Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (161)

Trier par

Découvrez ici les dates des prochains rendez-vous.

de_Changy.jpg Le dimanche 27 février à 15 heures à Rixensart
Bibliothèque communale de Rixensart (1 place communale).
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Animation : Nicole Debarre RTBF
En partenariat avec le Réseau des bibliothèques de Rixensart et le Centre culturel de Rixensart
Infos : 02 653 40 47

Le mardi 15 mars à 13h30 à Wavre
Librairie Calligrammes (7 rue Charles Sambon)
Rencontre avec Valérie de Changy , présentée par les élèves du Collège Notre Dame de Basse-Wavre. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Dans le cadre des Nuits d'encre.
Infos : 010 22 61 47

Le mardi 15 mars à 20 heures à Wavre
Librairie Calligramme (7 rue Charles Sambon)
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Animation : Sylvie Roland
Dans le cadre des Nuits d'encre.
Infos : 010 22 61 47

Le lundi 28 mars à 19h30 à Namur
Bibliothèque communale (6 venelle des Capucins)
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Animation : Christine Pinchart RTBF (à confirmer)
Infos : 081 24 64 40

Le jeudi 31 mars à 17heures à Louvain-la-Neuve
Librairie Agora (11 agora)
Rencontre avec Valérie de Changy, présentée par les élèves de l’Institut Saint-Étienne de Mont-Saint-Guibert. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Dans le cadre des Nuits d'encre.
Infos : 010 45 28 18

Le mardi 10 mai (heure à préciser) à Mons
Bibliothèque locale et principale (Grand Place - entrée rue Reghem) à Jemappes
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Dans le cadre de la création mondiale de L’homme qui s’efface, opéra de chambre de Pascal Charpentier, livret de Frédéric Roels d’après une nouvelle de Jean Muno.
Animation : à préciser
Infos : 065 56 22 20

Le vendredi 13 mai à 19 heures
Espace culturel de Grez-Doiceau à Néthen (place de Trémentine)
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL. Dans le cadre du goût des lettres (surprise culinaire de Eric Pierrard)
Accès gratuit. Le verre de l’amitié clôturera la rencontre.
Si vous le souhaitez, dès 19 heures, "Le Goût des lettres" et Eric Pierrard proposent une surprise culinaire inspirée par l’œuvre mise à l’honneur, pour un prix modique. Si cela vous tente, il est indispensable de réserver par téléphone au 010/ 86 64 04 ou par mail à ccvn@skynet.be.
Organisé par le Centre culturel de la vallée de la Néthen, la Bibliothèque communale de Grez-Doiceau, l’Echevinat de la Culture de Grez-Doiceau et la Maison du Conte et de la Littérature en collaboration avec le CCBW dans le cadre du Prix Jean Muno.
Les rencontres sont animées par Marianne Lambrechts et Eric Brucher. Infos : 010 86 64 04

Le mardi 20 mai à 19h30 à Ixelles
Bibliothèque communale (19 rue Mercelis).
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Animation : Marie Verwacht
Infos : 02 515 64 40

En Octobre à Liège (à confirmer)
Bibliothèque des Chiroux (contact : Georgette Grondal)
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Animation : à préciser

Novembre à La Hulpe (date à préciser)
Bibliothèque Will (contact : Jean-Pierre Leclé)
L’aventure d’un premier roman avec Valérie de Changy. Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Muno, la mer et moi avec Yvan Dusausoit
Lectures de textes par les comédiens du Plaisir du Texte ASBL.
Animation : à préciser

Lire la suite...

Noir Café

 

Les matins sont les mêmes, dès la pointe du jour,

Arabesques de fumée s’élevant d’une tasse,

Où virevolte l’odeur légère et si glamour,

Café voluptueux et sucre s’entrelassent.

 

La maison endormie, la rue, un désert,

Et déjà la chaleur nous palpe du doigt,

Présage d’un cagnard comme le sud sait y faire,

On va s’escagasser tout près de chez moi.

 

Les cigales racontent qu’à des lieux d’ici,

Ce café solitaire s’avale à Paris,`

Dans un estaminet, Porte de Clichy,

Bruits et bruine mélés au ciel gris.

 

Les matins sont les mêmes et où que je sois

Mes souvenirs défilent, dans la tasse se noient,

Ce noir breuvage au regard de ma vie

N’aura plus de saveur que dans mon pays.

Lire la suite...
administrateur théâtres

12272716079?profile=original

 

 A l'occasion du bicentenaire de la  naissance de Liszt (1811) L'Orchestre national de Lille, que l’on ne présente plus, nous a offert  hier soir un magnifique concert au Palais des Beaux Arts de Charleroi.

En  première partie du programme nous sommes tout de suite tombés sous le charme du très jeune soliste australien d'origine taïwanaise Ray Chen - Premier prix au concours Reine Elisabeth en 2009 – dans son interprétation sensitive du deuxième concerto de Paganini.

Allegro maestroso

Adagio

Rondo

12272716480?profile=original

 

Tout a débuté dans l’énergie du sourire : celui épanoui de Ray Chen conjugué au sourire engageant et charismatique du chef d’orchestre gallois, Grant Llewellyn. Il n’y avait plus qu’à y inscrire les notes chatoyantes après une ouverture joyeuse et feuilletée. On est frappé par les glissades légères, aériennes du violon de Rae Chen. Une aisance magnifique, une douceur inconnue et de l’élégance et de la grâce dans le phrasé. Le tout sans effets démonstratifs, en toute sobriété. Le son est d’une pureté exquise. Tantôt il caresse tendrement les cordes de son archet velouté, tantôt ses doigts empruntent l’agilité d’ailes de colibri et il nous livre du pur nectar! Il ne se fera pas prier pour nous offrir en prime, deux magnifiques bis, devant un public médusé.

 

 

 

Ensuite c’est la symphonie de Dante  écrite par Liszt et dédiée à Richard Wagner, pages instrumentales et vocales inspirées de la Divine comédie de Dante,  que nous avons pu écouter avec délectation. Aux côtés de l'ONL, dirigé avec l’autorité souriante Grant Llewellyn, nous avons pu admirer la performance grandiose du chœur de femmes du Chœur régional Nord-Pas-de-Calais (dirigé par Éric Deltour).

 

« Liszt s'attache en orfèvre à révéler de façon minutieuse la beauté des vers du poète italien par la transcription musicale de ce long chemin de l'ombre à la lumière. Il confronte ainsi tour à tour l'auditeur à la désespérance démoniaque de l'Enfer, au lyrisme méditatif d'une âme au Purgatoire et à l'illumination d'un hymne de louange rédempteur embrasant le ciel du Magnificat final. »

 

Grant Llewellyn déchaînera toute sa fougue, croquant, mâchant, mordant les notes alors que les cuivres attaquent  une longe ligne mélodique  descendante. « Vous qui entrez  ici, abandonnez tout espoir ! » L’atmosphère Faustienne,  sombre et dramatique, se répand  avec d’impressionnants roulements de tambours, et la participation de tout l’orchestre. Cela finit sur un dernier coup de maillet très feutré qui nous permet d’échapper à la tension terrifiante de L’Enfer.

 

 L’apaisement, l’intervention de harpes, les plaintes des violons, nous mettent dans un Purgatoire qui ressemble à du paradis.  Il y a une grande modernité dans les notes profondes et les rêveries qui s’enchaînent. Une succession de rythmes plus saccadés génère tout à coup, un volume qui avale le spectateur, on est prisonniers de la musique et de ses effets dramatiques. Le chef d’orchestre est habité par un tempo qui mène, on le croirait, à l’apocalypse.

 

Mais voici la  longue préparation au Magnificat final, faite de multiples couches de murmures en écho, d’arpèges interminables sur les harpes. Les instruments à vent y vont de leur modelé, avec le  soutien discret et chuchoté  des cordes, cela produit des gémissements et des soupirs de félicité. Tout un paysage de bonheur est en construction, autant de gouttes de bonheur égrené. Pour clore les phrases mystiques du magnificat, dites avec une  légèreté surnaturelle, il y aura une reprise en force des cuivres victorieux.  

C’était un concert splendide, très longuement applaudi.

 

 http://www.onlille.com/ 

http://www.charleroi-culture.be/Public/Spectacle.php?ID=1330

 

 

 

Lire la suite...

journal de bord, lundi 21 février 2011

 

"Prends soin de toi !", me dit-on souvent.

 

Dans cette optique-là ...

 

En voyant, ce week-end, comment les évén'ments se déroulaient, comment je les vivais, comment (en tenant compte de ce qui s'était passé ... et de ce qui se pass'rait) il était préférable de réagir ...

 

Oui, je me suis demandé, pratiqu'ment à tout bout d'champ, si j'allais reprendre le boulot ce lundi ... ou si j'allais demander une semaine d'incapacité.

 

Oui, chez moi, c'était le dilemne. Ca ne m'a pas vraiment gâché le week-end (j'ai eu la chance extraordinaire d'être plus que bien entouré). Mais ... quant à la décision à prendre ... c'était plus difficile. Je me doutais bien que, le lundi arrivant, il y aurait quand même une solution qui allait surgir. Mais laquelle ?

 

Ca m'est difficile de me mettre malade, quand je sais que je peux repousser mes limites.

Ca m'est difficile de me mettre malade, quand je sais que j'aime mon boulot.

 

Mais ...

 

Y a le reste aussi.

 

Trois jours, la s'maine dernière, à récupérer, dans un délai horaire raisonnable, du courrier qu'on avait ret'nu au bureau central, à cause des grèves des centres de tri. Forcément, ça se répercute dans la quantité, ensuite. Forcément, ça se répercute dans le temps qu'on prend, par la suite, pour distribuer le courrier.

 

Les deux derniers jours, même si je suis arrivé à accomplir, en tournée, mon travail jusqu'au bout, ce ne fut pas sans mal, évidemment. Les essoufflements étaient au rendez-vous, le coeur qui semblait battre à du deux cents à l'heure, aussi. Et ... du côté de la colonne vertébrale, de légères douleurs se manifestaient.

 

Vendredi dernier, en tournée, je le reconnais, je me suis accordé plus d'une pause, en tournée. Evidemment, ce n'est pas justifiable, en cas de contrôle. Mais ... si je suis lucide, mes pauses n'étaient pas inconscientes. D'abord, en comparant le temps que j'aurais pris en f'sant ma tournée ... sans faire de pause ... et le temps que j'ai pris ce vendredi, en f'sant des pauses ... eh bien, je ne suis pas convaincu qu'au retour au bureau, la différence de minutage était si énorme que ça. Et c'est aussi en me requinquant, à mon échelle, que j'ai quand même pu finir mon service. C'était une question de survie.

 

Bien sûr, y a pas de miracle. Je suis bel et bien rentré au boulot à ... 17 heures 10. Et le chef m'attendait avec ses recommandations. "C'est pas normal qu'on doive t'attendre !", "C'est que tu n'es pas fait pour le boulot !", "Tu es le seul ..."

 

Que dire ? En plus, le chef, qui dépend d'autres chefs, il n'a même pas tort, si on analyse ses argumentations.

 

Bon bon.

 

Mais que faire ?

 

J'ai quand même vécu mon week-end avec le sentiment (dérisoire) d'être sans boulot, d'être brusquement privé de repères, de paniquer (quand même un peu) devant l'avenir (ou une vision de l'av'nir) qui se présentait.

 

Y avait quand même le choix qui devait se faire : irai-je bosser lundi ou non ?

 

J'ai partagé ma difficulté avec des amis. Qui m'ont tous extrêm'ment sout'nus. Avec, quand même, cette particularité inévitable : chacun me donnait son avis.

 

Certains m'ont conseillé, en toute gentillesse, de reprendre le boulot le lundi et d'organiser mon travail autrement. En y réfléchissant, en effet, c'était dans mes capacités.

 

Certains (c'est même la majorité) m'ont conseillé de me mettre en maladie, de me retaper, en insistant sur le fait que ... les conditions de travail dev'naient inhumaines, que ce n'était pas les travailleurs qui craquaient mais ... bien le système ...

 

Entre les avis de mes amis ...

Entre les miens qui se bousculaient d'heure en heure ...

 

Fallait encore faire un tri. Et j'y ai encore réfléchi toute la nuit.

 

Sur le coup de quatre heures du matin ...

 

Sous les couvertures ...

 

Je m'entendais respirer. Ma colonne vertébrale ne s'emballait pas (je n'ai plus eu d'attaque de ce côté-là, ce week-end).

 

Je pouvais tenter le coup, au boulot.

 

Mais il suffisait que je décide de me lever pour rester sur ma réserve. Oui, j'avais eu le temps de me retaper, ce week-end. Mais j'avais eu le temps de changer d'air, de dormir, de passer suffisamment de temps dans de bonnes conditions.

 

Je sais comment ça se passe, dès qu'on est au boulot. Qui peut me certifier qu'aujourd'hui, passé seize heures, je n'aurais pas été sur les dents ?

 

Mon cerveau fonctionne à l'aise, OK. Quant à mes épaules, elles me lachent. Ma respiration n'est pas au top. Je deviens particulièr'ment sensible (et irritable) dans ces moments-là. Je me connais. Pour moins que ça, je suis déjà passé ... aux mains, avec certaines personnes, dans d'autres contextes.

 

Je ne souhaite pas en arriver à de telles extrémités, dans mon boulot.

 

Je me sens physiqu'ment faible (fragile, même). J'ai besoin de récupérer. Et ces douleurs à la colonne, susceptibles de se réveiller à tout bout d'champ, il est important que j'y veille. J'ai bientôt 49 ans, je suis encore jeune, j'ai encore toute une vie devant moi, tout en n'ayant plus 20 ans (ni, peut-être, la capacité de récupérer ni de vaincre des obstacles comme j'ai pu le faire durant des années).

 

J'ai téléphoné au boulot.

 

Je me suis déclaré indisponible.

 

Tout à l'heure, j'irai voir un médecin.

 

J'ai confiance en la vie.

Je me fais confiance.

J'apprends à me faire confiance.

 

Lire la suite...
administrateur théâtres

A la croisée des sensibilités musicales et architecturales 

12272720286?profile=original

 

Après le concert donné  à Bruxelles par Bernard Foccroulle en la cathédrale Saint-Michel  ce 11 février dernier, nous avons interrogé Agnès Schoubben-Stein, ancienne élève de Jean Absil, une éminente musicologue, professeur de piano et d’harmonie,  et recueilli ses commentaires éclairés.  Elle nous parle d’abord avec délectation de l’instrument contemporain qu’elle découvre avec stupeur :  un vrai bonheur pour les yeux.  Il a été inauguré en 2000.

A S - Le facteur de  cet instrument monumental, Gerhard Grenzing, est d’emblée, parmi les meilleurs  et de réputation mondiale. C’est  un allemand connaissant parfaitement aussi les instruments espagnols, ce qui nous vaut  le jeu des trompettes en chamade : tuyaux étincelants implantés horizontalement. Impressionnant ! Regardez : cet orgue magnifique est véritablement suspendu dans le volume de la nef centrale, donc dans la tradition ancienne dite « nid d’hirondelle ». Je pense à Chartres et à Strasbourg ! L’instrument de Bruxelles  occupe les trois travées côté Nord.  Il se développe en hauteur, ce qui permet à la console d’être posée sur une sorte de balcon au milieu des tuyaux de la montre et de surplomber le positif. Il est encadré de deux tours  impressionnantes dans lesquelles se trouvent notamment les grands tuyaux du pédalier. Il comprend quatre claviers, plus le pédalier, soit 63 jeux. C’est spectaculaire et splendide.

DHL - Je vois, Agnès,  que vous êtes intarissable quant à la description de cet instrument que vous considérez à juste titre comme le roi des instruments…

AS – Ah Oui ! Maintenant, le programme. « Les maîtres de Bach » font partie du répertoire baroque dont Bernard Foccroulle  est un spécialiste réputé.  Dietrich Buxtehude était très admiré par Bach. Celui-ci en a recopié certaines œuvres pour s’imprégner de cette musique qu’il jugeait exemplaire à tous points de vue.  Il y travaillait des heures durant, à la bougie, jusqu’à ce qu’il tombe de fatigue. La Toccata en la majeur, bâtie sur l’accord parfait de ré, fait chatoyer à la fois la beauté  des timbres et  celle de larges plans sonores engendrés par l’écriture si complexe et si belle de l’époque baroque. Nous avons eu la chance infinie d’avoir un interprète intelligent et sensible qui a su gérer cette beauté sonore pendant tout le concert, car pour lui, la musique est une véritable vision de vie…

 DHL - Comme pour vous ?

AS – Effectivement (sourire radieux). Les deux Fantaisies qui ont suivi faisaient vibrer à la fois la joie de la Nativité et la douleur de la Crucifixion, le tout dégageant une véritable tension  d’atmosphère dramatique.

DHL – Vous connaissiez J.A. Reincken ?

AS – Evidemment, par l’histoire de la musique. Il était organiste  à Hambourg, l’auteur de la plus longue œuvre pour orgue qui nous soit parvenue de la période baroque. Le choral et fugue du programme est une illustration de ce que le dialogue entre les claviers et le caractère douloureux de certaines mélodies peuvent éveiller comme écho de l’affliction. Ici, celle du peuple juif face à son triste destin.

DHL- C’était plein de virtuosité…

AS- Le style reflète la pratique de l’improvisation si répandue au XVII siècle ! Cela donne en effet une virtuosité plus formelle…

DHL- Nous avons aussi pu écouter un autre compositeur dont je n’avais jamais entendu parler, Georg Böhm…

AS- Sa musique, de par son ornementation, entre autres, en fait le lien entre Buxtehude et Bach. Ses œuvres pour le clavier sont les plus remarquables de l’époque avant Bach. On a conservé 18 préludes de chorals et quelques cantates qui démontrent son influence sur Bach. Comme d’ailleurs une petite suite française en ré mineur et trois petites suites en mi bémol majeur qui prouvent la nette influence du style français dans son œuvre. Le choral mis au programme est un des plus beaux de l’époque baroque!

DHL- Et on arrive à Nicolaus Burhns…

AS- Un élève de Buxtehude. Il n’a laissé qu’une œuvre restreinte du fait de sa disparition prématurée mais la valeur exceptionnelle de sa musique éclate dans l’œuvre entendue : le  prélude en mi mineur. Portant l’influence de l’œuvre de son maître, ce prélude est tour à tour d’une écriture contrastée et violonistique, Nicolaus Burhns  étant en même temps violoniste, organiste et compositeur. La figure en forme de gigue qui clôture l’œuvre est joyeuse et véritablement dansante. Elle se présente comme un point culminant du style baroque allemand.

DHL  – Un mot sur Bernard Foccroulle ?

AS – Je n’ai qu’une envie, c’est aller le remercier de vive voix pour tout le bonheur que cette soirée m’a donné, dans ce lieu empreint de piété, où la diffusion sonore de l’instrument est une pure merveille ! C’est un moment inoubliable, ce dialogue avec l’architecture de la cathédrale, cet orgue qui résonne comme une Jérusalem musicale, une cité faite de belles sonorités chaudes, émouvantes. DHL - On dirait presque  la maquette d’une ville  mythique, qui ferait rayonner la  musique autour d’elle, suspendue dans les ogives…

AS - L’homme qui est au buffet, Bernard Foccroulle, est un homme de très grand talent qui a mis toutes sa générosité, son intelligence, sa sensibilité, sa culture et ses convictions au service de la musique.  Je suis pleine d’admiration !

DHL - qu’est ce qui le différencie donc d’autres organistes ?

AS  -  Son intelligence profonde des textes interprétés. On peut en effet suivre la complexité de l’écriture contrepointique de façon fluide et lumineuse, il nous en  donne une registration parfaite. Rien de cela n’est écrit dans les partitions, c’est là où joue toute sa créativité d’orchestration car c’est lui qui fait tous les choix, tous plus heureux les uns que les autres. Cela, c’est du vrai talent, hors du commun. En plus, le choix des sonorités et des nuances, fruit d’une sensibilité sans faille, a permis à l’instrument de montrer la richesse qu’il recèle, tout en révélant la beauté de cette musique des maîtres de Bach si splendidement interprétée…

DHL -  Oui ! Nous avons étés comblés par une variété inouïe de sonorités, des timbres les plus solides et  les plus profonds, jusqu’aux sons délicats et cristallins d’un orgue de verre. Nous avons fait le plein de bonheur  de sensations esthétiques et spirituelles! Cela tient du mystère !  Merci, chère Agnès, de vous être exprimée vous aussi, avec toute votre culture musicale, votre amour de la musique, votre sensibilité et votre intelligence.

 

 

12272720474?profile=original

 

 

Lire la suite...

Frivole, volage, Alice vivait gaiement

Portant en son sein le lait pour ses enfants

Pansant sur son cœur les blessures de ses amants

 

Rien dans cette image ne laissait sous-entendre pourtant

 

Qu’en cette source de vie

La mort se terrait

 

Vilement !

 

Alice, si blême en ce jour gris-souris,

Rajuste son corsage, le médecin a donné son avis,

Ravale ses larmes, le combat débute aujourd’hui

 

Quel funeste présage l’assaille ici.

 

Comment en cette source de vie

La mort se terrait

 

Fourberie !

 

De guerre lasse, Alice songe à cesser de se battre

La peur au ventre, elle avance à petits pas,

Le rire des siens et surtout leur soutien,

 

Ramène l’espoir dans ses yeux noirs chagrin

 

Qui dans cette source de vie,

De la Belle  ou la Mort gagnera ?

 

Supercherie !

 

Alice, avait plus d’un tour dans son sac,

Et anticipé la contre-attaque,

Sans être hypocondriaque,

 

La prévention c’est pas l’arnaque

 

Et voilà, comment grâce à la mammographie,

La mort a perdu….

 

Cette fois-ci.

 

 

 

Lire la suite...

quelques photos d'un de nos membres

Je voudrais vous présenter le travail d'un de nos membres "de la Plume aux Rêves" MARCO qui est aussi sculpteur - voici ce qu'il dit :

"Je vais chercher dans la nature

Ce que me donne à profusion

La rivière et ses alluvions :

De la matière à mes sculptures."

mais quel travail et quelle patience ! j'aime beaucoup et vous ?

Lire la suite...

Tout est dit

12272719660?profile=originalSon regard s'embrume
Les néons s'allument
Elle caresse le verre glacé
Et la nuit emporte ses soupirs
Il fixe le vernis de ses souliers
Il ne sait que dire
Il a tout dit
Et elle aussi
Il coule un regard gêné vers elle
Elle balaye d'un geste nerveux une mèche rebelle
Elle n'a pas trempé ses lèvres dans le verre glacé
Il a avalé avec peine sa tasse de café
Elle saisit sa sacoche, prétexte un rendez-vous urgent
Il jette un coup d'oeil sur sa montre et comme elle, ment
Et s'envolent tous deux dans des directions opposées
Le serveur prend la tasse et le verre glacé,
Essuie la table en un tour de main
Elle reviendra peut-être demain©

Lire la suite...

journal de bord, dimanche 20 janvier 2011

Ca valait quand même le coup, la Foire du Livre, à Bruxelles ... pour le peu que j'y sois passé, sam'di dernier.

 

La grande Amélie Nothomb, avec son chapeau, ses écrits, était fidèle au rendez-vous. Tel est le cas, chez elle, depuis au moins ... dix-sept ans (un bail, oui !)

 

Cette année, à son stand, elle était accompagnée, en douceur, en discrétion, et en force (aussi) par sa soeur, Juliette Nothomb, qui a sorti deux bouquins.

 

Bien sûr, la file était au rendez-vous. La rançon de la gloire, avec ses servitudes et ... ses avantages, aussi.

 

J'aurais bien voulu leur ach'ter (à toutes les deux), un bouquin. Je n'ai plus parcouru l'univers d'Amélie, en lecture, depuis belle lurette (on a tous des périodes). Mais ça n'empêche pas que ... l'estime (pour l'auteur et la personne qu'est Amélie) reste intact, avec les années qui s'écoulent à leur rythme. Mais je me ravise toujours, en venant à la Foire du Livre : je décide de n'ach'ter aucun bouquin parce que ... mon budget n'est pas inépuisable, les prix des livres (flambants neufs, qui sortent) sont loin d'être abordables, je n'ai pas forcément le coeur à faire la file pour obtenir une dédicace et allonger un billet (je peux être mal à l'aise dans ce rapport-là ...)

 

Mais une Foire du LIvre, devant un auteur connu, ça ne se résume pas à une dédicace, ni à un achat. Ca peut être (comme toute manifestation publique) une occasion de rencontrer des auteurs, de recroiser des gens qu'on connaît, de respirer des ambiances et de laisser la porte ouverte à des surprises, des étonn'ments, des joies ... éphémères ou pas.

 

Entre deux admirateurs qui venaient dédicacer leurs livres chez Amélie et se réjouissaient, chacun leur tour, en se laisant photographier à côté de la star (j'ai des réserves pour ce type de démarches, mais enfin, chacun se crée son île là où il le peut) ...

 

Notre Amélie, en ouvrant les yeux, en temps de pause, m'a regardé, reconnu (et ça m'a fait plaisir).

 

"Ca fait six ans qu'on ne s'était pas vus"

 

En effet, elle et moi, nous avons la mémoire des dates.

 

"La première fois, c'était en 1993", ai-je dit.

 

"L'homme au peignoir bleu !", s'est-elle exclamée.

 

Au quart de tour, mes souv'nirs (ou mon écriture intérieure) se sont retrouvés, en 1993, à la Foire du Livre (de Bruxelles) qui se déroulait ... au Heysel, pas loin de l'Atomium. A l'époque, déjà, je prenais ma guitare, je me rendais jusqu'au Heysel, je faisais mon tour dans la Foire, je filais jusqu'à l'allée entre la sortie du métro et le Heysel, je m'arrêtais à un point stratégique, j'installais ma guitare, je chantais (parfois cinq heures d'affilée) pour la grande joie des gens qui se rendaient ... à la Foire du LIvre.

 

 

 

Voici, à tout hasard, l'extrait d'une chanson que je chantais à l'époque :

"Vous les grands-pères aux yeux de feu

 

Vous les arabes en peignoir bleu ..."

 

 

Il se fait qu'à un certain moment (je l'ai compris ensuite) où je lançais ces mots et où des gens passaient dans le sentier,  une oreille (au moins) les a enregistrés.

 

Rien ne se perd ?

 

Non, Hugues, tout se gagne.

 

Lire la suite...

mes stages dans le Queras en 2011

Avis aux amateurs et... amatrices. Un stage plein soleil à 1000m d'altitude, plus gastronomie, plus peinture sur la terrasse que l'on voit sur la photo.. Le patron de cette auberge est un champion.. de cyclisme.. champion de France même.. Ca n'a rien à voir avec l'art que vous pratiquerez ici mais c'est pour vous dire que nous serons servi par un champion..!

 Nous serons donc à l'auberge de l'Auchaugette à l'intérieur du fort de Mt Dauphin (forteresse Vaubanisée..)

 voir plan sur google maps

Les paysages ne manquent pas de charme ici, la lumière est au rendez vous, la chaleur de l'été atténuée par l'altitude.

   Mais j'ai l'intention de vous proposer  le matin ou l'après midi une thématique autre, au delà des simples paysages. Peintures de portrait , figures sous l'ombrage de la terrasse.

Dites moi entre nous si l'idée vous tente..

 

Dates retenues :  Fin du mois d'Août et Septembre en  1ere semaine.

 Les inscriptions  se feront dès la mois d'Avril avec un acompte de 200€ par personne  (Chèque )

 

auberge de l'echauguette

 formule forfaitaire de 650€ tout compris (cours et pension complète) pour la semaine du dimanche soir au vendredi soir

 

Lire la suite...
administrateur théâtres

Appel à projets: La vitrine de l'artisan

          Un concours destiné à mettre les artisans en valeur !

 

Vous êtes UN ARTISAN BELGE et vous désirez mettre votre travail à l’honneur ? Inscrivez-vous ! Vous connaissez quelqu’un qui répond à ces critères ?

 

                                                         Encouragez-le à participer !

 

La 6e édition du concours national « La Vitrine de l’artisan » vise à promouvoir l’artisanat auprès du grand public et à susciter des vocations auprès des jeunes. « La Vitrine » et ses nombreux partenaires publics et privés, issus tant du nord que du sud du pays, distinguent dix lauréats qui constituent des exemples de réussite sur tous les plans : la qualité et l’originalité de leur produit, leur parcours, leur management, leur marketing.

 Cette année, deux nouveaux prix renforcent les traditionnels prix attribués par le jury. Le prix du public (un ordinateur portable d’une valeur de 1.000 euros) sera attribué à l’artisan préféré du grand public. Celui-ci pourra voter sur Facebook et sur un nouveau site internet www.lavitrinedelartisan.be  qui sera disponible début juin.

 Le prix export, avec la collaboration de nouveaux partenaires comme l’AWEX, Brussels Export et le FIT, récompensera ou encouragera dans chaque région du pays un projet effectué ou à concrétiser vers l’étranger. Tous les artisans participants sont référencés sur le site www.lavitrinedelartisan.com. Les dix lauréats connaissent ainsi une réelle mise en évidence de leur travail.

 Parmi eux, certains sont distingués plus  articulièrement par l’un des nombreux prix :2.500€, 1.500€, un ordinateur portable, le prix multimédia ou le prix export.

 

 Inscriptions jusqu’au 15 mars sur le site internet

 

 

                                                            www.lavitrinedelartisan.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                 www.lavitrinedelartisan.com

Lire la suite...

L'eau court à la mer

 

 

Ecoute frémir la mort,

frileuse vigne vierge...

 

Au seuil des maisons

l'ombre glace la pierre.

 

Où sont les roses rouges

fanées à la fenêtre?

 

Vie sourde, ma solitaire!

Le jour charrue la peine...

 

Ne plus vouloir d'hier

lors demain est absent!

 

(extrait des Roulettes Russes)

Lire la suite...

HISTOIRE COURTE 3...

 

 

                 MI-JEANNE.

 

On l'appelait Mi-Jeanne, aussi loin qu'elle s'en souvienne...

C'est son père qui le premier avait ainsi déformé son prénom, probablement à cause de sa petite taille...

Son esprit était vif et l'enfant avait très vite acquis une maturité étonnante pas du tout en rapport avec sa petite taille... Oh! Rien d'anormal et puis tout ce qui est petit est mignon disait son père : Tu es comme ta mère! Dans notre jeunesse je l'appelais mon minuscule amour pour la taquiner, mais elle savait bien qu'elle était mon grand amour et le resterait toujours!

Ainsi parlait le père de Mi-Jeanne. Il faut reconnaitre que c'était un homme qui savait parler aux femmes et sa fille garderait longtemps la nostalgie de son humour et surtout de sa si chaude tendresse.

Après des études d'un niveau mieux que moyen, elle se retrouva bibliothécaire à l'université.

Fierté de sa famille, mais déjà indépendante, la voilà qui se cherche un appartement. A proximité de son travail était l'excuse!

Le nez dans un bouquin, elle déjeunait chaque midi dans un bistrot non loin de l'avenue Louise et voilà que chaque midi s'y trouvait aussi un jeune homme plutôt introverti mais qui la remarqua au premier regard. Ce qui devait arriver, arrive toujours et quelque mois plus tard, Mi-Jeanne épousa le fougueux Walter.

Dans sa petite tête de petite femme aimante, la moitié de Jeanne se fit bien entendu tout un cinéma : Le film était à la hauteur des comédies américaines qui fleurissaient à cette époque sur la plupart des écrans Bruxellois! Une fois mariée, l'héroïne était comblée par les attentions d'un homme toujours aux petits soins, et très bientôt un beau bébé venait satisfaire ses désirs les plus fous!

Mais hélas, il faut bien reconnaître que la vie n'est pas du cinéma, surtout quand la frilosité aux engagements contraignants est la qualité principale d'un mari d'autre part pourtant toujours aussi amoureux! Des enfants! Nous verrons plus tard, franchement il nous faut d'abord être plus sur de l'avenir!

Où donc étaient la passion et l'insouciance, la foi dans l'autre et surtout où était le regard vivant sur le monde? Mi-Jeanne était déçue et même parfois effrayée par la violence contenue qu'elle découvrait dans un homme trop anxieux pour être agréable à vivre et trop timoré pour changer tant soi peu ses comportements! Mi-Jeanne se crispa si bien que le contact de son mari lui fut bientôt désagréable, elle fit la grève de l'amour sans qu'aucun changement ne survienne dans le comportement de Walter qui n'y comprenait rien!

Etait-ce de l'obstination ou un réel besoin? Mi-Jeanne ne le saurait jamais! Mais, lorsqu'une amie israélite lui présenta son frère et que celui-ci subjugué se mit à délaisser ses affaires pour la séduire..., elle prit cela pour une vraie preuve d'amour. Léo était d'accord sur tout et il désirait une grande famille même avec elle qui n'était pourtant pas juive!

Mi-Jeanne un beau matin fit donc ses bagages et laissa à Walter un petit mot très explicite!

Tu n'as pas su m'aimer comme je le désire, je ne t'aime plus, je m'en vais et je te demande comme un service de divorcer rapidement car je suis enceinte et pas de toi!

Walter fut effondré mais il obtempéra et si le divorce fut rapide son traumatisme ne s'effaça jamais et sa confiance dans les femmes fut pour toujours perdue. Il ne refit pas sa vie. Devint de plus en plus irascible et ne pu garder que très brièvement des maitresses qu'il ne pouvait s'empêcher de comparer toujours à son Tanagra, comme il avait coutume d'appeler sa femme au temps de leur tendresse.

De son côté Mi-Jeanne s'était de toutes ses forces mise au bonheur, comme elle avait coutume de le confier à sa belle-soeur et amie.C'est ainsi qu'elle eut en cinq ans 4 fils et pu goûter jusqu'à la lie le plaisir de pouponner! Léo était un vrai père, un rien autoritaire mais au fond très aimant et fier de sa progéniture. Alors tout va bien de ce côté? Hélas non, son dernier fils rentré à l'école MI-Jeanne se sentit à nouveau insatisfaite... il est vrai que Léo s'était un peu calmé dans ses ardeurs...

C'est alors qu'à la bibliothèque, Mi-Jeanne un soir eut une conversation avec l'assistante du professeur de littérature anglaise qui était venue chercher toute l'oeuvre d'Oscar Wilde. Une conversation qu'elles prolongèrent le soir en allant boire un verre près du cimetière d'Ixelles dans un bistrot estudiantin. Une conversation qui ouvrit à Mi-Jeanne des horizons dont elle n'avait jusqu'ici eu aucune conscience! Mais ce bien-être qui était le sien lorsqu'elle était en compagnie de Loulou lui fut bientôt indispensable et elle ne fut même pas étonnée de se retrouver un jour au lit avec elle!...

Alors, une nouvelle vie a commencé pour Mi-Jeanne! Fini la respectable mère de famille! Bienvenue à la femme libérée de toute contrainte mais pourtant toujours aussi attentive au bien-être de sa progéniture, pourquoi tout compliquer pensait-elle, mes enfants ont un père qu'ils peuvent voir lorsqu'ils le désirent et maintenant en plus ils ont 2 mamans, ces enfants sont très chanceux je trouve et ils finiront bien par s'en apercevoir!

A 15 ans, le plus jeune de ses fils Tom avait un ami Pascal avec qui il passait le plus clair de son temps. Ils étaient tous deux très sportifs et semblaient parfaitement heureux. Ainsi se trompait Mi-Jeanne.

C'est incroyable ce que les parents les plus attentifs peuvent parfois se tromper! Seule Loulou avait un jour suggéré : Ce Pascal n'a pas l'air bien dans ses baskets...

Et pour cause, un soir après l'école, Tom revint à la maison avec un énorme sac et demanda à sa mère: Tu veux bien que je mette le lit de camp dans le petit grenier? Je voudrais que tu accueilles Pascal, il est parti de chez ses parents? Il ne sait où aller et il te trouve formidable, tu ne voudrais pas qu'il puisse faire une bêtise? Alors, Mi-Jeanne une fois de plus écouta la voix de son coeur et elle accepta! Loulou écrivit une lettre aux parents de Pascal et avec le tact qui la caractérisait elle su trouver les mots, il n'y eut pas d'objection!

Alors, la vie continua à 7 à nouveau, car l'aîné Paul était parti travailler chez son père et ne revenait que le week-end pour le passer en famille, bien souvent avec Juliette, sa ravissante petite amie... La vie est pleine de jolies surprises pensait Mi-Jeanne...

Elle avait raison, car le jeune Pascal sous son aile, se remit à travailler sérieusement et quelques années plus tard obtint sans problème un diplôme de kiné. Il ferait toujours partie du clan mais partirait très vite à l'autre bout du monde engagé dans des causes humanitaires. Il avait ce goût de l'aventure qui avait tellement déplu à son père et été l'objet de leurs discordes mais que l'indépendante et fantasque Mi-Jeanne avait compris, accordant son attention et sa tendresse, les 2 choses dont le jeune-homme avait seulement besoin et qui lui faisait dire : J'adore ma faible maman mais j'aime infiniment ma Mi-Maman!

Pourtant le seul et grand amour de Pascal serait toujours son indépendance et son égoïsme qui cherchait des excuses dans l'altruisme! L'être humain est bien la choses la plus étonnante qui s'agitte sur cette terre!

Tom, resta toujours en contact avec lui et, pendant son service militaire qu'il fit comme coopérant, il le revit sur l'ile de la Réunion.

Tom est devenu un grand médecin, c'était des 4 fils le plus intelligent et le plus altruiste! Il s'est marié mais n'a pas eu d'enfant. Sa femme était aussi médecin et ils ont consacré leur vie à la recherche sur le cancer. Ce cancer dont un jour il a du soigner sa mère sans parvenir à la sauver...

Loulou est aujourd'hui une très vieille dame. Elle est toujours le nez dans un livre et reçoit chaque dimanche la visite d'un des membres de son clan. Malgré leurs vies parfois très compliquées, jusqu'à aujourd'hui, ils se sont donnés le mot et n'ont jamais failli! Peu de famille traditionnelles peuvent se vanter de cette réussite. Pourtant Loulou n'espère qu'une chose depuis 20 ans déjà... rejoindre sa moitié de Jeanne8...

J.G.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite...

partenariat

Bonjour;

Nous sommes une nouvelle A.S.B.L. qui a comme but de fournir aux artistes un outil d'expression.

Situé à Anderlecht nous y avons acquit des lieux qui permettent aux artistes de s'exprimer: www.espacereperes.be.

Nous y disposons de quatre lieux : une salle de spectacle 200personnes,une salle de réunion 20 personnes, une salle d'exposition, et un atelier pour une dizaine d'artistes plasticiens.

Après un an de mise en ordre administratif nous avons obtenu de la commune le feu vert pour nos activités.

Tout est possible et nous souhaiterions trouver des partenariats avec différentes organisations en manque d'espaces.

Nous pourrions en parler sur place à votre convenance pour cela prenons rendez vous sur les lieux : 0485 83 00 02

le comité 12272719262?profile=original
Lire la suite...

Vous aimez chanter? Vous voulez apprendre à chanter ou vous suivez des cours de chant? 

Le nouveau site www.moncours.be est fait pour vous!


Ce site est gratuit, privéindépendant et géré par une passionnée du chant et de la chanson. Vous y trouverez un répertoire de professeurs de chant en Belgique francophone ainsi que des infos sur les stages, ateliers (dont des ateliers d'écriture de chansons) et scènes ouvertes qui pourraient vous intéresser.

 

12272719064?profile=original

 

Découvrez un espace fait pour et par tous les amoureux du chant et de la chanson en Belgique :

 

Vous donnez des cours de chant? Vous organisez des scènes ouvertes, des spectacles ou des concours où les jeunes chanteurs ont l'occasion et de se produire? Vous donnez des ateliers sur l'écriture de chansons? Contactez-nous et nous publierons gratuitement l'info!

 

Vous chantiez?

 Et bien surfez maintenant,

 mais sur moncours.be!


                            
Lire la suite...

journal de bord, samedi 19 février 2011

 

 Je dormirai sans doute toute la journée, aujourd'hui. La Foire du Livre, je suis déjà moins enthousiaste.

 

Pas trop besoin de vie publique. Je ne m'appartiens plus. Ca chang'ra peut-être lorsque j'aurai récupéré.

 

Du côté de la colonne vertébrale, de légères attaques sans suite reviennent, lorsque je suis en tournée.

J'aim'rais quand même passer une visite lundi.

 

Je repense au témoignage d'une dame d'une septantaine d'années qui m'a dit, le week-end dernier, qu'on ne pouvait plus l'opérer de sa colonne vertébrale, dont les écarts (entre les vertèbres) ne sont plus de 20 centimètres, mais de ... 7.

 

Je tiens à ma santé. Je tiens à prendre les dispositions tant qu'il est temps. Je tiens à ma vie.

 

Et ce boulot qui recommence à me surmener.

 

J'ai fini, aujourd'hui, à ... passé 17 heures. Les nerfs en compote. Sans souffle. Sans énergie.

 

Et je me suis farci le chef, au bureau. "Tu ne saurais pas rentrer plus tôt ?" Je la connais, la maxime. J'ai beau dire "j'ai des problèmes de respiration, de colonne vertébrale", rien n'y fait. J'entends : "c'est que tu n'es plus fait pour ce boulot". J'entends : "c'est pas normal de rentrer à des heures pareilles", suivi de "tu es le seul" (suis-je retourné à l'école ?). J'entends : "tu ne rentres pas dans nos objectifs". Et cela ... en fin de journée. Evidemment, je me suis fâché.

 

J'ai téléphoné à un collègue, délégué syndical, qui m'a compris. Et qui m'a demandé : "que comptes-tu faire ?" Il m'a dit de ne pas m'en faire, d'attendre lundi et ... qu'il me défendrait. Décider, comme ça, sur le champ, c'est dur. Une heure plus tard, je me suis dit que ... je f'rais bien de repasser une visite médicale. Je dois dormir, dormir, dormir.

 

Ca m'est dur de passer le cap de me mettre en indisponibilité. J'y arriv'rai. Mais ... à p'tits pas.

 

L'idée d'être débouté du boulot, du jour au lend'main, ça me fout le vertige. Mais bon ... le manque d'heures de sommeil accentue p'têt l'état dans lequel je suis.

 

Quand je suis rentré du boulot, j'avais à peine une heure pour reprendre un bain, m'habiller et filer dans le Centre Ville, à la soirée contes où je m'étais inscrit (pour chanter).

 

Et je ne le sentais pas, quand je me suis (quand même mis en route).

 

Faut dire aussi que, ces derniers temps, les contrats chanson patinent. Aussi. D'accord, c'est une passe. Mais dans les tripes, je suis stone.

Le légendaire cabaret, à Bruxelles, rue du Marché aux Fromages, où je chante chaque année, ne m'a pas proposé de date. J'en ai déjà  parlé dans un "journal de bord". La tenancière, en émettant ses critiques, manifestait peu d'enthousiasme, brusquement. Quinze ans de participation, chaque année, en arrivant à remplir le lieu, s'effacent-ils du jour au lend'main ? Sans doute que oui. Sans doute que non. En tout cas, je me sens mis à l'écart. Et ça fait mal.

 

Quant aux soirées contes, qui se déroulent une fois par mois ...

 

J'étais persuadé qu'en arrivant, les animateurs allaient me dire, le plus diplomatiqu'ment du monde, que je n'étais plus souhaité dans leurs soirées.

 

Ce n'était pas le cas.

 

Un autre chanteur s'était égal'ment inscrit.

Quand je l'ai entendu, celui-là, j'ai aimé. J'ai cru reconnaître Guy Béart. Une de ses deux chansons s'appelle ... "Salaire".

 

Céline, une conteuse, m'a plu dans son histoire évoquant un homme, dans un village, dont on avait raconté (à tort) qu'il avait mis une fille enceinte.

 

Elisabeth, une autre conteuse, nous a emm'né en Ardenne, du côté de Mortehan (joli village, je connais), avec des sangliers, des couleurs blanches et noires et des sorcières. Le public rebondissait volontiers.

 

Je me suis lancé à l'eau en chantant avec mon ukulélé (youkou-laid-laid, pour reprendre l'orthographe de Dominique, l'animateur). Et les gens ont écouté.

Quand j'ai entamé "JE COURS PLUS APRES L'TRAM", y en avai(en)t qui riaient. Faut dire : l'expression fait rire (ou sourire). Faut dire : on a envie de prendre l'expression au premier degré.

 

Une fois de plus ...

 

J'ai manqué de tact, de patience envers, au moins, deux artistes de la soirée, deux artistes talentueux qui avaient (encore une fois) une tendance à se sous-estimer.

"Je n'ai pas été trop nul", disait l'un.

"J'ai mal fait" ou "C'était mieux la fois passée", disait une conteuse (même quand plus d'un conteur lui manifestait de l'enthousiasme).

 

Intéressant, d'accord ! Je suis bien placé, en tant que chanteur, pour savoir ce que signifie ... ne pas se sentir en forme, ne pas se sentir bon.

Mais ... y a quand même des seuils que je n'ai plus envie de franchir.

Comme celui de ces artistes très bons, potentiell'ment parlant, qui se dénient, qui reviennent avec le même déni pendant uen demi-heure, qui insistent avec ce même déni ... sans prendre le temps de s'apercevoir que, même dans ces moments-là, des gens ont apprécié.

Ca reste un manque d'écoute des autres. Ca reste de l'ego mal placé.

"C'est parce qu'ils ne sont pas sûrs d'eux", me dira-t-on.

C'est sûr'ment vrai.

Mais ... quand on s'efforce de les rassurer (parce qu'on se met à leur place), ils s'obstinent dans leur déni. Et les autres en perdent leurs plumes.

Le public doit-il cautionner ce genre de déni ?

 

Je pleure.

 

Lire la suite...

journal de bord, vendredi 18 février 2011

 
 Très tôt, le matin ...
 
Dans le tram qui m'emmène au boulot ...
Dans le tram qui m'emmène vers mon destin ...
Dans le tram qui m'emmène vers le futur, vers l'inconnu ...
 
Le pantin désarticulé (que je suis) entame sa croisière.
 
Ca va, j'émerge. Les rites, ça a du bon. Les frissons familiers tiennent autant la route qu'avant-hier. Je sens (probablement) les rails du tram. Pas de voiture(s) à l'horizon. Les parkings sont encore disponibles, à cette heure-ci.
 
Je porte presqu'un sac ... hyper lourd. Même si mes épaules sont vides.
 
Un feu rouge. Un s'cond feu rouge. Un arrêt.
Un s'cond arrêt : Place Saint-Antoine.
 
Un oiseau vert s'attarde près de la fenêtre du tram (stationnaire).
Un oiseau vert (ou une oiselle) me sourit.
Le petit oiseau vert (ou la dernière fée en date) monte dans l'tram.
 
Hugues, ne te retourne pas ! Hugues, ne te laisse pas attendrir !
Les demoiselles, tu le sais, ont l'habitude de sourire, d'être polies et d'éveiller des chimères ... dans des proportions acceptables (leur condition, leur éducation veut ça).
Le petit oiseau vert (non, la demoiselle) qui est entrée dans le tram ira (poliment) s'asseoir sur un siège ... dans la direction opposée à la tienne (et ce s'ra sûr'ment voulu).
Le petit oiseau vert (ou la demoiselle) ne viendra pas s'asseoir à côté (ou en face) de toi.
Rêve pas comme ça, Hugues !
 
Et je ferme les yeux. Je m'oblige à regarder droit devant moi. Je m'apprête déjà, je me mets déjà en condition pour opérer mon premier deuil de la journée.
 
Quatre secondes.
 
Le petit oiseau vert arrive à ma hauteur et s'assied ... sur le siège en face de moi.
Le petit oiseau vert est équipé(e) de deux sacs. Lourds. Un bloc de dessin émerge d'un des deux sacs.
"Je suis scénographe", dit-il (ou dit-elle).
J'avais compris "sérographe". Association avec "sérigraphie" ?
 
"Je vous ai vu à Tripalium Bodello"
 
Dit-elle.
 
"Je vous ai vu à Tripalium Bodello"
 
Mon coeur se remplit soudain d'étonn'ment, de joie.
 
"Je vous ai vu à Tripalium Bodello"
 
Des mots latins, ai-je entendu. Ca me rappelle le début de mes humanités, en ... 1974. "Petrus Paulum amat". Monsieur MIchel MOreaux, prof' de latin, à l'Athénée de Thuin, vous en souvenez-vous ?
 
"Je vous ai vu à Tripalium Bodello"
 
J'établis le lien avec ... une comédie musicale que je suis allé voir, à Mons, y a maint'nant quinze jours.
 
J'aime les répercussions spontanées, au présent, d'instants passés, vécus déjà avec raviss'ment.
Ce sont des applaudiss'ments ... multiplié par cent, mille et davantage.



Lire la suite...
administrateur théâtres

Une exposition qui dérange….

12272715454?profile=original

C’est encore l’hiver, et pourtant la lumière printanière caresse les verrières des immenses salles Horta, un écrin pour la rétrospective de l’œuvre de LUC TUYMANS  dans une unique escale en Europe : Bruxelles. Les curatrices sont deux éminentes expertes, Madeleine Grynstejn, directrice du Musée d’Art contemporain de  Chicago et  Helen Molesworth,  curatrice en chef du Musée d’Art Contemporain de Boston.  Elles soulignent l’immense honneur qui leur est fait d’accueillir cette rétrospective dans des salles aussi prestigieuses : « It is an absolutely gorgeous installation. » L’atmosphère architecturale, ainsi que les variations atmosphériques contribuent grandement à faire vibrer les œuvres. Ensemble elles ont fait la sélection des œuvres de Luc Tuymans mais c’est Luc Tuymans qui a présidé à la mise-en-scène et à l’accrochage : un shadow curator. C’est lui d’ailleurs  qui a été choisi pour présenter les œuvres de l’artiste belge francophone Angel Vergara, désigné pour le Pavillon belge à la Biennale des Arts visuels de Venise 2011. «  Retrospective » est organisée par the San Francisco Museum of Modern Art et the Wexner Center for the Arts, Colombus.

.12272715480?profile=original

 12272715299?profile=original

  Luc Tuymans, notre compatriote,  est un artiste de renom aux Etats-Unis et en Europe du nord, il est  très présent dans de prestigieuses  collections muséales de par le monde. Lui c’est l’explorateur du fossé entre la réalité et l’œuvre picturale, l’explorateur du non-dit, du non-peint. Il arrive à révéler la substance mystérieuse qui se loge entre  l’écorce et le bois dans la constitution des arbres, sauf qu’au lieu de la vie, c’est la mort qu’il couche sur la toile. Sa palette délavée faites de toutes les nuances de gris, terre, bleutés, vert d’eau, violacés et sables semble vouloir crier à mots muets le noir absolu de certains moments tragiques de notre histoire contemporaine, le noir, une  couleur qu’il refuse d’utiliser en peinture. On est dans le paradoxe. C’est probablement que ces moments d’absolue monstruosité sont impossibles  à  comprendre et à exprimer autrement. Si cette exposition semble reconstruire la genèse du cheminement de l’artiste,  elle plonge dans la rétrospective de moments d’histoire ou de quotidien douloureux. 

12272715674?profile=original

« Ses peintures apparaissent à première vue comme des scènes relativement banales de la vie de tous les jours. Mais derrière ses intérieurs, paysages ou personnages aux allures plutôt  innnocentes, se cache presque toujours une autre signification. Les idées et évènements présents dans l’œuvre de Tuymans sont rarement explicites, mais plutôt suggérés par des allusions subtiles. Comme autant de souvenirs voilés, ces œuvres oscillent sans cesse entre cohérence et illisibilité, poussant ainsi le spectateur à remettre en question non seulement ce qu’il voit, mais aussi sa façon de regarder. Dans toutes ces œuvres, Tuymans s’attache à montrer « l’in-montrable » pour rendre les gens conscients de leur rôle de spectateurs et parfois, involontairement, de complices de l’histoire. »

 

12272716082?profile=original 

Les thèmes historiques qu’il travaille par prédilection sont la Shoa, les retombées des évènements du 11 Septembre, et l’histoire postcoloniale de la République Démocratique du Congo. Tuymans s’intéresse aux retombées de ces évènements et à la façon dont ils sont relayés par les médias de masse. Il développe les thèmes de la violence, de l’utopie du pouvoir, de la propagande et des abus en tous genres, dont la pédophilie.

 12272716678?profile=original

 Il puise son inspiration dans le rassemblement d’une documentation exhaustive trouvée dans les medias : photographie, cinéma, télévision.  Il s’approprie des images de diverses provenances qu’il recadre, encadre, agrandit et décline sous un nouvel éclairage. Un processus qui peut durer jusqu’à 4 mois de gestation pour une réalisation que ne durera pas plus d’une journée. Il punaise ses toiles sur les murs de son atelier de 450 mètres carrés à Mortsel, elles sont mises sur châssis par la suite. Il génère ainsi des natures mortes, des paysages et des portraits, aux demi- teintes pastel dont on ne peut pas considérer seulement la valeur faciale. Pour découvrir la symbolique cachée, l’utilisation du magnifique catalogue, une œuvre en soi, est presque indispensable. Il faut se poser sans cesse la question : « Mais qu’est-ce que j’ai sous les yeux ? » Il faut prendre le temps de s’arrêter sur l’image impassible qui nous est livrée et réfléchir sur le thème proposé.  Puisqu’il est vain de penser qu’à notre époque on peut encore être original, dans ce monde où l’on est noyé d’images aux couleurs foudroyantes ou en noir et blanc, tranchantes, coupantes, farcies  de millions de pixels.

 

12272716487?profile=original

LUC TUYMANS RETROSPECTIVE    12272716294?profile=original

Adresse

BOZAR – Palais des Beaux-Arts

Rue Ravenstein 23

1000 Bruxelles

Dates

18.02.2011 > 08.05.2011

Heures d’ouverture

De mardi à dimanche, 10:00 > 18:00 /  Jeudi, 10:00 > 21:00 / Fermé le lundi

Catalogue Luc Tuymans. Retrospective 12272717256?profile=original

 

 

Lire la suite...

Dépendance

 

 

Désirer changer d’attitude,

En refoulant une habitude,

Qui se joue de la volonté,

Demeure une velléité.

 

Or parfois, une ardente envie,

Inattendue, soudain surgit

Et accueillie pour son attrait,

Nous incite à nous libérer.

 

Vivre joyeux sous le soleil

Signifie rester en éveil,

Aller vers tout ce qui attire,

Espérer ce que l’on désire.

 

À son seul gré, gérer son temps,

Sans le gaspiller et pourtant

Aimer rester à ne rien faire,

L’âme au repos, l’esprit qui erre.

 

Une habitude préservée,

Fut rarement une corvée,

Souvent un plaisir délectable.

S’en priver semble regrettable.

 

Dès qu’on l’estime contraignante,

On devrait la mettre en attente.

Mais sortir d’une dépendance

Dépend vraiment d’un coup de chance.

 

17 février 2011

 

 

 

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles