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La Légende dorée est un célèbre recueil de vies de saints, composé par Jacques de Voragine (Jacopo da Varazze, 1230-1208) au milieu du XIIIe siècle ou, plus tard, aux environs de 1266. Dans les éditions primitives, le titre était: "Vies" ou "Légendes des saints", ou encore "Histoire Lombarde". Les manuscrits, les éditions, les traductions en toutes les langues européennes en sont innombrables. La meilleure édition critique latine est celle de Graesse (1846); elle servit de base à Arrigo Levasti pour la publication d'une version en toscan du XIVe siècle, éditée en trois volumes en 1924.

 

Après un prologue sur la division de l'année en quatre parties, symboliquement interprétée, viennent 177 chapitres consacrés chacun à la vie d'un saint ou à une fête de l' Eglise, en suivant l'ordre du calendrier. Les "Vies" sont plutôt des recueils d'anecdotes sur les vertus, les miracles, le martyre du saint (des apôtres à saint François, saint Dominique, saint Bonaventure), -empruntées à la littérature chrétienne et à ce courant de légendes qui circula auw XIe et XIIe siècles, et dont les prédicateurs tiraient les "exemples" pour leurs sermons. La foi des martyrs apprivoise les bêtes féroces, écarte les flammes, brise les roues, guérit les membres mutilés, met en fuite le démon, représenté sous les formes les plus imprévues -une belle jeune fille ou un dragon- ou bien l'enchaîne à son dépit et le livre à la risée de tous; c'est la foi également qui suggère à la vierge la plus naïve des réponses qui lui font tenir tête aux puissants, en les confondant dans leurs discussions et en niant leur autorité. Les chapitres relatifs aux fêtes ecclésiastiques groupent toutes les légendes se rapportant aux signes surnaturels qui accompagnent les faits commémorés, selon des classifications souvent subtiles. L'auteur cite ses sources: outre les Ecritures, Eusèbe, Cassiodore, saint Jérôme, Augustin, Bède le Vénérable, saint Bernard, et parfois il les compare. Les thèmes critiques ne manquent pas non plus: on se demande si trois soleils seulement, au lieu d'un apparurent la nuit de Noël ou à la mort de César; il n'est pas certain que les Sept Dormants d'Ephèse, qui avaient fui la persécution de Décius, ne soient réveillés dans leur caverne 372 ans plus tard, car en confrontant les dates, on ne trouve que 186 ans. De la trame de ce récit se détachent de solennelles déclarations. Témoin celle-ci: "Moi qui suis le froment de Jésus-Christ, dit saint Ignace, je serai moulu par les dents des bêtes, afin de devenir un pain pur et blanc"; ou les enseignements de la sagesse contemplative: "Celui qui reste seul en sa cellule, dit saint Antoine, il se repose et il est exempt de trois ennemis: l' ouïe, le parler et la vue. Il combat seulement avec son coeur". Peuplée de créatures vivant dans la familiarité de Dieu, dont elles tirent une force surnaturelle, la "Légende dorée" rend sensible l' idéal évangélique, reflète une aspiration vaste et collective, se nourrit de la foi naïve de siècles et, dans la fraîche limpidité de l'expression, donne un aliment de poésie aux esprits les plus incultes. Tout l'art des XIIIe et XIVe siècles en a tiré en abondance des thèmes et des sujets d'inspiration.

 

La Légende dorée de Jacques de Voragine Manuscrit de Beaune XIVème siècle

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De fleurs, de chants d'oiseaux et de papillons...

Des bouteilles à la mer s’échouent parfois sur des plages ensoleillées d’îles paradisiaques mais complètement désertes et trop éloignées… Elles restent lettres mortes pendant des années.

Ma bouteille à la mer n’a pas dû voguer longtemps pour que des messages de sympathie me parviennent sous toutes les formes et de partout à la fois.

Nous vivons à l’ère de la communication et parfois, nous ne savons plus ni communiquer ni prendre le temps de nous arrêter… Mais lorsque les ordinateurs, téléphones et gsm deviennent vraiment des outils d’échanges en tous genres, alors, oui, rien n’est plus beau que ces trois ou quatre petits mots : « je pense à toi » ou bien une longue conversation ou tout simplement une petite papote agrémentée de gazouillis de bébé.

Aujourd’hui, je me suis sentie aimée et soutenue. J’ai reçu des photos de fleurs, de papillons et d’oiseaux annonciateurs d’un printemps proche et serein. Mon vieux PC est devenu complice d’échanges amicaux des plus chaleureux.

Liliane a activé son réseau et tous m’ont pris par la main pour danser une farandole autour d’un feu d’amour et de générosité. Il a fait fondre la neige qui emprisonnait mon cœur et mon esprit.

Ce soir, quand je fermerai les yeux, je rêverai d’un demain ensoleillé fait de sourires, de chants d’oiseaux, de fleurs et de papillons.

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Un cerisier

 

 

Dans les options que lui offrait l'élan vital,

Il a choisi de rester, debout, immobile.

Il subit la chaleur aussi bien que le froid,

Les outrages du vent, en restant impassible.

Il grandit et devient magnifiquement beau.

L'énergie le revêt de centaines de fleurs,

Qui fondent au redoux, s'effeuillent au printemps,

Puis d'une riche manne attirant les oiseaux.

On ne peut pas penser qu'il existe insensible,

Quand se posent sur lui les petits affamés,

Qui gobent, en peu de temps, ce qu'il pouvait offrir,

Ils viennent chaque jour se poser sur ses branches.

Je fais face au mystère, à la félicité

Qui naît de l'harmonie, quand emplie de tendresse,

Je pense à l'arbrisseau, devenu imposant,

Et que, mentalement, j'ose appeler: mon arbre!

24/3/2013

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Ça ne me dérange plus !

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Ça ne me dérange pas ces travailleurs Polonais dans mon pays.
La main-d’oeuvre étrangère qui creuse des trous gare du midi.
Ça ne me dérange pas de voir ces femmes voilées. 
Et leurs hommes en nombre aller prier à la mosquée. 
 
Ça ne me dérange pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. 
A genoux, la tête baissée, les mains jointes, je vous salue Marie.
Ça ne me dérange pas de céder ma place dans l’autobus.
De tenir la porte derrière moi à la poste une fois de plus.
 
Ça ne me dérange pas de voir ces jeunes qui réussissent leurs études.
Pendant que d’autres délinquants fument et glandent dans les rues.
Ça ne me dérange pas de regarder ces jeunes filles sur la plage. 
Du moment que vis à vis de ma femme je reste un homme sage.
 
Ça ne me dérange pas que l’état me prenne un peu trop d’euros. 
J'organiserai mieux mon travail pour ne plus en donner un de trop.
Ça ne me dérange plus du tout ces innombrables contrôles TVA.
On y trouve toujours quelque chose pour te faire des tracas. 
 
Ça ne me dérange pas si ce budget n' a pas été bouclé pour trouver ce milliard.
On trouve de plus en plus, Gare du midi des femmes, des enfants et clochards !
Ça ne me dérange pas, mon voisin du dessus qui fait du bruit. 
Un jour, je ferai aussi une grande fête avec lui et mes amis.
Ça ne me dérange pas de rester de longues minutes devant ces briques.  
J’ai le temps de penser pour écrire un texte encore plus magnifique. 
 
Ça ne me dérange pas de faire du vélo dans ce trafic sur nos routes. 
Pollution, bruit, l'asphalte se dégrade, mais ici ce n'est pas Beyrouth. 
Ça ne me dérange plus si mon ex belle-mère tricote encore des pulls. 
Je suis heureux qu'elle soit ex. Paraît que j'étais une belle crapule ! 
 
Ça ne me dérange pas si la police arrive comme d'hab' en retard. 
Ils finissent leurs pizzas, est-ce urgent ? Tiens ! Les voilà par hasard !
Ça ne me dérange pas qu'il ne faut plus pointer au bureau de chômage.
De toute façon je n'aurai plus eu le temps, j'ai un pote qui a un garage !
 
Ça ne me dérange pas si le camion de sel ce matin n'a pas déneigé. 
Chaque année c'est trop tard, les hommes sont encore au déjeuner !
Ça ne me dérange pas ces trains tout le temps en retard. 
On a beau le répéter ! C'est devenu un grand Art en gare !  
 
Ça ne me dérange plus tous ces trous sur les autoroutes.
On paye pourtant nos taxes, les responsables s'en foutent ! 
Ça ne me dérange pas non plus, s’il pleut trop souvent.  
On sait bien qu'après la pluie, le temps sera autrement.  
 
Ça ne me dérange pas d’avoir eu mal lors de ma chute à cheval.
J'ai mon écran plat, mon fauteuil, mon chien et je lis le journal. 
Ça ne me dérange plus ce fil d'aspirateur toujours trop court.
Et lorsque je lave les vitres, l'eau qui coule jusqu'à mes coudes. 
 
Ça ne me dérange pas que tu fasses du bruit avec ton vibreur. 
Quand je regarde mon film, Ali-baba et les quarante voleurs.
Ça ne me dérange pas ces odeurs de poisson dans toute la maison.
Tu cuisines si bien ma chérie. Paraît que pour le corps c'est si bon.
 
Ça ne me dérange pas ce boucan que tu fais avec la vaisselle.
Moi, je te dérange bien tous les matins avec ce fameux réveil. 
Ça ne me dérange plus lorsque tu me dis que tu n’as pas envie. 
Ce sera pour plus tard, je sais qu’au fond de toi tu es si gentille. 
 
Plus rien ne me dérange, ma chérie, je suis si fatigué...
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administrateur théâtres

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D'abord le livre:

Syngué Sabour : La pierre de patience                    de Atiq Rahimi

La parole libérée

Une femme veille sur son mari, dans le coma. Nous sommes en Afghanistan et cet homme est un combattant, blessé non au combat mais dans une rixe entre personnes du même bord. Cette veille va être pour elle l’occasion de parler pour la première fois avec son mari d’habitude trop figé dans son autorité et son machisme pour s’ouvrir à sa femme. Ce monologue va lui permettre de régler ses comptes avec ces hommes, ceux qui l’ont abandonnée après le coma de son mari, son père brutal, plus attentionné pour ces « cailles de combat » que pour ses filles, qui l’a vendue pour une dette de jeux. Et ce mari, héros de guerre absent pendant les combats, tout juste plus présent quand il rentre à la maison. A ce mari, elle dira tout, ses lourds secrets les plus cachés et les vérités les plus crues. Atiq Rahimi donne ici un roman intense, au parti pris formel fort, tout le roman est décrit depuis la seule pièce où repose le corps de l’homme. Un parti pris réussi.


« Quelque part en Afghanistan ou ailleurs ….

« Quelque part en Afghanistan ou ailleurs …. », cette imprécision géographique, jointe à une imprécision chronologique et à l’absence d’informations sur l’identité de la femme et du mari confère au roman un intérêt qui dépasse celui de la simple histoire d’une famille . Ce huis clos dans un lieu coupé de la vie extérieure qui ne se manifeste que par des bruits ou  par des images perçues selon un angle très restreint, condense l’attention sur la condition de la femme dans tout pays musulman intégriste où elle est réduite à ruser ou mentir,  à n’ être que mère reproductrice ou repos du guerrier, et sur la difficulté d’entretenir avec l’homme des rapports libres et francs.
A la lenteur du temps qui s’écoule marquée par la narration au présent , les psalmodies, le goutte à goutte et le parcours de l’ombre et du soleil , s’oppose la violence  de certaines  scènes  où la confidence  devient  aveu, le chuchotement  cri et  la douceur  violence , où la femme se croit démone, possédée par le mal . Une œuvre marquante dont la puissance vient paradoxalement de son écriture minimaliste. Les phrases dépouillées, sèches et concises résonnent comme en écho dans l’esprit du lecteur  qui est amené alors à ressentir tout le non-dit du récit .
Un ouvrage qui restitue au corps de  la femme toute la place que le vêtement féminin afghan vise à occulter .

Alma

Et maintenant le film, une pure merveille!

Une pure merveille écrite par l'auteur, avec respect, amour et sens de la beauté.

Un plaidoyer sans appel contre l'homme qui ne sait que faire la guerre et pas l'amour.

C'est l'horreur d'une ville au soleil baignée de sang, de bombardements et de guerre. C'est le bruit sec et lourd du tchador que la femme rabat brutalement à la moindre sortie en dehors de sa maison. Une femme vivante comme une bourrasque erre sur les remparts d'une ville de Troie mise à sac par la folie les hommes.
Et pourtant ses pas courent sur la terre brûlante pour chercher du sérum pour soigner le mari. Ils se font d'une légèreté d'ange sur les ornières de la désolation.

Ce sont des militaires universellement assoiffés de vengeance et de cupidité et leurs victimes abandonnées pour l'exemple.

Ce sont ces deux fillettes vêtues de tissus chamarrés, la tête encore nue, pas encore écrasées par la honte de leur condition féminine, qui sautillent autour de leur mère disloquée par la peur et si audacieuse à la fois.

C'est une femme, belle comme un mythe palpable qui se permet de naître par la parole à côté de l'homme, souche muette et roide, sur le visage duquel pas la moindre contraction de sentiment n'est visible. Juste la totale indifférence d'un Dieu absent.

Mais rien ne peut tuer l'instinct de vie de la femme.

C'est une icône faite de corps voluptueux et de mains qui caressent lavent et soignent le pire ennemi.

C'est un symbole de grâce par son regard infini entre ses cils de femme du désert, qui vous prend à la gorge, car vos larmes ne sont pas loin. C'est l'image de la femme éternelle, mère, épouse, et compassion, sous un voile de beauté.

C'est l'un des plus beaux films que l'on puisse imaginer à propos de la Femme. Seul espoir de l'homme après Dieu. Et si ce film, créé par une main masculine exceptionnelle devenait lui aussi pierre de patience magique et faisait éclater par son langage particulier la libération de toutes les femmes du monde? C'est le rêve des rêveurs. Et heureusement qu'ils existent!

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administrateur théâtres

Jusqu'à ce que la mort nous sépare  de REMI DE VOS  au théâtre le Public

Mise en scène : Valérie Lemaitre Avec trois comédiens de choc Françoise Oriane, Flavia Papadaniel et Vincent Doms. Petite Salle - Création -

"Suite à la mort de sa grand-mère, Simon, la trentaine, retourne dans la maison de sa mère, après des années d'absence et de dissensions. Mais quand il retrouve Anne, sa petite amie d'enfance, l'intensité de leurs retrouvailles provoque un incident aux conséquences inattendues : l'urne avec les cendres de la grand-mère se brise en mille morceaux ! Pris entre la jeune femme qu'il a aimée, sa mère et les cendres de sa grand-mère dans un sac en plastique, Simon navigue désespérément jusqu'à l'absurde dans les méandres d'un sauvetage plus qu'improbable. Mensonges, quiproquos, inventions les plus farfelues sont déployées par Simon pour cacher l'impossible vérité à sa mère. Une comédie noire, rythmée, haletante. L'auteur nous plonge au coeur des rapports délicats de l'homme aux femmes qui jalonnent sa vie. Si vous ne le connaissez pas encore, Rémi De Vos est certainement un auteur à découvrir. Intrigue presque vaudevillesque, la pièce est un petit trésor de théâtre contemporain, récompensée en France par le prix Théâtre 2006 de la Fondation Diane et Lucien Barrière."

De la Farce du Cuvier à celle de l’Urne… !

Comme dans la farce originelle, tout fait rire dans ce morceau de comique à la fois belge par l’auteur et les comédiens  et universel quant à la teneur, attendu que, tout conduit à une prise en mains très peu fantasmée de la société par … les femmes!

Pour le comique, considérez : Les mines d’enterrement des personnages en habits de deuil et la musique guillerette de l’entrée en scène. La taille et la prestance de la maman minuscule et celles de l’amie majuscule ! Le terrible accent maternel, sa cuisine-salon-salle-à-manger défraîchie et maniaco-rangée et le sac de courses  à roulettes Burburry appelé à être un personnage à lui tout seul. Il y a de toutes façons un  autre sac appelé à se vider! Considérez les mots maladroits  qui s'entre-choquent quand on se revoit après des années et qu’on s’embrasse au risque de faire éclater une bombe funéraire. Regardez cet autre sac  de plastique qui met le feu aux poudres.  Ecoutez ce qui est dit de la grand-mère  mourante que l’on emmène en ambulance et qui espère voir la mer. Riez de bon coeur devant la nervosité  maladive du fils, toujours pris en flagrant délit de mensonge auto-protecteur, devant  les syncopes à répétition de la fiancée, et  l’empilement  baroque de répliques improvisées pour cacher des catastrophes, à une mère qui n’est nullement dupe ! Et en finale songez au rappel de la  fameuse fable du pot de terre et du pot de fer...   

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 Pour le fond, considérez : la réalité, fiction ou non,  de la plainte éternelle  des mères à qui on « vole» leur fils dès six ans… Ecrasé par cet amour féroce, le fils a grandi dans l’anxiété, l’immaturité affective et la culpabilité,  toute émotion verrouillée. Il a dû un moment  couper le cordon et se réfugier dans la haine. La future belle-fille, quelle qu’elle soit, ne peut pas trouver grâce à ses yeux de mère, à moins d’être  « adoptée » par la mamma à toutes fins de conserver, non pas l’urne… mais le fils ! Savourez les excuses et mensonges à dormir debout qui permettent la délivrance d’un joug  et méditez cette réplique  qui vient, paraît -il, du Talmud : « Sans une femme, un homme n’est pas une créature humaine! »  Et vous aurez le tableau final de la dernière scène qui vous reconduit, en ligne directe, à la Farce du Cuvier. Du Woody Allen  à la belge.  

Enfin, pour la qualité du spectacle, considérez le jeu scénique des trois participants à cette tranche de « vie ou de mort» de haine et /ou d’amour qui vaut le déplacement!Il est d’une justesse inouïe.  Que ceux qui ont peur de rire s’abstiennent car ils  n’y échapperont pas. Ah le comique de répétition! Irrésistible.  Le spectacle est  peut-être édité en mots simples mais absolument farceurs!

http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=325&type=2

 

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administrateur partenariats

Info Partenariats

Aux membres désireux d'entrer en partenariat avec un autre membre.

Je rappelle aimablement que l'essence même du partenariat étant l'échange, il est indispensable de consulter le créateur d'une oeuvre , que ce soit poésie, prose, photo, peinture sculpture ou musique et chant avant de publier un travail inspiré de cette oeuvre.

De même, la création d'un blog réunissant les deux créations doit se faire en toute complicité.

Quelques soucis rencontrés ces derniers temps par des oeuvres " empruntées sans consentement" par des membres maintenant écartés me poussent à vous rappeler cette règle, base de toute courtoisie et convivialité.

Je vous souhaite une excellente journée !

Liliane Magotte

Responsable Partenariats

Arts

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Lettres

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Pour vous !

Il n'est un secret pour personne que le soleil nous rend plus joyeux, plus heureux, plus causant, plus aimable, plus optimiste. Aux premiers rayons, nous sortons de notre tanière sans vraiment savoir pourquoi, attirés par cette lumière encore faible et tiède. Mais peu importe, il faut aller voir dehors les premiers bourgeons, les premières jonquilles qui sont arrivées comme par miracle dans la nuit. C'est la même émotion que l'enfant à Noël. Tout renaît. Tout peut repartir et il n'est qu'un seul désir celui d'oublier les vilains froids, les vilains vents qui gercent nos mains et nos visages. Voilà que la porte fermée s'ouvre enfin sur les belles journées. Et même si l'on devine tout au fond de soi que cette attente déjà dépassée n'est qu'une éternelle ritournelle, on ne peut s'empêcher de rêver aux promenades futures : celles des amoureux qui se promettent le bonheur, des parents qui oublient la gravité de leur moment et les grand-parents qui tiennent les petites mains qui courent vers le printemps.

Ce qui suit est pour vous !

http://gilbert.czuly.free.fr/voici-le-printemps.html

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UNE BOUTEILLE A LA MER...

Je jette une bouteille à la mer…

Qui me répondra ?

J’avais joyeusement fait mon deuil du menu présenté par un trop long hiver : zakouskis de grésil sur canapé et ses accompagnements (tisane-télé-bougies-pull polaire) ; vol-au-vent en entrée accompagné de pluie millésimée ; plat principal monté en neige et ses frimas ; et en dessert, dérapage sur glace et flambée dans la cheminée…

J’avais remis un peu de couleur dans mon petit univers. Les oiseaux qui continuaient à me faire la sérénade pour un peu de pain et quelques graines commençaient à me présenter à leurs fiancées…

J’avais la tête pleine de projets… Quand on vit l’hiver en louve solitaire, on a le temps de rêver… Cela aide à ne pas hurler à la lune, à ne pas lui crier la douleur du froid qui vous emprisonne le cœur, à ne pas chavirer…

La météo qui ne se trompe plus jamais, nous avait pourtant prévenus de cette nouvelle offensive de l’hiver… Je m’y étais donc préparée. Et pourtant, ce matin, je suis totalement désespérée, les yeux humides et le cœur prit une nouvelle fois dans l’étau de la solitude…

J’attends vainement une sonnerie stridente du téléphone qui me sortirait de ma torpeur, un coucou amical écrit vite fait sur un réseau social, un petit message qui me ferait imaginer que, quelqu’un quelque part, pense un peu à moi… Mais le monde continue de tourner et aujourd’hui, je ne suis pas invitée à participer à son évolution.

Alors, comme d’habitude, je me tourne une fois de plus, vers mes petits compagnons qui m’observent en se demandant ce qu’ils pourraient bien faire pour me consoler.

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La lumière dans les arbres (poème)

 

Forêt d’arbres nus

Feuilles d’or disparues -

Retrouvées dans le Léthé

 

Forêt esseulée

Forêt qui se cherche d’arbre en arbre

de bras en bras

de mains en mains

effeuillée

 

Forêt

quelque soit ton pays d’origine

tu es faite de bois

de sève

qui s’écoule lentement au travers toi

 

Miracle propagé depuis la nuit des temps !

Arbres caressés de lumières douces

de lumières crues

de lumières immobiles, de lumières mouvantes,

de lumières froides, de lumières brulantes

 

Forêt- Femme -agonisante-

Que te réserve l’Homme ?

 

Forêt blessée qui cherche ses multiples visages

Dans ses mêmes cicatrices

Forêt abandonnée aux mains habiles des sculpteurs de lumière

sans arbre

Lumière seule – mains seules –

Feuilles sans branche

Branches sans arbre

Arbre sans forêt

 

Mains de lumière – exacerbées

 

Lamelles de bois mêlés

Forêt de bois mort

Barrière

 

Temps qui s’aligne dans les interstices des troncs

Arbres d’hommes tronc gémissants

Ventres noirs et creux où soufflent les tempêtes intérieures

 

Forêt- jeux et reflets –

Triste forêt

Joyeuse forêt

Forêt rayée

Forêt noyée

Forêt spirale

Forêt macrocosme

 

Forêt d’éternité

Eternité coupée en tronçons numérotés

 

Forêt d’harmonie et d’oubli

Forêt de passion

Forêt aquatique

Forêt céleste

 

Respiration de l’âme

Inspiration du cœur

Génuflexion devant l’autel intemporel

Monde virtuel qui git dans les rêves sans sommeil

 

Forêt de lumière,

Je te fais divinité.

Pasqui

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A mes amis disparus

(31 décembre 2012)

Finir l’année comme les reliefs d’un repas

En commencer une autre que l’on voudrait plus belle

Ne pas se retourner, regarder devant soi

Croire que tout ira mieux en effaçant les pas

Ils ont marqué pourtant un chemin bien réel

Le temps passe et trépasse nous laissant dans l’effroi

 

Ô mes amis, rêvez dans ma fragile mémoire

Errez ! Visages,  mains, voix, regards, rires et  sourires

Vivants vous resterez au-delà du mourir

Comme un chant infini qui caresse le soirPO7

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"L'âne culotte" est un roman d'Henri Bosco (1888-1976), publié à Paris chez Gallimard en 1937.

 

Constantin Gloriot, le narrateur, raconte l'aventure qui lui est arrivée lorsqu'il avait douze ans. A cette époque, dans le village de Provence où il vit avec ses grands-parents, un âne mystérieux, surnommé l'âne Culotte par les enfants parce qu'il porte des braies en hiver, intrigue les habitants. On sait qu'il vient d'une ferme de la montagne, et sert un certain M. Cyprien dont les villageois ne parlent qu'avec crainte et méfiance. Un jour, Constantin, malgré l'interdiction de sa grand-mère, décide de suivre l'âne, qui le mène jusqu'à son maître. Il découvre alors un véritable "paradis", un verger poussé en pleine montagne, où les animaux charmés vivent sans crainte. M. Cyprien le charge de porter une branche d'amandier en fleurs au curé du village, l'abbé Chichambre. Mais, menacé par une petite fille du village, Anne-Madeleine, Constantin se voit obligé d'aller couper une seconde branche d'amandier. Il est surpris par M. Cyprien, qui lui apprend qu'il ne faut pas toucher au paradis. Dès lors, les événements se précipitent. Par Hyacinthe, la petite servante de ses grands-parents, qui connaît aussi le "paradis", Constantin découvre que, depuis sa faute, M. Cyprien a disparu, jusqu'au jour où celui-ci revient en secret et emmène avec lui Hyacinthe, qu'on ne reverra plus. Le journal de M. Cyprien, découvert et annoté par l'abbé Chichambre, et lu beaucoup plus tard par le narrateur, vient compléter l'histoire: M. Cyprien, ancien navigateur et magicien, a voulu recréer le paradis sur terre qu'il avait connu dans une île. Il devait léguer son pouvoir sur les animaux et les plantes à Constantin. Mais la faute de celui-ci l'a convaincu de l'omniprésence du mal, et l'a poussé à repartir, pour créer un nouveau paradis en compagnie d'Hyacinthe à qui il transmettra son savoir.

 

On a souvent classé Henri Bosco parmi les écrivains "régionalistes". Cette désignation hâtive rend bien peu compte de l'atmosphère de conte étrange qui est celle de l'âne Culotte. Certes, c'est toute la Provence, avec ses moeurs surannées - comme la messe dite à l'occasion des premières neiges -, ses animaux et ses plantes aux noms oubliés, qui est la véritable héroïne du roman. Mais on aurait du mal à y retrouver l'image simple et bon enfant qui en est souvent présentée dans la littérature française. Cette Provence est une  terre surnaturelle, où se fondent l'héritage folklorique et païen, et les légendes chrétiennes, comme en témoignent les dictons prononcés par la Péguinotte, la vieille servante des grands-parents de Constantin, mêlant conseils sur les récoltes et antiques superstitions. L'histoire de l'âne Culotte et de son maître M. Cyprien rappelle à la fois l'âne d'or d'Apulée, puisque l'animal est manifestement décrit en termes anthropomorphiques, et la Confession de saint Cyprien de Lucien, qui décrit le repentir du magicien qui croyait s'adonner à des pratiques divines alors qu'il servait le diable. On peut penser aussi à toutes les légendes proches du mythe d'Orphée, comme celle du "Charmeur de rats", puisque c'est au moyen d'une flûte magique, la Syrinx, que Cyprien exerce son étrange pouvoir sur les animaux. Cependant, à cela s'ajoute la dimension chrétienne de l'aventure: c'est le dimanche des Rameaux que l'âne Culotte emmène chez son maître M. Cyprien le jeune Constantin juché sur son dos à l'instar du Christ entrant dans Jérusalem. Mais l'enfant, loin d'annoncer un nouveau règne du paradis, est celui-là même qui, en cédant aux menaces d'Anne-Madeleine, et à un obscur besoin de violer la loi, introduit le désordre dans le domaine préservé de M. Cyprien.

 

Du reste, ce paradis n'était-il pas déjà vicié, condamné d'avance? De façon miraculeuse, l'enchanteur d'animaux avait réussi à attirer et à apprivoiser le serpent lui-même, qui vivait dans son verger. Un seul animal, comme nous l'apprend le journal de M. Cyprien, résistait à son pouvoir magique, et continuait à tuer: le renard. Dès lors le pari de M. Cyprien se heurtait à l'éternelle interrogation sur le mal: devait-il tuer le renard pour protéger les autres animaux? Constantin, en trahissant M. Cyprien, déchaîne les forces maléfiques, et celui-ci ne peut résister au désir d'égorger le renard. Il n'était qu'un pauvre magicien, et non un envoyé du Ciel.

 

Ainsi le roman apparaît-il clairement comme un roman d'initiation, fondé sur une quête du bonheur. Comme l'affirme Constantin, commentant le journal de M. Cyprien: "Nous voulons tous le paradis sur terre, et l'homme se croit né pour le bonheur." Sans doute est-ce une faute que de vouloir créer un Éden humain que nul Dieu ne garde. Mais si les promesses du Ciel sont les plus belles, elles sont annoncées par les dons de la Terre, célébrés en termes lyriques tout au long du roman comme les signes mêmes de la présence divine.

 

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Géant ruisselant de couleur

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Géant, ruisselant de couleur,

Le saule a superbe apparence.

Il est revêtu de brillance

Et non pas d'une pluie de pleurs.

  

Si ses branches touchent la terre

Il ne manque pas d'élégance.

Tous les oiseaux font confiance

Au splendide arbre solitaire.

 

Ils reviennent y bâtir leur nid

Dès que la chance se fait belle,

Y trouvent des couples fidèles.

Des écureuils y nichent aussi.

  

Comment dire qu'il est pleureur

Alors qu'il répand l'allégresse?

Il partut tel, en leur détresse,

À des exilés loin, songeurs

23 mars 2023

 

 

Psaume 137

Psaume 137

 

 

Le Salix Babylonica est en fait originaire d'Asie, et avait été introduit en Angleterre au début du 18è siècle. Il était alors le seul saule "pleureur" et cette caractéristique particulière lui donna vite un grand succès. Le nom "Babylonica" lui a été donné en 1753 par le botaniste Carl von Linné qui pensait que cet arbre était celui dont parlait le psalmiste hébreu quand il écrivait dans son exil:
Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis là, et nous pleurions aussi, en nous souvenant de Sion. Sur les saules de cette contrée, nous avions suspendu nos harpes. (Psaume 137, versets 1-2)

 

 

Voilà donc élucidé le mystère de ce nom lugubre donné à un arbre rayonnant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pour vous dire que nous ne vous oublions pas.


Comme d’habitude le stage carnet de voyage est la plus formidable de nos aventures.


Pour vivre et partager en groupe l’exception d’une découverte différente du monde.


Ce n’est pas toujours facile et il faut prendre sur soi pour dépasser les contraintes du voyage et n’en retenir que ce qui restera au retour : des souvenirs d’autant plus beaux que le carnet en sera un témoignage extraordinaire.


Nous sommes là dans le privilège d’un voyage bien différent des voyages organisés traditionnels, et nous savourons la chance que nous avons…


Pour l’instant, parce qu’il y a trop à dire et raconter sur le début de notre voyage, je n’ai le temps de mettre en ligne que ces quelques photos d’instants de découverte et de peinture pris au hasard au début de notre parcours à Delhi.  


Delhi 4

Dans le hourvari du bazar au coeur du vieux Delhi.


Nous en sommes pourtant loin aujourd’hui, et c’est l’Inde des Maharadjas qui nous accueille, complètement époustouflante, étonnante, bouleversante, quand on la regarde d’un point de vue différent du tourisme traditionnel : on dirait vraiment, si ce n’étaient mobylettes, voitures et électricité, que rien n’a changé depuis des siècles tant nombre de choses ancrées dans des réalités empreintes de traditions millénaires et de religion multiples soulignent le caractère « éternel » de la culture du sous-continent.


Quand j’écris ces lignes le soleil se couche dans des ruissellements d’or et de pourpre au son des flûtes et des pakhavaj qui viennent du village tout proche.


Le chant des oiseaux au plumage multicolore en couvre à peine la musique au fond du parc où les marbres du palais se reflètent dans les bassins et les fontaines.


Nous y dormirons cette nuit les yeux emplis d’incroyables images, sans oublier un seul instant la profonde misère croisée sur notre chemin jusqu’au pied des murailles d’ici, qui nous interpelle plus que jamais sur les raisons et les devenirs des équilibres du monde sans cesse à rétablir.


Il sont déjà loin les hourvaris de Delhi et de Jaipur, et pourtant tout proches dans la mémoire toujours vivantes des pages de nos carnets...


Jama Masjid

La grande mosquée Jama Masjid de Delhi vue de sa cour principale : la plus vaste de l'Inde, la troisième du monde musulman... 

Régine Surroca

La même, par Régine SURROCA


Fort Rouge Delhi

Le Red Fort peut à lui seul symboliser une importante part de l'histoire de Delhi : de Shaha Jahan qui en fit un palais moghol des mille et une nuits aux casernements anglais, c'est une multitude d'épopées qui flottent au dessus des murailles rouges en même temps que le drapeau indien... 

 Christine Besson

Le fort de Catherine Besson.  

Mausolée d'Umayun 1

Moins austère que les précédents monuments, le mausolée d'Humayun, chef-d’œuvre de l'art indo-musulman et ses merveilleux jardins marquent un profond virage dans l'art des tombes jardins qui connaîtra son apogée avec le Taj Mahal, les pieux musulmans y voyaient une préfiguration du paradis.

Anny 1

Plus loin, à peine visible à travers les arbres, une coupole bleue turquoise attire notre regard, ce sera le sujet de l'aquarelle d'Anny De La Fouchardière, et de Christine Cailler...

Christine Cailler

Belle double page (en cours d'exécution) de Christine Cailler. 

 Qtub Minar

L'incroyable et gigantesque minaret du Qtub Minar domine les ruines d'une ancienne mosquée, créant dans la lumière du soir le plus romantique des tableaux orientalistes...

Laurence 1

Les ruines au pied de la fabuleuse tour inspirent avec enthousiasme l'ensemble du groupe, dont Laurence Stulz qui en réalise cette pochade..

Anny 2

Quant à Anny De La Fouchardière, elle consacre sa page toute entière à la magnificence du minaret...

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Parcours d'artistes dans les Marolles

Michel Leger, en collaboration avec l'association des commerçants du Quartier Bruegel Marolles, organise un parcours d'artistes dans les Marollesles 22 et 23 juin. Ce parcours s'adresse en priorité aux artistes habitant ou travaillant dans le quartiers.Les personnes intéréssées peuvent contacter michel Leger au 0494 78 31 21.

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Perdre ou ne pas….

 

Sur les marches du ciel  la passion s’enflamme,

Et  baisse  son  regard  candide  et  ignorant,

Des choses de son  cœur que l’amour réclame,

D’un brasier clandestin  qui se fait dévorant.

 

Les  ailes  de  l’Ange  guident  son  embarras,

Loin du danger des corps pour protéger l’Esprit,

Sa rose  hésite à flétrir  ses milliers de  carats,

La  paix  de  son  âme  n’a  pas valeur de  prix.

 

Préserver pour l’Eden la communion des sens,

Virginaux  encore,  quoique  sollicités,

Dans la vie s’éclairer en sens ou contresens,

Monter ou descendre dans l’infinie vacuité.

 

Sur les marches du ciel  la passion s’enflamme,

Et  baisse  son  regard  candide  et  ignorant,

L’aura  de  la  Vertu  brandit  son  oriflamme,

En lettres d’or écrit  des mots  purs scintillants.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

Danse enflammée   


Danse enflammée : photo ajoutée par Solen Eve Lemonnier.

 

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Evasion

  !

 

évasion014-copie-4

L'inspiration, baptisée Muse,
Nous prend toujours au dépourvu.
Elle déploie du jamais vu
Qui nous émeut ou nous amuse.

Dans une noble liberté,
Notre âme vit une aventure,
En zones claires ou obscures,
Que la pensée a désertées.

Mais celle-ci intervenant,
Lors du charmant vagabondage,
Nous fait rechercher des messages
Où nous allions à l'avenant.

On quitte alors l'impondérable,
Rien ne peut nous en dispenser.
On se concentre pour penser
À cette évasion mémorable.

Nous serons sans doute tentés,
Si nous possédons l'art d'écrire,
De mettre en mots certains sourires,
Et des reflets de la beauté.

26 septembre 2002









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