J’ai lu du Maupassant
Comme je lisais ses mots
J’ai vu un roitelet
Devenir un du Roy
Au prix de pas grand-chose
Quelques rôles chaotiques
Quelques faux catholiques
Pour de fausses trahisons
Que trahiraient un traître
Des griseries moustachues
Une franche piétinade
En guise de rigolade
Je lis du Jules Vallès
Qui dit qu’il est enfant
Que pour la tête en bas
Au fouet il consent
Je suis dans une cage
On l’appelle atelier
Où des quelques idées
Que j’avais lapidées
Viennent des choses usées
Et que je dilapide
De mes rances errances
Des prés au fond des caves
Remonte nous un peu
D’une Amérique ou deux
Tapisse-nous de bleu
Un palais d’ « entres » creuses
Jusqu’à nous définir
Comme indéfinissable
Jusqu’à figer les mots
Qui s’envolent sur le sable
Jusqu’à nous réchauffer
O bois de la table
Tu sers d’écritoire
Aux drôles de fables
Frédéric Halbreich 05-12-2010
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