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administrateur théâtres

Feu la mère de Madame - Feu la Belgique de Monsieur

de Georges FEYDEAU - Jean-Marie PIEMME

Le vaudeville désopilant de Feydeau démarre sur l’annonce dudécès de la mère de Madame. Cette situation n’est pas sans rappeler l’incroyable soirée du 13 décembre 2006 au cours de laquelle un journaliste de la RTBF prenait son air le plus grave pour annoncer la fin de la Belgique. Ce canular (Bye bye Belgium) a fait le tour de la planète ! Jean-Marie Piemme nous livre  un divertissement impertinent qui nous replonge dans l’ambiance de cette fameuse soirée !

http://www.theatreduparc.be/

D’un coup de tonnerre à l’autre, pluies de rires

Un sas triangulaire où se déchaînent les éléments donne accès à trois éléments : chambre, cuisine et salle de bains. Le plateau circulaire expose d’abord le lit conjugal.  Quatre heures du matin, Elle est réveillée par l’arrivée tardive de son impressionnant mari, Lucien déguisé pour son amusement personnel en Roi Soleil. Il sonne désespérément, bloqué dans le sas. Il se fait magistralement saucer.  Un immense  parapluie protège difficilement  sa perruque et habits d’un autre siècle de la pluie diluvienne. Rires. Celle-ci ferait bien de  lui rafraîchir les idées avant d’affronter son épouse, rapidement transformée en harpie. La  scène de ménage ne manque pas d’éclater. Tous les travers, les petites frustrations et les plaies d’argent du couple sont jetées en pâture à un public gourmand. La bonne allemande, pas si bonne que cela, est prise à témoin et ne rêve que de regagner au plus vite  son propre lit. (Rires)  Soudain on sonne. Il s’agit du domestique de la sainte mère de Madame. Il est porteur d’une terrible nouvelle. Rires. Un spectacle dément, joué avec folie. Le public se drogue de rires.

Trois quarts d’heure plus tard. Le même sas, le même décor petit bourgeois, et dans la baignoire, une reine. Un roi sur son trône.  Imaginez la suite, à la sauce belgo-belge. Chinoise parfois. Avec les mêmes comédiens délirants.  Des histoires de convoyeurs qui attendent. Un pastiche du premier spectacle, qui coupe des pets de lapin en deux. Les comédiens chahuteurs qui tordent les réalités,  rient et pleurent à la fois, se dépensent, suent eau et sang, larmes et ironie cuisante.  Les scènes royales ont un goût de Revue de fin d’année. Et pourtant l’année débute à peine…  La Belgique a quelque chose en travers du gosier et ne sait plus à quel hymne national se vouer! Autodérision mordante, çà au moins c’est une valeur sûre !   

Allez voir. Vous jugerez par vous-même de la gaudriole politique ou domestique.  

Mise en scène: Frédéric DUSSENNE.

Décor: Vincent
LEMAIRE
.

Costumes: Lionel LESIRE.

Lumières: Renaud
CEULEMANS
.

Avec:
Philippe JEUSETTE  (Lucien - Freddy)
Valérie BAUCHAU  (Yvonne -
Sandra
)
Caroline DETEZ  (Annette –
L’aveugle
)
Othmane MOUMEN  (Joseph – Le Chinois)

 http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2012_2013_004

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