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Pour une fois petite digression vers un autre sujet que les arts et les lettres: resiprez la forêt: je sais que cela fera plaisir à certains d'entre vous.

 

Petite simulation (bien réelle) pour ceux qui n'ont pas une forêt près de chez eux ou qui ont des difficultés à se déplacer, ce lien est vraiment excellent,... pour les autres aussi d'ailleurs!

 

N'hésitez pas à cliquer sur les petites flèches directives ou de sélectionner l'une ou l'autre petite étoile: les oiseaux chantent pour vous et ils ont tous du talent comme vous;


...  bon amusement ou plutôt bonne promenade!
 
http://w3.upm-kymmene.com/upm/forestlife/index.html

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Premières lèvres



Ils ont balbutié

à la fracture des mots,

ont attisé le feu dans cette béance, 

se sont dit tu 

se sont dit nous

et puis n’ont plus su 

à qui s’adressaient 

leurs premières lèvres.


© Claude Miseur


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journal de bord, vendredi 28 janvier 2011

Lundi dernier ...

 

Je terminais ma tournée (de facteur) et je réintégrais le bureau, afin de boucler mes comptes (recommandés, colis ...).

 

Je dépose mon caddy à proximité de l'emplac'ment où, tous les matins, je trie mon courrier. Et j'aperçois, bien en évidence sur ma table de travail, une note de service me concernant.

 

Effectiv'ment ...

 

Une dizaine de lettres s'y trouvaient (encore). Or, quand le facteur part en tournée, son emplac'ment doit être vide.

 

Je m'en vais, dès lors, de ce pas, trouver un(e) chef, encore présent(e), afin de lui fournir une explication.

 

Il se fait que les lettres restées sur mon emplac'ment, ce lundi, avaient une raison d'être là plutôt qu'ailleurs.

 

Sur ma tournée, il y a des sociétés, des firmes, des commerces qui reçoivent du courrier. J'en retiens, ici, trois ... puisque chacune de ces lettres, restées sur mon emplac'ment, ce lundi, s'adressait à une de ces trois sociétés.

 

J'avais délibérément mis ce courrier de côté. Et pour cause ...

 

L'une des trois sociétés est un magasin d'hi-fi, téléviseurs, dvd, situé sur la chaussée d'Ixelles. Le lundi, c'est jour de fermeture. Le grillage (ou le volet) est fermé. Il n'y a pas de boîte aux lettres dessus. Juste des espèces de mini-trous, et ... passer le courrier en tenant compte rien que de ça, c'est difficile. Donc, en connaissance de cause, je retiens le courrier de cette société le lundi. C'est plus simple.  Quand le mardi se pointe, j'intègre, avec le courrier du jour (adressé au magasin d'hi-fi, téléviseurs ...) le courrier de la veille. C'est plus logique. C'est plus pratique. Je me suis d'ailleurs expliqué et arrangé avec les gars du magasin qui ml'ont dit, avec la plus grande des gentillesses, que ... c'était mieux ainsi.

 

J'explique, au bureau, mon argument concernant ce cas présent. Ca passe.

 

La seconde des trois sociétés (dont le courrier était restée sur mon emplacement) est un bureau d'architectes, qui se trouvait rue des Champs Elysées (sur ma tournée) et qui a déménagé voici peut-être un mois. Je reçois encore, pour le moment, pas mal de lettres envoyées à l'ancienne adresse. Tous les expéditeurs ne sont pas forcément au courant, dès les premiers temps, des chang'ments de domicile des particuliers ou des sociétés (ça tombe sous l'sens).

Le bureau d'architectes, ici, a effectué, y a un mois, selon les règles, un "Do My MOve" (changement d'adresse postal), valable pour trois mois.

Donc ...

Quand le facteur tombe, durant trois mois, sur des lettres envoyées au bureau d'architectes (où l'ancienne adresse est mentionnée), il est tenu de faire suivre le courrier à la nouvelle (cette règle prévaut pour tous ceux qui effectuent un "Do My MOve" pour trois mois).

Le facteur dispose, sur son emplac'ment, d'étiquettes auto-collantes prévues à ce sujet. Sur le recto de la lettre, il est tenu de barrer (au bic) le nom de la rue et de la localité. Au verso, il est tenu d'apposer l'étiquette. Ensuite, il doit déposer ces lettres dans des bacs prévus à cet effet. Le reste suit.

Or, ce lundi ...

J'avais au moins six lettres adressées au bureau d'architectes, rue des Champs Elysées.

Or, ce lundi ...

Je me suis rendu compte, en f'sant mon travail, que je ne disposais plus, dans la farde concernant le bureau d'architectes, que de deux étiquettes.

Donc, j'ai du le signaler.

Donc, en attendant de recevoir mes nouvelles étiquettes (les employés assujettis à ce travail doivent trouver le temps de le faire), j'ai momentanément mis le courrier de côté et je suis parti en tournée.

 

J'explique, au bureau, mon argument concernant ce cas présent. Ca passe.

 

La troisième des trois sociétés (dont le courrier était resté sur mon emplac'ment) est une asbl ayant pour objectif l'aide sous toutes ses formes et en particuliers aux émigrés et réfugiés. Durant tout un temps, elle se trouvait rue de la Croix (sur ma tournée).

Ca fait déjà un p'tit temps qu'ils ont aménagé ... rue du Champ de Mars (sur la tournée d'une de mes collègues).

Je reçois, pourtant, encore, égal'ment, tous les jours, du courrier qui leur est adressé ... rue de la Croix.

Ils ont déjà, à deux reprises, effectué leur "Do My Move" ... valable, à chaque fois, pour trois mois.

Maint'nant, leur chang'ment d'adresse est arrivé à terme et ils ne l'ont pas renouvelé.

Ca ne m'empêche pourtant pas, le matin, d'aller porter, de ma propre initiative, le courrier adressé à cette société (rue de la Croix) sur l'emplac'ment où le courrier adressé à cette société (rue du Champ de Mars) se situe.

Or ...

Cette société, comme beaucoup de sociétés qui reçoivent beaucoup de courrier, n'est pas desservie par le facteur, mais par un chauffeur qui livre directement, en liasse directe, le courrier à cette société. 

Il m'arrive régulièr'ment, sur le coup de neuf heures, neuf heures et demie, (je suis encore au bureau à ce moment-là, je trie encore) de recevoir du courrier adressé à cette société.

Or ...

Le chauffeur qui porte le courrier à cette société ... et qui est assujetti à des heures de départ bien précises ... est déjà parti depuis longtemps.

Donc ...

Je mets ce courrier de côté, en vue de le déposer dans le casier correspondant ... le jour suivant, à un moment où le chauffeur n'est pas encore parti.

 

J'explique, au bureau, mon (ou mes) argument(s) concernant ce cas présent.

 

La réponse est un peu plus nuancée :

 

"Tu ne peux pas faire ça ... le changement d'adresse est terminé ... tu dois renvoyer à l'expéditeur ... les gens paient pour le changement d'adresse"

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Avec le coeur

Mon enfant, tu as du coeur

et le coeur c'est la vie,                              

l'amour.

Tu n'as certes pas oublié                                        

le savoir que je t'ai transmis

tout au long de notre vie

et si les pleurs et les rires ont bercé

notre voyage

c'est avec le coeur que nous

l’avons parcouru

Prends courage

car la vie est prétentieuse

rebelle, ambitieuse;

mais vraie comme ton coeur l'est.

Laisse parler ton coeur avant ta bouche

car la bouche des fois

trahit la pensée noble

qui est déposée sur ton coeur.

Le coeur, mon fils, le coeur

vaut plus que tous les pesant d'or 

Ne te laisse pas influencer par la pensée unique

Fie-toi à ton coeur qui a du répondant

La vérité c'est lui et lui seul

qui saura la dire.

Ne fais pas comme ces hypocrites

qui promettent l'amour,

mais qui, en réalité, 

se retourne de ta face

pour te trahir.                                                         

Promets avec ton coeur;                          

ton chemin sera dur,

mais ta vie et tes générations futures

seront fières de toi,

mon fils.

 

Jose Mangano

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Une galerie de l'improbable

 Je reviens sur cette belle initiative de Fanny Laheurte a qui je laisse la place pour en parler.

 Ces associations de malfaiteurs, euh d'artistes pardon ! 

sont juste des dialogues, des résonnances... intimes, celles qui sont dans ma tête, pas forcément apparentes au premier coup d'oeil d'ailleurs. Elles ne cherchent pas à démontrer quoi que ce soit d'autre que le talent se transmet par delà les siècles, les sensibilités, les continents, les styles, les "écoles", les techniques, les générations... qu'il est possible de trouver un écho là où tout parait improbable, mais aussi de se raconter des histoires, belles ou... moins belles.
En espérant que cela ne froissera aucun des artistes que j'aime, merci à eux pour les voyages qu'ils permettent.
Pour rester dans la métaphore criminalistique : si toutefois le "pillage" des oeuvres peut gêner certains d'entre vous, ce qui serait compréhensible, il me suffira d'un petit clic, clac l'affaire est dans le sac, pour retirer les "tant d'aime" incriminés.
N'hésitez-pas à me faire parvenir vos plaintes.

 Voici un exemple qui flatte mon égo.

 Munch et Gegout.

Diptyque improbable d'une rare audace. Eros et Thanatos
 Le chaud et l'effroi..

 Je vous incite à voir sur FB sa page qui mérite une visite . Une des plus grandes et géniales galerie à visiter.

 De toute pièce montée par Fanny Laheurte. De Rustin à Rambrandt

 galerie de l'improbable.

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Au bout de la nuit


Au bout de la nuit

 

Sur la lune timide et blême danse un voile.

Mes yeux rougis et fatigués par les sanglots

Ne s’ouvrent déjà plus aux éclats des étoiles.

Je vacille comme la flamme d’un falot

Qu’un vent de tempête giflerait sans pitié.

Quelque part, au bout de la nuit, un cri s’élève.

Est-ce une bête agonisante ou un nouveau-né ?

Peut-être n’est-ce que moi au milieu de mon rêve !


Plus rien n’est réel, ni les formes, ni leurs ombres.

Ta silhouette floue envahit ma vision.

Mes morts marchent à tes côtés et en grand nombre.

Leurs mains froides et maigres cherchent ma raison.

A nouveau, au loin, résonne ce cri d’effroi.

Des réverbères aux rayons ocre s’alignent

Au milieu de nulle part pour un chemin de croix

Dont je suis l’unique fidèle qui se signe.

Au devant du cortège, tes doux cheveux d’or

Volent au vent glacial. Ta voix soudain m’appelle.

Le voile de brume descend, je ne vois pas ton corps.

Ce cri terrifiant encore une fois m’ensorcelle.

Un tambour, je ne sais où, scande cette marche.

Sont-ce les aiguilles de l’horloge ou bien mon cœur ?

Soudain, tout se tait et la lune bleue se cache.

Tu n’es pas là ! Je suis seule avec ma douleur.


Sur la lune timide et blême danse un voile;

Du ciel impuissant se sont enfuies les étoiles.

Tout devient réel. Ce n’était donc pas un rêve,

Cette vision funeste où je marche sans trêve.

Mes yeux las sont ouverts malgré les sanglots.

Je vacille et me laisse envahir par leurs flots.

Le vent a suspendu son souffle dans la nuit.

Sans toi, je suis perdue ; sans toi, l'agonie.

 

Arwen Gernak -  2006

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La poésie ,dans tous ses états

Etat de la poésie en Francophonie

 

 

 

 

Aujourd’hui en France plus de 100 000 personnes écrivent des poèmes , en rajoutant les pays  Francophones et les autres pays lisant le Français , nous sommes  500 000 individus à griffonner de la poésie  , 50 000 ayant publié au moins un recueil . Dans ce lot de poèmes, combien sont-ils poètes ? Il ne suffit pas d’aligner des mots les uns après les autres, il faut leur donner un sens, une âme  vibratoire, un schéma technique pour poser sur le grand miroir de la vie, des mots d’espoir ou de souffrance.

 

Qui n’a pas écrit au moins un poème dans sa vie ?

 

L’adolescent qui couche sur le papier ses angoisses, ses premiers pas vers l’amour. La personne plus âgée qui écrit pour ses enfants, petits enfants …

 

Mal aimée du public

 

 

La lecture de la poésie demande une attention, une réflexion, une recherche qui sont absentes dans un roman à l’eau de rose, qui se boit d’une seule traite.

 

 

La poésie structurelle ou de laboratoire

 

Les trois quart des poètes qui publient en recueil sont incapables de donner une définition de leurs textes  ou alors ils balbutient une réponse comme : émerveillement, la lumière, narrateur …

 

Conseils à un débutant

 

Proposer  des textes aux revues de poésie, en choisissant, ne pas expédier à l’aveuglette, consulter celles qui prennent les nouveaux auteurs. La publication régulière permet de lire les poètes d’aujourd’hui, les courants d’affinités. En lisant les revues vous obtiendrez des adresses utiles, des conseils. Au bout de quelques années, vous pourrez peut être publier un recueil (en évitant de tomber dans le compte d’auteur abusif)

 

L’édition en poésie

 

 

Il existe deux types d’éditeurs :

-          éditeur à compte d’éditeur, un vrai éditeur qui prend des risques, l’auteur n’a rien à payer et il touche des droits d’auteur

-          éditeur à compte d’auteur, l’auteur,  doit débourser (parfois une somme d’argent incroyable) il y a de nombreux éditeurs dans ce domaine, certains honnêtes, et de véritables voyous. Bien faire attention, demander conseils …

 

L’édition à compte d’auteur

 

L’édition à compte d’auteur est florissante, chaque semaine, un nouvel éditeur arrive sur le marché ? Quand vous voyez une annonce «  nous sommes à la recherche de nouveaux auteurs «  méfiez-vous ? Il ne faut pas tomber dans le piège, qui en général est bien préparé. Pour plus de renseignements sur le sujet contactez : l’oie plate BP 17 94404 Vitry cedex, qui vous donnera de nombreux renseignements : sur les revues de poésie, les éditeurs de poésie, une sélection de revues et d’éditeurs.

 

 

L’éditeur de poésie

 

 

L’éditeur  bien installé comme : Gallimard, Grasset, Seuil, édite des auteurs confirmés, qui sont parfois aussi des romanciers de la maison. Quasiment pas de place chez eux pour un poète débutant.

Le petit éditeur ou la micro-édition publient des débutants, font un travail sérieux, vous donne des conseils en cas de refus.

 

 

Le problème de la poésie

 

La diffusion en librairie

 

 

La poésie n’est pas morte

 

Vu le nombre de personnes qui écrivent , plus la société avance dans la richesse ( pour un petit nombre ) l’injustice , atteinte à la démocratie , la misère dans le monde , nombreux sont les poèmes écrits .

 

En conclusion

 

Il suffirait  que chaque poète achète (en plus du public) un recueil  par an et tout pourrait changer le comportement des éditeurs, ils publieraient de nombreux recueils  et les diffuseurs  feraient leur travail.

 

Ne pas oublier de publier sur internet ,qui offre de nombreux sites  de poésies.

 

 

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Méditation...

Se laisser doucement imprégner

par la douceur d'un soir d'été...

Au petit matin partir chercher

quelques perles de rosée

au détour d'un sentier...

 

Ecouter les vagues clapoter,

puis doucement s'échouer,

sur une plage de méditérranée

dans le calme d'une avant-soirée...

 

Laisser le vent vous prendre au corps.

Inspirer des embruns de mer du nord!

Regarder à l'horizon le soleil se noyer,

et surprendre l'eau du port étinceler...

 

Vibrer enfin de tous ses pores,

avant que d'affronter la mort!

Ecourer Mozart en notes s'expliquer,

et la poésie en sa ferveur nous bercer...

 

Puis, très lentement rentrer au port!

J.G.

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journal de bord, jeudi 27 janvier 2011

 

 

 

 Si, un jour, j'atterris au Brésil (en passant par le Portugal) ...
 
Je dégusterai, sans doute, citrons ou liqueur à l'appui, une "Sagres" ou une "Capeirina" en fixant un aquarium. Des déesses aux longs cheveux bleus (que des poissons visitent) joueront un rôle capital, quand les hallucinations inévitables s'en mêl'ront.
 
Si, un jour, j'atterris au Kosovo ...
 
Un jeune cireur de chaussures, barbu, amateur de boxe thaïlandaise, m'avouera peut-être, en croquant un pain-bagnat à la langoustine : "Mon très cher Hugues, j'ai parfois autant de peine que ma maman, mais je ne peux pas le lui montrer, je dois la sout'nir".
 
Si, un jour, j'atterris en Inde ou au Pakistan ...
 
Une espèce d'auto-école, avec des rideaux en cach'mire, située sur un coin, dans une rue qui descend, me criera sûr'ment : "coucou !"
 
Si, un jour, j'atterris au Mozambique (ou au Burundi) ...
 
Une tante Sonia, entre Lichinga et Cuamba, replant'ra, j'en suis sûr, des champs d' coton, sous le regard émerveillé des architectes locaux.
 
Si, un jour, j'atterris au Congo ...
 
Des enfants n'appell'ront pas leur grand'frère par leur prénom.
 
Si, un jour, j'atterris au Japon ..
 
Des boîtes aux lettres, imperméables aux typhons, seront p'têt bouchées par des journaux.
 
Certains quartiers commerçants, situés sur ma tournée de facteur, m'auront déjà servi de passerelle.
 
Y a quelques années ...
 
Ma compagne (de l'époque) me disait, parfois, sur un ton affirmé : "S'il n'y avait pas ma mère, ici, en Belgique, je partirais habiter l'Afrique ..."
 
J'avoue qu'à l'époque ...
 
L'idée de devoir partir, du jour au lend'main, avec elle, dans un pays que je ne connaissais pas, en me déracinant, en m'arrachant de mes repères habituels (dans lesquels je nage et je voyage comme un 51 dans l'eau) me faisait quand même ... peur.



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sur les conseils de Carl du Toit, je viens poser ma plume sur votre Blog.

C'est avec beaucoup de modestie et d'humilité bien sûr que je crée une musique des mots chaque jour en fonction de mon regard sur le Jardin !

"AU PALAIS DES JARDINIERS"

Dans un écrin fait de verdure

rempli de douceurs, de délices

se prélassait la reine des Acanthes

à l'écoute des eaux vives, murmures

respirant tour à tour le parfum de la myrte

bercée par le frémissement Amarante

regard troublé par les joues de la Mûres

le pied dans le bassin aux clapotis

plongeant carré aux ailes scintillantes

félicité de dame nature

faisant de l'oeil au fervent Adonis

un émondoir dans la main en attente

au centre du jardin, la cloche de Vénus

tressant guirlandes, couronnes et Lis

sa voix chantant l'harmonie sous le temple

la grâce de son cou sortant d'une Laitue

formant Arbre de Vie

purifié par l'Encens

tremblant de ses lèvres roses et sûres

où l'ombre de Sémiramis

croise les bois de cerf porteur d'alliance

dans le verger où l'amour prend futur

la vierge aux mains chargées d'Iris

donne aux poètes extase et renaissance.

Poème d'Isabelle Avanzini "IsA" tiré d'un recueil de poésies éditées chez lulu.com "Jardin du souvenir"

http://lulu.com/product/couverture-rigide/jardin-du-souvenir/13399434

 

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Et on est resté là

Et on est resté là,

 Enivrés, immobiles,

  A regarder là-bas,

   Vers le ciel tranquille,

    A scruter l'horizon

     Et les nuages roux,

      Souples, soyeux et ronds

       Frôlés par un vent doux.

        On ne pensait à rien,

         Le temps virevoltait,

          Et on se sentait bien.

           Le ciel nous suffisait.

            Et on est resté là,

             Le coeur trempé d'azur

              Et de soleil grenat,

               A se griser d'air pur.

                Sur les chemins du vent

                 Parfumé aux embruns,

                  Glissait un goéland.

                   On avait l'âme à jeun,

                    Gourmande d'éphémère,

                     D'improbable et d'espace.

                      La mer noyait l'amer,

                       Les heures s'égrenaient

                        Au gré du sable blond.

                         Et le temps effilait

                          Nos préoccupations.

                           On voulait rester là

                            Sur le sable, les traces

                             Légères de nos pas

                              Très lentement s'effacent

                               On n'est pas resté là

                                Allez savoir pourquoi...

                                 Poussés par un vent froid,

                                  On est parti là-bas...

                                   Sous un ciel terne et gris,

                                    Il fallait recréer

                                     L'éclat d'un coloris,

                                      Sur le vide papier.

                                       Et j'en suis resté là...©

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Non amour

 

 

Je suis en non amour,

Est ce un état de grâce?

Une béatitude ?

Une forme de bien se penser,

de bien se trouver..

Je suis en non amour

Merci, ça ne fait pas trop mal,

Juste une gène,

Un frottement

Là,

Au niveau du coeur,

Mais pas trop précisément dedans,

Non,

Pas loin,

Entre le flux et le reflux

Entre deux sangs,

Entre deux vies,

Entre les battements doux et Les battements forts..

Je suis en non amour

Je suis bien

Enfin presque...

 

Nadine-Lia Lejeune

©

 

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Le non amour,

C'est le pied !!!

 

 

De 6 mois à 7 ans,il n'y a qu'un pas et beaucoup d'amour,du vrai, du fort, celui de la vie qui pousse vers demain...

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journal de bord, mercredi 26 janvier 2011

 

 "Ah ! Si tu excuses tout l'monde !", me dit, en souriant, hier matin, sur ma tournée, une cliente (très sympa, au passage) qui, final'ment, manifeste, à chaque fois que je lui porte du courrier, son énervement (spontané) parce qu'elle reçoit des factures ... ou parce qu'elle doit aller chercher un recommandé au bureau de poste et faire la file ... ou parce que des gens salopent le trottoir à peine deux heures après que des gars de la commune aient nettoyé ...

 

En fait ...

 

Je lui parlais d'un ami qui était arrivé à un certain endroit, où je me trouvais (avec d'autres amis), en vue d'une répét' pour un futur spectacle. Il était accompagné de sa femme. Et ... il avait avoué qu'il avait eu un peu d'mal à trouver l'endroit, parce que le numéro de la maison n'était pas écrit sur le papier. Et ... dans la rue (assez longue, faut-il l'avouer) où nous nous trouvions, les habitations ne manquaient pas. A un moment donné, la femme de l'ami en question reprend le papier (avec l'adresse mentionnée) et lui montre ... le numéro de la maison, mentionnée, notée sur le papier.

 

Oui, y a p'têt, quand on survole l'évén'ment, sans l'avoir vécu, sans l'avoir vu, sans connaître la personne en question ... de quoi être déboussolé, en rire et dire : "désolé, avec moi, ça ne prend pas"

 

Ceci dit ...

 

Quand je me rappelle de la situation (que je racontais à ma cliente) ...

 

Le numéro de la maison, sur le papier, était mentionné au début. Suivi du nom de la rue. Comme les gens qui m'écrivent des lettres ou des cartes postales ou des factures au "81, rue Général Tombeur". Jusque là, rien à redire, tout se tient.

 

Mais quand je sais (aussi) qu'on lit, en général, de gauche à droite ... et que, bien souvent, les numéros des maisons se trouvent, sur les lettres ou les cartes postales, en fin de phrase ("rue Général Tombeur, 81", "rue de l'Ermitage, 46") ... et que le cerveau humain enregistre, en cours de lecture, la note finale ... et que, par conséquent, le reste peut nous échapper ... surtout quand on sait que le cerveau humain (ça fait partie de son biorythme ou de ses connexions) est sélectif ...

 

Et surtout, moi qui sais que l'ami en question est un gars sincère, honnête et distrait à ses heures (comme tout être humain qui se respecte) ...

 

"Ah ! Si tu excuses tout l'monde !"

 

J'ai bien entendu.

 

Par ailleurs ...

 

J'ai appris, comme tout l'monde, qu'ils étaient au moins 34 000, dimanche dernier, lors de la manifestation, à Bruxelles, contre le séparatisme.

 

Par ailleurs ...

 

Une échevine, à Ixelles (commune où je travaille), a eu la bonne idée de créer un calendrier avec des photos de coins typiques de la localité ... recueillies grâce à un concours où pas mal de gens avaient l'opportunité de participer en envoyant leurs photos ... j'ai parcouru ce calendrier, et j'ai vu des photos très très belles, très très réussies, artistiqu'ment parlant.

 

Par ailleurs ...

 

C'est l'anniversaire de ma maman, aujourd'hui.

 

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12272710285?profile=original« Du dandysme et de George Brummell » est d’un essai de Barbey d'Aurevilly (1808-1889), publié à quelques exemplaires par son ami Trébutien à Caen chez Mancel en 1845, et à Paris chez Poulet-Malassis en 1861. La Sylphide, journal de modes, avait reproduit de larges extraits de l'ouvrage en août et septembre 1845.

 

Réflexion théorique à laquelle se mêle la biographie du célèbre dandy George Brummell (1778-1840) - que Barbey avait aperçu à Caen où il termina ses jours -, cet essai porte sur un sujet qui fut cher au jeune écrivain et qui inspira ses premières oeuvres romanesques.

 

Après une analyse de la vanité (chap. 1), trait de caractère dominant et ostentatoire du dandy (2), l'auteur propose une définition du dandysme et démontre qu'il s'agit d'un phénomène typiquement anglais, "conséquence d'un certain état de société" (3-8). Puis il conte la vie de George Brummell, tout en poursuivant sa réflexion générale: l'amitié de George IV hissa le jeune homme au faîte de la société dont il fut l'arbitre - incontesté et redouté - des élégances de 1796 à 1816 (9-10). Vinrent ensuite la disgrâce et la ruine: le dandy dut s'exiler, d'abord à Calais, puis à Caen où il mourut après avoir sombré dans la folie (11). Brummell et la société dont il fut le produit ont disparu mais le dandysme est éternel "comme le caprice" (12).

 

A la fois philosophique, historique et anecdotique, cet essai mêle avec habileté la dissertation au récit, la méditation à l'exemple; outre Brummell, on y rencontre notamment le maréchal de Richelieu, Byron, Orsay et bien d'autres. A l'image de son personnage principal, Barbey se doit d'être brillant et original tout en demeurant sobre - car le dandysme, qui "se joue de la règle et pourtant la respecte encore" (chap. 5), n'a rien à voir avec l'excentricité. Il y parvient grâce à une écriture qui varie les registres, mais sans excès: la sérieuse neutralité de l'historien côtoie la verve aiguisée du penseur et la rêverie du poète, friand de détails étranges et rares.

 

L'écriture se met également au diapason de son modèle dans la mesure où ses partis pris demeurent impénétrables. Conservant toujours l'impassibilité caractéristique du dandy - "le calme du dandysme est la pose d'un esprit qui doit avoir fait le tour de beaucoup d'idées et qui est trop dégoûté pour s'animer" (chap. 8) -, l'auteur affecte, à l'égard de Brummell, une neutralité quelque peu ambiguë. Ainsi, froid et ironique - ce sont, là encore, deux traits typiques du dandysme -, Barbey peut être railleur à l'égard du dandy tout comme il peut ailleurs en faire l'éloge: "Il était un grand artiste" (chap. 10). Au fond, la figure qui caractérise le mieux le dandy est celle de l'antithèse qui allie la grandeur au dérisoire: "dieux au petit pied" (chap. 8), "magnifique absurdité" (lettre à Trébutien, 6 juin 1843), ce type d'homme régit un empire de néant. Ce genre de personnage fait encore fureur sur nos écrans.

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12272710098?profile=originalIl y a près de cinq ans, la Communauté française soutenait la réalisation d'un « Guide des sources d'archives d'architecture XIXe & XXe siècles en Communauté française Wallonie Bruxelles » (voir www.aacfwb.lacambre-archi.be), une initiative de l'ISACF La Cambre (aujourd'hui Faculté d'architecture La Cambre Horta de l'Université libre de Bruxelles).
 

Actuellement, la recherche a permis d'identifier près de 150 lieux qui conservent des archives d'architecture en Wallonie et à Bruxelles, dressant un premier état des lieux
de la situation.
 

Le colloque « Les archives d'architecture en Communauté française : quelle politique ? » a pour objectifs de partager cette évaluation, de fédérer les acteurs, d'identifier les questions spécifiques en la matière et de s'informer des pratiques et des expériences qui existent en dehors de la Wallonie et de Bruxelles. Plus spécifiquement, il s'agit de nourrir la réflexion sur des lignes directrices d'une politique publique en matière d'archives d'architecture qui aboutira à la publication d'un « Livre blanc » en novembre 2011 avec une série de recommandations.

Conférence inaugurale

Jean-Pierre Chupin , Ph.D., architecte, professeur titulaire et directeur scientifique du Laboratoire d'étude de l'architecture potentielle de l'Université de Montréal

Mercredi 23 février à 19h30
Traduction simultanée en anglais
Archivage numérique des concours canadiens et re-connaissance de l'architecture
L'architecture est une discipline historique qui se nourrit de son passé tout autant qu'elle puise dans les infinies variations du temps présent pour inventer, analogiquement, son « patrimoine du futur ». On connaissait les possibilités offertes par l'archivage et la documentation des édifices construits, mais on ne soupçonnait pas que l'archivage numérique des projets de concours, réalisés ou non, permettrait de mieux comprendre la migration complexe des connaissances en architecture. Si l'accès libre sur l'Internet de tout ou partie de ces « architectures potentielles » permet au grand public de découvrir la richesse des questions d'architecture et d'urbanisme, seule une politique publique peut garantir la pérennité de ces bibliothèques de projets, de ces formidables réservoirs d'idées et de « solutions à venir », dont l'importance n'a d'égale que la fragilité.

Programme du colloque

 

Jeudi 24 février 2011

9h : Accueil
9h20 - 12h30 : Etat des lieux
Président de séance: Patrick Burniat, AACFWB
9h30 : Actualités de la question des archives d'architecture,
Patrick Burniat, AACFWB
10h10 :
De l'acquisition à la valorisation des archives d'architectes et d'architecture aux Archives générales du Royaume : un défi quotidien,
Pierre-Alain Tallier, AGR
10h35:
Vers une politique des archives d'architecture en Communauté française,
Chantal Dassonville, Cellule architecture - Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles
11h - 11h30 : Pause café
11h30 :
Le CVAa, vers un réseau d'archives d'architecture en Flandre,
Sophie de Caigny, Centrum Vlaamse Architectuurarchieven
11h50 : Débat
12h30 - 13h30 : Pause midi
13h30 -17h :
Questions «spécifiques»
Président de séance : Didier Devriese, Université libre de Bruxelles - Département des Archives
13h40 :
Les archives et le droit d'auteur, Ariane Joachimowicz, Association d'avocats Berenboom
14h10 :
Les plus-values de la numérisation, Evelyne Lentzen, Délégation générale à la numérisation des patrimoines culturels - Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles
14h35 :
Conservation et restauration des archives d'architecture en deux dimensions,
Anne Liénardy, Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels La Cambre
15h - 15H30 : Pause café
15h30 :
La conservation des maquettes,
Olivier Cinqualbre, Centre Pompidou
15h55 :
Les archives numériques des agences d'architecture: problématiques de création et de conservation,
Valeria Farinati, Archivio del Moderno, Accademia di architettura, Università della Svizzera italiana
16h20 : Débat
17h : Visite des Archives d'Architecture Moderne
(réservation obligatoire)

 

Vendredi 25 février 2011

9h : Accueil
9h20 - 13h:
Le point de vue des institutions qui conservent des archives d'architecture et des utilisateurs
Président de séance : Patrice Dartevelle, Service du Patrimoine culturel, Administration générale de la Culture - Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles
9h30 :
Mot de bienvenue : Christophe Pourtois, Directeur du CIVA
9h35 :
Ouverture de la journée par Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'égalité des Chances
9h45 :
Pourquoi conserver les archives d'architecture ?,
Maurice Culot, Archives d'Architecture Moderne
10h10 :
Le Fonds Henry van de Velde de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels La Cambre. Collaborations et partenariats,
Régine Carpentier et Tatiana Geersten, ENSAV - La Cambre
10h35 :
Les archives d'architecture et d'urbanisme conservées par les Archives de la Ville de Bruxelles,
Jean Houssiau, AVB
11h - 11h20 : Pause café
11h20 :
Les archives du patrimoine à la Direction des Monuments et des Sites (Région Bruxelles-Capitale). Gestion & valorisation,
Cécilia Paredes, Administration de l'Aménagement, du Territoire et du Logement, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
11h45 :
Une matériauthèque au centre des métiers du patrimoine de la Paix-Dieu. Conservatoire et outil didactique,
Anne-Françoise Cannella, La Paix Dieu - Institut du Patrimoine wallon
12H10 :
Recherche en péril ? Vers une vision prospective de la sauvegarde des archives d'architecture,
Sébastien Charlier, Faculté de Philosophie et Lettres, Université de Liège
12h35 : Débat
13h - 14h : Pause midi
14h - 17h30:
Expériences étrangères et projets de collaboration
Président de séance : Jean-Pierre Chupin, Laboratoire d'étude de l'architecture potentielle de l'Université de Montréal
14h10 :
Collecter les archives d'architecture : questions anciennes et nouveaux enjeux,
David Peyceré, Centre d'archives d'architecture du XXe siècle, Cité de l'architecture et du patrimoine (Paris)
14h35 :
The Royal Institute of British Architects: Partnerships and Friendships,
Charles Hind, RIBA
14h50 :
New ways to make architecture archives accessible to a large public,
Alfred Marks et Ferry Piekart, Netherlands Architecture Institute
15h25 - 15H45 : Pause café
15h45 :
Au-delà de la conservation des archives, la question cruciale de leur mise en valeur, Joëlle Neuenschwander Feihl, Archives de la construction moderne, Ecole polytechnique fédérale de Lausanne
16h10 :
Entre « trou de mémoire » et réappropriation : le sort des archives architecturales en République Démocratique du Congo,
Yves Robert, Faculté d'architecture La Cambre Horta, Université libre de Bruxelles
16h35 : Débat
17h - 17h30 : Conclusions 
 

Inscriptions :

Le colloque "Les Archives d'architecture en Communauté française : quelle politique ?" se tiendra les 24 et 25 février 2011

Lieu : CIVA, rue de l'Ermitage 55 à 1050 Bruxelles.
Inscription obligatoire : camara.civa@gmail.com

Conditions :
Les frais de participation sont gratuits excepté que le lunch sera payant et s'élève à 15€ par journée.
L'inscription en ligne ne sera effective que lors de la réception du paiement sur le compte Ing : 630-0126983-69 / IBAN : BE71 6300 1269 8369 – BIC BBRUBB

Merci de compléter le formulaire ci-dessous et de le renvoyer à l'adresse : camara.civa@gmail.com  ou par fax : 00 32(0)2 642 24 55
Madame, Monsieur............................................................ 
Nom................................................................................... 
Prénom.............................................................................
Nationalité......................................................................... 
Institution.......................................................................... 
Adresse du bureau...........................................................
Fonction........................................................................... 
Courriel............................................................................. 
Téléphone......................................................................... 
Gsm.................................................................................
Merci de cocher votre (vos) participation(s) :
o    Sera présent(e) à la conférence de Jean-Pierre Chupin, le 23 février à 19h30
o    Sera présent(e) la journée du 24 février
o    Sera présent(e) la journée du 25 février
o    Sera présent(e) lors de la visite des Archives d'Architecture Moderne le 24 février à 17h
Informations pratiques :
Contact : Lamya Ben Djaffar :
tél : + 32 2 413.34.55
mail : lamya.bendjaffar@cfwb.be
Une initiative de la Communauté française Wallonie-Bruxelles et de la Faculté d'architecture La Cambre Horta de l'ULB

Les Archives d’architecture en Communauté française quelle politique
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