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administrateur théâtres

Je t'appelle Citadelle (grand concours)

Grand concours de slam de la Maison de la Francité

Rompant avec les habitudes, le concours 2011 de la Maison de la Francité sera consacré au slam. Venu de la rue et parfois qualifié de « poésie urbaine », ce genre est largement ouvert aux non-professionnels. Proche du texte de chanson, fait pour être déclamé en public, le texte de slam exprime en toute liberté des thèmes comme le vécu personnel de l’auteur, son expérience de la vie et de la société, dans un langage où dominent le rythme saccadé et les jeux de sonorités.

En forme d’interpellation, le titre « Je t’appelle citadelle » amorce une chaîne de rimes avec des mots comme « elle », « aile », « infidèle », « passerelle », « Bruxelles », « fraternel », etc. Quant au contenu, le « tu » pourra désigner une personne, une ville, l’Europe, ou encore le bonheur, etc. La citadelle, en effet, peut être vue comme une réalité concrète ou morale, sous un angle positif (observatoire, protection, refuge) ou négatif (domination, enfermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre nous peut donc avoir sa (ses) citadelle(s). Enfin, le verbe « appeler » a au moins deux sens différents : « héler » ou « nommer »…

Le concours se déroulera en deux étapes :

envoyez-nous pour le 31 mars 2011, par poste, fax (02/219.67.37) ou courriel

(mdlf(at)maisondelafrancite.be) votre texte (entre 25 et 50 lignes) avec la fiche d’identité. Ils feront l’objet d’une sélection visant à retenir les 30 meilleurs.

Chacun des 30 lauréats sera alors invité à déclamer son texte et à envoyer l’enregistrement à la Maison de la Francité pour le 9 mai. Un jury classera les lauréats en 3 catégories

(cadets, juniors, adultes)

en tenant compte de la qualité des textes et des interprétations.

Les lauréats seront invités à la remise des prix, fixée au 1er juin 2011, où les attendent des chèques, des livres, entrées gratuites, etc.

Découvrez le règlement complet du concours et la fiche d’identité.

www.maisondelafrancite.be
Tél. 02/219 49 33 - mdlf(at)maisondelafrancite.be


avec l’aide de la Commission communautaire française et de la Communauté française

(from Deashelle!)


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Les Préparatifs de noce à la campagne de Kafka

Kafka à l'âge de 5 ans

Il s’agit des divers cahiers posthumes de Franz Kafka que Max Brod a réunis sous ce titre. Ils sont très proches du "Journal" mais ne lui appartiennent pas directement, car, tout en contenant un certain nombre d'observations datées, ils sont surtout composés de textes qui font partie intégrante de l'oeuvre, qu'il s'agisse de récits (plus ou moins inachevés), de notations autour des thèmes habituels ou d'esquisses de travaux futurs. L'intérêt de ce volume est de nous permettre de saisir sur le vif l'inspiration même de Kafka et de nous découvrir le cheminement de son écriture.

La nouvelle qui ouvre le livre, et qui lui a donné son titre, est probablement l'une des premières oeuvres de Kafka et sans doute la plus ancienne dont le manuscrit ait été conservé; son texte bourré de lacunes porte déjà la marque de cet univers singulier où tout s'accorde pour traquer le "personnage". Les "Méditations sur le péché, la souffrance, l' espoir et le droit chemin" se composent d'une suite de cent neuf aphorismes réunis et classés par Kafka lui-même; le dernier -qui peut situer le ton de l'ensemble- indique peut-être la méthode ou l' "espoir" de Kafka: "Il n'est pas nécessaire que tu sortes de ta maison. Reste à table et écoute. N'écoute même pas, attends seulement. N'attends même pas, sois absolument silencieux et seul. Le monde viendra s'offrir à toi pour que tu le démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi." Les "Huit in-octavo" et les "Cahiers divers et feuilles volantes" (deux cent cinquante pages) sont parsemés de notations sur les événements de la vie courante, mais ces notations se limitent à quelques mots et Kafka avait pris le soin de les écrire en caractères minuscules pour souligner leur peu d'importance. L'essentiel de ces cahiers consiste en récits d'imagination (les plus achevés ont pris place dans les volumes mis au point par Kafka ou ses éditeurs) et en considérations philosophiques, mais on y relève des projets divers: lettres, listes de titres et plans de lecture. Max Brod a joint à ce volume la célèbre "Lettre au Père" que Kafka rédigea en 1919 mais n'adressa jamais, bien qu'il l'ait réellement écrite pour son destinataire. Cette lettre est le plus vaste essai autobiographique qu'ait entrepris Kafka et il semble bien qu'elle nous fournisse à la fois la clé de sa vie et celle de son oeuvre. L'importance de ce document n'est pas tant dans la rigueur du réquisitoire que dans cette volonté de toucher les extrêmes à laquelle ne cessa d'obéir Kafka et qui lui fit écrire un jour: "Dans le combat entre toi et le monde, assiste le monde."

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LA FORCE CENTRIFUGE

Tous les soirs pendant mes vacances chez lui, nous allions avec mon grand père, chercher le lait a la ferme voisine.

Mon grand père était directeur de l'école élementaire du village, toujours avide de tenter de m'inculquer quelques principes fondamentaux en vigueur sur cette planète. A cette époque, dans les années 60, il représentait une sorte de personnage incontournable du village. Tout le monde le saluait sur son passage, une sorte de notable.

Donc un jour, en rentrant de la ferme, avec le bidon de lait en fer blanc, rempli a ras bord, grand père me dit:

" Mon petit Gilles, sais-tu ce qu'est la force centrifuge ? "

" Non pépé"

" C'est très simple, tu vois ce bidon rempli de lait ?"

" Oui"

Et grand père enlève le couvercle, et fait tournoyer le bidon en grands cercles a bout de bras, sans qu'une seule goutte du précieux breuvage ne s'échappe du bidon.

JE SUIS SIDERE PAR LA DEMONSTRATION.

Tout a coup, la poignée du bidon cède, elle reste dans la main de grand père, alors que le bidon voltige dans les airs, pour s'écraser lamentablement dans une propriété voisine...

Grand père reste consterné par l'expérience.

Finalement, la force centrifuge c'est très simple, il va falloir expliquer a grand mère, qui n'était pas une femme facile, que rentrer du lait avec une poignée, sans bidon et sans lait, grand père devra faire preuve de toutes ses connaissances physiques, techniques, mathématiques et j'en passe pour être crédible...

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Croissant de lune

Attardés sur le seuil de notre adolescence,

En ce temps, nous vivions en parfaite innocence,

Enchantés de pouvoir choisir en liberté

Avec qui partager notre félicité.

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Avant qu’un premier homme y ait marché, un jour,

Ce fut pour nous l’endroit de rendez-vous d’amour.

Le soir, en me quittant, l’âme emplie de tendresse,

Tu me disais souvent: même heure et même adresse.

...........................................................................

À huit heures, nous devions arriver jusqu’à elle,

Espace lumineux, minuscule parcelle

De l’immense univers, se révélant la nuit,

Nous laissant sans un mot, fascinés, éblouis

..........................................................................

Hier soir, par hasard, en tirant un rideau,

J’ai aperçu la lune, en croissant pas très haut.

Ce ne fut certes pas avec indifférence.

Émue, je suis restée figée dans le silence.

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10 décembre 2010

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administrateur théâtres

Cinquante bougies et le titre royal

Trois anciens directeurs de L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège se sont joints pour une fête fracassante au palais des Beaux- arts de Bruxelles hier soir.

Pierre Bartholomée créant donc une œuvre dont la composition lui a été commandée :« Symphonie », tandis que Louis Langrée a choisi de diriger la deuxième suite de Daphnis et Chloé de Maurice Ravel et alors que Pascal Rophé reprend (toujours sans baguette) « Le sacre du printemps » de Stravinsky

Les cinquantes bougies ... encore !

Musique visuelle et volcanique, voici une représentation musicale en trois mouvements.

D’abord la forêt fantastique de Bartholomée en folie, pleine de chuchotements, de craquements, de hululements, de crécelles et de jaillissements de sons isolés qui semblent parfois se répondre quand ce n’est pas l’assaut auditif de la cacophonie organisée. Dans la sarabande percutée le chef d’orchestre ressemble à un échassier sautillant à qui répondent des couinements de batraciens espérant ne pas être mangés. Soudain une volière entière s’est abattue dans un champ labouré, ou est-ce une troupe d’oiseaux migrateurs épuisés, mais heureux de se poser…Il faut être bien malin pour reconnaître qui le scherzo, qui la sonate classique.

Enfin, voilà le deuxième mouvement, le délice de Daphné et Chloé, murmures, longs arpèges sucrés, installation de grandes arabesques, magnifique solo de flûte traversière, échos, poursuites et les pam pa pààààààààà chers à Ravel. Une féerie sous la baguette hallucinante de Louis Langrée…. dont toutes les femmes sont sans doute tombées amoureuses ce soir-là ! Un tel sourire ravageur, et une telle humanité, que c’en est du sabotage !

Troisième et dernier mouvement, le printemps sibérien qui éclate façon volcan dans la musique de Stravinsky. Des fantômes du ballet de Béjart sont au rendez-vous, mais comme la musique est belle à découvrir de visu! Un violoncelle bat la mesure avec un plaisir démesuré. Tous ces musiciens, mûrs ou jeunes, choisis sur concours fort sérieux, bien installés dans leur vie aux airs pépère se sont lâchés. Marche inexorable, aboiements lancinants. Le spectateur est suspendu à l’étonnement. La musique sacrificielle déferle sur les corps, les yeux et les oreilles n’en peuvent plus de couleur, voire de fureur tribale et de violence de la nature. De l’homme? Des druides de tout poil ? … A la radio, cela ne donnerait rien… Ici, au concert cela devient sublime ! On est ému par la classe de Pascal Rophé, les chefs en nœud papillon blanc ont tous lancé leurs bouquets aux musiciennes. Fin de représentation exceptionnelle.

consultez le magnifique programme en pdf:

http://www.opl.be/uploads/media/PGR_PDF__13__7_9_dec_10_Concerts_du_50e_anniversaire.pdf

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Au Musée des Beaux-Arts de Montréal Dimanche famille

Musée des beaux-arts de Montréal
Dimanche famille



DIMANCHE-FAMILLE


Le portrait
féérique
de Noël



Le dimanche 12 décembre
LE PORTRAIT EN FAMILLE
Des activités gratuites à votre portée !
Un dimanche par mois, le Musée des beaux-arts de Montréal
vous offre un rendez-vous inoubliable, à la croisée de la créativité,
de l'apprentissage et du plaisir !



L'ATELIER D'ART : TU EN FAIS UNE TÊTE !
Le portrait féérique de Noël
Le portrait est depuis longtemps une source de
créativité pour les artistes. Maintenant, c’est
à votre tour de vous exprimer artistiquement.



De 13 h à 16 h
Bilingue, atelier continu
Entrée libre. Premier arrivé,
premier servi. Passage culturel.
Pavillon Jean-Noël Desmarais, niveau S1
LA VISITE CLIN D'ŒIL
Portrait, portrait, dis-moi qui tu es ?
Les guides vous invitent à découvrir les portraits de la collection d’art européen du XIIIe au XXe siècle.

13 h et 14 h
En français et en anglais
Durée : 30 min
Laissez-passer distribués dans le hall du
pavillon Jean-Noël Desmarais dès 12 h 30.
Photo : Michel Dubreuil


Le Musée des beaux-arts de Montréal remercie René Malo
et Marie Gagnon pour leur soutien financier aux activités culturelles.



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La flo loup

Une Flo, une de plus...

Flo dans dans tous ses états, pas folle la Flo. Sur le fil de la folie seulement tellement seule.

La Flo loup 100x80 acry et marouflage sur toile

SDC10447

Issue de ma folie, de ma peur de la folie, de couleurs qui éclairent notre solitude.

Je ne veux plus les voir ceux qui font la queue dans les big centers à la recherche du père Noël. Je voudrais passer toute cette période vomitive dans mon atelier..calfeutré..

Rien ne m'en empêche..

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Entre jour et nuit par Martine Salendre


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Nos ingénieurs nous ont fourni un éditeur de texte plus évolué, intuitif et performant: ce projet a mis 5 mois avant d'aboutir.
En espérant que ce nouvel outil vous facilitera l'édition plus conviviale sur le réseau des Arts et des lettres.
Cordialement vôtre
Robert Paul
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Programme des cours du Collège Belgique pour 2011

Programme des cours du Collège Belgique pour 2011

Le programme des cours du Collège Belgique pour l'année 2011 est prêt.

Pour son troisième cycle annuel, le Collège Belgique propose non seulement un grand choix de cours-conférences, mais aussi un colloque consacré aux Arts du spectacle vivant ainsi que plusieurs sessions spéciales articulées autour de thématiques de grande actualité.

Trois d’entre elles se dérouleront à Bruxelles. La première, organisée en collaboration avec le barreau de Bruxelles, en février et mars, traitera de « La justice en vérités ». La deuxième, intitulée « Invariants de l'énergie et ses limites objectives pour un développement durable. Aspects sociéto-politiques et perspectives de l'énergie nucléaire », se déroulera durant le mois de mars. La troisième session abordera différents aspects des « Lumières révolutionnaires », tout au long du mois d’octobre.

Le colloque « Arts du spectacle vivant » se tiendra quant à lui, les 28 et 29 avril, à Bruxelles.

À Namur, deux sessions spéciales sont également prévues : en mai, « Géosphère et hydrosphère » ; en septembre et en octobre, « L’Antarctique dans tous ses états ».

À cela s’ajoutent encore les leçons données par les Professeurs du Collège de France au Collège Belgique.

Nous vous informons par ailleurs qu’à Namur, les leçons se donneront dorénavant de 17 à 19 heures, comme c’était déjà le cas à Bruxelles.

Pour une vision détaillée des activités, nous vous invitons à parcourir ce nouveau programme, téléchargeable ci-dessous.

Documents téléchargeables

Programme de la troisième session annuelle du Collège Belgique

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administrateur théâtres

Venise sous la neige

Une comédie de GILLES DYREK

Mise en scène: Victor Sheffer avec Gauthier de Fauconval, Justine Plume, Audrey d'Hulstere, Thomas Demarez.

Pièce très courue en France pour sa drôlerie à Toulon, Paris, Bordeaux, voici une comédie de boulevard – plutôt d’impasse – qui repose sur un quiproquo à nombreux tiroirs.

Patricia vient de se fâcher avec son copain Christophe, car elle est encore rentrée en retard. L’attaque est la meilleure défense. Ils sont attendus pour dîner chez Nathalie et Jean-Luc, vieux couple béat et un peu niais après 5 ans de vie, très commune. Jean-Luc, c’est le vieux copain de fac, mais qu’auront-ils à se dire ? Patricia ne connait personne. Nathalie est préoccupée. Apparaissent insidieusement les premières rides dans leur paysage béni, à cause du spectre de l’organisation de leur futur mariage. Ce qui les empêche presque d’accueillir Christophe et sa copine avec civilité.

Invité, Christophe veut faire bonne figure mais Patricia a juré de plomber la soirée et n’en lâche pas une, histoire de faire enrager tout le monde. Conséquence inattendue de ce mutisme, Nathalie la prend innocemment pour une étrangère. Patricia se venge à sa façon et joue la carte « Chouvène, Chouvénie, capitale Chougrad ». Christophe a perdu les commandes. On nage dans l’absurde et dans le malentendu. Le couple qui se surnomme Chou-Chou et s’embrasse à tire larigot est vraiment pathétique mais leurs contenances bien réglées vont voler en éclats et les révéler à l’état brut! Tandis que la situation ubuesque relève de ses cendres l’improbable couple Christophe – Patricia, car elle s’amuse enfin dans sa vie, le couple de Jean-Luc commence à battre de l’aile et finit par se déclarer leur première guerre monstrueuse. Malgré la caricature extrême, le décor complètement nul – de « l’après guerre » qui connaîtrait les DVD – les quatre comédiens arrachent des rires inextinguibles au public pendant toute la pièce. Et pourtant ce n’est pas le texte qui tue! Mais le déjà vécu ou vu, très lucide et très incisif qui remue nos fibres….et la construction machiavélique du maître de cérémonie: Patricia.

Petit Théâtre Mercelis du 1 au 22 décembre 2010 à 20h30
Infos et Réservations: www.argan42.be ou 070/75.42.42

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SOLITUDE.

La solitude, c'est...

Un repos, une arme

Un défit, une compagne

Une crainte, un refuge...

Un remord, une plénitude

Une quête, une conquête!

Une sentence, une évidence...

Une gueuse, une tueuse

Une folie, une amie...

Un repaire, une hantise

Un gage, une bêtise...

Une gamelle, une poubelle!

Une consolation, une illusion

Une froideur, une peur...

Un réveil, une merveille

Un hasard, un départ...

Et même...

Si ce n'est pas une envie!

C'est précieux, comme la vie...

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Bas les masques

Vous n’y aviez jamais été ?

Et bien, vous voilà dans cette ville d’une autre époque, Venise vous reçoit…

Peut être dans mes rêves mais qui sait ?

J’y ai vécu quelques jours et je vous assure qu’à tout âge on peut vivre ses amours et s’il n’y en a pas, les rêver !

Ville tout aussi ésotérique que ces dessins, le mystère y règne dans chaque ruelle, sur chaque canal. La moindre place visitée vous emporte à imaginer croiser un de ses fantômes. Pas des fantômes malveillants, ceux-ci ont passé le pont des soupirs et sont enfermés à double tours dans ces geôles interdites aux amoureux. Et oui puisque même Casanova, les Plombs n’ont pas réussi à le garder car il fut l’unique prisonnier à s’évader de ses horribles cachots. Cet éternel amoureux n’aima pas qu’une seule femme, il courtisa des demoiselles, des dames plus mûres et osa même envoûter des épouses, alors cette évasion, jugement de Dieu ou délivrance du Diable ?

Mais l’amour est-ce un péché ?

Même adultère, je ne le pense pas s’il est partagé par ces amants d’un soir ou pour ces amoureux interdits de s’afficher au grand jour !

Ces fantômes libres que l’on croise, sont sans doute ces amants interdits qui ne veulent sans doute pas encore être reconnus, d’ailleurs, ils portent des masques ?

Maintenant, ils sont pourtant admirés quand ils sortent au grand jour et avouez qu’ils ont fière allure !

Je vais les rêver dans leur intimité quand…

Mais, excusez-moi, belle dame, ce ne sera que la vision d’un homme, je ne me vois pas me mettre dans votre peau, la mienne est trop masculine. Et puis, la vôtre est si douce, si…

Ah, je voudrais moi aussi pouvoir être ce conquérant, être le nouveau Casanova mais pour cela il faut ne pas avoir trop de scrupule, il a dû en décevoir et rendre ces femmes tristes, désespérées. Je ne supporte pas vous voir les yeux humides, alors, imaginez, des larmes ?

Non, je vais simplement rêvez être ainsi, enfin, rêvez être chaque fois un autre homme pour ne pas vous blesser et ainsi ces aventures commenceront, auront lieu, n’auront pas de fin et se vivront simultanément. Aujourd’hui, c’est vous, belle dame, demain je vous verrais telle…

Mais, demain est un autre jour !

Alanguie

Vous rêvez ?

La chaleur imposait cette sieste et ainsi étendue, dévêtue à en rester sensuelle, Mademoiselle, l’homme s’est emparé de l’artiste. Le rapace est toujours présent mais il n’a pas ce regard habituel, il semble simplement vous admirer. Tien, il a même ce fil rouge, ce lien entre l’artiste, son modèle et ses rêves vous étant destinés. Lien aussi avec l’homme et je me demande si ce rapace, ici, ne représenterait pas que ce dernier ?

Rester de marbre, métaphore tellement désuète, sculptez-le et vous verrez que c’est est une matière bien plus facile à transformer que le granit !

Oh, je crois que vous devinez mon regard qu’allez-vous faire ?

Vous couvrir de ce drap ?

Non, je vous en supplie, je vous fais la promesse de ne plus vous admirer que comme artiste mais comme l’artiste et l’homme ne sont qu’un, je ne peux que vous le promettre, pas de le jurer !

Merci, Mademoiselle, de me comprendre et ne bougez pas, je vais vous poser telle que sur le papier !

Je vous vois

Je vous vois telle que je souhaiterais vous voir mais pour cela il faut vous convaincre !

Je ne vous vois pas comme ce pantin femme, obéissante, non, c’est tellement plus fabuleux si vous preniez l’initiative et même, devineriez être selon mes désirs !

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Ecritoire

J’ai lu du Maupassant

Comme je lisais ses mots

J’ai vu un roitelet

Devenir un du Roy

Au prix de pas grand-chose

Quelques rôles chaotiques

Quelques faux catholiques

Pour de fausses trahisons

Que trahiraient un traître

Des griseries moustachues

Une franche piétinade

En guise de rigolade

Je lis du Jules Vallès

Qui dit qu’il est enfant

Que pour la tête en bas

Au fouet il consent

Je suis dans une cage

On l’appelle atelier

Où des quelques idées

Que j’avais lapidées

Viennent des choses usées

Et que je dilapide

De mes rances errances

Des prés au fond des caves

Remonte nous un peu

D’une Amérique ou deux

Tapisse-nous de bleu

Un palais d’ « entres » creuses

Jusqu’à nous définir

Comme indéfinissable

Jusqu’à figer les mots

Qui s’envolent sur le sable

Jusqu’à nous réchauffer

O bois de la table

Tu sers d’écritoire

Aux drôles de fables

Frédéric Halbreich 05-12-2010

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"Ne restera de nous qu'un peu de cendres grises"

Ne restera de nous qu'un peu de cendres grise

Quand notre amour se meurt

au déclin de la vie

Les rêves de grandeur

s'effritent au fil du temps

Il flotte dans les coeurs

des pleurs de nostalgie

Et nous rêvons parfois

à nos anciens printemps

Oui nous traînons en nous

des fleurs en pamoison

Comme elles nous vivons

au seuil d'une chimère

Nous buvons le soleil

aux prismes du poison

de notre finitude

où sombre l'éphémère.

"Ne restera de nous

qu'un peu de cendres grises"

Comme elles nous seront

entaînés vers la mer

Et dans un tourbillon

nous atteindrons la rive ....

Poussières d'un instant

vers l'ULTIME DERIVE ...."Ne restera de nous qu'un peu de cendres grises" 26/12/2007

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Être fous.

Se conjuguer la vie à tous les temps,
La jouer comme à la marelle,
Sauter pieds joints dans le délire,
Dans le rêve.
Être fous,
Goûter la vie,
La parfumer de nos désirs,
Entrer serein dans l’irréel
Être fous,
Se conjuguer la vie à tous les temps
N'en retenir que le jour même.
Ne plus compter,
Ne plus attendre,
Être fous.
Encore,
Toujours,
Être fous.

Nadine-Lia LEJEUNE
©


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Le Discours de la méthode de Descartes

Le « Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences » (1637) est l’oeuvre fondamentale de René Descartes qui ouvre l'ère de la philosophie moderne. Elle fut publiée dans les "Essais philosophiques" en 1637. Après la condamnation de Galilée et "la résolution que M. Descartes", nous dit son biographe Baillet, "avait faite de ne point laisser imprimer ses ouvrages de son vivant, il semble qu'il ne s'agissait plus que de le tuer pour mettre le public en possession d'un bien qui devait lui appartenir". S'il cède, en 1637, aux instances de ses amis en publiant une anthologie de ses recherches, il tient à ne faire part de la mise en question totale qui en est la base, qu'en lui laissant le sens d'une démarche singulière, toute personnelle. A cette prudence nous devons la saveur exceptionnelle du "Discours", cette proximité avec l'homme dont les grands textes de la philosophie s'appliquent ordinairement à effacer les pas. L'exposé de la méthode est adhérent au départ et à l'aventure intellectuelle d'un "magnifique et mémorable Moi", dont la présence même, aux yeux de Valéry, nous est plus précieuse que l'enseignement. Et, à vrai dire, le dessein cartésien "n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison, mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai tâché de conduire la mienne". Mais si cette méthodologie est une autobiographie, "celle-ci n'est proposée à elle-même qu'à titre de "fable", où chaque péripétie n'est retenue que pour sa signification universelle.

La première partie du "Discours" s'ouvre par un acte de confiance en la capacité d' universalité et

de vérité inhérente à l'esprit humain; mais c'est pour devoir constater aussitôt qu'en l'absence d'une conduite méthodique de la raison, cette possibilité peut rester vide, et se perdre dans la diversité des opinions. L'inventaire des disciplines constituerait la culture scolaire de son temps et prend acte de cette dispersion spirituelle où demeure l'esprit, aussi longtemps qu'il ne s'est pas résolu un jour à "étudier aussi en lui-même". Seules les mathématiques étaient en mesure de lui donner un goût de certitude et d' évidence: il s'étonne que, sur ces fondements solides, l'on n'ait "rien bâti dessus de plus relevé". Il est frappé par le contraste entre ces assises presque inutilisées et l' insécurité des "palais fort superbes" élevés sans fondements par les moralistes antiques -par le décalage entre les certitudes mathématiques et les valeurs humaines. C'est ainsi qu'il se résout à chercher dans les voyages et la méditation solitaire ce qu'il n'avait pas trouvé dans la culture: une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie.

La seconde partie trace l'épure de l'extraordinaire mouvement qui s'empara de sa pensée en novembre 1619, dans la solitude où il avait pris ses quartiers d'hiver, sur les bords du Danube où l'avait conduit le couronnement de l'Empereur. La méthode cartésienne est née dans un accès d'inspiration fiévreuse, au milieu des guerres bavaroises. C'est dans la nuit du 10 novembre, qu'après avoir trouvé la nuit "les fondements d'une science admirable", dont la Méthode et la Géométrie publiée à la suite du "Discours" ont été le développement, il eut trois songes où il vit comme une confirmation paradoxale de ses découvertes rationnelles.

Rien ne nous est confié de ses transes dans la deuxième partie du "Discours": elle dessine l'itinéraire d'une sagesse contrainte à une révolution intérieure qui entreprendra d'ôter toutes les opinions de sa créance, afin de les ajuster au niveau de la raison. Dans cette tâche de récupération critique des certitudes, la logique aristotélicienne lui paraît un instrument inadéquat plus propre à l'expression qu'à la découverte. La servitude de la géométrie est d'être "astreinte à cette considération des figures" dont précisément la géométrie cartésienne la délivrera, -et c'est là que la Méthode à la fois fait son apparition et trouve son application, en mettant les éléments des figures géométriques en correspondance avec les termes des équations algébriques. Du même coup les problèmes de l'algèbre s'en trouvent éclaircis: elle cessera d'être "l'art confus et obscur" qu'on en avait fait à partir du moment où l'on saura déduire les solutions de la supposition du problème résolu. Ainsi sera annoncée une réforme des Mathématiques, qui fera de matières "qui ne semblent d'aucun usage" la source d'applications pratiques incessantes.

Le fil conducteur qui a délivré Descartes du labyrinthe de la vieille logique le conduit à quatre préceptes: "Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle, c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention"; cette adhésion stricte à l'évidence actuelle exige "de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute". La clarté et la distinction de l'idée présente à l'acte d' intuition intellectuelle fournit le critère à l'aide duquel seront exorcisées les illusions de l' imagination.

"Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre". "Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composées". Les deux préceptes sont étroitement apparentées, car il faut d'abord découvrir le simple afin de pouvoir ensuite en partir. Dans les "Regulae ad directionem ingenii", notes de jeunesse publiées après la mort de Descartes, il nous sont donnés comme les deux moments d'une seule et même règle: ils contiennent à eux seuls toute la méthode. Le second impose la réduction des questions incomplètement déterminées à des questions complètement déterminées qui ne demandent rien de plus que ce que l'on peut déduire à partir de ses données; puis leur simplification et leur division en parties aussi petites que possible. Le troisième nous impose moins une vérité abstraite qu'une habitude intellectuelle à acquérir: l'invention des coordonnées rectangulaires, dites coordonnées cartésiennes, est précisément le procédé qui permet, après avoir obtenu la simplification des problèmes par l'expression des relations géométriques sous forme d'équations algébriques, de s'élever par ordre du plus simple au plus composé dans l'étude des courbes géométriques. Au lieu de se perdre dans le détail de "toutes ces sciences particulières qu'on nomme communément mathématiques", le génie de Descartes s'est élevé à examiner seulement les proportions en général, "sans les supposer que dans les sujets qui serviraient à m'en rendre la connaissance plus aisée". C'est ainsi que la jointure entre l'analyse et la synthèse est rendue possible par une double représentation des proportions que, d'une part, "pour les considérer mieux en particulier", il faut "supposer en des lignes, à cause que je ne trouvais rien de plus simple"; qu'il faut d'autre part, "pour les retenir ou les comprendre plusieurs ensemble", "expliquer par quelques chiffres, les plus courts qu'il serait possible". Et dans la théorie des équations contenue dans la Géométrie, Descartes va mettre au point le système d'écriture algébrique dont nous usons encore. La quatrième règle de la Méthode, symétrique de la seconde, prescrit "de faire partout des dénombrements, si entiers et des revues si générales qu'il fusse assuré de ne rien omettre": l' intuition peut ainsi vérifier les étapes de la déduction avec le scrupule d'un esprit accoutumé à "se repaître de vérité et de ne se contenter point de fausses raisons".

La troisième partie du "Discours" est comme un repos que s'accorde Descartes pour s'inquiéter de vivre malgré tant de rigueur, -car la vie ne peut être mise en sursis jusqu'au moment où chacun des problèmes qu'elle recontre sera pourvu d'une solution certaine. Mais pour que le souci de vérité ne la laisse pas suspendre à l'issue problématique de la recherche, il faut bien se munir d'une morale "par provision"; ainsi l'homme pourra vivre parmi les hommes, tandis que son esprit sera reclus dans la suspension du

jugement. Après les quatre règles de la Méthode, les maximes de cette morale provisoire sont les thèmes qu'on ne se lasse pas de redire, de ce monologue de l'esprit qui est ainsi celui d'un honnête homme et d'un fidèle sujet de la monarchie française. "La première était d' obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance et me gouvernant en tout autre chose, selon les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l'excès"... "Ma seconde maxime était d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais"... "Ma troisième était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde".

Ce pacte loyal avec le monde et la "fortune" le laisse "aussi solitaire et retiré que dans les déserts les plus écartés", pour affronter l'aventure spirituelle dont la quatrième partie retrace l'itinéraire. La suspension du jugement que nous impose la première règle de la Méthode au seuil de tout problème, il lui faut la pousser une fois dans sa vie jusqu'à l'extrémité d'un doute radical. Les erreurs des sens l'imposent en présence du monde de la perception; les méprises du raisonnement rendent nécessaire de l'étendre aux mathématiques elles-mêmes. Tout le champ de la pensée est ainsi réduit à ne plus être qu'un songe; mais "aussitôt après" l'évidence vient surgir, de la nécessité au moins d'"être", pour pouvoir penser, ne fût-ce qu'un songe. Et rien n'est plus ferme et plus assuré que cette vérité originelle: "Je pense, donc je suis". Le scepticisme a atteint là sa limite, au terme de sa plus grande extension, fournissant lui-même un point de départ inébranlable à la reconquête de la certitude.

Ce premier principe me révèle en même temps ma nature véritable: "substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser"; il fonde la distinction de substance pensante et de substance étendue, de l' âme et du corps. Il fournit, dans cette rencontre première avec l'évidence claire et distincte, le critère de toute vérité, celui que définissait la première règle de la Méthode: celle-ci est retrouvée et vécue dans l'acte même de la recherche. Mais cette présence évidente révélée par le "Cogito, ergo sum" est une présence imparfaite, car c'est une plus grande perfection de connaître que de douter. Et si je ressens cette imperfection, ce ne peut-être que par référence à une idée du parfait dont je ne puis être la source. Je puis feindre que les choses hors de moi ne soient que des dépendances de ma nature, ciel, terre, lumière,

chaleur, "ne remarquant rien en elles qui me semblât les rendre supérieures à moi". Mais il est impossible que le plus parfait soit une suite et une dépendance du moins parfait: il faut donc admettre que cette idée de la plénitude de toutes perfections, complémentaire de mon "cogito" doutant et limité, me révèle l'existence d'une nature "véritablement plus parfaite que je n'étais", c'est-à-dire, en un mot, qui fut Dieu. Cette preuve, Descartes la retrouve par un biais différent, destiné au lecteur accoutumé aux démarches de la pensée aristotélicienne et scolastique. Ce deuxième exposé de la preuve s'appuie non sur la seule présence en moi de l'idée du parfait, mais sur mon "existence" d'homme et, en elle, sur la contradiction vivante entre mes limitations effectives et la présence absente de "tout le surplus que je connaissais me manquer". Comme les preuves scolastiques, elle part de l'existence finie pour en appeler à une réalité qui la fonde, mais cette existence est celle d'un être ayant l'idée de Dieu -l'idée de ce qu'il n'est pas, infini, éternel, immuable, tout connaissant, tout-puissant. Ainsi la cause première à laquelle elle permet de conclure, est-elle d'emblée comme l'infini spirituel, qui fonde par une création continuée la subsistance des existences limitées et imparfaites.

Assuré de l'existence de Dieu par ses effets, Descartes s'enquiert de trouver la vérité de ce monde des corps étendus dont il a au moins l'image. Mais la méditation de l'espace géométrique le conduit à une deuxième preuve de l' existence de Dieu. Car si l'idée du triangle me contraint à reconnaître que la somme de ses angles est égale à deux droits, rien en elle ne m'assure qu'il ait jamais existé de triangle dans le monde. L'idée de Dieu au contraire impose son existence avec la même force que celle du

triangle, l'égalité de ses angles à deux droits. Elle est en effet si "abondante", comme Descartes le dira à ses objecteurs, qu'elle inclut l'existence comme l'accomplissement même de sa perfection.

Existence plus certaine que celle des corps, dont nous avons bien une assurance morale, mais sur laquelle nous ne pouvons avoir de certitude intégrale, c'est-à-dire métaphysique, tant que l'existence divine ne nous garantit pas la validité de nos évidences claires et distinctes. Elle seule nous permet de compter sur un monde extérieur, dans la mesure où il est compris par l'entendement comme une pure substance étendue dont tous les modes sont réductibles à la figure et au mouvement; car il est impossible de supposer que le Dieu tout parfait me laisse dans l'illusion au moment où l'évidence m'est présente. Si le Dieu qu'atteignait la preuve par les effets signifiait l'infinité de l'Esprit, le Dieu de la "vérité divine", selon le mot de Brunschvicg, n'est plus qu'un bon diable.

La cinquième partie ébauche le développement de cette vision mécaniste du monde corporel par des aperçus sur la physique et sur la physiologie. Elle rend flagrante la secrète contradiction entre la première règle de la Méthode et les deux suivantes: la confiance souvent naïve que Descartes accorde au crière de l' évidence l'a conduit à trahir sa consigne de prudence et à construire une physique imaginative, faisant crédit à "certaines lois que Dieu a tellement établies en la nature et dont il a

imprimé de telles notions en nos âmes, qu'après y avoir fait assez de réflexion, nous ne saurions douter qu'elles ne soient exactement observées en tout ce qui est ou qui se fait dans le monde". Et sans doute la sixième partie, conclusion de ce manifeste de la révolution cartésienne dont "Le discours de la méthode" a tenu le rôle, fait-elle appel aux mécènes de la science en invoquant l'utilité des expériences, "d'autant plus nécessaires qu'on est plus avancé en connaissance". Mais la jonction de l'expérimentation et de l' hypothèse n'est pas encore réalisée dans la méthode cartésienne. Il reste qu'elle a permis le renouvellement de l' analyse sans laquelle la constitution d'une physique mathématique, dans les siècles suivants, eût été impossible. Et la grandeur de sa démarche métaphysique nous est toujours présente.

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