Dans les options que lui offrait l'élan vital,
Il a choisi de rester, debout, immobile.
Il subit la chaleur aussi bien que le froid,
Les outrages du vent, en restant impassible.
Il grandit et devient magnifiquement beau.
L'énergie le revêt de centaines de fleurs,
Qui fondent au redoux, s'effeuillent au printemps,
Puis d'une riche manne attirant les oiseaux.
On ne peut pas penser qu'il existe insensible,
Quand se posent sur lui les petits affamés,
Qui gobent, en peu de temps, ce qu'il pouvait offrir,
Ils viennent chaque jour se poser sur ses branches.
Je fais face au mystère, à la félicité
Qui naît de l'harmonie, quand emplie de tendresse,
Je pense à l'arbrisseau, devenu imposant,
Et que, mentalement, j'ose appeler: mon arbre!
24/3/2013
Commentaires
Comme il est bien décrit...
Le ceriser de mon jardin est vieux, très vieux...
Cependant il porte courageusement encore ses fruits, nous ne les mangeons plus, il sont offerts aux oiseaux ...
Bientôt il refleurira, superbe.
Merci Suzanne!
Lily