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Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passé

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer

 

Emmargeant d’un rêve brumeux

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer

Le voyage débuta

Je partis à la découverte du nouveau

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passé

La Haine, la Méchanceté, la Jalousie

La Peur

Disparurent des visages

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passé

La paix, la Clémence, L’Amour

Apparurent

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passé

Le dévouement apparu

L’abondance submergea

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer

Des mains se tendirent

Des bras enlacèrent

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passé

Sans Prophètes et sans Mages

Dieu se dévoila

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passé

J’ai compris le moment

J’ai banni  hier et demain

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passé

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journal de bord, mardi 21 juin 2011

Je suis allé chanter au métro, hier. C'est pas trop fréquent, ces derniers temps. Faut dire : le boulot, la journée. Enfin : hier, j'avais l'énergie et j'en ai profité.

 

Je ne le regrette pas le moins du monde, mais ...

 

Il serait peut-être temps que, pratiqu'ment, je m'organise autrement quand je file jusque Montgomery, la station de métro où j'ai mon emplacement (encore valable jusque ... juillet, après quoi il faudra faire les démarches pour renouveler).

 

J'emporte effectiv'ment trop de choses avec moi.

 

Déjà : la guitare et le ukulélé en même temps. C'est trop, quelque part. Y a beaucoup de passage dans le couloir du métro. Quand je joue de la guitare, je suis obligé de mettre l'autre instrument quelque part. Je le planque à côté de moi.

Et ... pas mal de gens passent. Quelqu'un de tordu, d'inattendu peut toujours me le siffler, mon ukulélé, en deux temps trois mouv'ments.

 

Pourquoi ne pourrais-je pas envisager d'aller jouer rien qu'avec ma guitare, un jour, là-bas ?

Pourquoi, éventuell'ment, ne pourrais-je pas envisager d'aller jouer rien qu'avec mon ukulélé, un jour, là-bas ?

Question de contexte !

 

C'est pas tout.

 

J'ai l'habitude, aussi, d'emporter, quand je vais chanter à la rame de métro, un lutrin. Sur lequel je mets un cahier, dans lequel se trouvent des chansons que je ne connais plus, qu'ainsi je remémorise et que j'attache (sur le lutrin),; avec des ... pinces à linge. Je me donne la peine, à chaque fois, de l'installer, ce lutrin, à côté de ma guitare. Ah, la démarche tient la route ! Ah, faut être le plus pratique et le plus inventif du monde pour jongler avec tout ça !

 

Mais ... comme ça finit par me fatiguer (me crever, carrément), de m'accroupir, de prendre le temps de l'installer (ce lutrin), de l'entendre grincer. Et pendant ce temps, des gens de tous les azimuths passent et je dois garder le contrôle sur la situation.

 

C'est pas tout.

 

Il y a ... ma housse de guitare à déposer sur le sol. La petite valisette, dans laquelle se trouvent ma carte justifiant mon autorisation de jouer, mes CD's et mes bouquins. S'accroupir, encore et encore, avant de commencer à chanter.

Sortir ma valisette, sortir (de la valisette) les CD's et les bouquins. Sortir la guitare. S'arranger pour planquer, à l'intérieur de la housse de guitare, mon pull ( que je remettrai sur moi quand j'aurai fini). Tout en gardant l'oeil sur le ukulélé, à ma gauche. Tout en gardant l'oeil sur le lutrin (à ma gauche, aussi). Tout en gardant l'oeil sur les gens qui passent.

 

Et la guitare, quand je la sors. Comme par hasard, quand je tripote les premières notes, elle ne me paraît pas très accordée. Est-ce objectif ? Est-ce lié à la tension du moment, qui rend l'écoute de mes notes peu harmonieuse ? Comme par hasard, l'accordeur ne se trouve plus sur le manche de ma guitare. Comme par hasard, je dois réouvrir ma housse et fouiller après l'objet. Comme c'est crevant, quand même !

 

Et l'espèce de cordon, que je mets autour du cou, que j'attache à la rosace de ma guitare. Je le supporte de moins en moins. Faudra qu'un de ces quatre, je file dans le Centre Ville, que je m'achète carrément une sangle que j'attach'rais d'office à ma guitare, ça facilit'rait les choses. Y a des s'maines que je me le dis, que j'en garde l'objectif, mais voilà : je ne me suis pas encore donné le temps de le faire (faut dire : j'ai des journées occupées).

 

Tout ça, tout ça ...

 

De plus ...

 

Quand j'ai commencé à tripoter sur les cordes, la quatrième (celle de ré) sautait (sans casser vraiment). Trois fois de suite, j'ai du recommencer, prendre le temps d'arriver à la note juste (en restant ... accroupi).

 

Comme par hasard, trois jeunes gamins, l'air complèt'ment paumés, sont passés. L'un d'entre eux a donné un coup de pied dans la valisette (que je mettais devant la housse de guitare). Y en a un qui m'a encore balancé : "On l'a pas fait exprès". Le contraire était flagrant. Heureusement que j'ai eu le réflexe de lui répondre, en souriant : "Je m'en doute".

 

Ah oui, j'ai fini par m'y mettre ! Ah oui, j'ai croisé ma pote Monique (que j'aime beaucoup, beaucoup) ! Ah oui, j'ai chanté quand même plus d'une heure ! Mais à quel prix ?

 

Je pourrais, quand même, à l'avenir, aussi, laisser le lutrin à la maison. Et m'en servir (à domicile), quand, certains matins, je me réveille avec une chanson dont je ne me souviens plus dans l'entièr'té.

 

 

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administrateur théâtres

12272741659?profile=originalA l’affiche aux palais des Beaux-Arts de Bruxelles, un concert qui rassemble des œuvres du 18e siècle et trois lauréats  de notre dernier concours Reine Elisabeth (Chant 2011) accompagnés par La Petite Bande.

                                        

Cela commence par Joseph Haydn : Symphonie n°47en sol majeur (1772).  Sigiswald Kuijken dirige l’ensemble de la Petite Bande, un orchestre de musique baroque qui va bientôt fêter son quarantième anniversaire. Il y a ce dialogue énergique avec le cor, la patte de velours de la contrebasse, un esprit malicieux. Le deuxième mouvement, « Un poco adagio cantabile » évoque la promenade rêveuse d’une âme solitaire. Cela se termine sur une petite marche triomphante. De grands effleurements légers  contrastent avec des accents de passion, le tout construit en échos ludiques.

 

 De quoi introduire  vaillamment le «Laudamus te» de la messe en Ut mineur de  Mozart (Missa KV 427) avec une symbiose parfaite entre la soliste Anaïk Morel  au timbre très coloré et l’orchestre. Sébastien Parotte , un géant en redingote noire très  habillée nous livre la virtuosité de « Io ti lascio », KV 621a au rythme très vif et très enlevé. Et voici Konstantin Shushakov, interprétant avec chaleur et modulations profondes le «Finch’han dal vino » de Don Giovanni, KV 527. Que le vin de l’allégresse et l’amour débordent !

 

Survient  un  moment très théâtral  qui rassemble Anaïk Morel (quatrième prix)  et  Konstantin Shushakov (cinquième prix) dans l’interprétation fougueuse de l’extrait  du même opéra «Là ci darem la mano», duo en la majeur aussi joyeux que des noces paysannes. Ce morceau très expressif sera repris dans un des bis avec verve et humour jusqu’à baiser l’écharpe de la Belle et lui effleurer l’épaule d’une marguerite! « Andiam ! »…

 

La première partie du concert est clôturée par le « Concerto pour hautbois, KV 271k ». Mozart  encore. Patrick Beaugiraud nous présente une interprétation précise mais un peu tendue, de ce beau concerto. On aurait souhaité plus de joie mais d’aucuns diront qu’il est parfaitement mozartien et que cette retenue est nécessaire.

 

 Olivier Picon, en revanche séduit avec son cor et son solo plein de délicatesse dans le  Concerto pour cor n° 4, KV 495. Il y a un bel équilibre entre le cor et l’orchestre comme si celui-ci insufflait vie et sentiment. Une musique sereine et grave, très nuancée. Les deux barytons et la merveilleuse mezzo se partagent encore des oeuvres de Mozart et de Glück. Une pure merveille, cet air nostalgique de : Orfeo ed Euridice: «Che faro senza Euridice» chanté par Anaïk Morel. Son timbre de voix est un véritable  enchantement. Il y a un sens profond du drame et l’orchestre souligne la tendresse profonde d’Orphée.  

 

Enfin, le trépidant air extrait de  Die Zauberflöte, KV 620: «Pa-Pa-Pa-Papagena nous offre  des délices de virtuosité. On se demande où commence l’orchestre, où commence la voix humaine. La tendresse des jeunes futurs parents est émouvante. «So liebe kleine Kinderlein !»

Un concert très éclectique fait pour le plaisir de la musique. La fête de la musique? C’est d’actualité au coeur du mois de juin!

 

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http://www.bozar.be/activity.php?id=9901&selectiondate=2011-6-15

 le 15 juin 2011

 

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administrateur théâtres

Le gamin au vélo (cinéma Aremberg)

12272740497?profile=originalDrame

 


Le gamin a une cicatrice de varicelle au coin de l’œil gauche, des tonnes de colère enfouies sous ses taches de rousseur, les dents serrées et une détermination implacable pour remonter des enfers.

L’enfer, c’est son père qui l’a placé pour le faire disparaître définitivement de sa vie. Quoi de plus innommable ? L’enfant dupé a été amputé mais ressent son père comme un membre fantôme. Son seul lien avec son père: son dernier cadeau, ce vélo qu’une âme généreuse – Samantha - lui a retrouvé et racheté. Il pédale comme un forcené pour retrouver l’amour parental mais bien sûr jamais les deux roues ne se rattrapent malgré toutes ses acrobaties.

Malgré une cascade de déceptions, Cyril, ce Poil de Carotte têtu n’en démord pas, au propre et au figuré. Il livre un combat au-dessus de ses forces : l’adulte a les pleins pouvoirs pour faire souffrir, par égoïsme, par lâcheté, par bêtise, par inconscience.

Les gestes du jeune garçon sont terriblement parlants, la souffrance est muette, les objets trinquent. Ses larmes sont sèches tandis que coule l’eau dans le lavabo de Samantha, sa protectrice, un ange de quartier, coiffeuse de son état. Elle a appris à écouter, à ne pas juger. L’amour, c’est rendre l’autre heureux. Elle a croisé son chemin - il n’y a pas de hasard - et désire plus que tout, son regard. Mais le pain d’épice ne suffit pas à rassasier la faim d’amour paternel du jeune garçon. Pourtant la désarmante Samantha a décidé de le sauver de l’engrenage de la délinquance probable, elle veut sa rédemption. Epopée urbaine, pièges et défis attendent le jeune paumé, jusqu’à ce qu’il finisse par pouvoir accepter l’inacceptable et regarder en face l’amour écrit sur le visage et dans les gestes de Samantha, à elle toute seule, sa vraie famille. Et la musique advient, par bribes : l’adagio de la 5e symphonie de Beethoven.

 

 Aucun pathos, mièvrerie, misérabilisme ou voyeurisme alors que le cadre est une triste cité à Seraing, lieu géométrique du chômage, de la drogue et de la violence. Ce qui émane c’est la fluidité de la narration, l’émotion, le ton juste et la bonne distance. Et deux interprétations fulgurantes et touchantes par le jeune Thomas Doret et Cécile de France…

 

 

 

 

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journal de bord, lundi 20 juin 2011 (2)

Il est temps de remplir la déclaration d'impôt. On arrive fin juin. J'aurais pu m'y prendre plus tôt. Mais bon : je ne m'en retourne pas. Suffit de reprendre les papiers qu'on m'a envoyés, de lire les numéros adéquats à côté des lettres adéquates. De les aligner sur les colonnes qui se présentent (de préférence, au bon endroit). Cette année, je n'ai rien égaré. J'ai rassemblé (volontair'ment) tous les effets voulus au d'ssus de mon armoire.

 

Demain, après le boulot, faudra se rendre dans le Centre Ville. Oui. Pour le boulot. Je me demande toujours pourquoi.

 

 

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Livre ouvert


Cette femme charmante,

Elle s’est mise à nu,

Naïve et confiante

Plus qu’elle n’aurait dû.

 

Elle s’est dénudée

Sans prendre attention.

Elle s’est dévoilée

Sans grande précaution.

 

Au-delà de la chair

Et du cœur des os,

Elle était en clair

Un joli p’tit lot.

 

On lisait en elle

De savoureux vers

Et ça faisait d’elle

Un grand livre ouvert.

 

Telles des sangsues

Qui pompent sans arrêt

Pour être repues

Du sang de l’attrait,

 

Ils lui ont sucé

Tout ce qu’il pouvait

Avant de la jeter

Sur le premier quai

 

Lui laissant seulement

Les coups et la peine

En guise de vêtements

Tissés avec haine.

 

Ses larmes versées

Ont creusé ses joues.

Elles ont débordé

Rendant sa vue floue.

 

Elle a déposé

Dans un nid douillet

Son p‘tit cœur blessé

Gardant en secret

 

L’essence de son moi

Qui fût épargnée.

Grâce à elle, ma foi,

Elle s’est relevée.

 

Son corps tout meurtri

En frissonne encore.

Elle sait aujourd’hui

Voir de l’eau qui dort.

Deneyer Viviane 20/06/2011

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journal de bord, lundi 20 juin 2011

Ca va, l'appareil photo perdu est ... en de bonnes mains. Merci, chère Isabelle !

 

Final'ment, il était resté ... dans une yourte. Comme quoi !

 

A la fête où nous nous étions rendus ...

 

Ah ! C'était super ! Dans la région de LIège ! Chez une cousine d'une de nos amies. De fil en aiguille, on atterrit, on alunit un peu n'importe où.

 

Y avait un projet de collecter des fonds pour construire quelque chose au RWanda.

 

Y a même un chanteur de là (Jali, si mes souv'nirs sont bons) qui a présenté, avec sa guitare, de belles chansons, avec sa belle voix. Les bateaux, dans les morceaux, étaient à l'honneur.

 

Y a un auteur de livres qui est venu parler de ses écrits ... dans la yourte. Un gars qui était para-commando, au départ. Qui a ensuite quitté l'armée. Qui est dev'nu berger. Qui a résumé, dans un personnage de roman, tout ce qu'il a vécu, en 1994, au Rwanda, quand les tragiques évén'ments, entre Hutus et Tootsies, ont eu lieu.

 

Y a eu plein de choses.

 

Les djembés ont vogué. Les danses ont fusé. Des gens de tous les âges se sont côtoyés. Dans une très belle campagne. Là où les cerises poussent. Là où des vaches, par vingt, même de petite taille, semblent si hospitalières.

 

Evidemment, j'ai pris des photos. Tiens, donc !

 

Qui aurait pu penser que je les avais laissé ... dans la yourte ?

 

Je connais un pote qui passe par là, ces jours-ci, qui me rendra mon "jouet" en temps voulu.
Allez, relativisons : j'ai un autre appareil, à la maison, en forme de caméra. Dont les couleurs sont pas trop géniales, OK. Dont le maniement est moins léger que l'autre, OK. Mais ... sachons déjà s'organiser avec ce qu'on a.

 

A moins que sam'di, je profite de l'aubaine pour m'envoler jusque LIège. Je chant'rais dans les rues. J'aime cette ville. Mais bon : je n'ai pas l'occasion de m'y rendre souvent. Y a p'têt un bus qui me permettrait de retourner là où mon appareil se trouve toujours.

 

Allez, Hugues, presse pas le pas : nous ne sommes que lundi.

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le Musée Charlier à Bruxelles

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Le musée Charlier était la résidence du mécène et amateur d'art bruxellois Henri Van
Cutsem. En 1890, afin d'exposer ses collections, il fait aménager son hôtel
particulier par le jeune architecte Victor Horta. A sa mort, en 1904, son ami le
sculpteur Guillaume Charlier hérite de l'immeuble. Il y constitue sa propre collection.

En 1925, Guillaume Charlier lègue l'hôtel et sa collection à la commune de
Saint-Josse-ten-Noode pour qu'il devienne musée public. Celui-ci sera inauguré
le 21 octobre 1928.

Le musée Charlier est un hôtel de maître de la fin du XIXe siècle situé en plein coeur
de Bruxelles, au 16 de l'avenue des Arts. Son propriétaire, le mécène et amateur
d'art Henri Van Cutsem, le fit aménager intérieurement en 1890 par Victor Horta.
Il y accueillit le sculpteur Guillaume Charlier dont il admirait le talent, qu'il soutint dès
sa sortie de l'académie des beaux-arts de Bruxelles - ami de toute une vie dont il fit
son légataire. Après la mort de Van Cutsem, en 1904, Guillaume Charlier poursuivit
l'oeuvre de son ami en collectionnant des oeuvres d'artistes belges,
ses contemporains. L'hôtel particulier avec toutes ses collections fut légué en 1925
à la commune de Saint-Josse-ten-Noode sous condition qu'il devint musée public.

 

La collection de peinture du musée Charlier est principalement composée
d'oeuvres de peintres belges de la fin du XIXème et du début du XXème
siècle.
Elles ont été rassemblées par le sculpteur et mécène Guillaume Charlier.
Depuis son ouverture au public en 1928, le musée Charlier a aussi
bénéficié de legs et de dons multiples qui ont enrichi son patrimoine
(Wiertz, Bossuet, Wauters...).

Le tournant du siècle est une période de mutation où l'académisme va
céder la place au naturalisme et à l'impressionnisme. C'est une période
riche en talents - Hippolyte Boulenger, Guillaume Vogels, James Ensor.. ,
riche aussi en mouvements novateurs comme le groupe des XX ou
l'Ecole de Tervuren et c'est pendant cette période que Guillaume Charlier
achète des oeuvres à ses contemporains. Il constitue ainsi une collection
de peintures basée sur le coup de coeur et une solide formation artistique.

Il n'hésite pas non plus à aider un ami désargenté en lui achetant une oeuvre.
On trouve dans sa collection beaucoup de peintres de paysage auxquels on
doit des ciels nuageux, des campagnes enneigées, des champs de fleurs
au printemps.
On trouve aussi des oeuvres de ces peintres qui ont été les témoins de la vie
paysanne et ouvrière de la fin du XIXème siècle ainsi que des portraits ou des
scènes de genre. Parallèlement, le musée Charlier expose une partie de sa
collection de gravures. On y trouve des eaux-fortes de Théodore Verstraete,
Jehan Frison, Armand Rassenfosse: campagnes des environs d'Anvers ou de
Bruxelles, vues de ville, ou allégories... Cette collection de peintures et gravures
permet d'appréhender une époque de l'histoire de la Belgique pleine de
bouleversements artistiques.

 

vancgd.jpg
Van Cutsem dans la salle de concert (photo d'archive)

 


[ James Ensor ]

(Ostende, 1860-1949)
Cet homme qui déclenche véritablement les grands mouvements du XXème
siècle vit isolé et n'a pas de disciple. Sa première manière, celle des
intérieurs sombres, est encore teintée de réalisme flamand. Ensuite,
sa fameuse Mangeuse d'huîtres (1882) témoigne de l'influence parisienne
par sa palette claire. Vient enfin, toujours dans les tons clairs, sa période
dite des masques (1883) où il représente dans un délire génial de touches
empâtées et lyriques les choses qui le fascinent: les objets insolites exposés
dans le magasin de ses parents, les coquillages, les masques de carnaval,
la mort, les foules hilares...


[ Léon Frederic ]

(Bruxelles, 1856 - Schaerbeek, 1940)
Il voyage et travaille dans plusieurs villes italiennes en compagnie du
sculpteur Dillens de 1876 à 1878. Après un passage dans l'atelier de
Portaels, il réalise dans les années 1880 des tableaux naturalistes et
des compositions religieuses.
Puis, vers 1890, ses contacts avec l'art idéaliste, le préraphaélisme
anglais et le symbolisme le conduisent à un art où mystique et social
s'interpénètrent.
Léon Frederic tient une place non négligeable dans les mouvements
artistiques de la fin du XIXème siècle puisqu'il est co-fondateur de l'Art
Contemporain à Anvers, membre du groupe l'Essor et sociétaire de la
Société Nationale des Beaux-Arts de Paris en 1891. Il participe aux
expositions de l'art idéaliste en 1896 et aux manifestations de la Libre
Esthétique, tout en étant membre de l'académie royale de Belgique.

[ Jacob Smits ]

(Rotterdam, 1856 - Mol 1928)
Elève des académies de Rotterdam, Bruxelles et Munich, il s'installe
à Amsterdam en 1881 comme peintre décorateur puis devient
professeur et directeur de l'école industrielle et de décoration de
Haarlem. En 1889, il se fixe définitivement à Mol dans la Campine
belge. Peintre solitaire, en marge des mouvements qui l'ont formé,
il va créer une sorte de symbolisme pré-expressionniste où la
lumière prend une importance démesurée et à laquelle il attache
une signification presque mystique.
Il recherche ses modèles chez les paysans, dans le folklore et l'art populaire.

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  [ Salomé ]
Gouache sur carton, 52 x 68, s. en h. à dr. Jacob Smits. 
Legs Charlier, 1925.

Les scènes de la Bible ont fortement inspiré le peintre de Rotterdam non
pas pour leur message religieux mais plutôt pour leur correspondance avec
les expériences de la vie. Dans un travail où la pâte est onctueuse, où le
clair-obscur exprime le mystère de la foi, Smits se considère comme un exclu.

[ Ramah ]

(Saint-Josse-ten-Noode, 1887-1947)
Est souvent considéré comme un autodidacte, malgré les cours qu'il
a suivis à l'école normale des arts du dessin. Personnalité instable,
il va évoluer et passer par un grand nombre d'expériences.
Après l'impressionnisme, il s'essaie au cubisme, puis à
l'expressionnisme auquel il donnera un style fauve assez construit.
Une autre facette de cette oeuvre variée est l'illustration, un oncle
relieur lui ayant donné très jeune le goût des livres. Il illustre notamment
Tijl Uylenspiegel de Charles de Coster et les Villages Illusoires de Verhaeren.



[ Juliette Wytsman ]

(Bruxelles 1866-1925)
Peintre talentueux, qui représente surtout des paysages, des fleurs et
des scènes de genre. Ses toiles suscitent un grand intérêt lors des
nombreuses expositions auxquelles elle participe à Gand, Paris, Berlin,
Munich, Dresde, Chicago,...

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  [Environs de Saint-Job ]
Huile sur toile, 112 x 79, s. en b. à dr. Juliette Wytsman.
Don Van den Branden, 1928.
Dans cette harmonie des tons violets, bleus et verts, Wytsman sait,
à l'instar de ses grands modèles français (Monet, Pissarro,...), rendre
la fraîcheur de la nature dans ce qu'elle a d'instantané


Le mobilier du musée Charlier est très éclectique: on trouve des meubles Louis XV, Louis XVI, Empire, néo-renaissances ou néogothiques et même des meubles chinois.

Ces meubles mais aussi les autres
objets décoratifs contribuent à donner
à cette demeure un aspect cossu et
bourgeois typique du XIXème siècle.

 

 

mobilier2.jpg
  [ Salon Louis XVI ]
Musée Charlier

 

tapisseries.jpg
  [ Le Credo ]
Bruxelles, vers 1500. 400 x 410 cm.
Legs Charlier, 1925.

A partir du XVème siècle Bruxelles
devient le centre de tapisserie le plus
important. La représentation de
nombreux personnages,
généralement drapés dans des
vêtements somptueux, et la
répartition de la composition en
différents compartiments sont
significatifs des tapisseries
prérenaissances. Aux alentours de
1500 sont représentés à côté des
scènes courtoises et allégoriques,
des sujets religieux, comme par
exemple le Credo. La tapisserie le
Credo est un amalgame complexe
d'une part des articles 9, 10 et 11
du Credo, de la Foi dans l'Eglise,
dans la Communion des Saints,
dans le Pardon des Péchés,
et dans la Résurrection des Corps,
et d'autre part, de la Messe de
saint Grégoire.


La collection de sculpture du musée Charlier est principalement constituée d'oeuvres de Guillaume Charlier et d'autres sculpteurs réalistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle comme Rik Wouters ou Albéric Collin. Des artistes qui ont renié l'art romantico-classique mièvre et éclectique du XIXème siècle pour faire toute la place à un art réaliste à grande connotation sociale. Par son attachement au vrai, cet art allait faire vibrer la surface et ouvrir la voie à l'impressionnisme. De par sa technique fragmentée, l'impressionnisme en sculpture se muera vite en un expressionnisme que Rik Wouters mènera à son apogée.

 

sculp01.JPG

 




[ Guillaume Charlier ]

(Ixelles, 1854 - Saint-Josse-ten-Noode, 1925)
Charlier, fils aîné d'une famille nombreuse, dont le père meurt en 1870
doit, dès l'âge de quinze ans, travailler chez différents artistes pour
aider sa famille et payer ses études. C'est en 1880 que Henri
Van Cutsem lui achète sa première oeuvre: Charlier a alors 25 ans
et pour lui, commence une existence paisible et bourgeoise.
Mais malgré cette aisance, il ne va jamais rompre ses liens
avec les humbles, les travailleurs, les pêcheurs...
Alors que les autres bourgeois commencent tout juste à
reconnaître leur existence comme êtres humains à part entière,
Charlier, lui ne cesse de se sentir l'un d'entre eux. Ce sentiment
d'appartenance alimente la force de son art. Charlier étudie
quelques mois en Italie où il entre forcément en contact avec l'art
antique. Mais ce qui a surtout intéressé Charlier en Italie,
ce sont les gens de la rue, ceux que l'on croise partout sur les
chemins. Notre artiste a, au long de sa carrière et à tous moments,
mélangé les thèmes: il représente des sujets religieux, des scènes
de la vie des pauvres, où la mère tient un rôle tout à fait essentiel.
Lorsqu'il séjourne à Blankenberge dans la villa Quisisana de Van
Cutsem, Charlier fait des croquis des pêcheurs et des petites gens
qui les entourent. Charlier fut également un grand portraitiste et
réalisa de nombreuses oeuvres pour les places publiques de Belgique
(Tournai, Blankenberge, Bruxelles). Il fut membre de la Société
Nationale des Beaux-Arts et remplaça Jef Lambeaux au groupe des
XX. Il eut donc en son temps une place tout à fait considérable dans
l'aventure artistique de la Belgique mais passa à la postérité dans
l'ombre de Constantin Meunier. Guillaume Charlier était un homme
discret, refusant la polémique et l'éclat, il vivait pour son art et
n'éprouvait pas le besoin de revendiquer. Ses oeuvres sont
réparties pour la plupart entre le musée des Beaux-Arts de
Tournai et le musée Charlier.

sculp02.jpg
  [ Tendresse ]
Marbre blanc,
56 x 70 x 78.
Legs Charlier, 1925.
Il s'agit d'un fragment de Douleur
maternelle, dont l'esquisse
en bronze se trouve également
au musée. Les deux pièces
sont des projets pour le
monument aux morts de la guerre
14-18 du cimetière de Blankenberge
(Moedersmart), réalisé vers 1920.
sculp03.jpg
  [ Panda ]
Bronze et marbre,
43 x 29 x 23,
s. sur l'épaule g., Guillaume Charlier.
Legs Charlier, 1925.
Panda Farnana fut élevé par la pianiste
Lise Derscheid. Il tenta de représenter
le Congo au parlement belge.

[ Rik Wouters ]

(Malines, 1882 - Amsterdam, 1916)

En 1902, Rik Wouters s'installe à Boitsfort comme artisan. De 1907 à 1913, il va produire ses principaux bustes et statues où, en accord avec l'état d'esprit impressionniste, il fait jouer la lumière sur l'épiderme. Il étudie la sculpture jusqu'en 1910, chez Charles Van der Stappen. A partir de 1904, il commence la peinture parallèlement à la sculpture, qu'il abandonne en 1912. Son art pictural sera qualifié de fauvisme brabançon. Fauvisme, à cause de l'importance donnée - à l'instar des français - à la couleur pure et brabançon parce que les belges furent beaucoup plus spontanés, moins intellectuels que les artistes de France. De sa courte carrière (il meurt à 34 ans lors d'une opération au cerveau à l'hôpital militaire d'Amsterdam), on retiendra son apport à l'art belge, son amitié avec Tytgat, sa passion pour Rodin et Ensor, et sa joie tranquille.

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  [ Tête d'enfant ]
Bronze, 38 x 18 x 13, s. sur côté sous épaule g., H. Wouters.
Legs Charlier, 1925.
"Il unit dans ses bronzes la monumentalité des formes au frémissement de la vie... Respectueux de la réalité visible, il la transmue juste ce qu'il faut pour qu'elle chante allègrement sa joie de vivre".
 


 

 

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merci

Mr Robert Paul ,Bonjour

ce que j'ai eu avec arts et lettres ,c'est déja une vitrine, des échanges sympathiques, j'ai appris beaucoup aussi ,

j'aimerai encore plus de possibilités, exposer,rencontrer.....mais le temps qui  manque parfois ,j'aime votre site ,encore merci

christiguey

 

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Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux

12272742692?profile=original« Sodome et Gomorrhe »  est une pièce en deux actes et en prose de Jean Giraudoux (1882-1944), créée à Paris au théâtre Hébertot le 11 octobre 1943 sur une musique de scène d'Arthur Honegger, et publiée à Paris chez Grasset la même année.

 

Les malheurs publics et privés, la défaite de 1939 et la mésentente conjugale, conduisent Giraudoux à la relecture de deux épisodes sombres de la Bible. Dans la Genèse (18 et 19), Abraham s'aventure dans un marchandage célèbre avec Yahvé: Sodome et Gomorrhe, les villes pécheresses, seront sauvées s'il s'y trouve cinquante, puis vingt, puis dix justes. Ce nombre ne pouvant être réuni, elles périssent sous un déluge de feu. D'autre part, le livre des Juges (16) raconte comment Dalila extorque à Samson le secret de sa force et profite de son sommeil pour lui couper les cheveux, le réduisant ainsi à l'impuissance et à la servitude. Sans se soucier de la chronologie biblique, l'auteur rassemble les deux passages en les réinterprétant très librement.

Ébauchée dans l'hiver 1938-1939, la pièce est remaniée en 1940-1941, puis achevée en 1942.

 

L'Archange des archanges explique au Jardinier pourquoi la colère divine menace les habitants de Sodome et Gomorrhe: ils ne respectent pas «la seule base que Dieu ait glissée sous leur vie, [...] celle du couple». Il ne reste qu'un espoir de trouver le couple heureux qui les sauverait: puisque Samson et Dalila sont en voyage, il faut s'en remettre à Jean et Lia (Prélude). Ceux-ci ont invité leurs amis Jacques et Ruth et les deux femmes se font des confidences: elles n'aiment plus leurs maris. A l'arrivée des deux hommes, Lia, sur sa lancée, accuse violemment Jean d'esquiver toute explication. La présence de l'Ange, venu les épier, le pousse cette fois à accepter la discussion; mais c'est pour constater, et l'échec de son union, et son penchant pour Ruth. La réponse de Lia ne se fait pas attendre: elle déclare qu'elle veut le quitter pour vivre avec Jacques. Jean tente alors vainement de la retenir et, humilié à son tour, part avec Ruth, tandis que Lia cherche auprès de l'Ange une alternative à son amour déçu pour les hommes. Mesurant vite ce que cette tentative a d'impossible, elle se rabat sur Jacques. La catastrophe approche: tout doit mourir, même dans le jardin, sauf une rose rouge que le jardinier obtient de sauver (Acte I).

 

Que faire de cette rose? Le jardinier s'interroge sur sa mission. Cependant Ruth a décidé de se sacrifier pour le salut de tous; il ne lui reste qu'à persuader Jean de revenir à Lia. Le retour inopiné de Samson et Dalila vient ranimer l'espoir. Mais l'épreuve des faits infirme leur renommée de couple heureux: Dalila a fait de son époux son esclave. Jean et Lia, qui restent le seul recours, constatent sans le comprendre l'échec de leur amour. C'est l'Ange qui, dans une dernière tentative, persuade Lia de se réconcilier avec son époux; mais, blessée une fois encore, elle refuse d'attendre la mort à ses côtés. Hommes et femmes se séparent sans cesser de se déchirer tandis que s'abat sur eux le déluge de feu du châtiment divin (Acte II).

 

Amalgame de deux passages de la Bible centrés sur le rapport entre les sexes, la pièce foisonne d'allusions au couple - Adam et Eve (I, 3) ou Abraham et sa «brave Sarah» (II, 7) -, associées au Déluge (I, 4), au Cantique des cantiques (II, 2), sans oublier les prénoms des compagnes de Lia: «Judith», «Ruth», «Salomé», «Athalie», «Noémi», toutes fameuses héroïnes bibliques. C'est dire la permanence du conflit entre époux, que l'auteur analyse dans la scène 2 de l'acte I: «Et voici le couple humain: un homme capable de tout mais qui n'a pas ses armes; une femme qui les a toutes, et qui, par son enfance et sa folie, s'y meurtrit sans profit et sans gloire.» Permanence qui constitue en quelque sorte le dénouement puisqu'à la question de l'Archange: «Qui parle, alors?», l'Ange répond: «Eux. La mort n'a pas suffi. La scène continue» (II, 7). Sodome et Gomorrhe marque ainsi l'aboutissement de l'évolution de la pensée de Giraudoux, depuis le couple heureux d'Amphitryon 38, sauvé par la perfection toute humaine d'Alcmène, jusqu'au couple déchiré dans une lutte sans fin dont les protagonistes se jettent à la figure d'éternels reproches. «Hypocrisie d'homme et horreur des batailles» (II, 8) dans la bouche de Lia, auquel répond «préjugé... rabâchement... ressassement» (II, 8) dans celle de Jean. Cette faillite, comment ne pas voir que l'auteur la rapproche de celle d'un autre couple dont il a espéré l'entente dans son oeuvre antérieure  (voir en particulier Siegfried et Bella), la France et l'Allemagne? A la tragédie annoncée de La guerre de Troie n'aura pas lieu («Elle aura lieu») répond ici le présent de la catastrophe: «Dans la tourmente, l'inondation et la guerre des guerres, il ne subsiste plus que la faillite, la honte, un visage d'enfant crispé de famine, une femme folle qui hurle, et la mort» (Prélude). C'est pourquoi on trouve peu de suspense, peu d'action dans cette pièce dont le dénouement est déjà contenu dans l'ouverture. Elle se présente plutôt comme un lamento accompagné par la musique de Honegger, une suite de duos désespérés où les rôles d'agresseur et de victime s'inversent: quand Jean tente de reconquérir Lia, elle se refuse (I, 3), et quand elle fait les premiers pas, il la repousse (II, 8). Dans ce monde où règnent les symboles du noir et de l'orage, quand «les oeillets sentent la mort, les cèdres sifflent sans vent» (I, 5), ne subsiste qu'une unique note de couleur, symbole de beauté, d'amour et de vie: la rose rouge du jardinier-poète. Il parle au nom de l'auteur en définissant ainsi sa mission: «entre dans ce désarroi où le sang des hommes va couler en plaies, en caillots, en rigoles celui dont il jaillit en une fleur, et en parfum...» (II, 1).

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administrateur théâtres

                           Bruxelles  Pharaonique

         Plus de 1.000 objets sur 4.000 m² au Heysel ... et aussi au Musée du Cinquantenaire

 

                                      « TOUTANKHAMON, SON TOMBEAU ET SES TRÉSORS »

 

Du 20 avril au 6 novembre 2011 à Brussels Expo au Heysel,  le visiteur et invité  à revivre, comme s’il y était, le moment magique de la découverte, le 26 novembre 1922, de la tombe de Toutânkhamon dans la Vallée des Rois, par l'archéologue Howard Carter. La mise en espace de cette exposition est grandiose.

 

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 Quatre chambres se présentent à lui, certaines remplies jusqu’au plafond d’objets funéraires plus précieux les uns que les autres, destinés à accompagner le défunt roi dans son voyage dans l’au-delà : bijoux, objets religieux, amulettes, coffrets, sièges, armes, instruments de musique et attributs de pouvoir.

 

Quelques chiffres et dates :

 

Toutankhamon régna comme roi (pharaon) de la 18e dynastie (Nouvel Empire) en Égypte ancienne de 13333 à 1323 avant notre ère.  Son tombeau resta caché durant 3 300 ans.

• Au début du 20e siècle, certains scientifiques pensaient qu’il ne restait rien à découvrir dans la Vallée des Rois.

• Howard Carter (né le 9 mai 1874 à Kensington, Londres ; décédé le 2 mars 1939 à Londres) était un archéologue et égyptologue britannique.

• Lord Carnarvon était un égyptologue amateur passionné qui commença à financer en 1907 les fouilles de Howard Carter dans la Vallée des Rois près de Thèbes.

• Howard Carter découvre le tombeau de Toutankhamon le 4 novembre 1922, après sept années d’inlassables recherches.

• Le 23 novembre, Lord Carnarvon et Lady Evelyn arrivent à Louxor.

• Le 24 novembre, une volée entière de 16 marches menant à l’entrée du tombeau est mise au jour.

• Le jour suivant, les sceaux imprimés sont copiés et enlevés. Les hommes se frayent un chemin dans les couloirs descendant au tombeau.

• Le 26 novembre allait devenir le jour J pour Carter. Après avoir déblayé le couloir et pratiqué une petite ouverture dans la seconde porte scellée, Carter et son équipe utilisent une bougie pour regarder à l’intérieur et apercevoir des choses merveilleuses.

• Le 29 novembre, le tombeau est officiellement ouvert en présence de Pierre Lacau, directeur général du Service des Antiquités, de Mohamed Bey Fahmi, gouverneur de la province, et d’Arthur Merton, correspondant du Times de Londres, qui envoya ensuite

un télégramme annonçant la stupéfiante nouvelle à Londres.

• Le 30 novembre 1922, le Times annonce la découverte la plus spectaculaire du siècle à Louxor.

• Le 3 décembre, le tombeau fut scellé provisoirement et comblé avec des décombres.

• Lord Carnarvon décéda peu après, probablement d’une bactériémie à la suite d’une morsure de mouche.

Après la mort de Lord Carnarvon, des journaux évoquèrent une prétendue malédiction associée à la chambre funéraire.

• Howard Carter décède 17 ans plus tard.

• Ce qui rendait unique la tombe de Toutankhamon, c’est qu’elle était la seule dans la Vallée des Rois à n’avoir jamais été pillée.

 

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 Pour l’exposition Toutankhamon, le tombeau et ses trois chambres ont été recréés avec soin et constituent une réplique à l’identique des originaux.

Nulle part ailleurs, pas même en Égypte, il n’est possible de voir le tombeau et les chambres du trésor, ni la mise en scène de la découverte comme cette exposition les montre.Plus de 1.000 répliques des principaux objets découverts sont exposées.

Même le masque mondialement célèbre peut être admiré sous la forme d’une  reproduction parfaite, dont l’original a fait le tour du monde dans les années 1980.

 

 

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 Grâce à la technologie moderne, l’ancienne civilisation du Nil retrouve sa splendeur d’antan, plus authentique et plus captivante  que jamais. Cette exposition montre combien il peut être fascinant de reproduire, avec l’aide de répliques elles-mêmes fabriquées avec le plus grand soin, l’impression dégagée par quelque chose dont, jusqu’à maintenant, on ne pouvait faire l’expérience que par l’intermédiaire de photographies ou de peintures.

 

 

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Les artisans égyptiens qui ont réalisé les répliques n’ont rien à envier à leurs ancêtres, de sorte que chaque objet peut être examiné de très près. Les inscriptions couvrent toute la surface des pièces et les détails sont soit sculptés, soit incrustés de pierres semi-précieuses, de verre coloré d’ivoire et d’ébène.
Un des objets les plus émouvants de l’exposition – et dont la symbolique n’est pas toujours évidente à la lecture des livres et illustrations consacrés à Toutânkhamon – est un petit siège incrusté d’ébène et d’ivoire. Fabriqué pour un garçon de neuf ans, il rappelle que Toutânkhamon n’était encore qu’un enfant quand il a accédé au trône. Du jour au lendemain, il est devenu l’un des personnages les plus puissants de l’Antiquité. Le contraste entre cette puissance et la petitesse du siège est poignant.

 

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« Toutânkhamon, son Tombeau et ses Trésors » est une exposition hors du commun. Les répliques exposées sont d’une facture exceptionnelle, à tel point que j’ai découvert sur certaines d’entre elles des détails que je n’avais jamais remarqués sur les objets d’origine (pourtant observés à de multiples occasions). Cette exposition, avec sa profusion d’informations et sa mise en scène visuellement époustouflante, est la plus fidèle reconstitution des conditions réelles dans lesquelles Howard Carter et Lord Carnavon ont découvert le fabuleux tombeau de Toutânkhamon. Ne la manquez sous aucun prétexte ! » Bob Partridge, égyptologue

Bob Partridge est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’Égypte ancienne. Il est aussi l’éditeur du magazine britannique Ancient Egypt. www.ancientegyptmagazine.com

 

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 Plus d'infos sur : www.kingtutbrussels.be

 

Et en parallèle : TOUTANKHAMON, AUSSI AU MUSEE DU CINQUANTENAIRE

 

En tant que plus grand musée d’art égyptien de Belgique, le Musée du Cinquantenaire fait écho à l’exposition « Toutankhamon, son Tombeau et ses Trésors » coproduite par VisitBrussels et Semmel Concerts. Il organise une EXPOSITION TEMPORAIRE jusqu’au 6 novembre 2011.

En Belgique, la plus grande collection d’art égyptien se trouve au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles. Elle compte environ 11.000 pièces d’antiquité. Profitant de l’occasion fournie par l’exposition « Toutankhamon, son Tombeau et ses Trésors », qui se déroule actuellement à Brussels Expo, le musée a procédé à un certain nombre d’ajouts et de réaménagements sur ce thème dans sa section égyptienne. Plusieurs objets ont été sortis des réserves. Les deux têtes en pierre de Toutankhamon ainsi que les trois objets qui proviennent de son tombeau ont été mis en évidence. Il s’agit d’offrandes funéraires - deux houes miniatures en cuivre et un fragment de textile – jadis offertes au roi Albert Ier par le découvreur du tombeau, Howard Carter, et par le mécène de la campagne de fouilles, Lord Carnarvon.

 

On peut aussi admirer une collection méconnue de moulages de sculptures originales et de reliefs datant de la période amarnienne, l’époque où régnait le père de Toutankhamon, Akhenaton. Dans cette collection, on trouve notamment une copie de la fameuse Néfertiti du Musée de Berlin.

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 Les copies, qui ont été réalisées sur base des originaux conservés dans ce musée ainsi qu’au Louvre et au Musée du Caire, ont été acquises par le Musée du Cinquantenaire en 1933 mais n’ont été que très brièvement exposées à des fins éducatives. Elles sont aujourd’hui de nouveau montrées au public mais possèdent également un intérêt pour les chercheurs. Ainsi, la copie d’un relief provenant d’une tombe d’Amarna offre une alternative à l’œuvre originale, qui a souffert de dégradations irréversibles. Il en va de même pour les deux têtes des demi-sœurs de Toutankhamon. Les originaux ont été dérobés au Musée du Caire lors des récentes émeutes et sont depuis lors introuvables. Heureusement, il en existe des copies au Musée du Cinquantenaire…

Les modèles réduits des catafalques dans lesquels furent retrouvés le sarcophage, les cercueils et la momie du jeune pharaon défunt font directement référence à l’exposition présentée à Brussels Expo. Enfin, dans deux salles spécialement aménagées, le visiteur peut prendre connaissance de l’enfance de Toutankhamon, de sa famille, de son gouvernement et de son apparence.

 

Dates et lieu de l’exposition temporaire Jusqu’au 6 novembre 2011 Musée du Cinquantenaire, Parc du Cinquantenaire 10, 1000 Bruxelles Infos pour les visiteurs : www.mrah.be   02 741 72 11    info@mrah.be

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administrateur théâtres

Immer Leiser (théâtre du Parc)

Peut-on survivre par l’orgueil au désastre ? Non, évidemment… (CRÉATION)

 

Immer Leiser

de  Frank PIEROBON


 par Monique Dorsel et Bambina Liberatore
 mise en scène : Bambina Liberatore et Frank Pierobon

 

Récemment au théâtre du Parc il y a eu cette très émouvante lecture-spectacle, une  pièce  écrite spécialement pour Monique Dorsel et Bambina Liberatore auxquelles elle est dédiée.
Le sujet  est une véritable amplification poétique d’un  lied emblématique :  le douloureux et magnifique Immer Leiser de Johannes Brahms, dont Élisabeth Wislowska avait fait sa signature et qu’elle ne peut plus désormais  chanter...

« Je me souviens de vous, de votre voix surtout.  Spasme. Les souvenirs reviennent. »  Nous découvrons  le pourquoi au fil d’une rencontre entre l’ancienne cantatrice et son élève : Anna Weiss. Lentement l’ancienne pédagogue va émerger de son désenchantement.  Elle finit par livrer bribes et fragments cachés au fond de sa mémoire. Fragments amoureux ?

Elisabeth, accusée d’être juive ("mais non, je suis résolument athée !") s’est lâchement défaite de son pianiste juif, espérant un rôle  de prestige dans Parsifal à  Bayreuth dans les années 30. Après le départ du pianiste, elle ne peut plus se repérer à son regard qui lui communiquait l’esprit. Las ! Elle a tout perdu et ne chantera plus jamais Immer leiser.

Elle  vit maintenant en Suisse, ayant perdu sa vérité, pour toujours. On ne peut survivre au désastre, par l’orgueil.

Dérisoires, les prouesses vocales, la technique, la maîtrise. L’important c’est de ne pas perdre son âme.  Il faut se tourner vers le Vrai, le Beau. Larguer tout ce qui vous enchaîne. Et pourtant  Etre Soi comme l’oiseau  innocent qui chante son bonheur  dans le présent, sans  notion du passé ou de l’avenir, est un rêve inaccessible.

Les propos des deux femmes sondent la musique, l’âme humaine, notre conscience profonde, entrelaçant leur vérité pour toucher le Vrai.  C’est émouvant, et beau.

 

« On est exposé par ce chant qui nous traverse et qui vient de si loin… »

« La totalité du corps s’investit, on ne chante bien que de façon prophétique »

« Il n’y a aucune place pour le mensonge, la tromperie… dans le chant des oiseaux ! » 

 « Il faut se rendre transparent à ce qui vient flamber l’âme »

« Renoncer à soi pour qu’advienne le chant le plus beau »

« Il faut chanter des choses vraies »

 

Définitions de l’amour ?

 

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administrateur théâtres

12272740686?profile=originalCycle Marlène Dietrich à la Cinematek

 du 11/05 au 30/06

Shanghai Express

« Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt » . C’est elle, la mythique Marlène Dietrich et son charme irrésistible qui  nous invitent à bord d’un voyage fabuleux dans le temps, sur un  train effectuant le voyage aventureux entre Peiping (Pekin) et Shanghai dans les années 30. Un magnifique film de style. Un acte d’amour.  Nous rencontrons ses compagnons de voyage hétéroclites : la vieille anglaise, directrice d’une pension obsédée par Waffles, son fox terrier ; un officier français déchu qui ne dit pas un mot d’anglais ; une concubine chinoise mystérieuse froide comme un couteau ;  Chang, un sinistre chinois à l’égo très chatouilleux,  mi-caucasien et chef de rebelles chinois ;  Carmichael une révérend dénué d’ humour ; enfin le chirurgien de l’armée anglaise, Captain Harvey dont Magdalen est restée éperdument amoureuse malgré leur séparation. Le  personnage est tout de suite campé : totalement British dans son humour et sa distance, Harley commente les prises de position du révérend : « You interest me, Mr. Carmichael. I'm not exactly irreligous, but, being a physician, I sometimes wonder how a man like you can locate a soul and, having located it, diagnose its condition as rotten.”

Toute séduction dehors, dans une scène de retrouvailles inoubliable avec Harley, Magdalen  avoue ses errances  "It took more than one man to change my name to Shanghai Lily."

Romance contrariée par les doutes.  Traversée d’un pays où le temps et la vie n’ont aucune valeur; tout le contraire de ces voyageurs européens affairés, esclaves de leur montre. Sacrifice.

L’émerveillement du voyage luxueux dans le style légendaire du  Trans-Europe Express fait place à une attaque de rebelles rudes et sauvages ne parlant aucune langue connue. Culture shock. Le seigneur de la guerre exige.  Saisissantes, toutes les images bruyantes  de locomotive, de roues et de compartiments que l’on ouvre et que l’on ferme, la  gare de pieux de bois au milieu de nulle part, le  paysage ravagé par la guerre civile, le tout  contrastant avec la beauté évanescente  de la merveilleuse actrice, attachante, charismatique, pour qui l’amour sans foi absolue  n’est pas de l’amour. Elle priera toute une nuit.  Tandis qu’Harley reste esclave de ses doutes, elle s’appliquera à révéler la vérité  profonde de son sentiment par son sacrifice. Ce film noir et blanc est de toute beauté. Les images et les dialogues coupent le souffle, les voix forment  de véritables tableaux :

“Dr. Harvey: Magdalen.
Shanghai Lily: Well, doctor, I haven't seen you in a long time. (They shake hands). You haven't changed at all, doctor.
Dr. Harvey: Well, you've changed a lot, Magdalen. [Note: Marlene Dietrich's real middle name was Magdalene.]
Shanghai Lily: Have I, Doc? Do you mind me calling you Doc, or must I be more respectful?
Dr. Harvey: You never were respectful, and you always did call me Doc. I didn't think I'd ever run into you again.
Shanghai Lily: Have you thought of me much, Doc?
Dr. Harvey: Let's see. Exactly how long has it been.
Shanghai Lily: Five years and four weeks.
Dr. Harvey: Well, for five years and four weeks, I've heard of nothing else.
Shanghai Lily: You were always polite, Doc. You haven't changed a bit.
Dr. Harvey: You have, Magdalen. You've changed a lot.
Shanghai Lily: Have I lost my look?
Dr. Harvey: No, you're more beautiful than ever.
Shanghai Lily: How have I changed?
Dr. Harvey: You know, I wish I could describe it.
Shanghai Lily: Well, Doc, I've changed my name.
Dr. Harvey: Married?
Shanghai Lily: No. It took more than one man to change my name to Shanghai Lily.
Dr. Harvey: So you're Shanghai Lily.
Shanghai Lily: The notorious White Flower of China. You've heard of me, and you always believe what you've heard.
Dr. Harvey: And I still do. You see, I haven't changed at all.”

 

Et Marlène, la muse du cinéaste Joseph Von Sternberg nous inonde de grâce et rend le film inoubliable.   

 

(http://www.cinematek.be/?node=17&event_id=100084900

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Habillée de nudité

Avant d'oser la présenter encore toute fraîche à l'Esplanade de Divonne les Bains , Flo  fut ouverte ou fermée selon les états. La tentation du nu revenait .  Habillée de nudité, Flo racolait un peu trop. Je pense à un amateur d'art ( de nu ) qui  visitait mon atelier  en phantasmant sur les modèles éventuels qui posaient pour moi. Je finis par lui dire que je ne peignais surtout pas à partir de modèles  vivants ou photos de nus. Mon amateur mateur fut tout déçu de ma réponse..

 

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flo encore nue

flo et pinceaux

 Bref, Flo fut nue ouverte et devint fleur au soir se refermant

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flo en été

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Un concert du groupe Kel Assouf est un moment inoubliable, par son talent, sa densité, son côté chaleureux et festif, et sa part de nostalgie d'un peuple qui  a perdu ses terres, alors qu'ils étaient les "Fils du désert."

 

Les Touareg  ici chantent au nom de leurs ancêtres, pour retrouver cet art de vivre en liberté et au coeur même des éléments, du sable, du vent, du soleil. Ils gardent en eux la soif de liberté, la fraternité, et cet humanisme profond imprègne leurs chants, qu'Anana Harouna, compose avec talent (guitare et chant).

 

Leur musique, issue d'un fonds ancestral, mixée à la fusion d'aujourd'hui, provoque un ensemble de sonorités qui touche par sa beauté, sa profondeur et le sens qui s'en dégage.

 

J'ai pu assister à plusieurs de ses concerts, et chaque fois, la même magie se produit: le groupe capte son auditoire, par sa simplicité, sa convivialité, la densité de ses chants, la beauté de sa musique.

 

En outre, Kel Assouf est un groupe qui vit  lui-même réellement l'interculturalité, puisqu'il est composé de nombreuses nationalités qui chantent pour la même cause et qui présente une musique entre tradition et modernité, pour défendre un peuple dispersé, aux racines communes, pour retrouver et propager les valeurs des Touareg:  liberté, goût de l'infini, sens de l'autre et de l'accueil, l'action par la paix.

 

Non seulement il défend ces valeurs évoquées ci-dessus, mais il prône également la rencontre et l'interculturalité, partout où il chante.

 

Chacun apporte  au groupe sa touche personnelle, pour des compositions variées, enrichie d'autres personnalités, qu'elles soient d'Europe ou d'Afrique, ce qui crée un métissage culturel riche et authentique.                           

 

De plus, ils sont très chaleureux.  

 

Kel Assouf a parcouru de nombreuses scènes, lors de festivals et concerts en France, aux Pays-bas et en Belgique, et présente son premier album "Tin Hinane" , édité en 2010, en point d'orgue à ces tournées multiples.

Album produit par le label Igloo Mondo . On y trouve des compositions originales en langue touarègue, en Tamashek, dont Anana a le secret et la magie.

 

De sa voix chaleureuse, associée à celle de ses musiciens et choristes, dont la chanteuse Mama, un charisme émane, et des paroles  comme autant d' engagements pour l'unité des peuples, la paix, l'amitié, l'amour.           

 

Kel Assouf, cela veut dire en Tamashek, les" Fils du désert,"et aussi les "Fils de l’infini", ou même "Fls de la solitude". Au sein de cette culture du désert, ces mots  différents sont synonymes, car ils sont issus d'une langue très imagée et poétique, qui participe d'un même concept ici, pour exprimer ces diverses valeurs en un seul mot, comme plusieurs facettes d'un diamant.

 

Les Touaregs sont issus de divers pays : le Niger, le Mali, l’Algérie, le Burkina Faso et la Lybie.

 

Le peuple touareg a été privé de reconnaissance, durant des années, et nombre d’entre eux a dû s'exiler en Algérie ou en Libye dans les années ’80-’90. Les jeunes Touaregs exilés ont alors pris leur guitare pour défendre leurs valeurs et reconquérir si pas, leur terre, du moins leur culture.

 

Là où ils sont, ces chanteurs défendent les valeurs unviverselles issues de leurs racines dont ils gardent la fierté et la noblesse de coeur.

 

En évoquant les Touareg, ses frères, Kel Assouf  évoque chacun de nous, là où nous sommes, dans quelque pays que ce soit, pour plus de justice et de fraternité.

 

Un univers à découvrir, Kel Assouf a encore bien des trésors  à nous révéler du fond de sa  belle besace en cuir, et des idées créatives plein la tête.

 

Pascale Eyben- 18 juin 2011

 

 

http://kelassouf.com/fr/biographie/

 

Kel Assouf - "Akaline" de l'album Tin Hinane

https://www.youtube.com/embed/f5Kx4R17I0k?rel=0

 

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Une cour d’école, des jeux récréatifs,

Des défis absurdes pour prouver sa valeur,

Le copain qui ose et traite de Chétifs,

Tous ceux qui se désistent au nom de la peur.

 

Le gant est jeté, céder par galéjade,

Mourir pendu d’avoir joué  l’émérite,

Ou exploit hardi, défier la brimade,

Et vivre glorieux de sa réussite.

 

L’aventure honore les intrépides,

Dans le regard qui glorifie le leadeur,

Et vomit sans pitié les poltrons candides,

Dès lors chassés de leur groupe par le meneur.

 

Le jeu du foulard qu’on serre, qui étouffe,

A banni le pipi expulsé au plus loin,

Les jeux durant lesquels de rire l’on pouffe,

Sont évincés, pour un joint fumé dans un coin.  

 

Les enfants ont grandi, sont devenus ados,

Rituels, former l’âge mûr avec rage,

Sensations fortes, drogues dures, alcolos,

Le sadisme tue lors du bizutage.

 

Société en mal-être dont meurt le futur,

L’idéalisme du Mal régit sans chérir,

La sensibilité des jeunes, feu les purs,      

Quand les enfants jouent à vivre et mourir.

 

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journal de bord, dimanche 19 juin 2011

Pluie averse, aux premières heures du matin. Ca ne dure jamais. Même si on croit entendre les chutes du Niagara. Même si un semblant de mousson semble faire son numéro.

 

Paraît que Ségolène Royal, la politicienne, aurait été insultée dans un meeting.

 

J'aim'rais approfondir le sens d'un mot (de la lange française) que j'ignorais : ergonomie.

 

En attendant ...

 

L'éclaircie revient sur ses pas.

 

J'aurais pu dormir un peu plus. Mais ça ne s'est pas fait. Très curieus'ment, quand on s'endort vite, quand on dort bien, on se réveille parfois ... trop vite. Tel est parfois mon sentiment.

 

Mais voilà, aujourd'hui est un jour comme les autres.

 

Juste un souci, dérisoire dans l'absolu, scalpant pour moi : j'ai perdu mon appareil photo. Hier, à une fête où je me suis rendu avec des amis. J'ai un vague souv'nir de l'endroit où je l'avais laissé (quand, après avoir pris conscience de sa perte), j'ai tenté de refaire le flash back de la situation.

 

On me rappell'ra peut-être, tout à l'heure, demain, pour me dire ... qu'on l'a retrouvé.

 

Dans l'état d'esprit où je me trouve, maint'nant ...

 

C'est comme si j'étais orphelin.

 

Même si je sais que les cent premières photos, qui étaient intégrées dans ma carte-mémoire, je les ai fait dév'lopper la s'maine dernière et que j'en aurai des traces matérielles, en photos traditionnelles, mardi proain, jour où elles auront été dév'loppées.

 

Le pire, c'est que hier, là où je logeais, en allant me coucher, je suis retombé sur ... mes chèques-repas, bien disposés sur une table en bois, dans une env'loppe d'où ils ne sont pas encore sortis. J'avais passé, chez moi, un temps non négligeable à chercher après, sans mettre la main d'ssus.

 

Quand les objets décident de nous faire leurs tours de passe passe, on est quand même impuissants.

 

Demain, après le boulot, y a de fortes chances que je me rachète un nouvel appareil. Sans me donner le temps d'attendre qu'on me rappelle ... pour me dire qu'on a retrouvé l'ancien. La dépendance à la chose qui manque, c'est pas (ou plus) mon truc.

 

Savoir qu'on avance (même si ça n'efface pas le choc de la perte), ça aide à rester debout, à entamer la journée ici présente qui s'annonce et ne sera pas plus moche que les précédentes (si je le veux, si je le décide).

 

En attendant ...

 

Comme on est fragiles !

 

 

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Le blues du mal aimé...

La pluie dans un regard

Un soleil qui se barre...

La journée part en vrille

Et mon âme est meurtrie!

 

Rien qu'un malentendu

Bien sûr que j'aurais pu...

Accorder de l'attention

A toutes ces bonnes raisons!

 

La pluie m'a envahie

Marre de me sentir punie!

Je veux revivre enfin

Encore croire en demain!

 

Rien qu'un remord qui rode

La vie qui se démode!

Aujourd'hui j'ai appris

Que tout m'était permis!

 

La pluie me touche au coeur

Avec tellement de saveur...

Il sait si bien chanter

Le blues du mal aimé!

J/G/

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Jef, le touchant candide de Jean de la lune

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« Jean de la lune » est une comédie en trois actes et en prose de Marcel Achard, pseudonyme de Marcel-Augustin Ferréol (1899-1974), créée à Paris à la Comédie des Champs-Élysées le 16 avril 1929, et publiée à Paris aux Éditions de l'Illustration la même année.

 

Sans aller aussi loin que Giraudoux, à une époque où le théâtre n'a pas encore renoncé au réalisme trivial et conventionnel du Boulevard, Achard introduit sur scène un goût pour la poésie et les symboles qui n'y paraissait plus depuis longtemps. Pourtant, dans sa forme au moins, Jean de la Lune n'est qu'une comédie légère, proche du vaudeville.

 

 

Jef est un homme plein de délicatesse et de sensibilité. Il exerce son métier de fleuriste comme un art véritable et pardonne à ceux qui raillent sa candeur en l'appelant «Jean de la Lune». Il attend fébrilement la visite de Marceline, une coquette qu'il voudrait séduire, bien qu'elle soit la maîtresse du bouillant Richard. Mais la belle se fait précéder par son frère Clotaire, un compositeur raté, qui, avec un étonnant sans-gêne, s'installe chez Jef, se sert à boire et joue du piano. Marceline arrive ensuite, suivie de près par Richard. Celui-ci, jaloux, rompt avec elle et tente d'ouvrir les yeux à Jef: la femme qu'il aime n'est qu'une dévoreuse d'hommes, incapable d'amour; elle utilise son indigne frère pour cacher ses infidélités à ses dupes. Peu importe au gentil fleuriste: il épouse Marceline (Acte I).

 

Les années ont passé. Jef est toujours heureux. Il ne semble rien voir de l'agitation qui l'entoure. Avec la complicité de Clotaire et de la bonne, Marceline ne songe en secret qu'à rejoindre son nouvel amant qui, brouillé avec elle, a décidé de partir au Brésil. Elle ne sait, cependant, si Jef accorde foi à ses mensonges par bêtise ou par amour. Touchée par l'absolue confiance qu'il lui témoigne, elle se résout à rester avec lui (Acte II).

Jef est depuis cinq ans marié à Marceline. Elle n'a guère tenu ses engagements: la voilà résolue à quitter son naïf époux pour complaire à Alexandre, «un petit blond qui danse bien». Devenu l'ami de Jef, Clotaire essaie vainement de la dissuader et, la mort dans l'âme, accepte d'annoncer la triste nouvelle à l'infortuné. Mais rien n'y fait: avec une obstination inébranlable, Jef refuse d'admettre les révélations de Clotaire et les aveux de Marceline. Il continue à affirmer: «Tu es la droiture même. Il n'y a rien de louche en toi, rien de trouble.» Ainsi, il la reconquiert et promet de manifester désormais sa tendresse avec moins de pudeur et davantage d'autorité (Acte III).

 

 

En dépit d'un dénouement aussi heureux qu'invraisemblable, la pièce renvoie l'image d'un monde médiocre et triste. Seul Jef, par son extraordinaire bonté et son manque total de malice, se distingue de cette pauvre humanité de ratés et d'hypocrites, parfaitement incarnée par Richard et même par Clotaire, soudain très lucide envers lui-même et sa soeur: «L'atmosphère louche, les petits mensonges de tous les jours, la poste restante, les histoires de bonnes.»

Mais loin d'apparaître comme une dupe ridicule, Jef tire une forme de dignité de son inaptitude foncière à comprendre, à voir clair dans les tortueuses compromissions de cet univers. Non seulement sa naïveté l'en préserve, mais on finit même par se demander si, au fond, elle ne correspond pas à un choix: en s'imposant de jouer son rôle d'ingénu dans une société dont il n'ignore peut-être pas la perversité, Jean de la Lune désarme la méchanceté des autres, les oblige à s'amender. C'est en se laissant peu à peu toucher par l'image idéalisée qu'il lui renvoie d'elle-même que Marceline finit par prendre en horreur la femme frivole et égoïste qu'elle a toujours été. Jusqu'à l'odieux Clotaire, frère entremetteur, parasite cynique, imbécile notoire, qui se découvre un sens moral.

 

L'intrigue boulevardière ne prétend plus seulement amuser: elle a valeur d'un reflet des moeurs. Elle affirme l'existence d'une réalité désolante, dans laquelle le fou, le simple ou le candide sont seuls encore à réclamer une vie plus belle que la comédie de tous les jours.

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