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journal de bord, vendredi 28 janvier 2011

Lundi dernier ...

 

Je terminais ma tournée (de facteur) et je réintégrais le bureau, afin de boucler mes comptes (recommandés, colis ...).

 

Je dépose mon caddy à proximité de l'emplac'ment où, tous les matins, je trie mon courrier. Et j'aperçois, bien en évidence sur ma table de travail, une note de service me concernant.

 

Effectiv'ment ...

 

Une dizaine de lettres s'y trouvaient (encore). Or, quand le facteur part en tournée, son emplac'ment doit être vide.

 

Je m'en vais, dès lors, de ce pas, trouver un(e) chef, encore présent(e), afin de lui fournir une explication.

 

Il se fait que les lettres restées sur mon emplac'ment, ce lundi, avaient une raison d'être là plutôt qu'ailleurs.

 

Sur ma tournée, il y a des sociétés, des firmes, des commerces qui reçoivent du courrier. J'en retiens, ici, trois ... puisque chacune de ces lettres, restées sur mon emplac'ment, ce lundi, s'adressait à une de ces trois sociétés.

 

J'avais délibérément mis ce courrier de côté. Et pour cause ...

 

L'une des trois sociétés est un magasin d'hi-fi, téléviseurs, dvd, situé sur la chaussée d'Ixelles. Le lundi, c'est jour de fermeture. Le grillage (ou le volet) est fermé. Il n'y a pas de boîte aux lettres dessus. Juste des espèces de mini-trous, et ... passer le courrier en tenant compte rien que de ça, c'est difficile. Donc, en connaissance de cause, je retiens le courrier de cette société le lundi. C'est plus simple.  Quand le mardi se pointe, j'intègre, avec le courrier du jour (adressé au magasin d'hi-fi, téléviseurs ...) le courrier de la veille. C'est plus logique. C'est plus pratique. Je me suis d'ailleurs expliqué et arrangé avec les gars du magasin qui ml'ont dit, avec la plus grande des gentillesses, que ... c'était mieux ainsi.

 

J'explique, au bureau, mon argument concernant ce cas présent. Ca passe.

 

La seconde des trois sociétés (dont le courrier était restée sur mon emplacement) est un bureau d'architectes, qui se trouvait rue des Champs Elysées (sur ma tournée) et qui a déménagé voici peut-être un mois. Je reçois encore, pour le moment, pas mal de lettres envoyées à l'ancienne adresse. Tous les expéditeurs ne sont pas forcément au courant, dès les premiers temps, des chang'ments de domicile des particuliers ou des sociétés (ça tombe sous l'sens).

Le bureau d'architectes, ici, a effectué, y a un mois, selon les règles, un "Do My MOve" (changement d'adresse postal), valable pour trois mois.

Donc ...

Quand le facteur tombe, durant trois mois, sur des lettres envoyées au bureau d'architectes (où l'ancienne adresse est mentionnée), il est tenu de faire suivre le courrier à la nouvelle (cette règle prévaut pour tous ceux qui effectuent un "Do My MOve" pour trois mois).

Le facteur dispose, sur son emplac'ment, d'étiquettes auto-collantes prévues à ce sujet. Sur le recto de la lettre, il est tenu de barrer (au bic) le nom de la rue et de la localité. Au verso, il est tenu d'apposer l'étiquette. Ensuite, il doit déposer ces lettres dans des bacs prévus à cet effet. Le reste suit.

Or, ce lundi ...

J'avais au moins six lettres adressées au bureau d'architectes, rue des Champs Elysées.

Or, ce lundi ...

Je me suis rendu compte, en f'sant mon travail, que je ne disposais plus, dans la farde concernant le bureau d'architectes, que de deux étiquettes.

Donc, j'ai du le signaler.

Donc, en attendant de recevoir mes nouvelles étiquettes (les employés assujettis à ce travail doivent trouver le temps de le faire), j'ai momentanément mis le courrier de côté et je suis parti en tournée.

 

J'explique, au bureau, mon argument concernant ce cas présent. Ca passe.

 

La troisième des trois sociétés (dont le courrier était resté sur mon emplac'ment) est une asbl ayant pour objectif l'aide sous toutes ses formes et en particuliers aux émigrés et réfugiés. Durant tout un temps, elle se trouvait rue de la Croix (sur ma tournée).

Ca fait déjà un p'tit temps qu'ils ont aménagé ... rue du Champ de Mars (sur la tournée d'une de mes collègues).

Je reçois, pourtant, encore, égal'ment, tous les jours, du courrier qui leur est adressé ... rue de la Croix.

Ils ont déjà, à deux reprises, effectué leur "Do My Move" ... valable, à chaque fois, pour trois mois.

Maint'nant, leur chang'ment d'adresse est arrivé à terme et ils ne l'ont pas renouvelé.

Ca ne m'empêche pourtant pas, le matin, d'aller porter, de ma propre initiative, le courrier adressé à cette société (rue de la Croix) sur l'emplac'ment où le courrier adressé à cette société (rue du Champ de Mars) se situe.

Or ...

Cette société, comme beaucoup de sociétés qui reçoivent beaucoup de courrier, n'est pas desservie par le facteur, mais par un chauffeur qui livre directement, en liasse directe, le courrier à cette société. 

Il m'arrive régulièr'ment, sur le coup de neuf heures, neuf heures et demie, (je suis encore au bureau à ce moment-là, je trie encore) de recevoir du courrier adressé à cette société.

Or ...

Le chauffeur qui porte le courrier à cette société ... et qui est assujetti à des heures de départ bien précises ... est déjà parti depuis longtemps.

Donc ...

Je mets ce courrier de côté, en vue de le déposer dans le casier correspondant ... le jour suivant, à un moment où le chauffeur n'est pas encore parti.

 

J'explique, au bureau, mon (ou mes) argument(s) concernant ce cas présent.

 

La réponse est un peu plus nuancée :

 

"Tu ne peux pas faire ça ... le changement d'adresse est terminé ... tu dois renvoyer à l'expéditeur ... les gens paient pour le changement d'adresse"

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