Que sait-on vraiment du désert au bout du regard
à l’heure où la vitre s’habille d’un visage
Du livre posé au milieu de nulle-part
En face il y a la fenêtre
et du ciel
des gens venus habiter l’esprit
à la recherche d’une odeur
d’un indice
trace fugitive
Sous les paupières closes
zest de matière
les yeux n’ont pas fini de creuser la nuit
Où vas-tu ainsi
alors que les chemins invisibles se replient
mémoire pleine de ressac
Paupières closes
il y a le large
les rêves enfouis dans les draps de la mer
sous le ciel dépouillé
Je me présente nue
B - 14-09-2011
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