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journal de bord, mardi 21 juin 2011

Je suis allé chanter au métro, hier. C'est pas trop fréquent, ces derniers temps. Faut dire : le boulot, la journée. Enfin : hier, j'avais l'énergie et j'en ai profité.

 

Je ne le regrette pas le moins du monde, mais ...

 

Il serait peut-être temps que, pratiqu'ment, je m'organise autrement quand je file jusque Montgomery, la station de métro où j'ai mon emplacement (encore valable jusque ... juillet, après quoi il faudra faire les démarches pour renouveler).

 

J'emporte effectiv'ment trop de choses avec moi.

 

Déjà : la guitare et le ukulélé en même temps. C'est trop, quelque part. Y a beaucoup de passage dans le couloir du métro. Quand je joue de la guitare, je suis obligé de mettre l'autre instrument quelque part. Je le planque à côté de moi.

Et ... pas mal de gens passent. Quelqu'un de tordu, d'inattendu peut toujours me le siffler, mon ukulélé, en deux temps trois mouv'ments.

 

Pourquoi ne pourrais-je pas envisager d'aller jouer rien qu'avec ma guitare, un jour, là-bas ?

Pourquoi, éventuell'ment, ne pourrais-je pas envisager d'aller jouer rien qu'avec mon ukulélé, un jour, là-bas ?

Question de contexte !

 

C'est pas tout.

 

J'ai l'habitude, aussi, d'emporter, quand je vais chanter à la rame de métro, un lutrin. Sur lequel je mets un cahier, dans lequel se trouvent des chansons que je ne connais plus, qu'ainsi je remémorise et que j'attache (sur le lutrin),; avec des ... pinces à linge. Je me donne la peine, à chaque fois, de l'installer, ce lutrin, à côté de ma guitare. Ah, la démarche tient la route ! Ah, faut être le plus pratique et le plus inventif du monde pour jongler avec tout ça !

 

Mais ... comme ça finit par me fatiguer (me crever, carrément), de m'accroupir, de prendre le temps de l'installer (ce lutrin), de l'entendre grincer. Et pendant ce temps, des gens de tous les azimuths passent et je dois garder le contrôle sur la situation.

 

C'est pas tout.

 

Il y a ... ma housse de guitare à déposer sur le sol. La petite valisette, dans laquelle se trouvent ma carte justifiant mon autorisation de jouer, mes CD's et mes bouquins. S'accroupir, encore et encore, avant de commencer à chanter.

Sortir ma valisette, sortir (de la valisette) les CD's et les bouquins. Sortir la guitare. S'arranger pour planquer, à l'intérieur de la housse de guitare, mon pull ( que je remettrai sur moi quand j'aurai fini). Tout en gardant l'oeil sur le ukulélé, à ma gauche. Tout en gardant l'oeil sur le lutrin (à ma gauche, aussi). Tout en gardant l'oeil sur les gens qui passent.

 

Et la guitare, quand je la sors. Comme par hasard, quand je tripote les premières notes, elle ne me paraît pas très accordée. Est-ce objectif ? Est-ce lié à la tension du moment, qui rend l'écoute de mes notes peu harmonieuse ? Comme par hasard, l'accordeur ne se trouve plus sur le manche de ma guitare. Comme par hasard, je dois réouvrir ma housse et fouiller après l'objet. Comme c'est crevant, quand même !

 

Et l'espèce de cordon, que je mets autour du cou, que j'attache à la rosace de ma guitare. Je le supporte de moins en moins. Faudra qu'un de ces quatre, je file dans le Centre Ville, que je m'achète carrément une sangle que j'attach'rais d'office à ma guitare, ça facilit'rait les choses. Y a des s'maines que je me le dis, que j'en garde l'objectif, mais voilà : je ne me suis pas encore donné le temps de le faire (faut dire : j'ai des journées occupées).

 

Tout ça, tout ça ...

 

De plus ...

 

Quand j'ai commencé à tripoter sur les cordes, la quatrième (celle de ré) sautait (sans casser vraiment). Trois fois de suite, j'ai du recommencer, prendre le temps d'arriver à la note juste (en restant ... accroupi).

 

Comme par hasard, trois jeunes gamins, l'air complèt'ment paumés, sont passés. L'un d'entre eux a donné un coup de pied dans la valisette (que je mettais devant la housse de guitare). Y en a un qui m'a encore balancé : "On l'a pas fait exprès". Le contraire était flagrant. Heureusement que j'ai eu le réflexe de lui répondre, en souriant : "Je m'en doute".

 

Ah oui, j'ai fini par m'y mettre ! Ah oui, j'ai croisé ma pote Monique (que j'aime beaucoup, beaucoup) ! Ah oui, j'ai chanté quand même plus d'une heure ! Mais à quel prix ?

 

Je pourrais, quand même, à l'avenir, aussi, laisser le lutrin à la maison. Et m'en servir (à domicile), quand, certains matins, je me réveille avec une chanson dont je ne me souviens plus dans l'entièr'té.

 

 

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