Les matins sont les mêmes, dès la pointe du jour,
Arabesques de fumée s’élevant d’une tasse,
Où virevolte l’odeur légère et si glamour,
Café voluptueux et sucre s’entrelassent.
La maison endormie, la rue, un désert,
Et déjà la chaleur nous palpe du doigt,
Présage d’un cagnard comme le sud sait y faire,
On va s’escagasser tout près de chez moi.
Les cigales racontent qu’à des lieux d’ici,
Ce café solitaire s’avale à Paris,`
Dans un estaminet, Porte de Clichy,
Bruits et bruine mélés au ciel gris.
Les matins sont les mêmes et où que je sois
Mes souvenirs défilent, dans la tasse se noient,
Ce noir breuvage au regard de ma vie
N’aura plus de saveur que dans mon pays.
Commentaires
De celui-ci je suis fan, très bien construit, et le souvenir la mélancolie, la peine sont palpables.
Merci pour ce moment magique