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Il pleut!

Il pleut sur l’océan
Pluie nul ne connaît
Éclair, vent et orage
Traversent la rue

Oh triste gelée !
Les voiles de tonnerre
Sur l’horizon jetés

Il pleut sur la montagne
Il pleut sur les récifs
L’eau déambule solitaire
Dans les vallées
Et le vent qui a
Des horribles griffes
Attaque le brouillard
Qui tremble sur les allées

Smail baydada

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Retour au monde des vivants

 

En hommage à Hector Malot

Je m'étais absentée, en un ailleurs, sans vie.

J'ouvre les yeux, une seconde, les referme.

Je perçois près de moi une onde d'énergie,

Qui fend, paisiblement le cercle qui m'enferme.

La douceur du décor, un rayonnant silence,

Conviennent à mon être, à mes sens en éveil.

Égayée, je savoure une tendre ambiance,

En osant souhaiter que sorte le soleil.

Le temps semble arrêté. Ah bon! il est midi.

N'ayant aucun besoin, je demeure passive,

Incontestablement, je manque d'appétit.

Par un mot enclenchée ma mémoire s'active.

 

Je pense à l'orphelin, qu'un miracle éblouit.

Il reçut une montre, un fabuleux présent,

Et sut exactement quand arriva midi.

Je ne pus oublier son émerveillement.

Si, l'ayant mérité, notre corps se repose

Qu'une grâce nous fait oublier nos soucis,

Il est fort agréable, lors d'une longue pause,

D'accueillir des émois venus d'anciens récits.

4 mars 2013

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Ou va ton bateau.......

Où va ton bateau à s’écrouler dans l’ouragan ?
Nul vent des rivières ne semble adoucir
Le mugissement strident et grave des océans
Qui hurlent d'un accent que nul ne peut affaiblir.

Un nuage noir pénètre dans le ciel vermeil.
Où sont les îles d’étoiles qui l’illuminent,
Et les lacs d’eau où installe le soleil
Ses rayons tout en traversant les collines?

Que se passe t-il ? Pourquoi l’hiver boite ?
Ramassera t-il les feuilles jaunes et mortes
Que l’automne a dispersées sur les chemins?

Quand les oiseaux fuient les belles prairies
Qu’ils ont remplies de chant et de folie,
Que reste t-il à scintiller que les jets de chagrin?

Smail baydada

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administrateur théâtres

Feu la mère de Madame - Feu la Belgique de Monsieur

de Georges FEYDEAU - Jean-Marie PIEMME

Le vaudeville désopilant de Feydeau démarre sur l’annonce dudécès de la mère de Madame. Cette situation n’est pas sans rappeler l’incroyable soirée du 13 décembre 2006 au cours de laquelle un journaliste de la RTBF prenait son air le plus grave pour annoncer la fin de la Belgique. Ce canular (Bye bye Belgium) a fait le tour de la planète ! Jean-Marie Piemme nous livre  un divertissement impertinent qui nous replonge dans l’ambiance de cette fameuse soirée !

http://www.theatreduparc.be/

D’un coup de tonnerre à l’autre, pluies de rires

Un sas triangulaire où se déchaînent les éléments donne accès à trois éléments : chambre, cuisine et salle de bains. Le plateau circulaire expose d’abord le lit conjugal.  Quatre heures du matin, Elle est réveillée par l’arrivée tardive de son impressionnant mari, Lucien déguisé pour son amusement personnel en Roi Soleil. Il sonne désespérément, bloqué dans le sas. Il se fait magistralement saucer.  Un immense  parapluie protège difficilement  sa perruque et habits d’un autre siècle de la pluie diluvienne. Rires. Celle-ci ferait bien de  lui rafraîchir les idées avant d’affronter son épouse, rapidement transformée en harpie. La  scène de ménage ne manque pas d’éclater. Tous les travers, les petites frustrations et les plaies d’argent du couple sont jetées en pâture à un public gourmand. La bonne allemande, pas si bonne que cela, est prise à témoin et ne rêve que de regagner au plus vite  son propre lit. (Rires)  Soudain on sonne. Il s’agit du domestique de la sainte mère de Madame. Il est porteur d’une terrible nouvelle. Rires. Un spectacle dément, joué avec folie. Le public se drogue de rires.

Trois quarts d’heure plus tard. Le même sas, le même décor petit bourgeois, et dans la baignoire, une reine. Un roi sur son trône.  Imaginez la suite, à la sauce belgo-belge. Chinoise parfois. Avec les mêmes comédiens délirants.  Des histoires de convoyeurs qui attendent. Un pastiche du premier spectacle, qui coupe des pets de lapin en deux. Les comédiens chahuteurs qui tordent les réalités,  rient et pleurent à la fois, se dépensent, suent eau et sang, larmes et ironie cuisante.  Les scènes royales ont un goût de Revue de fin d’année. Et pourtant l’année débute à peine…  La Belgique a quelque chose en travers du gosier et ne sait plus à quel hymne national se vouer! Autodérision mordante, çà au moins c’est une valeur sûre !   

Allez voir. Vous jugerez par vous-même de la gaudriole politique ou domestique.  

Mise en scène: Frédéric DUSSENNE.

Décor: Vincent
LEMAIRE
.

Costumes: Lionel LESIRE.

Lumières: Renaud
CEULEMANS
.

Avec:
Philippe JEUSETTE  (Lucien - Freddy)
Valérie BAUCHAU  (Yvonne -
Sandra
)
Caroline DETEZ  (Annette –
L’aveugle
)
Othmane MOUMEN  (Joseph – Le Chinois)

 http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2012_2013_004

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Les couleurs de la terre,

.

L’air de la terre déploie maintes couleurs,

des couleurs de l’hiver à celles de l’été,

de la rose inanimée, échevelée

 à celle élégamment dressée, empourprée.

 

L’air de la terre déploie maintes couleurs,

de l’aube encapuchonnée, frissonnante,

à celle nue et rose, palpitante, immense.

 

L’air de la terre déploie maintes couleurs,

de l’arbre malingre et sombre,

à celui dont les rameaux sont luxuriants,

murmurants, verts-angélique.

 

L’air de la terre déploie maintes couleurs,

de vos lèvres blanc-givré, indécises,

aux miennes framboisées, fébriles, un peu ivres ;

choc entre vous et moi, amoureux ….

 

Caresses accidentelles, irrépressibles de mes lèvres

sur les vôtres ahuries, un peu moins blanches ;

d’elles s’exhale, à l’instar d’une naissance,

un chant clair et bleu, harmonieux ;

l’ample voix du désir !

 

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12272872054?profile=originalLes Grecs ont-ils cru à leurs mythes?  est un essai de Paul Veyne, paru en 1983.

Historien de l' Antiquité gréco-latine, Paul Veyne se propose de répondre à une question aussi naïve que retorse: les Grecs ont-ils cru à leurs mythes? En fait, sa réponse ("Mais bien sûr qu'ils y croyaient, à leurs mythes!") nous convie à jeter sur la question un double regard. D'abord sur l'oeuvre des grands poètes, historiens, mythographes et philologues de l' Antiquité. Ensuite, et surtout, sur nos propres croyances: "(...) cette croyance des Grecs ne nous oblige pas à croire à leurs dieux, mais elle en dit long sur ce qu'est la vérité pour les hommes."

Les Grecs avaient leurs mythes, nous avons les nôtres: la Vérité scientifique, le sens de l'Histoire, les Droits de l'Homme, etc. Paul Veyne ne porte pas là, bien sûr, un jugement moral. Il nous invite seulement, dans cet "essai" sur l'imagination constituante", à relativiser nos certitudes à la lumière de la culture antique et de la culture tout court.

 

La "mauvaise foi" des Grecs?

L'histoire de la littérature grecque antique, qui s'étend sur environ un millénaire, montre combien les Grecs ont pu adopter des attitudes différentes vis-à-vis de leur mythologie. Parmi toutes celles que recense et étudie Paul Veyne, celle du célèbre médecin Galien (IIe siècle après JC) est la plus frappante. Dans l'un de ses livres, ce dernier démontre "techniquement" que les Centaures ne peuvent pas exister (ce qui prouve au passage que des gens cultivés croyaient en leur existence). Mais ce même Galien, dans un ouvrage de propagande pour son art, raconte que le Centaure Chiron fut le maître des premiers médecins! On est dès lors tenté de crier à la mauvaise foi. Et pourtant.

Que prouve en fait ce genre d'exemple? Premièrement, qu'il existait certes une critique des mythes, mais que celle-ci n'allait jamais jusqu'à les considérer comme de pures inventions. Deuxièmenent, que les croyances étaient très variables selon les individus, dont le degré de crédulité n'avait pas forcément un lien avec leur catégorie sociale. Troisièmement, que le mythe prêtait à un double discours, correspondant à des utilisations distinctes.

 

"Bien sûr qu'ils y croyaient!".

Ainsi, nous avons d'un côté les fabricants ou utilisateurs de mythes: tous ceux qui ont besoin de chanter la grandeur d'une cité, d'un principe, d'un art ou de quoi que ce soit. Ces poètes, orateurs ou diplomates utilisent le mythe comme un instrument rhétorique, une "langue de bois": relier au monde mythique tel élément du monde réel lui confère automatiquement une valeur insigne. Chaque cité grecque a ses fondateurs mythiques, souvent divins, que l'on allègue dans les grandes occasions (politiques, religieuses, etc.) pour montrer que l'on n'est pas n'importe qui. Peu importe, lors de ces célébrations, que le mythe soit vrai ou faux puisque c'est sa dimension mythique qui compte et que, le temps des discours, tout le monde "marche".

D'un autre côté, nous avons les historiens et les "philologues" (ainsi appelait-on les spécialistes anciens des mythes). Tous n'avaient pas la même démarche: soit ils collationnaient les mythes dans leurs différentes versions rapportées par la tradition, soit ils cherchaient à en éliminer les éléments invraisemblables pour retrouver leur "fond de vérité", indubitable pour eux. Certains, tel Pausanias, oscillaient entre la crédulité et le scepticisme. Mais nul en définitive n'aurait remis en question l'existence de Thésée, premier roi d' Athènes, ou, chez les Romains, de Romulus: tout mythe est parole, et l'on ne peut, pour un Ancien, parler de ce qui n'est pas... La vérité du mythe est donc forcément historique ou, par défaut (chez Platon par exemple), métaphysique.

Mais quelle que fût leur attitude, les grecs étaient toujours de bonne foi. Seulement, leur esprit (l'esprit de chacun) était partagé -"balkanisé"- entre plusieurs "programmes de vérité"; et ils passaient d'un programme à l'autre, de façon quasi inconsciente, en fonction des enjeux du discours à tenir dans telle ou telle circonstance.

 

Des "programmes de vérité".

Les Grecs ne pouvaient pas ne pas croire à leurs mythes: chaque époque produit des "programmes de vérité", dont il est impossible à ses contemporains de sortir. La vérité change au cours de l'histoire (et même à l'intérieur d'une époque, voire d'une conscience individuelle), mais on croit toujours qu'elle est immuable.

Car lorsque nous pensons, explique Veyne, nous croyons penser l' absolu, l' universel. En fait, nous évoluons comme à l'intérieur d'un "bocal" conceptuel, sans en avoir conscience, parce que nous ne pouvons pas imaginer quoi que ce soit au-delà des parois du bocal. Nos théories du monde, ces "palais de l' imagination" qu'édifie notre pensée, s'inscrivent toujours dans un programme de vérité, qui est lui-même un produit de l'imagination humaine. Les mythes grecs ont ceci de commun avec la Déclaration des Droits de l'Homme, ou la Relativité générale, qu'ils ont été fabriqués par des hommes afin de définir des valeurs sur lesquelles édifier une théorie de la réalité (Nietzsche disait: "Les faits n'existent pas."). Mais à chaque fois, on a pris cette théorie pour la seule capable de définir le vrai et le faux.

Existe-t-il au moins un sens à ces changements de "programme" qui constituent ce que l'on appelle l'Histoire? Peut-on, par exemple, parler de progrès de la conscience humaine? Non, selon Paul Veyne: l'histoire fait simplement preuve d'une imagination illimitée. Lors de chaque "révolution conceptuelle", une pluralité de causes ponctuelles (et non un moteur universel de l'Histoire) engendre de nouvelles vérités qui ne pourront pas ne pas sembler parfaitement rationnelles, et seront donc tenues pour la Vérité? Pourtant, Veyne ne peut s'empêcher d'observer que ces nouveaux programmes de vérité ont toujours partie liée avec les nouvelles formes que revêt le pouvoir.

Ainsi, aucun mythe, présent ou passé, n'est jamais vrai ni faux. La question ne se pose même pas. Il n'y a pas une vérité, mais des vérités: "Si quelque chose mérite le nom d' idéologie, c'est bien la vérité." Ce qui signifie que la culture commence lorsque l'on a dépassé le critère de vérité unique pour s'intéresser aux autres civilisations. C'est la prolifération des vérités, c'est-à-dire des imaginations humaines, qui fait le prix de la culture, car elle nous engage à considérer autrement nos propres lumières.

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Iona

12272869699?profile=originalIona

Petit galet de marbre serpentin

Sur l'autel de rivages gaéliques

Relique oubliée d'un apôtre levantin

Larme pétrifiée, cabochon archaïque

Station sur le chemin du christanisme

Contrepoint d'orgue aux affres du romantisme

Quête d'étoiles au coeur des Hébrides

Source inspirée de déités hybrides

Pot au noir, légendes et malicorne

Odeur de tourbe brulée, cendre de salicorne

Croix celte fouillant un ciel de cristal

Souvenirs émoussés d'une lointaine colombe

Nef précipitée dans la grotte de Fingal

Trois enfants inconnus ruisselant de vie

Au front du gisant nimbé à midi

D'une lumière que la trouée inonde

Brumes déchirées, eaux lapis-lazuli

Ecrin incertain de perles enfouies

Dans le socle de l'humanité

Jalons émergés de notre cécité.

Michel Lansardière

12272870253?profile=originalIllustrations :

1. Iona (Argyll, Stathclyde, Ecosse)

2. Iona.  Abbaye et couvent bénédictins fondés par Reginald vers 1200.

3. Staffa, grotte de Fingal (gravure, 1892)

12272870492?profile=originalPour gagner Iona et de Staffa en Ecosse prendre un bateau à Oban, traverser l'île de Mull en bus, de-là une petite embarcation vous emmènera sur ces deux petites îles dans les pas de Walter Scott, John Keats, Félix Mendelssohn...

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administrateur théâtres

CRIME ET CHÂTIMENT à la comédie Claude Volter

CRIME ET CHÂTIMENT

du Mercredi 27 février au Samedi 23 mars 2013

CRIME ET CHÂTIMENT de Fiédor Dostoïevski
Adaptation & Mise en scène d'Alexis GOSLAIN

« Que faisiez-vous dehors hier vers 19 h ? » « Les êtres exceptionnels, comment les distinguez-vous des autres ? »  «  J’ai tué un principe, pas un être humain ! »

 

Il y avait de nombreux écueils à contourner pour Alexis Goslain  en adaptant pour la scène « Crime et châtiment », l’immense roman  de Dostoïevski, patrimoine littéraire mondial. L’adaptation théâtrale se doit de ne  rien ôter à l’essence du texte. La distribution se doit d’être brillante pour que  chaque personnage puisse sublimer au mieux la souffrance humaine,  physique ou morale. Illustrer avec force  la violence du pouvoir ou de l’argent. Exposer les subterfuges minables des uns et des autres.  Tout l’art sera de conduire le spectateur, sans le perdre  dans les méandres de  cet effroyable drame existentiel. Eviter le misérabilisme et le didactisme.  Et le pari est amplement réussi.  

Pas d’unité de temps ou de lieu dans ce décor qui ressemble à un puzzle d’échafaudages. Ce sont des mises à nu successives de l’âme de chacun des personnages,  à plusieurs niveaux de la scène encombrée de podiums, trappes, escaliers et portes donnant sur le vide.  Ainsi, l’aridité d’un  décor intemporel laisse toute la place à la parole et au geste. On pourrait se demander de nombreuses fois si chaque comédien ne joue pas tour à tour  en solo pour dévoiler, une à une, chaque épaisseur de son  personnage.  On a souvent  l’impression que non seulement les spectateurs regardent mais aussi les autres personnages, en retrait, observateurs muets ou commentateurs discrets. Comme si cela se jouait sur plusieurs écrans de surveillance.  La tourmente est partout à la fois.  Des glissements, des fondus enchaînés, un enchaînement de misère. Des tableaux musicaux qui soulignent l’angoisse omniprésente. Aucune caricature, la justesse de ton va, pour chacun, s’amplifiant. Et des femmes remarquables de justesse de ton.

Maître de l’auto-suggestion, le jeune étudiant Raskolnikov, se prenant pour un être d’exception, a des envies de grandeur. Il  s’autorise à tuer ceux qui sont des obstacles aux "progrès" de l'humanité. En plein délire, guidé par ses pulsions, il passe à l’acte sur scène. « In cold blood »  il tue à coups de hache  la vieille usurière qui lui a soutiré la montre de son père. Musique de thriller à l’appui. Un bain de sang.  Lutte vitale pour lui : « Kill or be killed. »  Mais Caïn est traqué, à perpétuité, étouffant de culpabilité, rongé par le remords et la faiblesse. Sa seule issue sera Sonia, la jeune victime au cœur et au regard purs qui, toute petite, a été contrainte de vendre ses charmes pour faire subsister sa famille. Une figure de la compassion infinie et d’acceptation de la souffrance qui accueille le criminel sans juger. « Et tu me prends dans les bras ? »  Le jeune homme est aussitôt converti, s'agenouille devant elle et lui baise les pieds, prêt à expier son crime. Lui le théoricien dur qui s’était si bien  affranchi de la morale commune. « il existerait sur terre, disons, certaines personnes qui ont le droit le plus total de commettre toutes sortes de désordres et de crimes et, soi-disant, elles seraient comme au-dessus de la loi..... il y a les hommes ordinaires, c'est à dire un matériau, de nature conservatrice, respectueux de l'ordre, des hommes qui vivent dans l'obéissance, c'est leur devoir d'obéir. La deuxième catégorie, ce sont des hommes qui enfreignent la loi, ce sont des destructeurs. Les crimes de ces hommes sont relatifs et multiformes.... ils exigent la destruction du présent au nom d'un avenir meilleur ». En fin de compte, il s’aperçoit qu’il ne fait pas partie des grands de ce monde, il est juste minable mais  magnifique  dans son repentir et son désir de rédemption.

 

Face à lui et complètement insolite  il y a  Porphyre Petrovitch ce juge-policier, cet enquêteur philosophe, sorte de commissaire omniscient de  série policière télévisée. D’où le choc ! Des anachronismes se mêlent à l’historicisme. La vérité qui s’épanche du cœur des personnages doit éclater. Personnages traqués, mères et filles s’empoignent  ou s’adorent. Les hommes rôdent, le désir affûté. L’ignoble Loujine resserre ses pièges machiavéliques.  Le pauvre père alcoolique roule sous un charroi. En contrepoint, l’ami fidèle,  Razoumikhine « le plus gentil de la terre »  s’escrime à faire le bien… Tandis que coule, tranquille la Neva. Dans ce décor, pas de ciel, juste la Neva qui charrie le malheur des hommes, long fleuve de bleuté glacée. Panta rhei… Superposition des tableaux, profondeur de champ, ubiquité et profondeur de la misère.12272872874?profile=original

Cette pièce  forte et lucide, au rythme haletant ,est une proposition novatrice d’Alexis Goslain magistralement interprétée. Des comédiens ardents, au potentiel théâtral éclatant,  défendent leur personnage avec une énergie vitale.  Tandis que coule, tranquille, la Neva, les spectateurs applaudissent en scandant  sur le rythme de  « Riders On the Storm ». Encore un thème musical particulièrement bien choisi.

 

                          http://www.comedievolter.be/index.php?page=crime-et-chatiment 


Splendide distribution:  Chloé Struvay, Sarah Woestyn, Michel de Warzée, Bernard d’Oultremont, Bruno Georis, Mathieu Besnard,  Bernadette Mouzon, Jacqueline Bollen, Julien Devisscher, Nicolas Legrain, Xavier Percy et Sergio Zanforlin

Adaptation & Mise en scène : Alexis Goslain

Assistant à la mise en scène : Nicolas Legrain

Scénographie & Costumes : Noémie Breeus

Musique originale : Pascal Charpentier

Création lumières & Régie : Sébastien Couchard

Construction des décors : MCB Atelier

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administrateur partenariats

 

"Le printemps"

Acrylique 90x60

L.Magotte

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Le printemps.

 

Le printemps s’envole comme une alouette,

Dans  un  ciel  de  blessure  hivernale d’hier,

Les  arbres  s’étirent  hors  de  leur couette, 

De  neige  fondante  mangée  à  la  cuiller.

Leurs branches se couvrent du bonheur de la vie,

Pour  protéger  les  nids  des  oiseaux  à  naître,

La jeunesse ranime  les vigueurs d’eau-de-vie, 

De  la  sève  ardente  qui  pousse  à   renaître.

 

Tout s’éveille au soleil qui frissonne au plaisir,

De  jouer  avec  l’ombre  encore  indolente,

Du  froid  en  dormance  pour  se  ressaisir,

En  attendant  l’été  de  fièvre  brûlante.

Crocus  et  jonquilles  dressent  leurs  corolles,

Dans les grands parterres aux couleurs de la joie,

Qui  sonnent  et chantent  quelques barcaroles,

Aux parfums de la terre éclairée par leurs soies.

Le  printemps  s’envole  comme  une  alouette,

Dans  un  ciel  d’espérance  ensoleillé  d’amour.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

Poème dédié à mon amie Liliane Magotte.

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Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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Prenez tout !

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Prenez tout mais laissez-moi la vue.
Vallons, arbres verts aux secrets dessous.
Des nuages, des étés, des ciels fous,
Des hivers dans la campagne nue.

Prenez tout mais laissez-moi entendre
Monter le soir de lointains aboiements,
Des chants au coucher encore vivants
Embraser mon âme et la prendre.

Laissez-moi sentir, courir les chemins,
Rêver tout sourire et tout voir beau ;
Aux ronces griffer et saigner les mains.

Prenez ma jeunesse, s'il le faut, s'il est temps.
J'attends, assis à terre, le dernier écho
Mais ne vous laisse l'ivresse de cet instant.


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des doigts habiles produisent des pensées agiles
Kant avait déjà signalé que la main est le cerveau extérieur de l'homme.

Article de Rébecca Terniak

. Un apprentissage diversifié au service de l’être entier

Comment favoriser un tel développement et éduquer l’enfant tout entier «tête, cœur et mains»?

Les moyens:

    • Un plan scolaire aussi large que possible dans le temps imparti équilibre soigneusement les matières purement académiques avec les enseignements artistiques et les activités pratiques.
        
    • Un enseignement vivant et concret, où les matières jouent de concert, porté par des images vivantes: l'enfant est amené à vivre d'abord activement les choses et à les ressentir.
         
  • But de cet enseignement: chercher à éveiller toute la palette des facultés de l’enfant, de façon adaptée à son âge, en respectant les rythmes de son développement.

Utilisation des mains: des doigts habiles produisent des pensées agiles

Kant avait déjà signalé que la main est le cerveau extérieur de l'homme.

  • L'observation des trois phases initiales de développement du «Marcher – Parler – Penser» montre que l'activité motrice de l'enfant exerce une influence formatrice sur son corps et fonde ainsi ses facultés cognitives.
    Cela vaut en particulier pour les premières années de l'enfance mais constitue également un aspect important de tout apprentissage. C'est pour cette raison que la structure des programmes scolaires Waldorf-Steiner en tient compte. (Jon Mc Alice)
        
  • Le petit enfant saisit son environnement à l'aide de ses doigts.
    C'est en explorant le monde qu'il le découvre, alors que les structures plus fines du système nerveux se développent. L'adresse, l'agilité des doigts sont la condition préalable du parler. C'est à l'habileté des doigts que l'on peut reconnaître le degré d'évolution du langage (Kolzowa). De nombreux thérapeutes utilisent le mouvement pour soigner des troubles du développement (Affolter, Ayres, Frostig). De nombreuses Ecoles Waldorf-Steiner travaillent aussi de cette manière.
        
  • Par la mobilité et l’adresse de la main, à travers exercices gestuels et travaux manuels, cette pédagogie cherche à éveiller, de façon vivante, les pensées de l’enfant.
        
  • Ainsi, il est attaché une grande importance à la mobilité des doigts, surtout au jardin d'enfants et dans les premières classes: 
    • Les éducateurs jouent, avec les doigts, des jeux rythmiques accompagnés de petites comptines.
    • Le professeur de classe primaire exerce les enfants à s'orienter à partir de leur propre corps.
    • On apprend la table de multiplication ou l'alphabet en faisant une marche rythmée ou en frappant dans les mains.
    • On apprend des poèmes en les rythmant du pas.
    • Dès la première classe, la peinture développe un sentiment artistique lié à une adresse manuelle.
           

Apprendre en faisant: les ateliers de travaux manuels, artistiques et artisanaux.
   
Apprentissage à partir d'une activité concrète. "L'apprendre pratique" en tant qu'apprentissage "par la main, par (le) cœur et de tête" se déroule pour tout objet, par la pratique et le vécu du travail propre.

L'enseignement général donné dans les ateliers éduque l'enfant, le jeune, à la conséquence dans l'action et dans la pensée.
Il leur confère le savoir faire manuel et technique

  
Depuis 1919, la pédagogie Waldorf-Steiner cherche, par la mobilité et l’adresse de la main, à éveiller aussi les pensées de l’enfant de façon vivante.
    

  • Grand maître en éducation : le rythme avec l’enseignement par périodes
    Le rythme du souvenir et de l'oubli
    devient un principe méthodique de base de l'élaboration de nos facultés. La pédagogie Waldorf-Steiner soutient ces processus non seulement par le rythme dans le mouvement, mais encore par des méthodes d'enseignement qui intègrent la nature rythmique de l'apprentissage.
  • L'éducation à l'environnement est présente dans toutes les disciplines
    Les enfants aiment la nature: arbres, animaux, ruisseau, papillons...
    Les professeurs veulent approfondir cet amour, de façon à ce qu'il devienne un solide fondement pour toute la suite des rapports tant scientifiques que pratiques à la nature: on traitera toujours un ami avec égard, et ce d'autant plus que l'on dépend directement de la santé de cet ami.
    Ce qui profite à la nature est toujours bon pour l'homme lui-même. L'amour de la nature, la compréhension de la nature fondée sur une connaissance véritable et l'activité pratique qui consiste à lui prodiguer régulièrement des soins sont les trois plans sur lesquels les élèves des écoles Waldorf sont conduits dès le jardin d'enfants et à travers toutes les classes à établir un partenariat et une coopération avec le vivant. (Andreas Suchantke).
        
  • Une compréhension de l'être humain la plus large possible, basée sur l'observation des phénomènes.
    La manière dont l'enfant reçoit les premiers éléments d'anthropologie est d'une importance énorme pour son éducation. Des images réductrices ou des excès idéologiques peuvent être autant d'obstacles qui empêchent l'être en devenir de parvenir à lui-même.
    En quatrième classe, les sciences naturelles débutent par une approche globale de l'être humain. L'étude de la stature humaine constitue le centre de cette première approche.

Chaque enfant a besoin:

  • Du respect de ses besoins profonds en accord avec son rythme propre à chaque phase de son développement:
       
  • Un enfant a besoin de temps et d’espace pour se développer:
    Il est tenu compte des métamorphoses de l’être à travers les septaines de la biographie humaine
    La pédagogie Waldorf-Steiner s'appuie sur une connaissance approfondie de l'être intérieur de l'enfant et de ses métamorphoses dans le temps.
        
  • Notre être le plus intime n'est pas seulement défini par l'hérédité et le milieu.
    Ceux-ci sont donnés; "l'humain en l'homme" se sert d'eux. L'enfant recèle en lui l'avenir. De là résulte la mission des éducateurs: créer pour l'enfant un environnement qui lui permette d'amener à l'épanouissement ce qui vit déjà en lui.

 

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la vie continue.......

La vie continue
Avec ce rythme 
Qui s’accélère jour après jour

Sur le train d’amour
Les sentiments se vagabondent
Et les émotions s’exilent

À travers ses fenêtres
Il m’arrive de regarder ton visage
Et de tâtonner ton coeur 
Sur les cailloux
Sur les arbres
Et dans les replis des fleurs 

Et au plus profond point 
De la nature 
Je te retrouve dans cet amalgame 
Des objets et des détails 

Et quand l’amour se suicide 
Je m’évade dans tes yeux
Et je saupoudre mes vers 
Dans ta bouche
Avant de me laisser
Te plaindre à la beauté 

Et quand la tristesse me prend
Et les larmes 
Me surprennent dans les yeux
J’écris ton nom 
De mes gouttes de sang 
Au carrefour des sentiers 
Et sur les murs du quartier 

Ce n'est que pour sculpter
L’empreinte du souvenir

Et dans ces moments 
Les plus durs de ma vie
L’amour devient pour moi 
Une révolution 

smail baydada

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administrateur littératures

  Il n'y a pas à dire mais de plus en plus de gens écrivent, parlant des autres et d'eux-mêmes, de tout et de rien, évoquant des sujets profonds ou plus superficiels, faute au "part time" et au chômage causé par de nombreux facteurs qui parfois nous échappent. Romans, essais, traités, recueils et biographies fleurissent aux quatre coins du globe (peut-être ailleurs aussi) dans le secret des chaumières et, au bout du compte, l'auteur en herbe se dit: "Mais pourquoi ne pas tenter de me faire publier au final? J'ai pondu là un futur best-seller, j'ai du style, me semble-t-il. Pourquoi mon oeuvre resterait-elle à l'état de manuscrit?" L'idée mise en pratique, le manuscrit, dit sauvage car non sollicité par un éditeur, part alors sur les chemins, à l'aventure, pour aboutir dans une importante maison d'édition traditionnelle qui a pignon sur rue, et finalement être déballé. Entre-temps, l'auteur commence à frémir, à patienter, puis à s'énerver, à s'impatienter quand soudain, 4 à 6 mois plus tard, stupeur: une lettre de refus lui parvient, et c'est l'incompréhension. Le choc. "Pourquoi, mais pourquoi?"

  Penchons-nous sur quelques chiffres datant de 2005 mais toujours d'actualité: les grandes maisons d'édition, qui en France sont presque toutes parisiennes, publient un manuscrit sur 500 reçus et si par bonheur vous êtes publié, votre premier livre risque toujours, 3 fois sur 5, d'être mort-né: dont la vente ne sera pas poussée et dont les ventes plafonneront au bout d'un an entre 15 et 20% du tirage. Moche! Les éditeurs de taille moyenne, souvent constitués sous forme de sociétés anonymes ou SARL, recevant entre 500 et 1000 manuscrits par an, sont des maisons où votre chance d'être un heureux élu tourne autour de de 5 pour 1000. L'horreur pour le candidat non préparé! Quant aux plus petits éditeurs dont l'éternel casse-tête reste la diffusion des livres, chez eux votre fortune varie entre 2 et 5% par rapport aux manuscrits reçus.

  Comment cela se fait-il? Comment se pratique la sélection? Celle-ci est-elle rigoureuse, soumise à des critères précis, ou la sélection se fait-elle au petit bonheur? Le candidat à l'édition recevant une lettre-type de refus, souvent sèche, songera vite "Ils m'ont jeté sans m'avoir lu" ou encore "Ce n'est pas juste, je suis bon." Et il jettera la pierre au comité de lecture, l'invectivant intérieurement de tous les mots - qui peuvent être nombreux. A tort ou à raison?

  Le comité de lecture d'une maison d'édition a pour fonction de détecter parmi les manuscrits reçus ceux qui sont intéressants et seront peut-être édités, le lecteur d'un tel comité étant un lecteur "légitimant": tout manuscrit accepté entraîne de facto une reconnaissance de l'écriture, de la pensée, du dire de l'auteur. La fonction écrire de l'auteur est même légitimée deux fois, par le comité de lecture puis par l'éditeur qui prend un risque financier,voilà pour le rôle réel et symbolique de l'éditeur. Les critères de sélection? Dans l'édition traditionnelle entrent en compte la qualité littéraire, le style, l'intelligence et l'originalité des idées, et la conformité à la politique générale de la maison, ces critères permettant de donner la "note littéraire", la "note commerciale" demeurant le fait du Prince. Chez les vrais éditeurs, le taux de refus des auteurs débutants varie entre 99 et 99,9%. Pourquoi?

  Visons le fonctionnement, souvent en trois étapes: le déballage, au cours duquel les manuscrits non conformes aux genres publiés et les manuscrits "manuscrits" aboutissent sur la pile des retours; l'écrémage, où l'oeuvre est lue en diagonale, quelques pages par-ci par-là, par un lecteur qui en cinq minutes se fera une opinion; enfin la lecture approfondie des 5% de manuscrits survivants. Oui, 5%, et si les délais sont longs, c'est que les éditeurs sont surchargés et qu'il est bon de faire patienter les candidats amateurs. Source: AUDACE, l'annuaire à l'usage des auteurs cherchant un éditeur, de Roger Gaillard, L'Oie plate, 2005.

  Mais...tout cela est-il toujours bien respecté? Ce fonctionnement est-il toujours d'application, offrant une chance égale à chaque candidat? Débordé, parfois saturé, le comité n'a-t-il pas parfois tendance à écarter d'office les nouveaux venus? Personnellement, en tant qu'auteur, j'ai presque mis six ans à me faire accepter par un éditeur professionnel à compte d'éditeur, quatre manuscrits ayant tourné en vain parcourant les routes de France et de Belgique, tandis qu'en tant que lecteur, j'ai parfois découvert de petites perles de style et de profondeur chez des éditeurs moins importants par comparaison à des oeuvres éditées bien plus populaires d'une écriture moindre, que j'ai lues. Ici pas de noms d'auteurs ni de maisons d'édition afin d'éviter le coup de griffe de Merlin le chat-peauté. Et si l'on tient compte des critères économiques de plus en plus sévères, la sélection ne devient-elle pas finalement une sorte de grande lessive injuste pour un auteur qui n'écrit pas en dilettante, espérant faire carrière? Le débat est ouvert, et vous avez peut-être deviné le fond de ma pensée. Non?

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Un aveu surprenant

 

Propos

Tous les pays ont, par leurs lois,

Des effets sur les attitudes,

Font acquérir des certitudes,

Forcent à exclure des choix.

Dans l'intérêt du plus grand nombre

Des comportements sont punis,

Qu'ils méritent ou non d'être honnis.

Ces délits existent dans l'ombre.

Si un époux est libéral,

Au point d'accepter le partage,

De vivre à trois son mariage,

Il pourrait sembler immoral.

Stephane Hessel s'accommoda,

Allègrement, d'avoir deux pères.

Il ne blâma jamais sa mère.

Son aîné, meurtri s'indigna.

2 mars 2013

 

 

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Exposition à ne pas manquer !
Place de la Madeleine à Paris

http://www.pinacotheque.com/fileadmin/pinacotheque/DP%20et%20CP/CP_VG_Hiroshige.pdf

Voyage au Japon avec Van Gogh et Hiroshige à la Pinacothèque de Paris : deux musées des Pays-Bas prêtent 31 tableaux de Van Gogh et 200 estampes de Hiroshige, l'un des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Le peintre tourmenté des tournesols et de la lumière du midi, amoureux fou du Japon, s'est beaucoup inspiré de l'art ukiyo-e, "les images du monde flottant", en particulier des œuvres apaisantes de Hiroshige.

http://www.franceinfo.fr/culture-medias/sortir-ecouter-voir/van-gogh-et-hiroshige-une-double-exposition-a-la-pinacotheque-de-paris-786409-2012-11

Lundi 18 mars, j’ai eu le bonheur de visiter cette exposition à Paris.
C'était pause pour le travail de mon futur livre La Petite fille à la lanterne que j'étais venu travailler avec Dom.
J’avais fait un article le soir de mon retour le 24 au soir.
Mais il s’est malencontreusement effacé sur Arts et Lettres au moment de l’enregistrer.

Cette exposition de Van Gogh m’a enchantée et j’allais vers beaucoup de ces tableaux -  tous inconnus - dans un émerveillement joyeux et remplie d'enthousiasme. Je m’en réjouissais un temps qui se voulait sans limite et y revenais encore et encore.

Bien sûr, nous connaissons les mouvements de formes chez le peintre qui nous rappellent l’art japonais, cependant le style de Van Gogh est si unique et fort qu’il ne faut voir en ces rapprochements avec Hiroshige que le lien de l’abeille aux fleurs dont elle fait son  propre miel.

Ce qui est fascinant c’est le contraste entre le fardeau d’épreuves intérieures si pesant qu’a porté le peintre toute sa vie … et dans cette passion de son art, lumière dans sa vie sombre, la joie fraiche dans la beauté jaillissante et transcendante qu’il peut donner aux autres pour des éternités !

Je l’ai béni pour sa vie de sacrifices qui nous a donné tel joyau.
C’est bien souvent le destin tragique des grands artistes.

 

 

 

 

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Je pars à Kigali.

12272872096?profile=originalL'atmosphère dans ce hall d'aéroport était plutôt calme pour un vendredi après-midi.

Nous entendions seulement la mélodie mécanique de cet escalator qui mène au couloir des embarquements.

J'étais assis là, depuis un moment.

En face de moi, une charmante personne, je l'observais discrètement, elle était différente, élégante et si raffinée.

"Destination Sud", le vol SN2122 était bien affiché sur l'écran. Nous allions monter à bord.

J'aurais bien voulu que ma place soit à coté de la sienne, je croisais les doigts en présentant mon ticket au guichet.

Jour de chance, à peine étions-nous dans l'avion que l'hôtesse désigna les places. J'étais bien assis à coté d'elle !

Très calme, elle me lançait de temps à autre de très légers regards ou bien regardait-elle simplement le paysage à travers le hublot ? Je doutais.

J'étais assez proche d’elle, je ne cessais d'observer ses jolies mains en attendant le décollage.

De splendides bracelets en ivoire mettaient en évidence sa belle peau noire satinée.

Un agréable parfum hors du commun m'étourdissait quelque peu.

Une pince originale en bois tenait ses longues tresses soignées, elle était ravissante.

De son visage apparaissait en premier ses jolies lèvres pulpeuses, si africaine, si bien dessinées.

Même un expert de la caricature n’aurait pu en faire de semblables.

Elles portait de magnifiques boucles d'oreilles sûrement importées du pays.

Je l'observais plus encore, elle était si proche de moi, sa bouche était presque fermée, un petit espace laissait encore passer de temps à autre sa respiration, accentuée, irrégulière et parfois retenue.

Je prenais ce moment comme une invitation mais je n'osais m'approcher davantage.

Quelque chose de magique me poussait vers elle, j’aurais voulu lui parler, c’était plus fort que moi, mais cela ne se fait pas.

Après quelques heures de vol, j'aurais bien voulu qu'elle s'assoupisse et qu'elle dépose sa jolie frimousse sur mon épaule, par fatigue, un peu par accident, c'était un rêve.

J'éprouvais une drôle de sensation au niveau du ventre, un peu comme un mal mais cela me faisait du bien.

Je pensais déjà l'aimer.

J'étais curieux de savoir comment allait être mon impression dès l'ouverture des portes de l'avion.

J'étais très enthousiaste de pouvoir découvrir pour la première fois les paysages de l'Afrique.

Curieux du premier contact avec la population, découvrir enfin ces paysages tant rêvés, voir le sourire de ces enfants.

Ce voyage était en quelque sorte le plus beau jour de ma vie ... 

 

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Une berceuse pour Isabelle

 

 

Sensible et douce amie fidèle,

Je pense à vous en ces moments.

Le vent ne semble pas clément,

Le zéphyr arrive, Isabelle.

Je pense à vous en ces moments,

Mon énergie aura des ailes.

Le zéphyr arrive, Isabelle,

Il vous bercera tendrement.

Mon énergie aura des ailes.

L’espoir naîtra discrètement,

Il vous bercera tendrement ,

Lors vous sourirez, Isabelle.

L’espoir naîtra discrètement,

Joyeux messager, plein de zèle.

Lors vous sourirez, Isabelle.

Il triomphe infailliblement.

27 mai 2005

 

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une nouvelle finaliste

A nouveau, une de mes nouvelles, intitulée "Pour Monette", vient d'accéder en finale (>21 mars) sur le site de shortEdition.
Vous comprendrez que je ne vous cache pas ... la nouvelle et que, dans le cadre de cette finale, je vous invite à voter pour mon texte, s'il vous plaît ! (j'aime le côté ambigu de cette formulation )

Pour accéder au texte, suivre le lien : http://ning.it/WOcibZ

Pour voter, il suffit de cliquer sur le bandeau "j'aime" situé en fin de texte et de suivre la procédure qui s'affiche à l'écran.

J'espère vous procurer un agréable moment de lecture.

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