Une galerie, encore vide, à deux pas de l'avenue Louise, se réveille sous le soleil. Un monsieur, avec une barbe et une casquette, est passé. Des lampes. Un aigle royal en or. Et ... à nouveau des pas.
Dix heures.
Ce soir, je participe, à Jodoigne-Souveraine, à une émission, dans une radio. Un pote (chanteur) m'y a invité.
J'ai pris, de bon matin, ma guitare (avec mon ukulélé, dans une caisse en carton, que j'ai relié à ma guitare avec trois élastiques).
Paraît que Ryanair, la compagnie d'aviation, aurait des techniques douteuses, comme ... proposer des prix modestes pour les vols, si les passagers acceptent de voyager debout. Ca, je l'ai entendu à la radio.
Pour arriver à Jodoigne-Souveraine, je tent'rai la marche. Les sentiers de GR (grande randonnée) n'attendent peut-être que ça.
Un auteur de livres (Alexandre ou Pascal Jardin) dénonç'rait, avec humour, dans son dernier ouvrage, son grand'père qui occupait, à Paris, une fonction au début de la guerre de 40 et qui ... n'était pas au courant des rafles de Juifs dans le vélodrome hélas historique.
Ce matin, dans l'tram, entre la Place Saint-Pierre et l'avenue Louise, c'était déjà le branle-bas silencieux. Dans l'allée centrale, entre toutes les banquettes où les gens vont s'asseoir, j'ai à peine eu (ou pris) le temps de m'arrêter, de repérer un siège, de retirer la guitare de mon épaule sans bousculer personne (ça prend même pas cinq secondes) qu'une ombre, derrière moi, a déjà tenté de me pousser, sans s'excuser, pour ... trouver une place le plus vite possible.
Je ne me suis pas laissé démonter. Quand je me suis assis, j'ai repéré la personne : une ado avec un grand bloc de dessin, qui rejoignait un copain, une ado qui parlait haut, qui parlait à toute vitesse, qui parlait sans respiration. Je me suis abstenu de rouspéter. Ca valait peut-être mieux. Cette fille est sûr'ment plus nerveuse que méchante ou impolie. Cette fille est sûr'ment gentille, généreuse ... dans un autre contexte.
Ce s'ra de la haute voltige, aujourd'hui. Mais je le sais. J'agis en personne responsable. L'émission "Bulles d'air", où je participe, ce soir, se déroule entre 19 et 22 heures. Vraiment, c'est du temps d'antenne !
Et je suis tributaire, ensuite, d'un train qui me ramène à Bruxelles. En partant de Namur (c'est pas très loin de Jodoigne, quand on roule vite), le dernier train part à 22 heures 21. Un peu juste. Je peux, bien entendu, me rabattre sur Wavre ou Ottignies, situées encore plus près de Jodoigne, et d'où des trains partent encore vers 22 heures 30 (si pas plus tard). Et ... je dois me trouver dans mon flat, demain matin, dès 9 heures, car un électricien vient vérifier les ampoules de la pièce principale et de la cuisine, tombées en court-circuit à cause d'un faux contact dans le plafond.
Onze heures dix.
Le tram 94, qui passe en plein sur l'avenue Louise, m'emmène dans son fourgon. Direction : Place Marie-José. A l'arrêt où j'ai attendu, un arbre a été abattu.
Le ciel bleu a des incidences sur mon appareil photo. Je le vérifie pratiqu'ment chaque soir sur le "diaporama" de mon PC. Le bleu l'emporte largement sur la majorité des couleurs. Le bleu éclabousse, ternit la majorité des autres couleurs. Comme le noir et blanc, ça a son charme.
Je me pose juste la question : est-ce normal ?
Y a plus d'un an que je l'utilise (et que je l'use), mon appareil. Et les couleurs diverses, dans mon souv'nir, ressortaient beaucoup plus avant, même par temps de ciel bleu.
Un autre problème sur mon appareil : les trois secondes de noir, qui apparaissent brusquement sur l'écran, quand je l'allume, accompagné d'une partie d'image ... qui se manifeste comme une ligne diagonale, avant de déboucher sur une image complète.
Mmm. Faudra vérifier chez un marchand d'photos (ça fait quinze jours que je me le dis).
Une dame âgée m'a reconnu dans le tram.
Une grève à la poste, ai-je entendu. Une de plus. Et y en aura encore, c'est pas possible autrement. Cette fois, c'est dans les Ardennes que ça se passe. Du côté de Libramont. Libin, Vaux-sur-Sûre, villages locaux, villages émérites, ne seront pas desservis en journaux aujourd'hui.
Libramont, Libin, Maissin. En passant par Lesse, Redu. Terres historiques. Terres d'une partie de ma vie, de mon adolescence. J'y plant'rai le décor d'une future chanson. Un gars, vêtu d'une casquette, bûch'ron, parcour'ra, sous une pluie battante, dans une forêt, des rues sinueuses qui n'en finissent pas, autour des sapins (ou des gratte-ciels), à la merci des sangliers, des braconniers, des pommes de pin et des scies à rubans. Il ira rejoindre sa princesse ... qui l'aura rapp'lé au bout de deux ans d'absence (ou de non-réponse à ses appels). Il marchera sur des routes où des bagnoles le dépass'ront, où les champs de maïs abond'ront, où des vaches feront des pas de danse (alourdis) dans les prés. Il ira rejoindre sa princesse, esseulée, sans un sou, sur le point d'être maman. IL écout'ra son coeur, sans oublier d'être lucide. Il saura que sa princesse en aura app'lé d'autres avant lui ... sans résultat.
Et ... une dame m'a reconnu dans le tram. Et ... je suis descendu à la Place Marie-José. Avenue du Bois de la Cambre. Avenue d'Italie. Chaussée de Boitsfort. Schoolgat (avec ses constructions ... neuves et moches). Avenue des Merisiers. Je connais ces coins, ces rues. Je les ai arpentés tant de fois, en tant que facteur, quand j'effectuais des remplac'ments.
Une montée. Une passerelle. Des appart's. Un pont. Un jardin d'enfants. UN carr'four.
Et c'est ici que deux choix opèrent : le GR 126 et le GR 57... (à gauche). Je dois emprunter le second (dont j'ai oublié le dernier chiffre). Dans le guide, ils disaient : prendre la rue du Bien-Faire, ensuite on arrive sur une place. Ouais. Malheureus'ment, je n'ai pas, sur moi, le guide du GR 57... Je n'ai qu'à me fier aux balises sur le chemin et ... à mon bon sens. Et je m'avance. Un pan de rue. Un second pan de rue. Pas une seule balise le long de la rue du Bien-Faire. Comme par hasard. J'emprunte une rue perpendiculaire, qui monte ... sans résultat. Je reviens dans la rue du Bien Faire, je la (re)parcoure jusqu'au bout. On arrive à la Place Keym. Délivrance : enfin des balises ! Je suis. Des élèves d'une école (gardienne ou primaire) attendent devant un centre culturel et une galerie. Encore une balise. Le ukulélé danse dans sa caisse. Hugues, sois donc un peu plus résistant ! Et ... encore une balise.
Et ... je me retrouve au point de départ, à nouveau au début de la rue du Bien-Faire, là où les chemins de GR se séparent (théoriquement). Je ne me dégonfle pas. Je tente le GR 126, en me disant que le véritable départ, la véritable séparation des GR's démarre un peu plus loin, dans cette direction-là. Je monte la rue. Peine perdue. Une lueur, encore : reprendre la rue du Bien-Faire, continuer sur la Place keym et se diriger vers Auderghem. Au pire : si je n'aperçois pas de balise, si je tourne à vide, je peux me rabattre, vers 14 heures, sur un train qui me mènera à Gembloux, où je peux trouver, toutes les deux heures, un bus pour ... Jodoigne-Souveraine. En attendant, les dés ne sont pas complètement jetés. Marchons encore un peu.
Auderghem, le Rouge Cloître, prévus sur le chemin que je dois prendre (je l'ai vu sur Internet), je les franchirai sans réfléchir, à vol d'oiseau.
Et Virginie, qui habite dans le coin, débouch'ra p'têt de son avenue, pour me glisser un p'tit coucou, avec une caricole qu'elle se sera procurée sur le marché de Boitsfort.
Place Keym. Rue du Loutrier. Je n'en crois pas mes yeux : une balise.
Je savoure ma victoire ... dans un bistrot, où le roi Albert (qui a laissé son nom à l'établissement) s'exprime sur des photos ou des tableaux.
Tiens ! Y avait longtemps que je n'avais plus entendu le groupe Niagara.
Midi trente.
Boitsfort. Auderghem. Communes champêtres. Des statues vertes en plein milieu d'une prairie qui descend. Des canards dans une mare. Un gars qui joue aux boules, sur des graviers, près des buildings.
Cette dominante bleue (ou bleuâtre), sur mon appareil photo, ça me chipote, quand même. J'aime les effets impromptus, d'accord. Je me démerde toujours, d'accord. Mais ... j'aime aussi les couleurs naturelles. J'aime aussi retrouver, sur mes photos, les couleurs des éléments, telles que je les ai perçues à l'oeil nu. En attendant, je compense avec le flash : les couleurs reviennent et rééquilibrent le tout, mais ce n'est pas naturel.
Avenue des Arums, avenue des Phllox. Les log'ments sociaux de Boitsfort/Auderghem, avec leurs boîtes aux lettres jaunes, ont leur charme.
Et le ukulélé danse toujours sur mes épaules, dans la caisse en carton reliée à ma guitare. J'entends même les cordes vibrer.
Un étui serait plus approprié. Une nouvelle housse de guitare aussi : la tirette d'une des poches a définitiv'ment rendu l'âme, les lanières ont déjà été rafistolées une ou deux fois, des trous se déclarent à gauche et à droite.
Demain, ou après-demain, si j'ai la forme, je file à Nivelles, dans un magasin de guitares spécialisé, où les housses se chiffrent juste, paraît-il, à 25 euros.
Je marche, je marche. De sentiers en sentiers. Et je n'ai pas pris ma bombe "Ventolin" avec moi. Tant pis ! Je ne risque rien, si je le décide. Ma respiration ne s'alourdira, ne s'amputera pas, quoiqu'en dise ma mère (ou son fantôme) ... si je le décide.
Et si ... en attendant de trouver un étui pour mon ukulélé, je m'arrêtais pour remettre, à l'intérieur de la caisse en carton, le plastique qui entoure l'instrument ... dans de bonnes dispositions ...
Et si ... en attendant de trouver l'étui qui convient, j'amortissais, dès demain, les chocs, dans la caisse en carton, en y plaçant une ou deux paires de chaussettes ...
Tendre Virginie, je suis passé devant ton appart'. On y pendait du linge. La tentation de faire le détour, jusque chez toi, était ... plus que présente.
Bientôt quinze heures.
Des étangs. Des rues. Des balises bien mises. Des gens qui passent. Un magasin d'fleurs prévues pour les enterr'ments.
Chaussée de La Hulpe. Faut passer le long d'un étang où, parfois, un jeune gars casse la croûte. Pratiqu'ment plus de balises. Et le temps avance. Il n'est ni trop tôt ni trop tard. Je rebrousse chemin.
Faut prendre un train, maint'nant, Hugues. La gare de Boitsfort n'est pas loin. Même un omnibus fera l'affaire. Tu arriveras toujours à temps à Ottignies ou à Gembloux.
La gare de Boitsfort est devenue un terrain vague. Pas moyen d'acheter un ticket. Même la roulotte, juste derrière, semble fermée à double tour.
"Tout doux va l'horloge, tic-tac ...", dit une chanson que j'ai apprise dans une chorale, quand j'avais six ans.
J'attends le train. Dans le calme. Dans un silence ... paniquant. Des nuages. Une dame qui regarde l'heure, de l'autre côté du quai. Une étudiante, pas loin de moi, qui ouvre son sac. Une dame reste, de profil, les bras croisés, devant la pancarte indiquant "Bosvoorde".
Quinze heures bien sonnés.
Genval. La Hulpe. Bientôt Rixensart. Ensuite : Ottignies. Le train connaît sa course. Et les travaux qui n'en finissent pas sur les voies qui défilent. J'arrive pas à m'y faire. Et ... des monticules de sable, par ci-par là. Des futurs tunnels. Pour un futur ... RER.
J'aim'rais filer aux toilettes. Mais je ne me risque pas. Je suis seul sur ma banquette. Je n'ose laisser ma guitare et mon ukulélé tout seuls.
Gare de Rixensart. Encore debout, elle (pour combien de temps ?). La gare de Profondsart, sur la suite du trajet, a subi le coup des bulldozers. Faut que ça avance ! Faut que ça rentabilise ! Une âme (humaine ou autres), ça dérange trop.
Un contrôleur arrive. ON était si près du but.
Quinze heures vingt.
Gare d'Ottignies. Faut changer de train, tout en restant sur la même voie. OK. Le prochain (train) arrive dans cinq minutes. Et c'est le coup d'barre. Tant de kilomètres franchis, tant d'images accumulées. Déjà. ET la journée est loin d'être finie. J'ai peur. J'ai le blues. Et si, maint'nant, j'avais oublié quelque chose de précieux dans le dernier train ! Et ... je commence à avoir faim.
Seize heures onze.
L'ancienne gare de Gembloux a été démolie. Une autre (plus moderne, plus carrée, plus bétonnée, plus affreuse) a pris place. La "Taverne des Voyageurs", un peu plus loin, est toujours là. La rue du Coquelet, juste à côté, ne s'est pas envolée, j'imagine.
J'ai eu le temps de me restaurer dans un fritkot du coin, où y a pas de lavabo pour se rincer et s'essuyer les mains pleines de graisse, où une série télé américaine (avec une femme flique ... très dure) passait sur un écran moyen et où la serveuse m'a dit "veuillez jeter vos papiers dans la poubelle", sans me dire au revoir quand je suis parti.
Le bus 25, que j'ai capturé, qui se dirige vers Jodoigne, s'arrête à deux pas de l'endroit où se trouve la radio où je me rends.
Un café ne serait pas de refus.
Quatre meutes d'élèves grimpent bruyamment (c'est le moins qu'on puisse dire) dans le bus, à quatre arrêts différents.
"Je vais lui apprendre la musique des chtis", dit l'un. Non, ils ne me jett'ront pas de pierre(s) au visage. Non, ils ne me tireront pas les ch'veux. Non, ils ne me piqu'ront pas ma guitare. "Tout ça pour un élastique !", crie l'un d'eux.
Et le ciel bleu perdure.
Le distributeur, à la gare de Gembloux, était hors circuit.
Et pendant que le bus roule, roule, roule, que les églises passent d'un village à l'autre, mes pensées, comme toujours, (dé)filent à une vitesse v'.
Autant j'ai peur, autant je stresse quand je vois tant d'inconnus débouler dans le même bus que moi, autant je suis triste quand l'un d'entre eux (que j'ai eu le temps de regarder, d'entendre, de trouver sympa) sonne pour descendre à l'arrêt qui suit et disparaît (pour toujours, en principe) de ma vie.
Une roue de gouvernail devant une ferme. Un cycliste qui passe.
Aurai-je assez de fric pour reprendre un train, tout à l'heure, après l'émission ?
Mon pote Miche (qui m'invite) m'a donné un coup de GSM. L'émission (au feeling) durera une heure.
Le groupe Indochine passe, en sourdine, dans le bus.
Un moulin à vent.
Dix-huit heures.
Il fait toujours clair.
Le bus a eu le temps de me déposer sur la grand'route, à l'arrêt situé plic ploc à côté de la rue des Tombelles, à Jodoigne-Souveraine, là où la radio se trouve. Je reconnais le coin. J'ai fait, en son temps, une émission, déjà, à Radio Centre Jodoigne. A la seule différence que, dans mon souv'nir, on tombait directement, au sommet du début de la rue, sur l'endroit. Image faussée, oui. Il faut encore marcher un peu, juste un peu, encore un peu, longer les arbres, les mottes de foin. Oui, l'antenne se distingue au loin.
J'arrive sur place. La porte est fermée à clé. Pas de sonnette. Je frappe. Personne ne vient. De fait, l'émission où je suis convié démarre à 19 heures. Je ne veux pas tourner en rond. Je décide d'aller me ballader, sans m'égarer.
Deux chiens aboient dans la cour d'une propriété voisine.
C'est pas vrai : une balise. Oui, je me retrouve sur un sentier de GR (grande randonnée). Explorons rien qu'un peu. Evidemment, on rentre à nouveau dans un bois. Je fais trois pas. Rien de plus. C'est trop risqué. Le soir va bientôt tomber.
Pas de bistro sur la grand'route. Avec les huit euros qui me restent, c'est peut-être mieux.
Une poubelle rouge. Un abribus presque désaffecté.
Allez, Miche ! Maint'nant, c'est moi qui te dit (et pense), en contemplant les flaques d'eau éclairées : "rapplique !"
Vingt-et-une heures.
Sautons les étapes.
L'émission de radio, sur Radio Centre Jodoigne, a eu lieu. La commenter dans les détails, c'est difficile. Je suis encore sur le coup. Et ... noter des impressions précises durant le moment où elle avait lieu, pendant que je répondais à l'interview, pendant que je chantais en direct, j'aurais (encore) du mal à y arriver.
Mon pote Miche (qui a beaucoup insisté, à raison, sur la notion de "partage" entre artistes) et moi, nous nous sommes bien entendus, bien compris. Comme toujours.
"Au feeling !", tel était le leitmotiv entre nous.
Evidemment, il fallait jongler, entre le moment où il me questionnait et celui où je répondais, avec le même micro ... qu'il fallait à chaque fois déplacer sur la table, en fonction de celui qui parlait.
Le second micro était réservé à André, l'autre présentateur.
Si je devais laisser parler mon "feeling" ...
C'étauit dur. Car ... à peine avais-je entendu une question de Miche, spontanément mon coeur battait et j'avais besoin de répondre instantanément. Or, il fallait prendre le temps, le soin de déplacer, de prendre le micro, de parler au micro. C'était juste l'affaire d'une seconde. Oui oui. Mais cette seconde, où je devais m'abstenir, m'était douloureuse ... et ça pouvait m'être difficile de reprendre mon souffle et de répondre, ensuite, sereinement, aux questions.
Sur antenne ...
C'était pas toujours évident, pour moi, de chanter en direct et d'entendre, au même moment, les sonn'ries de téléphone qui n'en finissaient pas. Mais bon : ça f'sait partie du challenge. Et je l'ai assumé (et j'en suis fier).
Sur antenne ...
J'ai tenté une percée avec le ukulélé. Je me suis gouré dans plus d'un accord. Parfois, je délaissais l'instrument en chantant "a capella" ou en parlant.
Une part de moi me dit : Hugues, t'as les yeux plus grands que le ventre, quand attendras-tu d'être au point ?
Une autre part de moi me dit : Hugues, c'est déjà ça, ce que tu fais a déjà de la valeur.
Sur antenne ...
J'ai chanté "DOUCE", à la demande de Miche, qui a le coup d'coeur (j'en ai un pour sa chanson "LA BRANCHE DU CHARME"). Pourquoi pas ? Mon pote trouve ma chanson ... romantique. Y retrouve-t-il une parcelle de sa vie ?
Il n'est pas dit que nous ne participerons pas, le 2 avril prochain, à un spectacle, là-bas, dans la région.
Un charmant technicien (qui pourrait être mon gamin) a pris des photos charmantes et ressortissantes ... d'André, de Miche, d'André et de moi.
Vingt-et-une heures vingt.
Dans le train du retour ...
J'en connais un qui ne rentrera pas chez lui avant de s'être attardé dans un chouette resto, où il s'enfil'ra une chouette assiette chaude et où des gentilles serveuses lui feront honneur.