En hommage à Hector Malot
Je m'étais absentée, en un ailleurs, sans vie.
J'ouvre les yeux, une seconde, les referme.
Je perçois près de moi une onde d'énergie,
Qui fend, paisiblement le cercle qui m'enferme.
La douceur du décor, un rayonnant silence,
Conviennent à mon être, à mes sens en éveil.
Égayée, je savoure une tendre ambiance,
En osant souhaiter que sorte le soleil.
Le temps semble arrêté. Ah bon! il est midi.
N'ayant aucun besoin, je demeure passive,
Incontestablement, je manque d'appétit.
Par un mot enclenchée ma mémoire s'active.
Je pense à l'orphelin, qu'un miracle éblouit.
Il reçut une montre, un fabuleux présent,
Et sut exactement quand arriva midi.
Je ne pus oublier son émerveillement.
Si, l'ayant mérité, notre corps se repose
Qu'une grâce nous fait oublier nos soucis,
Il est fort agréable, lors d'une longue pause,
D'accueillir des émois venus d'anciens récits.
4 mars 2013
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