Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (181)

Trier par

CITATION D'IsA

En période de préparations de gelées et confitures d'automne.

"La vie s'écoule comme une gelée de fruits épicés, parfois douce-amère, parfois sucrée-salée,12272757097?profile=original il faut savoir l'aimer pour en retirer l'essentiel : la simplicité".

Lire la suite...

Le rêve



 

Ces rêves que l’on pense fous,

Provoquent des rires sous cape

Ou des sourires d’indulgence.

                                Or rarement  bien sûr, les effets remarquables,

Que la félicité et la gloire accompagnent.

 

Zola nous fit vivre le rêve

D’une fervente jeune fille.

Ce que je voudrais, disait-elle,

Ce serait d’épouser un prince.

Je l’attends, il viendra. Le miracle survint.

 

Eperdument épris de la belle ingénue,

Le fils d’un prince de l’église,

Obtint le droit de l’épouser,

In extremis, elle mourait.

Elle ressuscita soudain.

 

Comme tout n’est que rêve, aux portes de l’église,

Au sommet du bonheur, la petite princesse

S’échappa de son rêve et s’envola ailleurs.

 

19/9/2002

 

Lire la suite...

Requiem

 

 

Un tas de plumes duveteuses ,

ailes d’ange brisées.

Un habit de gala, pourtant déchiqueté,

et petit à petit, de la chair apparaît.

Miracle de la vie, devenu chose dérisoire,

tronçon rosé bombé.

 

Le cannibale, irresponsable,

sans doute sans mémoire et sans aucun remords,

servira, à sa table,

l’énergie retombée de ce bel oiseau mort.

 

Mais dans les bois touffus, colorés de l’automne,

le vent qui secoue et qui sème,

sifflera,dans la nuit, un vibrant requiem.

 

                                                                             25/10/1997

 

 

Lire la suite...
administrateur théâtres

Imagine Paradise (part 4) (Klara festival) 14/9/ 2011 EROICA

12272753859?profile=original

CHRISTOPHE ROUSSET Conductor
LES TALENS LYRIQUES
Jeremy Ovenden tenore

Au programme: Pierre Gaveaux & Joseph Haydn (en première partie)  

Ludwig van Beethoven - Symphonie n°3 en mi bémol majeur, op. 55 Eroica
(Quatre mouvements: Allegro con brio, Funebre de Marcia : Adagio assai, Scherzo: Allegro vivace
Finale: Allegro molto )

 

C’est définitivement la seconde partie du programme que nous avons préférée. « Spécialiste de la musique baroque, puis classique, et, depuis quelques années, du début du Romantisme, Christophe Rousset est un chef visionnaire, fin et profond. A la tête des Talens Lyriques, il dirige Beethoven pour la première fois. » Il dirige à mains nues. On sent tout de suite une agilité extrême dans les gestes, une passion, une fougue qui fera éclater comme du tonnerre les deux accords brefs en mi bémol majeur qui  introduisent l'œuvre, de façon théâtrale. Critique de musique, J.W.N. Sullivan décrit le premier mouvement comme une expression du courage de Beethoven confrontant sa surdité, le deuxième, lent et funeste, représente son immense désespoir, le troisième, le scherzo, comme une « indomptable révolte d’énergie créative » et le quatrième mouvement comme une effusion exubérante de la même énergie.

 

 Le premier thème, exposé par les violoncelles dans la nuance piano est repris avec magnificence un nombre  incalculable de fois, comme si patiemment le compositeur s’amusait à élever la  flèche ajourée d’une cathédrale, les arcs-boutants et les ogives des nefs latérales tout à la fois. A la fin il y a un éparpillement d’éclats lumineux des violons, puis un crescendo de luminosité, souligné par l’entrée dramatique des cors anglais.  La percussionniste veille. Elle est tout devant à gauche, chose rare. La blonde Aline Potin, au nom de tintamarre et au physique élancé et gracieux décoche sans frémir ses coups de maillets avec des mains de fée.

 

Le deuxième mouvement commence dans les couleurs sombres des violoncelles, il y a la voix presque humaine de la clarinette, le rythme se fait héroïque, la clarinette ricochette. Il y a de dramatiques accords des vents. Trois accords répétés des contrebasses et le rythme se métamorphose en marche ample. C’est le vent lui-même qui s’empare des cordes et les flûtes exultent. Les gestes de la percussionniste soulignent  l’ensemble comme si elle dirigeait un ballet gracieux. Etonnant. Après une rupture en douceur, on glisse dans la nostalgie. Il y aura le tic-tac des altos, et des diminuendos qui vous mènent au cœur de la confidence. Une musique que presque personne n’a pu s’empêcher d’applaudir entre les mouvements. Hommage au chef d’orchestre.

 

La légèreté et la souplesse sont au rendez-vous dans le scherzo. Les cors donnent le ton et entraînent les violons suivis des hautbois et le thème puissant a été rattrapé au vol. Les cuivres sonnent la fanfare et le trio de cors s'enflamme. Où sont les chevaux? Assiste-t-on aux soirs de batailles gagnées, à la joie et les libations des guerriers victorieux, au bonheur des idées de liberté répandues par-delà les frontières ? La joie (masculine) est palpable. L’accord final sera leste et joyeux. Et toujours, aux côté de la brillante trompette, la percussionniste… aux maillets de fée.

 

Dernier mouvement : l’ouverture se fait sur un parade précipitée des violons suivie d’un arrêt brusque pour laisser libre cours aux variations.  Des pizzicati scintillants entrecoupés de respirations vivantes, mettent en lumière les belles sonorités de l’orchestre, les notes tenues, si harmonieuses. La princesse des cymbales observe tout cela le sourire aux lèvres,  avec un métronome dans sa chevelure qui ponctue la mélodie. La quatrième variation tourne à la fugue. On est surpris par un point culminant de dissonance mais d’autres variations arrivent comme des vagues toujours plus surprenantes. Il faut se laisser porter par l’amplitude chantante et se préparer à applaudir à tout rompre.

 

 

 

12272754464?profile=original

 

 

12272754899?profile=original

 

12272755094?profile=original

 

12272756657?profile=original

 

http://www.bozar.be/activity.php?id=11038&selectiondate=2011-9-14

12272756869?profile=original

http://www.klarafestival.be/nl/node/1316

 

Lire la suite...

C'est Flo qui mène la danse

Juste pour illustrer ma dernière Flo, ce texte qui lui colle à la chair. Texte écrit par un admirateur de cette Flo.

 

Cela dit  un texte qui illustre une peinture , quelle audace..!

 

Maïeutique :

 

Tantôt Vénus callipyge, Eve à la pomme, ou tout simplement muse, Flo demeure une figure incontournable du travail d’Alain Gegout. Habillée de nudité, drapée de soleil,  ou voilée par la pluie elle est intégrée dans un microcosme particulier et éminemment pictural. Digne représentante d’une peinture sans concept, rivée sur le spectateur et son émotionnel Flo dégaine parfois un regard mitrailleur, introspectif mais n’en apparaît pas moins sensuelle. La séduction semble ainsi s’opérer par le regard, non sans rappeler la Nadja de Breton, qui " va  la tête haute." Flo semble elle aussi flottante, presque amphibie, le peintre le dit lui-même « j’aurais dû appeler ma muse Nadja ». Flo serait même métissage de femmes, de féminités, de fragrances.

 

flo mains devant les yeux

Flo , des mains devant ses yeux 50x50 gegout©adagp2011

 

Elle semble connue du peintre, appréciée de l’amateur d’art elle est pourtant mystérieuse parfois mondaine, d’autres jours gouailleuse. Mais qui est donc cette Flo ? Elle marche captive dans une masse de pigments ; libre sur un fond coloré ou noir : elle naît,  puis meurt, et réapparaît parfois plusieurs années après sur une toile vieillie et retravaillée. On pourrait même penser que tel un marionnettiste fou, Gegout domine et anime cette muse comme on le ferait d’un jouet…..mais je pense qu’il n’en est rien : c’est Flo qui mène la danse. Dans la vivacité d’un Flamenco, la rythmique d’un Tango ou la torpeur d’une danse macabre, Flo existe à part entière et mène le bal des pinceaux. Peindre Flo semble  apparaître, pour Alain Gegout comme une façon de frôler l’amour : on imagine le peintre à la terrasse d’un café discuter avec cette belle inconnue dont il connaît seulement le  prénom, Flo se résume en trois lettres, mais demeure insaisissable et pleine de magie, même le peintre ne saurait l’apprivoiser. Est-ce un surnom ? Un nom d’amour ? Un  sobriquet donné à une vieille amie ? Le mystère demeure. 

 

Elle arbore quelques fois  un visage muet, flou mais reste pourtant présente dans toute la force de sa carnation, elle ne fait qu’un avec celui qui la regarde. Parfois elle devient même fantomatique, obsédante, enivrante : Flo campe peut-être même l’ivresse. Elle n’est jamais insipide, ni obséquieuse bien au contraire c’est une maîtresse difficile, et parfois amère comme le peut–être un verre de vin bouchonné. Flo est une amante qui se mérite, elle incarne la féminité et ses dangers, elle est l’archétype d’une femme libre et intelligente peut-être  même castratrice. Pourtant, parfois le regard entravé d’un foulard, ou d’une capeline trop grande elle frôle l’androgynie et touche alors au masculin. Flo est donc ici et ailleurs, homme et femme, amie et amante : elle est une figure de la défiguration certainement .… Son ombre pèse sur la toile, s’envole puis fond comme la cire d’un cierge dans une chapelle, et coule, coule comme une simple goutte de vin, comme une goutte de sang indélébile : preuve que nous restons tous périssables. Mais qui est donc cette Flo ? 

 

Septembre 2011 

Amaury Pontvianne

Alors, on le valide ce texte ..!

 

Lire la suite...

L'actualité du Réseau Art Nouveau

Des nouvelles du Réseau Art Nouveau

Bernasconi - Détail - tuiles papillon

Réseau Art Nouveau Network
Lab historique 3: «La nature, la créativité et de production au moment de l'Art nouveau" à la Lombardie à Milan Palazzo - 19 Novembre 2011

Lire plus

Appel à communications jusqu'au 30 Septembre ème !

Couvrent Dépliant

Réseau Art Nouveau Network

Le nouveau dépliant du Réseau introduisant ses villes est déjà disponible en 6 versions PDF:

Anglais-français-allemand      anglais-finnois-allemand

Anglais-français-néerlandais         -anglais-letton allemande

Anglais-français-italien         anglais-français-catalan

Femmes tapis tissées à la main

EXPOSITION À BUDAPEST

Les femmes, tissées à la main Tapis, de l'Industrie à la MaisonMusée d'Ethnologie - du 24 Juin to 26 août 2012

 

Lire plus

Kirchgaessner & Kraft, Pforzheim. Gürtelschließe euh 1903-1905 Hessisches Landesmuseum de Darmstadt

EXPOSITION A DARMSTADT

L'éclat d'une époque - Bijoux Art Nouveau de l'Europe, à laMathildenhöhe - du 21 août au 11 Décembre 2011

 

Lire plus

© Barbara Van der Wee - Studio d'Architecture et de la Conservation

Exposition à Bruxelles

De restauration du Musée Horta à la mairie de Saint-Gilles à Bruxelles 9-23 Septembre 2011

Poste r

Lire plus

 

 

 

Jacques Gruber - coloquintes

EXPOSITION A NANCY

Jacques Gruber et l'Art nouveau. Un chemin de décoration, à l'Ensemble Poirel - du 16 Septembre 2011 au 22 Janvier 2012

Dossier de presse - Catalogue capot avant

Lire plus sur les activités de l'exposition, de conférences et autres

Jacques Gruber - Vitrail

EXPOSITION A NANCY

La Veranda de La Salle par Jacques Gruber à l'Agence CIC - 16 Septembre to 30 Octobre 2011

 

Lire plus

 

Self-Portrait d'Egon Schiele. Source: <a href=

Exposition à Vienne

La mélancolie et la provocation. Le Egon Schiele-projet à l'Leopold Museum - du 23 Septembre 2011 au 30 Janvier 2012

Lire plus

Photo: Albert Schmidt - Teerkocher

EXPOSITION à Alesund

Bâtiment pour une nouvelle vie à la Jugendstilsenteret - 24 Septembre to 31 May 2012

 

Lire plus

Toulouse-Lautrec - Jane Avril

EXPOSITION EN GLASGOW

L'art de l'affiche à la Galerie Hunterian - 8 Octobre 2011 au 8 Janvier 2012

 

Lire plus

Gustav Klimt - Le baiser

Exposition à Vienne

Gustav Klimt - Josef Hoffmann. Pionniers du modernisme aumusée du Belvédère - du 25 Octobre 2011 au 4 Mars 2012

Lire plus

Horta - Un monde perdu - Affiche

Exposition à Bruxelles

Victor Horta, un monde perdu à la Maison Autrique - du 8 Avril au 31 Décembre 2011

Lire plus

Couvrent programme Événement à Bruxelles

Biennale d'Art Nouveau - 8-30 Octobre 2011

 

Programme

Lire plus

Rik Wouters (1882-1916), Le flutiste (1914). Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique. Événement à Bruxelles

Bruxelles en tant que la convergence des arts (1880-1914) - 24 au 26 Novembre 2011

Programme (en français et en néerlandais)

Lire plus

Victor Horta Symposium organisé à Bruxelles
Victor Horta revisité au Centre belge de la Bande Dessinée 
3 Décembre 2011

Lire plus

Atelier-maison de Georges Lemmers, Gabriel Charle, 1904. Photo: Centre Urbain-Jérôme Bertrand PUBLICATION
Le 133 ème numéro du Patrimoine Nouvelles du (Nouvelles du patrimoine) est dédié à l'Art Nouveau Art Déco Biennale 2011 à Bruxelles Couverture - 
Lire plus
En couverture: Emile André PUBLICATION
Emile André - Art nouveau et Modernités, par Hervé Doucet.Maison d'édition: Honoré Clair annonce (en français) 

Lire plus
Couverture de magazine PUBLICATION
Le 17 ème numéro du Magazine CoupDefouet est publié par l'Institut du Paysage urbain du Conseil municipal de Barcelone

Lire plus


Réseau Art Nouveau Network www.artnouveau-net.eu Bureau de coordination: Musée Horta 25, rue Américaine B-1060 Bruxelles-Brussel Tél: +32-2-5430494 | Fax: +32-2-5387631 | Info @ artnouveau-net.eu 

 

La brochure du Réseau Art Nouveau introduisant ses villes, en trois langues: Anglais, français, néerlandais

 

Voir en plein écran
 
Lire la suite...

Traversée de vent

 

 

Que sait-on vraiment du désert au bout du regard
à l’heure où la vitre s’habille d’un visage


Du livre posé au milieu de nulle-part


En face il y a la fenêtre
et du ciel
des gens venus habiter l’esprit
à la recherche d’une odeur
d’un indice

trace fugitive


Sous les paupières closes
zest de matière
les yeux n’ont pas fini de creuser la nuit
 



 

Où vas-tu ainsi
alors que les chemins invisibles se replient
mémoire pleine de ressac


Paupières closes
il y a le large
les rêves enfouis dans les draps de la mer
sous le ciel dépouillé


Je me présente nue



 

 

B - 14-09-2011

 



Lire la suite...

PRIERE...

Donnez-moi les mots, pour crier dans le silence

Me libérant enfin du poids de toute errance...

 

Donnez-moi les mots, pour décrire à l'infini

Pour dénoncer d'un coup tout ce que je honnis!

Donnez-moi les mots, pour mieux comprendre le monde

Pour éclairer enfin les humeurs vagabondes...

Donnez-moi les mots qui enchanteraient la pluie

Supprimant de nos coeurs ce qui y est enfuit!

Donnez-moi les mots, puisque je veux les chanter

Adoucir par leur son la peur des mal-aimés

Donnez-moi les mots, qui donnent au petit enfant

Tout le courage qu'il faut pour devenir un grand!

Donnez-moi les mots, qui ne sortent pas de la tête...

Trop durs, trop compliqués, sans âme, beaucoup trop bête!

Donnez-moi les mots, qui viennent du coeur aux lèvres...

Emplis de vérité, de douceur et de fièvre!

 

Donnez-moi les mots, ceux qui retiennent l'amour

Afin que nous puissions y croire pour toujours...!

J.G.

Lire la suite...
administrateur théâtres

12272757671?profile=original" ACI, GALATEA E POLIFEMO " de George Friedrich Haendel   (HWV072, 1708).

RENE JACOBS CONDUCTOR
AKADEMIE FÜR ALTE MUSIK BERLIN
SUNHAE IM ACI
SONIA PRINA GALATEA
MARCOSFINK POLIFEMO

Plongeons dans une  pastorale antique et un  hymne aux cœurs purs. Le livret, version italienne,  écrit par Nicola Giuvo  en 1708 est tiré de la légende d'Acis et Galathée telle qu'elle est rapportée dans Les Métamorphoses d’Ovide. L’intrigue est simple et le message encore plus: l’amour sera sauvé, la jalousie ridiculisée. 

L’histoire :

Acis, fils de Pan, et Galathée, la nymphe des mers, fille de Neptune, sont épris l'un de l'autre. Mais Galathée verse des larmes. Interrogée par Acis, elle lui révèle qu'elle est poursuivie par le désir vorace et jaloux du cyclope Polyphème. On entend soudain un fracas effroyable. Polyphème sort de sa caverne et s’approche des amoureux. Les trompettes résonnent. Galathée supplie Acis de fuir et de la laisser seule avec le géant.  « O dio, t’invola al suo barbaro sdegno, e ti consola !  »

 Polyphème, vengeur, s’enflamme et menace de tuer son rival. «  Ma che ? Non andrà inulta la schermnita mia flamma, io vilipeso » Réponse « forte » de tout l’orchestre.  Mais Galathée défend la cause de l'amour avec courage. Polyphème, impitoyable, se fâche et Acis apparaît soudain pour défendre son amante. Galathée préfère la mort plutôt que de céder au cyclope. Au comble de la jalousie, Polyphème, sûr de ses droits,  somme Galathée de répondre à son amour et  réitère ses menaces mortelles. Galathée appelle alors son père Neptune au secours. Polyphème se retire sur sa montagne.

 Acis, resté seul est rejoint par Galathée. De son côté, Polyphème attend le passage d'Acis pour le fracasser. Alors qu'Acis et Galathée échangent des paroles d'amour, il fait rouler un énorme rocher qui va écraser Acis. 

« Verso già l’alma col sangue, lento palpita il moi cor. » Galathée est désespérée. « Misera, e dove sono ? »  Elle en appelle alors à son père pour qu'il transforme son amant en fleuve. Polyphème essaye de la retenir, mais elle a déjà rejoint Neptune. Il ne peut que contempler Acis, transformé en fleuve, qui embrasse Galathée dans les flots d'argent.

 

 Si Galathée, Sonia Prina, a un jeu scénique plutôt statique et un registre de voix sans grandes surprises malgré l’émotion et les tourments qui  sont bien là,  Sunhae Im exploite sa jeune fougue vocale et sa fibre dramatique avec exaltation.  Une épaule découverte et vêtue d’un « catsuit » de sombre émeraude parsemé d’incrustations de jais, elle joue à cache-cache parmi les musiciens, tout en nous livrant ses récitatifs très expressifs, et ses vibratos surprenants.  Mélange de cabri et de chat, elle  chante et bouge en agilité et souplesse puis disparaît et réapparaît comme par magie. C’est une jeune virtuose vocale qui joue avec les couleurs de sa voix de façon audacieuse et sûre, jusqu’à oser des miaulements dorés. Impétueuse, elle a aussi des envolées lyriques pleines de tendresse, particulièrement cet air, agrémenté de flûtes joyeuses : « Qui l’augel da pianta in pianta ». Ses arias entraînent  le ravissement musical du  spectateur qui en oublie l’orchestre, pour se suspendre à ses lèvres.

C’est une voix d’enfant soulignée par les accords pointés des violons seuls, qui ourlera la mélodie, à la façon de l’astre du jour s’évanouissant dans la mer.

 Quant à Polyphème, Markos Fink, voilà une star totalement fascinante. Sa voix semble couvrir presque trois octaves. Sa démonstration vocale stupéfie et il épouse le rôle de Polyphème de façon très théâtrale, descendant de la montagne à pas de géants accompagné par d’âpres dissonances et des violoncelles lugubres.  Il est le drame. Sans lui, il n’y aurait pas d’histoire. Ses désespoirs  et ses menaces sont vibrants d’intensité et de puissance. On manque d’applaudir en plein spectacle son aria « Fra l’ombre e gl’orrori ».  Et sans l’autre géant, René Jacobs, le chef d’orchestre, il n’y aurait pas de musique.

Cette musique à la fois bucolique et somptueuse… créée par Haendel, à 23 ans à peine, a tout pour ravir : la légèreté, la volupté, l’amplitude, la majesté et surtout une richesse d’expressions sans cesse renouvelée. Cela fourmille d’inventivité et d’effets évocateurs, de la palpitation du cœur au ruissellement des eaux.  Les instruments y sont pour beaucoup car on se croirait au milieu d’un ballet de hautbois, clavecin, orgue, timbales, basse continue s’ébrouant parmi le grésillement estival des violons.

12272757681?profile=original

 

  Cette musique,  véritable source de bonheur,  est splendidement ciselée par René Jacobs à la baguette. La performance a été applaudie debout, tant l’orchestre  « Akademia für alte Musik Berlin » excelle dans l’interprétation.

 

 

http://www.bozar.be/activity.php?id=11037&selectiondate=2011-9-13 

http://www.klarafestival.be/fr/concert/aci-galatea-e-polifemo 

12272756869?profile=original

Lire la suite...

Les bons réflexes

 

On ne fait pas n’importe quoi.

Improvisant lors d’une urgence,

On pourrait s’en mordre les doigts.

Lors pense-t-on à la prudence?

 

Le bon sens nous guide souvent,

Quand se présente un choix à faire.

On observe d’où vient le vent,

Qui ride l’eau de la rivière.

 

Les proverbes nous avertissent,

Dans un humour divertissant,

Des effets résultant de vices,

Dangereux ou avilissants.

 

Les fables nous apprennent peu,

Leur morale est inefficace.

On goûte un plaisir savoureux.

La mémoire en garde la trace.

 

De tout temps, des regrets abondent

Et des remords aussi, je crois.

Les bons sentiments font la ronde,

Mais fuient la chaleur ou le froid.

 

14 septembre 2011

 

Lire la suite...

Élire le Président

 

 

Soliloque

 

Un candidat n’est sûr de rien.

Serait une sage attitude

De repousser la certitude.

Croire en son destin fait du bien.

 

Mais prédire sa réussite,

Tenant pour acquis le succès,

Semble à l’évidence un excès,

Que ne justifie pas la suite.

 

Quand on proclame: je ferai...

N’est-ce pas défier la chance

Et faire preuve d’arrogance,

S’octroyant des pouvoirs secrets?

 

«Devenue votre présidente»

Allègue l’une avec toupet,

D’autres, en exprimant leur souhait,

Demeurent sereins, dans l’attente.

 

Pour les appelés à voter,

La compétence est imposante.

Dans les qualités que l’on vante,

Prend place aussi l’humilité.

 

Qui a de la classe impressionne,

Peut déclencher des coups de coeur,

Faire comprendre la rigueur.

Que la foi retrouvée rayonne!

 

14 septembre 2011

 

 

 

 

Lire la suite...

Comme un éphémère de feu.

Comme un éphémère de feu m’entraîne,

Ton sillage exhale un parfum grisant,

La toile rosie des cieux souveraine,

Diapre tes yeux d’émeraude énivrant.

 

Fugitif mouvant, dans le flou de nos mondes,

Tu rejoins la confusion immatérielle,

Qui affleure de mon corps, vibrantes ondes,

Pour capturer ta vision incorporelle.

 

Et tu viens dans mes bras étirer ta langueur,

Te lover sur mon ombre parfaite de toi,

Je voudrais enlacer, transcender ta candeur,

Retrouver l’aube de mes rêves avec toi.

 

Absurdité, divagation d’un fantôme,

Séparé par le voile d’un autre terroir,

De son amour isolé par un radôme,

S’étiole le jour, renaît frêle le soir.

 

Vivre désuni dans des mondes semblables,

Se réunir la nuit dans des corps éthérés,

Seul passage pour les amours pitoyables,

Punis par la vie de s’être trop aimés.

 

L’oiseau feu, éphémère phénix anime,

Nos renaissances fugitives nocturnes,

Nous entraîne dans sa substance sublime,

Loin du parc ancien où reposent nos urnes.

 

Les siècles des ans passent, encore et tant,

Toujours réunis et constamment séparés,

Les saisons s’écoulent fluides sur nous pourtant,

Chaque crépuscule nous revoit apeurés.

 

Le beau temps entrelace tes fils, tes ajours,

Le froid étreint ton humeur festive déjà,

Vision relief d’un film, agonie des jours,

Fanent les ors bronzes qui gisent çà et là.  Quertinmont Claudine. 

 

 

Lire la suite...

Un monde tout en couleur....

Le coeur grand , les rêves se reveillent, dans le monde

Espérance de vivre en harmonie pour un futur coloré

la terre respire se laissant transportée par les ondes

ondes douces traverssant la vie des plus esseulés.

 

Le coeur nous ramène vers la rive et l'océan

souvenir de ces moments si proche de l'enfance

enfance peut être si éloignée du présent

mais coin ouvert au fond de notre conscience.

 

Libre de parcourir le temps avec le sourire

reflet coloré de doux moments si serein

ne voir que le meilleur même dans le pire

un regard de compassion sur notre destin.

 

Une lueure d'espoir envoyé par le ciel

de cette lumière qui nous appelle

à réaliser combien la vie peut être belle. 

 

Lire la suite...

une vision

Il y a quelques temps, à l’entrée d’un gymnase, on pouvait voir un panneau avec la photo d’une fille au physique spectaculaire où il était écrit « cet été, tu veux être une sirène ou une baleine ? »

 

On raconte qu’une femme, dont on ignore l’aspect physique, répondit à la question de la façon suivant e :

Chers messieurs, les baleines sont toujours entourées d’amis (dauphins, phoques, humains curieux), elles ont une vie sexuelle très active et élèvent leurs enfants avec beaucoup de tendresse.

Elles s ‘amusent comme des folles avec les dauphins et mangent des gambas jusqu’à plus soif. Elles nagent toute la journée et voyagent dans des lieux fantastiques comme la Patagonie, la mer de Barens ou les barrières de corail de Polynésie.

Elles chantent incroyablement bien et quelque fois on va même jusqu’à en faire des cd. Se sont des animaux impressionnants et très aimés, que tout le monde défend et admire.

 

Les sirènes n’existent pas.

 

Mais si elles existaient, elles feraient la queue pour consulter un psychologue à cause d’un problème de dédoublement de personnalité, femme ou poisson ?

Elels n’auraient pas de vie sexuelle et ne pourraient pas avoir d’enfants.

Elles seraient ravissantes, certes, mais solitaires et tristes.

De plus, qui voudrait à ses côtés d’une fille qui sent le poisson ?

 

Sans aucun doute, je préfère être une baleine.

 

à une époque ou les médias nous mettent en tête que seules les minces sont belles, je préfère manger une glace avec mes enfants, dîner avec mon mari, manger et boire et m’amuser avec mes amies.

Nous, les femmes, nous prenons du poids parce que nous accumulons tellement de sagesse et de savoir qu’ils ne tiennent dans la tête et débordent dans tout notre corps.

Nous ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées.

A chaque fois que je vois mes formes dans le miroir, je me dis : « qu’est-ce que je suis intelligente ! »

Par : Amarekin

Lire la suite...

Une grenouille vengeresse

 

À la manière de La Fontaine

 

Avec un regard tristounet,

Car son âme était malheureuse,

Une grenouille ambitieuse,

De ses voisins se détournait.

 

Ils l’avaient surnommée Tristane.

Face à son minable destin,

Elle conçut, un clair matin,

De devenir une sultane.

 

Elle séduisit un crapaud

Qui l’introduisit à la cour.

L’âme, alors, dévorée d’amour,

Se mit à rêver aussitôt.

 

Le sultan, un superbe mâle,

Aimerait sa fragilité,

Sa grâce, sa féminité.

L’aventure lui fut fatale.

 

Le monarque se rit de celle

Qui se trémoussait devant lui.

Son rêve fou évanoui,

Sa pensée devint criminelle.

 

L’amour peut se changer en haine,

Quand l’orgueil évacue la peine.

 

13 septembre 2011

 

Lire la suite...

Un enivrant pouvoir

P9220052.jpg

.

 

J’ai souvent un pouvoir qui n’appartient qu’à moi.

Je cours pour prendre mon élan et je décolle.

Le corps en croix, les jambes jointes, je m’élève.

  

Alors je monte en flèche et assurée, je plane.

Ce vol à voile, au gré du vent, est griserie.

Encore un peu plus haut et puis je redescends.

  

Allègrement portée, j'atterris sans efforts

Des spectateurs au sol tentaient de m’imiter,

Mais demeuraient figés, s’affligeant de leur poids.

  

Encore émerveillée après l'atterrissage,

Je reste à savourer l’instant de sainteté,

Qui me fit éprouver l’ivresse de l’espace.  

 

7/4/1998

  

Par
Lire la suite...

Un attrait émouvant

 

Le poète admire l’oiseau

Qui ne s’attarde pas sur terre.

Lui, s’y promène solitaire,

Mettant ses émois en des mots.

 

Face à l’indicible beauté,

Une religieuse tendresse,

Se mêlant à son allégresse,

L’incite à vouloir la capter.

 

Protégée du bruit et du vent,

L’offrande de la poésie,

Dans un élan de foi saisie,

Conserve un attrait émouvant.

 

                                                     13 novembre 2007

Lire la suite...

Définir la beauté

      Ca, C'est la définition de la beauté par Voltaire: 

"Le crapaud trouve belle sa crapaude"

 Ca plutôt que la beauté aseptisée,formatée, la beauté qui n'est que jolie.

 La beauté se révèle au soir, en glissant dans le caniveau. 

 La beauté aime le crépuscule, ne craint pas le noir.

 Autre définition, celle de breton, le pape du surréalisme n'a pas dit que des inepties:

 "La beauté sera convulsive ou ne sera pas"

fin flo fond vert

Je revois flo sur fond vert avec intérêt. Je valide et ne déclare jusqu'à demain au moins de ne pas retoucher cette récente peinture 100x80 acry et nombreux marouflages sur toile Gegout©adagp2011

 En écrivant ces lignes je tente de trouver la mienne, celle qui colle à mon humeur.

 Et ma définition actuelle (au jour d'aujourd'hui comme aiment le préciser certains) serait encore celle là:

Etre là, les sens en alerte..le regard figé sur l'instant magique qui lui ne va pas vous attendre..

 


 

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles