chef d’orchestre, Vladimir Perlin, promenant son sourire de chat, à pas de velours parmi eux, ...que pour le public, totalement conquis.


Programme du concert :

-Maxim Vengerov violon - Vag Papian piano

Johannes Brahms Sonate pour violon et piano n° 1, op. 78, Sonate pour violon et piano n° 2, op. 100, Sonate pour violon et piano n° 3, op. 108

-Belorussian Youth Orchestra , Musica Mundi Young Talents, direction Vladimir Perlin

Fragments d’Œuvres de Tchaïkovski, Vivaldi, G.Radu, L. Anderson et W. Mnatzakanov

-Et en cadeau surprise, le merveilleux adagio du concerto pour 2 violons de J.S Bach interprété par Maxime Vengerov et Leonid Kerbel, son ami, fondateur de Musica mundi.

 

http://www.bozar.be/activity.php?id=10915&selectiondate=2011-5-2

 

 

 

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le Temps, un instant , une pause.

Temps passe et arrète toi un instant

prend donc une pause un moment.

 

Apprécier la vie , faire un arrêt

sentir ce qui nous entoure

ne pas trop se presser

regarder les alentours.........................................

 

 

Temps au passé composé

redevient bien présent

histoire de se raconter

histoire de se reposer.

 

Regarde dit le temps aux vaste nuages

vois tu l'ombrage que tu me cause

je ne sais plus compter l'instant.

 

Les nuages s'en allèrent laissant au temps

le temps de faire son passage sur terre

voilà donc un moment de paix et de constance dans l'Univers.

 

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olé!

EL Amor Olé !


Samedi ce premier août 98

Matin

Ma Silencieuse,

Te voici à nouveau : Ombre, Silence, Absence. On s’habitue vite aux bonnes choses ; à tes coups de fil par exemple même si parfois tu me fais râler et que je le cache du mieux que je peux mais, foin de tout cela, après tout les choses n’ont jamais que l’importance qu’on leur accorde. J’espère que ce n’est pas une raison de santé qui est cause de ton mutisme. Je t’imagine, certains jours, souffrant, agonisant, te vois dans le coma, t’imagine la tête en sang.
Les bras ballants et je vais, et je viens, me trouve dans tous mes états rongé par la plus forte des angoisses ; pour me persuader, dans le même temps, qu’il n’en est rien que tout cela n’est que le fruit de mon imagination malade. Malade de ton silence abrupte auquel je ne m’habituerai jamais. Je t’imagine en croix ; Je te veux en croix, toi la célébrissime crucifiée
Ce ne sera pas le premier silence, ni le dernier pour me rappeler que, chez toi, c’est comme une habitude :
Te voici tout sourire et puis pfft ! Plus rien. Il n’empêche que chaque fois je m’interroge. Qu’ai-je fait ? Qu’ai-je dis ou pas dit ? Que n’ai- je pas su deviner chez toi ? Vois comme un rien… rien qu’un silence …. Me tracasse. J’ai beau m’en défendre, mais j’attends de tes nouvelles désespérément et malgré moi.
Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer. Quel besoin éprouves-tu de sans cesse, tester, éprouver, douter, suspecter. Certes, on ne peut s’endormir sur l’amitié quand bien même elle ressortirait de l’affection la plus forte ; C’est là un concept que je partage mais, faut- il pour autant, constamment remettre l’honnêteté des sentiments en question ? Constamment prendre la mesure de la sincérité de l’autre ? Se jouer de sa patience pour être bien sûr qu’il reste en éveil prompt à se rendre à ton désir ? Moi, je ne dis rien, je te regarde agir et froid, et conscient et lucide et plus déterminé que jamais. Je te guette derrière un rideau de pleurs secrets.
Prends garde à la colère que tu suscites. Le meilleur des chiens peut encore mordre.

Midi

J’écoute en ce moment le la Veuve Joyeuse
« Ne jouons pas avec le feu » Elle paraît me prévenir de quelque danger futurs mais, je me bouche les oreilles retiens la mélodie non les mots Ne jouons pas avec le feu… Elle insiste, je persiste dans ma surdité N’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Il est 18H passé ; je ne tourne pas la tête pour chercher une confirmation de cet espace temporel ; peu me chaut le temps ; hormis le temps de la séparation qui me ronge aussi sûrement que l’eau la pierre Je nous imagine pour l’heure (C’est le cas de le dire) écoutant la Veuve Joyeuse dans le noir, le silence, le non-geste « L’amour chez vous c’est sans façon…. » Nous nous sourions à cette phrase,
« L’amouuuuur chez vous c’est sans façoooon » insiste la soprano toute voix dehors tandis que je pianote fiévreusement ma lettre cette lettre que tu liras avidement

Cet après midi c’était les grandes vannes Non, non ; rassurez- vous bonne gens ; je travaille, j’écris mes éditoriaux que l’on trouve très bons, meilleurs qu’avant. La Dame en Mauve, plus vraie que nature les séduit
A croire que j’ai vécu ces tourments ! Je ne dis rien, ne réponds pas. Panique générale au-dedans je viens de pêter le plomb central ; j’incarne la nuit, la longue nuit,
L amnésie. Je ne réponds pas. Vaisseau fantôme je glisse sur les eaux. Chaland tout de noir habité je n’allume aucun feu. Je passe. On me parle ; souriant je passe. On me félicite ; souriant je passe.

Le soir

Vois comme les gens sont étranges ! Imagine- toi que Flaubert, le grand Flaubert , l’illustre Flaubert, Or donc ce Flaubert –là, est né dans un hôpital.
Non ! Si ! Oh ! J’ai le magazine littéraire à la main donc, je sais ce que je dis.
Moi aussi je suis né dans un hôpital mais personne n’en a rien dit
Notre petit Gustave, tel était son prénom, grandit près des cadavres que « papa dépeçait toute lame dehors Dès sa plus tendre enfance il prit la décision solennelle de devenir écrivain. A son âge, je pris la même décision Non, Si ! Oh ! Mais personne n’en a rien dit.
Mais ce n’est pas tout, je continue plus avant la lecture du magazine qui me plonge encore plus profondément dans mon chemin de croix. Songe un peu ma Grande Amie mon Cher Fantôme, Gustave rencontre une fille Elista On pourrait croire qu’elle lui inspira quelque roman d’amour, quelque poésie de derrière le fagot, quelques sanglots longs et plaintifs. Pas du tout, mais alors là, pas une ligne ; pire encore, il écrivit : « Mémoire d’un fou » Non, Si ! Oh ! Moi aussi ! J’écrivis
« Mémoire puzzle » mais personne n’en a rien dit

Ecouter, mais écoute si un soupçon t’habitait encore si une incertitude te mettait le cœur en vrille, écoute ces lignes que je t’envoie texto : J’aurais voulu être une femme pour la beauté, pour pouvoir m’admirer moi-même, me mettre nue ! Laisser tomber ma chevelure sur mes talons Et de s’écrier encore ! Madame Bovary. C’est moi !
Moi ? Je ne dis rien et… Tout le monde en parle ! !

J’aime beaucoup ce nom de virgule que tu m’as donné Virgule je me sens virevolter, je puis me cacher derrière n’importe quel mot. Fermer la marche d’une pensée un peu trop violente, Je marque le temps souvent à contretemps. Je marque le souffle, marque l’arrêt
Je ne sais pas virguler mes textes, m'assures- tu.
Je manque de logique, m’affirmes-tu. Soit, je l’assume non sans me poser la question : Manqué-je de logique ou ma logique est elle différente ? Et, si ma logique est différente est- elle pour autant moins efficace voire caduque, erronée ?
Pouvez-vous m’éclaircir Belle Dame Silencieuse qui ne m’écrit jamais A quand notre lutte fraternelle ? Nos joutes, nos assauts d’imagination, nos écrits issus de nos plumes en bataille ? Oui à quand le Waterloo du stylo où l’encre coule à flot.

J’ai une envie folle de te téléphoner pour qu’on aille faire une de ces virées canon. Au diable la mélancolie.
Un taxi et hop ! Nous voici dans une boîte La musique techno. Des boissons à gogo, cocktail Molotov ; que prendre d’autres avec toi ?
J’ai souhaite que ça gueule, que ça hurle. J’ai soif de superficialité ; envie de te voler ; Boum ! Sans crier gare.
Il est 20H. Je ne téléphonerai pas parce que, de toute manière tu refuseras. « Il est trop tard « « Tu n’avais pas prévu » Si tu avais su » et puis, « Mes enfants, mes petits enfants » « Demain me lève très tôt »
Bien vite je te chasse de mon esprit. Chut, mon cœur silence mon âme Psyché supporte mal l’image du dédain dans l’attitude de l’autre et qu’à t-elle à t’offrir si ce n’est un refus poli oh ! Si poli et si froid ?
Boîte de Pandore les souvenirs palpitent vivent, vibrent, me prennent d’assaut

Lorsque je corrige : La Dame en Mauve je voudrais éclairer le flou gênant. Je n’y vois plus toujours très clair Agaçant parfois ce manque de contour, de netteté, de repère. J ‘aimerais pouvoir mette un détail ici, une précision là, une impression de lumière dans les sous bois d’un Trouble. Souligner ma vie séquentielle avec toi. Lumière intense d’une Re-connaissance Qui ne me quittera plus. On ne rencontre pas impunément son SOI
Le Brouillard ankylosant inexplicable. Etat second qui ne déchiffre que le non- dit, le non fait. « Il ne sait rien passé dans les faits » clames-tu avec un peu trop de véhémence.
Celui qui n’a jamais été envoûté qui n’a jamais perdu l’esprit, ne s’est jamais perdu dans et par l’amour ne peut comprendre.
Mais, revenons sur terre Jean André le puîné de mes neveux qui vient de terminer un laboratoire de fourmis sorte de grand aquarium avec des labyrinthes en plâtres dedans, des branches, plus exactement, des branchettes dedans Un vieille passoire de théière, un casse - noix et autres objets contondants dedans
Jean- André, que j’appelle Longs- Cils, rugit de joie en voyant les hésitations de quelques fourmis placées dans ce château.
Aux dernières nouvelles sa carrière de savant biologiste est vachement compromise pour celle de coiffeur ou alors commandant de pompier ! ! ! Cherchez le lien !
Comment as- tu trouvé l’histoire de Volubilis la petite fourmi que je t’ai envoyée ? De toute beauté, j’espère.
J’ai terminé la série des quatre nouvelles pour la France J’entame LA PASSION pour la Fureur de Lire. Et toi ? Quid ?

Chère Ombre Bonne nuit

Bisous PB
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journal de bord, mardi 3 mai 2011

Les journées se suivent, avec leur part de nuance.

 

Pas eu trop de mal à me lever tôt, ce matin.

 

D'ici trois quarts d'heure, j'aurai peut-être déjà l'énergie de prendre mon bain.

 

Entre cinq heures (du matin), les jours de boulot, et huit heures trente (du matin), heure où j'entame ce "journal de bord", y a déjà de la différence. Même s'il est encore ... tôt.

 

J'aurai sûr'ment la force d'aller poster mon certificat. J'ai droit à cinq jours de récupération. Ca ne se refuse pas. Si ça se présente, je m'achèt'rai un nouvel album de photos, j'irai m'ach'ter une imprimante (j'ai assez d'sous), j'irai aussi m'ach'ter un nouveau p'tit bloc ... pour dessiner.

 

Hier, encore, ça m'a été difficile, après m'être levé, de décrocher de mon PC. Faire cinq pas pour valser dans le bain, c'était toute une expésition. Mes épaules, mes bras avaient du mal à se mouvoir et leurs mouv'ments étaient plus scandés qu'autre chose.

 

J'ai du me traîner par la peau du dos pour sortir, sur le coup de quinze heures. J'avais un rendez-vous chez un méd'cin vers dix-sept heures. Autant se mettre en marche rapid'ment.

 

Marcher en aveugle, tel est mon état d'esprit, mon état d'âme depuis quelque temps. MOn cerveau, par contre, fonctionne sept sur sept, lui. Le bonheur, ce n'est pas refuser sa condition, mais ... avancer avec, l'accepter. En f'sant confiance à la vie et aux jours merveilleux qu'elle nous réserve.

 

Ce qui est dur, quand on est claqué, surmené ...

 

C'est cette difficulté de voir quel est le bon choix pour avancer. Rester dans son trou ou sortir ? Si je reste chez moi, je risque de tourner à vide et de me taper la tête au mur. Si je bouge, c'est risqué, aussi. Beaucoup de gens en surmenage, en dépression (qui l'ont été ou qui le sont) me comprendront.

 

Un truc difficile à assumer, à assurer, quand, le coeur atrophié, le coeur fatigué, on prend quand même le temps, la peine de sortir et de rester en contact avec le monde : les regards que plus d'un(e) vous porte, les questions qu'on vous pose, l'obligation (sous-entendue) de répondre, de se justifier peut-être ...

 

Hier, je remonte l'av'nue des Celtes, la rue des Tongres. J'arrive devant deux terrasses. Et je tombe, comme par hasard, sur ... quelqu'un qui me connaît et qui me tend un sourire. Je m'arrête.

 

"Vous avez congé et vous prenez le soleil ?", me demande-t-elle, la voix légère, insouciante.

"Non, je suis en maladie", je réponds.

"Ca, c'est pas bien !"

 

Et voilà. Déjà, dans les gencives, dans le coeur, une réponse lourde à entendre. "C'est pas bien !" Mais merde, pourquoi ces réponses toutes faites, ces réponses franch'ment bateau, ces évaluations sans queue ni tête, dites sans doute pour dire quelque chose ? Je me suis permis de le lui faire remarquer, à la nana. Voilà qu'elle me répond : "je n'ai pas voulu dire ça, j'ai voulu dire : c'est dommage". Pauvre gamine : en voulant t'excuser, tu fais pire que bien. "C'est dommage !". Encore une évaluation, une expression bateau, une phrase ... négative. Dite sans arrière-pensée, mais qui fait ... mal. Non, c'est pas dommage d'être malade, le corps réagit avec ses signaux, c'est tout à fait légitime, agir (ou réagir) en connaissance de cause, c'est justement louable. C'est le contraire qui est ... dommage. Enfin, bon, Hugues, passe ta route !

 

Je me suis assis à une autre terrasse. Décidé à me détendre. Décidé à ne pas me faire aborder. Décidé à fermer les yeux.

 

Et, comme de bien entendu, j'ai à nouveau rencontré quelqu'un. Une voisine de table de terrasse. Une nana qui travaille dans un bureau, pas loin de la poste qui m'emploie. Une nana ... avec laquelle j'ai déj pris le tram.

 

Elle m'explique, avec un grand sourire, qu'elle est en dépression, qu'elle a eu des problèmes à son boulot. Elle m'évoque sa situation ... sans se plaindre, avec la bravoure du combattant. Déjà, ça me plaît. Déjà, ça me parle. Non pas essentiell'ment pour m'épancher sur "mon propre surmenage", mais pour vivre, recevoir un partage. Son ami, avec lequel elle est depuis deux ans et d'mie, a la sclérose en plaques et a du changer quelquefois de boulot. Il la soutient très fort. Ils aiment tous les deux l'Afrique. Elle passe, pour l'instant, son temps libre à faire des vaccins adaptés, en vue de partir, bientôt, au conjoint, au Ghana, avec tout le bonheur du monde.

 

Chapeau, amie !

 

 

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ENVIE DE DIRE MERCI...

Il y a un peu moins de 10 ans, un soir de septembre, encore sous le choc d'une journée que je ne pourrai jamais ounbler, j'écrivais ceci :

 

11 septembre 2001...

 

La vision est telle que notre esprit ne peut en admettre la réalité!

La fiction nous a habitués à l'horrible et nos yeux pensent être dans l'irréel!

Mais non, il faut bien l'admettre New-York ne sera plus jamais la même...

New-York est dévastée, ravagée, mutilée, incrédule et révoltée!

La mort a frappé, l'irrationnel a triomphé, le mal totalitaire a surgit de nulle part et devant l'impuissance à réparer ce tort immense, on se surprend à haïr!

Haïr ces démons malfaisants qui font de ce qui devraient être des hommes, des robots destructeurs, fanatiques et inconscients de leur innommable bêtise!

 

Aujourd'hui, en me levant au petit matin et en écoutant le journal, c'est une autre nouvelle qui m'a replongée 10 ans en arrière et ce poids que j'avais sur le coeur s'est un peu allégé...

Alors, pensant aux milliers de victimes de ce fou furieux, j'ai eu envie de dire : Reposez enfin en paix!

Et puis aussi, j'ai envie de crier MERCI à ceux qui ont eu assez de force, de persévérance et de foi en la justice pour ne jamais renoncer...

2 mai 2011.

J.G.

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 Viviane : "Ne me torture pas  !  Tu ne sais pas plus que moi ce qu'est l'amour. Tu en parles  dans  tes livres,   tu l'imagines en rêve parce  que  tu es incapable de  l'éprouver ! (colère dans  sa voix)  C'est bien  plus facile d'écrire sur l'amour  que  de  le  faire vivre au quotidien !  Tu prétends partager l'amour dans  ta communauté spirituelle : L'amour universel, l'amour qui transcende !  C'est un mensonge,   une gigantesque  escroquerie ! C'est pas du tout ça, l'amour !  (Marc baisse les yeux.) Et l'amour tout  simplement ?  L'amour dans les petites choses de  la vie,  dans les petits déjeuners pris ensemble le matin,   l'amour banalité,   l'amour qui fait pleurer en épluchant les oignons,   l'amour gourmandise,   l'amour quand l'autre  est malade,   l'amour quand les  factures tombent tous mois et  se  tenir les coudes pour en venir à bout,  l'amour fatigue avec les cernes sous les yeux,   l'amour vacances,   l'amour  neige  dans les rues froides en l'hiver,   l'amour partage,   l'amour télévision... Et  oui, mon vieux  !   Et l'amour ballade en forêt,   l'amour lassitude, l'amour jalousie,   l'amour poison,   l'amour combat,   l'amour fantasme, l'amour indigent, l'amour possession mais aussi l'amour dépossédé !  Mais qu'est-ce  qui me prend ?  Je parle  de l'amour au passé, car le  présent,   c'est l'amour néant... Tu sais...   ( tristesse)  Je suis très  émue de  te  revoir.   "

 Extrait de  ma pièce de théâtre  : Faux-fuyant publiée  avec Tombe amoureuse Théâtre I et II mck editions

 

Le  site de  mes pièces de théâtre

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VOS AVIS SUR NOS DOCUMENTS PHOTOS

Bonsoir à tous les artistes,

 

soyez gentils , en effet certains de nos membres me demandent ce que vous pensez de leurs créations ?

Que répondre ? alors n'hésitez-pas, envoyez un message à l'adresse de l'atelier d'Ecriture "de la Plume aux Rêves"

petitrapporteurbaudot807@gmail.com et faites par de vos choix et de vos critiques - ce sera plus facile de leur transmettre ainsi les résultats -

Si vous avez des ides de thèmes, pourquoi pas nous en suggérer... merci d'avance - MdL

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Le projet Métamorphoses est né de la rencontre, à Rome, des ensembles Ecovanavoce et Faenza. Venus d'horizons différents – musique crossover pour l'un, musiques anciennes pour l'autre – mais partageant une même vision artistique et de profondes affinités, ils ont entrepris de mettre en commun leurs moyens afin de revisiter les plus belles pages des répertoires médiéval, renaissance et baroque et de les travailler comme des “standards”, utilisant pour ce faire tous les moyens de la musique actuelle. Ce faisant, ils proposent une approche différente des répertoires anciens, susceptible de redonner à ces musiques un second souffle, à l'unisson de ce qui se pratique déjà depuis longtemps dans le domaine des musiques traditionnelles du monde entier. 
Le projet Métamorphoses cherche ainsi,  à travers un travail musical contemporain, innovateur et originel, à “nettoyer” le répertoire ancien de tous ses traits archaïques afin d’en retrouver l’essence et le propos initial et d'isoler ce qui palpite encore dans ces œuvres, parvenues jusqu’à nous sous forme de traces écrites et muettes, au point de toucher à l’universel en chacun de nous.

http://www.faenza.fr/

 

Musique d’Honoré d'Ambruys, Bellerofonte Castaldi, Guillaume Dufay, Guillaume de Machaut, Tarquinio Merula, Gilles Binchois...
Arrangements par Paolo FONTANA and Fabio LORENZI


Production : Faenza
Coproduction : Espace Louis Jouvet - Studio Hemiola - Ecovanavoce.
Avec le soutien de la DRAC Champagne-Ardenne et la Région Champagne-Ardenne/ORCCA.

 

Distribution

Marco HORVAT - voix, théorbe

Paolo FONTANA - guitare renaissance, viole

Bruno HELSTROFFER - guitare électrique, théorbe

Fabio LORENZI - guitares accoustiques

Jean-Philippe MOREL - basse électrique

Carlo TRAVIERSO - saxophone soprano

Lucrezio DE SETA - batterie

Frédéric BOILEAU - lumière

Sébastien NAVES - son

 

 

Note : novice en la matière, je n'ai su intégrer une vidéo  d'un morceau de Métamorphoses car je ne suis pas encore en possession de tous les codes. Merci, si vous le désirez, de vous rendre dans mes musiques pour écouter. J'ai choisi de vous présenter "Lisette", merveilleusement interprété par Marco Horvat, directeur artistique, chanteur et musicien, ci-dessus en photo

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Le Prieuré de Saint-Cosme fut construit à la fin du XIème siècle, à l'emplacement d'un oratoire, sur une ancienne île de la Loire. Au XVIème siècle, la communauté des moines accueillit son plus illustre prieur : Pierre de Ronsard, poète et fondateur de la Pléiade. Il y restera jusqu'à sa mort en 1585 et y repose aujourd'hui parmi les roses et les iris. Les vestiges comprennent notamment le logis du prieur qui abrite le cabinet de travail du poète, le réfectoire et le chevet de l'église où gît Pierre de Ronsard. Digne hommage rendu au poète, les jardins de roses invitent à une promenade romantique.
Animations culturelles : "Les journées de la Rose" exposition-vente de rosiers (week-end de la Pentecôte), "Les Musicales", saison de concerts de musique de chambre, Rencontres de Musiques Anciennes, Festival Jazz d'Europe (fin juin), Théâtre en juillet, "Rendez-vous au jardin" (juin).

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12272732285?profile=originalUn peu d'histoire

Depuis sa fondation en 1092 et jusqu'au XVIIIe siècle, la communauté des chanoines accueille au prieuré de Saint-Cosme les pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle.

L’histoire du site reste marquée par la présence des rois de France en Touraine aux XVe et XVIe siècles et surtout par la venue de Pierre de Ronsard qui en devient le prieur en 1565. Le “Prince des poètes” y reçoit la même année la visite de Catherine de Médicis et de son fils, le roi Charles IX.

Dans ce cadre propice à son inspiration, Ronsard vit ses derniers jours et s'y éteint dans la nuit du 27 décembre 1585.

Le prieuré est démantelé à partir de 1742. Au XIXe siècle, il offre l’aspect d’un village qui va perdurer jusqu’aux bombardements alliés de 1944. En 1951 après d’importantes restaurations, le Conseil général d’Indre-et-Loire, propriétaire des lieux, ouvre le site au public.


Découvrez
En pénétrant dans les jardins, découvrez la maison du prieur édifiée au XIVe siècle.
Elle abrite la chambre et le cabinet de travail de Ronsard agrémentés de mobilier Renaissance.
De l’église ne subsistent que des vestiges : le chevet où la tombe de Pierre de Ronsard a été découverte, les chapiteaux romans, l'arc gothique et une partie de croisillon.
Des bâtiments autour du cloître, seuls le réfectoire doté d’une magnifique chaire romane et une partie de l'hôtelier ont échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
Depuis le 3 juillet 2010, 14 vitraux uniques signés par le peintre Zao Wou-Ki ornent le réfectoire.

Une partie des jardins de roses a fait l’objet d’un vaste chantier de fouilles archéologiques réalisé en 2009 qui rendent visibles les fondations de bâtiments médiévaux dont une petite église de l’an mil. De nouveaux jardins verront le jour à l’horizon 2012.

Un espace d'exposition permanent est aussi réservé à la découverte du Livre pauvre, collection unique de petits livres de poésie manuscrits et peints par des poètes et des artistes contemporains. Initiés par Daniel Leuwers les livres pauvres invitent au dialogue entre poésie et peinture auquel ont déjà pris part Michel Butor, Yves Bonnefoy, François Cheng, Bernard Noël, Salah Stétié, Andrée Chedid, Nancy Huston, Annie Ernaux, Michel Tournier... et les peintres Pierre Alechinsky, Gérard Titus-Carmel, Claude Viallat, Jean-Luc Parant, Georges Badin, Béatrice Casadesus, Richard Texier parmi de nombreux autres.

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administrateur théâtres

CYRANO DE BERGERAC

 

 Mise en scène : Gilles Bouillon

Avec

Christophe Brault : Cyrano de Bergerac

Emmanuelle Wion : Roxane

Thibaut Corrion : Christian de Neuvillette

Cécile Bouillot : La duègne, Mère Marguerite de Jésus

Xavier Guittet : Ragueneau

Philippe Lebas : Comte de Guiche

Denis Léger-Milhau : Lignière

Léon Napias : Montfleury/ Capitaine Carbon/ Castel-Jaloux

Marc Siemiatycki : Le Bret

 

Et les comédiens du JTRC : Louise Belmas, Pauline Bertani, Stephan Blay, Edouard

Bonnet, Brice Carrois, Laure Coignard, Richard Pinto et Mikaël Teyssie

Dramaturgie : Bernard Pico

Scénographie : Nathalie Holt

Costumes : Marc Anselmi

Lumière : Michel Theuil

Musique : Alain Bruel 

Assistante mise en scène : Albane Aubry

 

 

Une production du CENTRE DRAMATIQUE RÉGIONAL DE TOURS. Avec le soutien de la Drac Centre, de la Région Centre et du Conseil Général d'Indre-et-Loire (Jeune Théâtre en Région Centre) et le soutien du Fonds d'Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, Drac et Région Provence-Alpes-Côte d!Azur.  En coproduction avec la Compagnie du Passage, Neuchâtel.

 

Dates : du 26 au 30 avril 2011

Lieu : Aula Magna, un accueil de L’ATELIER JEAN VILAR

 

 

 Comme un opéra....12272731275?profile=original

 

Avec la troupe des comédiens de  Tours, la plus célèbre pièce de théâtre d'Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, devient du Shakespeare ou du Victor Hugo…et même du Molière. Dès le début du spectacle où les comédiens se répandent  mystérieusement, un à un sur le plateau, l’air de rien, le public qui ne s’est pas encore assis, est surpris. L’une lit un livre dans des poses sages, un autre accorde un instrument, l’autre tricote, le quatrième bat des œufs…d’autres s’escriment, mine de rien, juste  pour le jeu du fleuret, d’autres installent des chaises. On perçoit un mystère, le début d’une aventure humaine commune pour cette troupe débordante d’inventivité et de fibre théâtrale.

 

On assistera  à  un balayage généreux de toute notre histoire théâtrale,  qui fait palpiter l’œuvre comme si on lui ouvrait le cœur. C’est un secret de fabrication qui mettra en scène  tous les aspects du théâtre occidental, depuis le théâtre de tréteaux populaire jusqu’aux tirades de Racine et Corneille.  Sans doute à cause de la synergie du metteur-en-scène  Gilles Bouillon et le talent fabuleux de chacun des artistes très judicieusement sélectionnés. Le  tout est cousu  d’or par l’amour des mots qui fait œuvre de magie. La  synthèse est tout simplement extraordinaire entre l’infiniment grandiose et l’infiniment intime des sentiments.  

 

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18 acteurs sur le plateau  avec un trio mythique : Roxane amoureuse de l’esprit, de l’amour, précieuse, charmeuse, délicieuse, Christian beau comme un ange mais sot et muet et Cyrano, laideur débordante d’esprit de liberté et de panache.  Cette pièce aura fait battre nos cœurs comme un opéra, pendant presque trois heures. Les décors changeants et subtils ont une modernité qui soulignent l’intemporel : ces panneaux  courbes de bois blond sans cesse en mouvance, évoquent tantôt la scène antique en hémicycle, tantôt l’enfermement ou l’échappée belle. Et les alexandrins de fuser joyeusement par-dessus les murailles ! Les  changements de rôles sont tout aussi mouvants dans les scènes d’ensemble, à la façon du chœur antique. Que les personnages soient les boulangers-pâtissiers ou les fiers gascons invincibles, ils  séduisent par leur caractère éphémère et drôle, terriblement dynamique! Jeux de lumières  et de musique, et c’est la joie qui émane de la poésie de l’écriture.  

 

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L’esprit est partout, et l’amour surtout,  au pied du balcon et  par-dessus la faim et la désolation des troupes au siège d’Arras. L’amour encore, par-dessus la sérénité riante du cloître où s’est retirée la veuve Roxane. On en a plein les yeux, les oreilles et le cœur. Le texte est un immense  gâteau  succulent et illuminé que l’on déguste à petites miettes sucrées salées. Car le Beau Cyrano nous fait verser des larmes!

 

« J'ignorais la douceur féminine. Ma mère
Ne m'a pas trouvé beau. Je n'ai pas eu de soeur.
Plus tard, j'ai redouté l'amante à l'oeil moqueur.
Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une amie.
Grâce à vous une robe a passé dans ma vie. »

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journal de bord, lundi 2 mai 2011

Joli mois de mai, j'ai aperçu du muguet (déjà).

 

Joli mois de mai, j'ai appris qu'un prince, en Angleterre, s'était marié.

 

Joli mois de mai, en ce jour ensoleillé ...

 

Je n'irai pas travailler. Je dois prendre les devants. Je ne suis plus trop loin de la ... dépression. Le surmenage fait son effet depuis quelques jours. Je n'ai pas travaillé moins de quatorze heures, trois jours d'affilée, la s'maine dernière. Mes épaules le sentent. Mon dos le sent. Mon coeur le sent.

 

A 17 heures, je vais voir un méd'cin.

 

En temps normal, je récupère vite, quand la quantité de boulot reste raisonnable. Mais ces derniers temps, ça se corse. Epuis'ment, épuis'ment, épuis'ment.

 

Je m'en ressens même le week-end, lorsque je me trouve sur des chemins de campagne ensoleillés. C'est dire ! Bien sûr, je garde le goût d'avancer, de découvrir. Mais je deviens aveugle aux merveilles qui m'entourent. Un peu comme si je perdais le goût. Même quand je fais le choix d'aller me balader, j'arrive à peine, parfois, à franchir une petite route qui monte. Je n'en ai même plus de plaisir. Les loisirs qui me restent (et me sont quand même offerts) deviennent ... des bouées de sauv'tage, des moyens de survie.

 

Savoir que je marque une pause d'un week-end, tout en sachant, pratiqu'ment, ce qui m'attend, le lundi, quand je démarre, je m'en sens maqué. Je ne sais quand ça se terminera. Quand l'écrivain Céline évoquait son "VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT", eh bien ces mots résonnent très fort dans ma chair.

 

Burn-out, à nouveau, au bout de la course ? Si je n'agis pas à temps, oui.

 

Toujours, dans le cadre du boulot ...

 

Je signalais à une chef ... ma difficulté de poursuivre.

Je signalais ... le fait que je sois rentré, trois jours d'affilée, autour de dix-huit heures.

Je signalais ... que je n'en pouvais plus.

 

La réponse ne s'est pas faite attendre : "Hugues, tu as eu la possibilité de demander, si ta tournée est trop longue, une personne pour t'accompagner ... tu as le droit de demander un contrôle de service ..."

 

J'étais au courant, en effet.

 

La réponse s'est poursuivie : "Tu as le droit de demander une personne pour t'accompagner durant les trois mois qui suivent le dernier Géoroute ... or, tu n'as rien fait de ce côté-là ..."

 

Exact, exact. J'aim'rais juste dire : je ne mesurais pas, lorsque le dernier Géoroute (le 3) a vu le jour, les répercussions que ça allait engendrer sur mon système nerveux, sur mon rythme de travail. ON m'avait retiré une rue et on m'avait ajouté deux. Le tracé dev'nait plus long. Forcément, la quantité du courrier allait augmenter. Je le savais, mais sans deviner à quel point ça allait dev'nir pesant. Et puis, le dernier Géoroute (3) a démarré, je m'en rappelle, en août 2009. Jusque là, j'assumais encore plus ou moins. J'ai surtout compris les effets du surmenage ... quelque temps plus tard, en octobre. C'est seul'ment en faisant un break de deux mois et d'mie que j'ai pigé à quel point mon corps avait b'soin de repos ... et d'un temps bien à lui pour me permettre d'accomplir ce que je dois accomplir. Quand j'ai repris le boulot, mi-janvier 2010, j'étais (enfin : je me sentais) requinqué pour redémarrer le boulot. Et le temps requis pour demander une personne qui vous accompagne était écoulé. Faut dire, aussi : j'ai beaucoup de mal à demander de l'aide.

 

Désormais, j'en tiendrai compte, lorsqu'un nouveau Géoroute (peut-être pas si loin que ça) arriv'ra. Peut-être que ... j'aurai repris du service, dans de bonnes dispositions. Peut-être que ... une autre tournée, plus courte, disponible, se présentera (comme j'ai vingt ans d'ancienn'té, je peux demander). Peut-être que ...

 

"Peut-être faudra-t-il penser à une autre orientation professionnelle", m'a dit un méd'cin, récemment. "C'est que tu n'es plus fait pour ce métier", m'a dit un chef, récemment. Mmm, mmm. Que dire ? Ce n'est, hélas, peut-être, pas faux. Je suis lucide. Quant à décider, maint'nant, aujourd'hui, dans ce sens-là, c'est p'têt encore trop tôt. Je suis capable de faire des choix, mais j'ai besoin de me sentir apte à décider. C'est dur, quand même, de renoncer, même quand on sait que c'est justifié. J'aime mon métier de facteur. J'aime mes clients (qui me le rendent). J'aime travailler dehors. Ca me fout dedans et ... ça m'équilibre aussi, en même temps. Je ne sais pas ce qui m'attend, en dehors. C'est l'inconnu dans toute sa dimension, dans toute sa sphère.

 

Aussi, aussi ...

 

Quand j'ai signalé ma difficulté, la chef m'a répondu : "C'est pas pour te critiquer, HUgues, mais ... la plupart des remplaçants rentrent à deux heures et d'mie ...". Bien, bien. Ca se tient. C'est correct. Je n'ai jamais été un as de la rapidité, tout le monde le sait. Je travaille plutôt dans la longueur, dans l'organisation. De fait, les remplaçants rentrent dans les temps. La chef sait ... de quoi elle parle.

 

J'ai juste envie de dire ...

 

Quand je rentre tardiv'ment au boulot, je rencontre des collègues, nommés (comme moi), anciens (comme moi) qui réintègrent le bureau au même moment.

 

Je récupère, sur ma tournée, un certain nombre de lettres envoyées à la mauvaise adresse. Ainsi, le "42 rue de Vergnies" se retrouve carrément au "42 rue des Champs Elysées", et le propriétaire du lieu ne se gêne pas pour me le signifier, sur sa boîte aux lettres, avec la mention "FACTEUR !", qui indique bien son mécontent'ment.

 

Dans les "refeelbacks" du caddy (qui reviennent in extremis dans un container), je retrouve des lettres (prévues pour le rebut, mention "retour à l'envoyeur") planquées dans des cachettes où le remplaçant de service se doute peut-être qu'on ne s'apercevra de rien. Mais là, j'extrapole ...

 

Je rencontre plus d'un client qui se plaint parce que le facteur (qui me remplace) n'a pas sonné (quand y a un recommandé à présenter). D'accord, les parlophones sont en mauvais état, souvent, et il est difficile de percevoir la voix de la personne qui vous répond. D'accord, le client est peut-être de mauvaise foi (mais rien ne le prouve). D'accord, le facteur dispose d'un temps réglementaire pour adresser son courrier. Mais ... dans la pratique, où les choses en sont-elles ?

 

Un autre élément : les remplaçants sont général'ment tous jeunes, leur démarche est a priori rapide et ça ne doit pas leur causer trop de problème, s'ils doivent "gazer" (ou même ... forcer leur rythme de marche ou de course) pour réintégrer le bureau dans les temps. Sans me prendre pour un vieux (loin s'en faut), j'ai 49 ans et non plus ... 20. Biologiqu'ment, ça se ressent. Il est vrai aussi ... que je n'hésite pas à prendre le temps lorsqu'il faut sonner chez un client (et attendre qu'il réponde), que je n'hésite pas, parfois, à faire dix pas en arrière pour mettre en boîte une lettre (que je retrouve dans mon caddy et que je n'avais pas vue au moment opportun), que je pousse un caddy à la suspension lourde (et que je dois tirer lorsqu'il faut traverser la rue et franchir une bordure).

 

Bien sûr, bien sûr ...

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