Un tas de plumes duveteuses ,
ailes d’ange brisées.
Un habit de gala, pourtant déchiqueté,
et petit à petit, de la chair apparaît.
Miracle de la vie, devenu chose dérisoire,
tronçon rosé bombé.
Le cannibale, irresponsable,
sans doute sans mémoire et sans aucun remords,
servira, à sa table,
l’énergie retombée de ce bel oiseau mort.
Mais dans les bois touffus, colorés de l’automne,
le vent qui secoue et qui sème,
sifflera,dans la nuit, un vibrant requiem.
25/10/1997
Commentaires