Où va ton bateau à s’écrouler dans l’ouragan ?
Nul vent des rivières ne semble adoucir
Le mugissement strident et grave des océans
Qui hurlent d'un accent que nul ne peut affaiblir.
Un nuage noir pénètre dans le ciel vermeil.
Où sont les îles d’étoiles qui l’illuminent,
Et les lacs d’eau où installe le soleil
Ses rayons tout en traversant les collines?
Que se passe t-il ? Pourquoi l’hiver boite ?
Ramassera t-il les feuilles jaunes et mortes
Que l’automne a dispersées sur les chemins?
Quand les oiseaux fuient les belles prairies
Qu’ils ont remplies de chant et de folie,
Que reste t-il à scintiller que les jets de chagrin?
Smail baydada
Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !
>7/12/24 Au théâtre le Public! Un Tartuffe jamais vu...!
Publié(e) par Deashelle le 23 novembre 2024 à 7:11
Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
De l’art d’être malheureux dans « Capitale de la douleur »
Publié(e) par Robert Paul le 25 août 2012 à 11:30
Sujets de blog par étiquettes
- théâtre (443)
- musique (288)
- peinture (239)
- JGobert (233)
- classique (213)
- amour (206)
- comédie (195)
- poésie (192)
- art (192)
- de (143)
Archives mensuelles
2024
- novembre (19)
- octobre (16)
- septembre (40)
- août (25)
- juillet (29)
- juin (13)
- mai (13)
- avril (17)
- mars (28)
- février (30)
- janvier (30)
2023
- décembre (17)
- novembre (3)
- octobre (22)
- septembre (24)
- août (23)
- juillet (6)
- juin (3)
- mai (6)
- avril (11)
- mars (28)
- février (22)
- janvier (38)
2022
- décembre (29)
- novembre (25)
- juillet (1)
- juin (4)
- mai (1)
- avril (2)
- mars (3)
- février (16)
- janvier (23)
2021
- décembre (37)
- novembre (35)
- octobre (23)
- septembre (31)
- août (24)
- juillet (32)
- juin (42)
- mai (53)
- avril (52)
- mars (51)
- février (25)
- janvier (50)
2020
- décembre (33)
- novembre (30)
- octobre (44)
- septembre (30)
- août (35)
- juillet (24)
- juin (41)
- mai (73)
- avril (64)
- mars (46)
- février (33)
- janvier (19)
2019
- décembre (25)
- novembre (39)
- octobre (46)
- septembre (41)
- août (20)
- juillet (19)
- juin (29)
- mai (33)
- avril (28)
- mars (37)
- février (34)
- janvier (33)
2018
- décembre (40)
- novembre (40)
- octobre (48)
- septembre (50)
- août (61)
- juillet (73)
- juin (71)
- mai (75)
- avril (93)
- mars (100)
- février (95)
- janvier (92)
2017
- décembre (70)
- novembre (94)
- octobre (109)
- septembre (92)
- août (88)
- juillet (89)
- juin (85)
- mai (80)
- avril (78)
- mars (102)
- février (91)
- janvier (91)
2016
- décembre (93)
- novembre (80)
- octobre (132)
- septembre (98)
- août (64)
- juillet (90)
- juin (97)
- mai (95)
- avril (112)
- mars (98)
- février (122)
- janvier (110)
2015
- décembre (105)
- novembre (98)
- octobre (108)
- septembre (100)
- août (76)
- juillet (106)
- juin (113)
- mai (106)
- avril (128)
- mars (119)
- février (127)
- janvier (139)
2014
- décembre (131)
- novembre (122)
- octobre (157)
- septembre (115)
- août (138)
- juillet (159)
- juin (128)
- mai (185)
- avril (164)
- mars (149)
- février (163)
- janvier (180)
2013
- décembre (229)
- novembre (184)
- octobre (164)
- septembre (139)
- août (128)
- juillet (118)
- juin (172)
- mai (179)
- avril (180)
- mars (205)
- février (168)
- janvier (153)
2012
- décembre (148)
- novembre (151)
- octobre (159)
- septembre (185)
- août (169)
- juillet (150)
- juin (213)
- mai (149)
- avril (197)
- mars (218)
- février (181)
- janvier (190)
2011
- décembre (182)
- novembre (196)
- octobre (174)
- septembre (181)
- août (177)
- juillet (184)
- juin (199)
- mai (235)
- avril (216)
- mars (235)
- février (161)
- janvier (203)
2010
- décembre (153)
- novembre (161)
- octobre (169)
- septembre (165)
- août (88)
- juillet (58)
- juin (60)
- mai (73)
- avril (75)
- mars (77)
- février (47)
- janvier (25)
2009
- décembre (23)
- novembre (31)
- octobre (32)
- septembre (1)
- juillet (13)
- juin (6)
Commentaires
Après tout ce temps où je ne suis pas venue sur le site d'Arts et lettres, ce soir je relis votre poésie et l'apprécie plus encore qu'à la première lecture. La poésie est exigeante autant pour l'auteur que le lectuer. il est nécessaire qu'on la lise et relise plusieurs fois. À chaque lecture, on y découvre des nouvelles dimensions, des mots qui nous avaient échappés. Merci Smail bayada pour la sensibilité et la beauté émergeant de ce très beau texte "Où va ton bâteau"
Merci Claudine, ça m'encourage beaucoup!
Bonjour Smail.
Belle interrogation pour un beau poème. J'aime aussi l'idée de "jetes de chagrin", car Dieu merci, pour nous permettre de vivre quand même, les chagrins surgissent et disparaissent.
Félicitations. Amicalement, Claudine.