Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Quand les enfants jouent à vivre et mourir.

Une cour d’école, des jeux récréatifs,

Des défis absurdes pour prouver sa valeur,

Le copain qui ose et traite de Chétifs,

Tous ceux qui se désistent au nom de la peur.

 

Le gant est jeté, céder par galéjade,

Mourir pendu d’avoir joué  l’émérite,

Ou exploit hardi, défier la brimade,

Et vivre glorieux de sa réussite.

 

L’aventure honore les intrépides,

Dans le regard qui glorifie le leadeur,

Et vomit sans pitié les poltrons candides,

Dès lors chassés de leur groupe par le meneur.

 

Le jeu du foulard qu’on serre, qui étouffe,

A banni le pipi expulsé au plus loin,

Les jeux durant lesquels de rire l’on pouffe,

Sont évincés, pour un joint fumé dans un coin.  

 

Les enfants ont grandi, sont devenus ados,

Rituels, former l’âge mûr avec rage,

Sensations fortes, drogues dures, alcolos,

Le sadisme tue lors du bizutage.

 

Société en mal-être dont meurt le futur,

L’idéalisme du Mal régit sans chérir,

La sensibilité des jeunes, feu les purs,      

Quand les enfants jouent à vivre et mourir.

 

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

  • Bonsoir Nicole.  Je revisite quelques poèmes et je me rends compte que je ne t'ai pas remerciée pour ton très gentil commentaire, pas plus que Gil.  Merci donc :-) et bonne soirée.  Amicalement, Claudine.

  • Tu tapes Youtube.  Quand la page s'affiche, tu tapes le nom recherché ou un des éléments du nom dans le petit encadré, tu appuies sur "rechercher" et voilà.  Bzzzz.

  • Très heureuse pour toi, Chère Claudine, de l'avoir trouvé sur You Tube. Comment faut-il faire ? Car, je l'avoue, mes connaissances Internet sont plus que fragmentaires.

    Malgré cela, j'en ai une bonne réserve qui me viennent d'amis. Et, notamment l'un des derniers qui m'a véritablement époustoufflée : "Notre Planète bleue : Belle et indomptable". Un véritable bijou. Alors, cours-y vite pour qu'il ne file pas. Tu ne le regretteras pas.

    Bon week end à toi également.

  • Voilà chère Rolande, tu as fais ta BA du jour.  Je l'ai trouvé sur Youtube. "Le décès du bon sens" circule maintenant sur mon Face Book.  Je suis certaine qu'il sera pris en relais pas bien d'autres.  Merci et bon week-end.

  • Merci Claudine,

    Sécurisant et apaisant aussi. C'était l'époque où l'on pouvait dire "Non" sans passer pour des tortionnaires.

    Nous avons basculé dans le gnagnantisme absolu tout en étant terriblement durs envers ceux qui manifestaient un peu de bon sens parmi le laisser-aller général et cela avec une virulence verbale, prélude à la violence physique qui, insidieusement gagnait des galons. Présision:  bon sens ne signifie par pour autant dureté. Terrible dualisme de notre condition humaine. Car, et il ne faut pas se cacher la face, nous portons tous en nous une certaine violence. Que nous avions appris à maîtriser, canaliser car il en faut un zeste pour se défendre contre les attaques.

    Tu peux éventuellement m'envoyer tes coordonnéesn je me ferai un plaisir de te le transmettre.

    Bonne journée à toi et bonne recherche Internet.

  • Oui Rolande, Maîtrise de soi, courage, honneur, vocabulaire d'un autre âge peut-être, mais tellement sécurisant quand il avait cours.  Le laxisme actuel ? responsabilité démissionnaire : c'est tellement plus facile de dire oui pour avoir la paix.  Malheureusement, les conséquences du oui sont parfois plus lourdes que celles d'un non sensé.  Je chercherai sur le net, après ce diaporama dont tu parles.  Merci et bonne journée.

  • Voilà, j'ai retrouvé le titre du diaporama : Avis de décès : le décès du bon sens. Ou peut-être le connaissez-vous ?

    Une vertu nationale disait-on.

    Cette montée de la violence? une gangrène qui se répandait insidieusement pour, finalement, nous atteindre tous. Dénoncée à plusieurs reprises par les gens de bon sens, jamais entendus. 

    Que pensez-vous du laxisme ambiant trouvant toujours mille des excuses à ces comportements déviants dont souffrent, surtout, les plus faibles de nos Sociétés ?

    Maîtrise de soi, courage, honneur : c'est quoi ce vocabulaire d'un autre âge ?

    Bref, porte ouverte à la réflexion et, surtout, à l'union de toutes les bonnes volontés pour lutter, énergiquement contre ces fléaux qui nous gangrènent l'existence.

    Bon courage en cette journée de grisaille. Mes souhaits : beaucoup de Lumière et de discernement en nos coeurs. Rien n'est jamais facile.

  • Les "Anciens" n'étaient jamais écoutés : vieilles branches insignifiantes. A quarante ans n'étaient-ils pas, déjà, étiquetés :"Les passera pas l'hiver" !! par la génération des "il est interdit d'interdire" pour qui la démocratie était souvent synonyme de "faire tout ce dont j'ai envie : arriver en retard au travail (nous sommes en démocratie, je fais ce que je veux), fumer, et le reste.

    Les repères anciens des croulants ont été voués aux gémonies. Tout n'était sans doute pas à prendre, mais de là à tout jeter aux orties, il y avait une marge qu'hélas, les générations montantes ont allègrement franchie"

    Un texte en dit long là-dessus : il circule en ce moment sous forme de diaporama.

    S'il vous intéresse je veux bien faire suivre mais je ne sais comment.

    Bonne journée et bon courage à tous. Nous en aurons besoin.

     

  • Bonsoir Claudine,

    Ce  texte , fort,  exprime pleinement mon ressenti , à l'écoute de la radio, devant les images violentes transmises à la télé, à la lecture des articles hebdomadaires des journaux ... que de souffrance, que d'angoisse,  en filigrane ... derrière cette violence faite à soi-même ou aux autres ...

    La période pré- ou adolescente a toujours été, dans toutes les ethnies,  une période d'épreuves, en vue de" passer  à l'âge adulte " ... se pourrait-il  que de nos jours, l'absence ou  le manque de repères des "Anciens " conduisent à des comportements déviants ...? 

    Il n'est pas facile d' être un enfant , de trouver sa place , de grandir en marchant droit dans son coeur... il semble qu'aujourd'hui , la tâche soit encore plus malaisée que par le passé ...et que les pas  du " Chemin de Vie " , fil tendu  entre la Vie et la Mort... soit semé de davantage d'embûches ...

    Merci de ce partage sur Arts et Lettres et belle fin de semaine ! Cordialement, Nicole V.Duvivier

     

  • Bonsoir Claudine et Gil,

    Evidemment notre temps apporte beaucoup de nouveautés porteurs d'inquiétude. Etait-ce tellement différent pour nos ancêtres ? Ce n'est pas si évident. Les "vieux" d'alors nous regardaient avec des yeux tout aussi dubitatifs que nous regardons actuellement la nouvelle génération. Le choc des générations n'est pas nouveau.

    Les mêmes cris d'alarme s'élevaient sur nos frasques qui, cependant, n'avaient rien de comparables avec ce qui se passe actuellement. Quoique ... dans mes souvenirs il y a eu des faits divers tout aussi désespérants sur la nature perverse de certains humains. Et commis par des jeunes: meurtres, viols eh oui! N'ayons pas peur des mots.

    Le XX ième siècle n'était pas qu'un long fleuve tranquille, loin de là. Bien entendu, les informations concernant les mondes inconnus n'arrivaient que fragmentées et nous vivions plus ou moins en vase clos et, dans les campagnes, de façon quelque peu clanique ou la solidarité intergénérationnelle n'était pas un vain mot. Fort pratiquée dans les périodes de guerre, heureusement. En serait-il de même actuellement ? Nous pouvons toujours l'espérer.

    Les guerres ont brisé ces douceurs de vivre toutes relatives. 

    Alors oui, ne nous laissons pas trop tenter par la sinistrose. Faisons place à une Espérance raisonnée sans basculer dans l'angélisme, cela va de soi.

    Très bonne soirée à vous deux et courage.

    Toute mon amitié.Rolande

This reply was deleted.

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles