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Sokolov (concert au palais des Beaux-arts de Bruxelles)


Communiquer toute une soirée avec un être qui projette une musique habitée, un génie rempli d’humilité qui sait transmettre tous les replis de l’émotion, voilà ce que la grande salle des Beaux-arts de Bruxelles a donné à 2000 spectateurs complètement envoûtés. Sokolov est un créateur de beauté dans l'essence de la musique.

On dit de lui : ‘un titan du piano’ mais quelle douceur sous ses doigts! « Il entre, muré en lui-même, dans l'espoir d'aller puiser dans les tréfonds de son être la vérité des œuvres. Vérité subjective qui tient d'abord dans une sonorité abyssale qui fait résonner Bach comme une cathédrale, le ressuscite du plus profond des touches et le porte au ciel par un jeu de pédales décomplexé. » L’alchimiste de la musique est penché sur son clavier comme sur des alambics. Sous ses cheveux d'un blanc pur, il murmure, il ronronne. Les lumières sont très tamisées, la salle est presque obscure. L’instrument est un Steinway tout neuf. Il déroule la magie de la Partita de J-S Bach N° 2 en ut mineur, BWV 826 en six mouvements : Sinfonia, Allemande, Courante, Sarabande Rondeau, Caprice. Il me reste des impressions très nettes de toucher feutré, de caresses veloutées, de rythmes qui dévalent comme une rivière en crue, de moments très mélodiques, de notes liquides, volubiles et galantes. Les mains rebondissent sur le clavier comme s’il y en avait quatre et le Capriccio se termine comme un long voile de notes étincelantes. Where Angels Fear ToTread.

Pour suivre, c’est Johannes Brahms avec les Fantaisies, op 116 (1892), pièces que Clara Schumann jugeait « pleines de poésie, de passion, de sentiment et d’émotion. » La puissance et la fougue alternent avec des moments plus intimes où l’on bascule presque dans le silence avant que ne perlent les notes. Cette œuvre respire la tendresse, la main droite convoque des ruissellements de notes aigrelettes tandis que la main gauche creuse des échos profonds. Gregory Sokolov savoure son jeu comme s’il goûtait du vin. Puis c’est la brillance qui éclate de façon presque théâtrale. La frappe chromatique s’enchaîne à des déclarations du plus pur romantisme avant de retourner dans de profondes méditations. Nous avons ici toute la palette des émotions les plus fines. Grégory Sokolov va de temps en temps chercher l’émotion en l’air comme si elle y était suspendue avec de très gracieuses envolées de mains. Sommes-nous avec Paul Valéry ? Ce sont des oiseaux blancs qui volettent sur le clavier, des roucoulements avant la légèreté infinie du dernier envol. Le mouvement suivant est celui d’une ascension de marches gravies pensivement, contemplation, illumination peut-être, bruissements de nature. On aurait envie de tout décrire…Quelques mugissements du monde rappellent à la réalité. Qu’importe, la dernière note est bleue! Le dernier mouvement est celui de la frénésie de tout un orchestre joué d’un seul instrument. Une mélodie de harpe se transforme en grondement de tonnerre. L’homme est si petit devant la nature.

L’humoresque en si bémol majeur, op. 20 commence elle aussi avec une infinie douceur. « J’ai été toute la semaine au piano, composant ; écrivant, riant et pleurant tout à la fois. Tu trouveras une bonne description de cet état des choses dans mon opus 20 écrit Robert Schumann à Clara, le 11 mars 1939. » Notes brillantes déferlant d’une corne d’abondance, et pourtant la légèreté ne manque pas, ni l’humour, évidemment. Caracolades, douce apparition d’une licorne ? Tout se tait autour d’elle, la paix ? La tendresse ? Invulnérable, qui m’aime me suive!

Le tout s’achève dans de légers sifflotements piqués comme des cordes de violons pincées, d’un bout à l’autre du clavier pour le dernier morceau du récital : Klavierstücke, op.32 (1838-39). On est dans le ravissement, comme au début d’une féerie. Coule la musique chaude et généreuse du pur bonheur qui s’évanouit dans une seule note de fuite….

C’est le délire, la salle explose sa joie, dans des applaudissements frénétiques, toujours dans la pénombre envoûtante d’une salle des mystères. Il y aura six bis !

Grigory Sokolov
Mardi 07.12.2010 20:00
Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf

Grigory Sokolov piano
Johann Sebastian Bach Partita n° 2, BWV 826
Johannes Brahms Fantasien, op. 116
Robert Schumann Humoreske, op. 20, 4 Klavierstücke op. 32
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Le bonheur

«Le plus grand bonheur est celui que le soleil est en train de vivre: sans regarder si les gens en ont profité ou non, il continue à distribuer sa chaleur et sa lumière.»– Omraam Mikhaël Aïvanhov
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Retransmission de la séance de rentrée solennelle de l’Académie française 2010

avec les discours de Florence Delay, Hélène Carrère d’Encausse et Jean-Luc Marion

Le 2 décembre 2010, l’Académie française a tenu sous la Coupole sa séance publique annuelle, présidée par Jean-Luc Marion.

Dans cette retransmission intégrale, vous entendrez successivement le discours sur les prix littéraires par Florence Delay, le discours « mystère de l’Académie » : pouvoir intellectuel, pouvoir politique par Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel. Et le traditionnel Discours sur la vertu, par Jean-Luc Marion.

Lien direct du discours (1 heure 44 minutes) (fichier mp3)

Fichier de 96 mégas téléchargeable en 17 secondes)

Source: "Canal Académie"

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« La difficulté d'être » est un essai de publié en 1947. "Je sens une difficulté d'être", c'est, nous rappelle Cocteau, ce que répond Fontenelle, centenaire, lorsqu'il va mourir, et que son médecin lui demande: "Monsieur Fontenelle, que sentez-vous?" et l'auteur ajoute "seulement la sienne est de la dernière heure, la mienne date de toujours". Ce boîtement intérieur, l'auteur ne le soumet à aucune radiographie, n'en recherche nullement le pourquoi. Retiré dans un hôtel à Morzine, malade -"la douleur me harcèle et je dois penser pour m'en distraire"-, Cocteau lance son esprit à la recherche de tout ce qui, passé ou présent, témoigne en lui de cette nécessité de toujours: "accepter l'inextricable et s'y soumettre au point qu'il s'en dégage un charme et que la brousse rejoigne par son innocence sauvage les attraits de la virginité".

Ayant pris conscience de son âge et accepté de ne plus être jeune, le magicien se fait botaniste patient pour nous offrir les fleurs étonnamment vivaces d'un passé qu'il prospecte avec sérénité. Pour cet être qui se loue de "mieux faire l' amitié que l'amour", chaque souvenir lui impose un aveu de partage, de fidélité à une recontre, que ce soit celle de Proust, de Gide, Radiguet, Satie, Diaghilew, Nijinski,Apollinaire, ou Picasso, Bérard, Genêt, Colette. La qualité de ses hôtes, le plaisir et le bonheur avec lesquels Cocteau nous les présente par le dedans, ne le distraient nullement de son investigation. Elle nous vaut des pages brillantes sur l' amitié, la lecture, la mort, les mots, la jeunesse, les moeurs, la responsabilité, pages où le désordre s'ordonne avec une candeur contrôlée, où le moraliste dévoile l'homme qui n'en conserve pas moins élégance et mystère.

A une jeunesse qui le prend pour exemple et l'oblige à marcher droit, Cocteau s'adresse sans ménagements pour lui déclarer qu'elle manque à son devoir lequel est "d'être l'armée des grandes aventures de l'esprit" et non de siffler l'audace, d'organiser des monomes, de vivre dans une anarchie farceuse et de surface-, "je conseille donc aux jeunes d'adopter la méthode des jolies femmes, et de soigner leur ligne, de préferer le maigre au gras... par ligne, j'entends la permanence de la responsabilité... chez l'écrivain, la ligne prime le fond et la forme...c'est pourquoi je répète incessamment que le progrès moral d'un artiste est le seul qui vaille, puisque cette ligne se débande dès que l'âme baisse son feu".

Ces textes qui ont le chatoiement et la séduction d'une conversation brillante sont-ils autre chose que les propos d'un homme d'esprit –vivant selon l'esprit? En effet pour Cocteau, sensible aux mots et aux images, "l'animal, le végétal, le semence ou l' oeuf "ne sont que rébus". Si la solitude l'entraîne au jardin, ce n'est que pour "y contempler l'absurde génie des fleurs", et seule la crainte du vide l'incite à "parler aux chiens... comme on lit des livres d'enfants". Arrivé au terme de cette oeuvre, Cocteau s'interroge et se juge "intrépide et stupide... toujours en fuite de quelque chose, en route vers quelque chose... tu as voulu ne te priver d'aucune cause. Te glisser entre toutes et faire passer le traineau... Eh bien avance. Risque d'être jusqu'au bout."

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Le Médaillé de Sainte-Hélène

Bonjour Chers Amis et Amies,

Onzième livre édité de Boris Nicaise, voici tout juste publié avant les fêtes de fin d'année, "Le Médaillé de Sainte-Hélène", biographie historique d'un conscrit napoléonien de l'an 13, grenadier devenu officier, fidèle à Napoléon jusqu'à sa dernière bataille.

Fruit de dix annnées de recherche et deux ans d'écriture, ce travail retrace la vie de nos aïeux engagés dans l'épopée napoléonienne, depuis la conscription dans nos régions (le Hainaut, dans le cas présent) jusqu'à l'enrôlement, puis l'entraînement, suivi des marches et des combats.

Rien n'est inventé, tout a été écrit sur base des nombreuses sources analysées en Belgique, en France, en Angleterre, en Espagne et au Portugal.

Ce conscrit a fait les campagnes du Portugal (schrapnell dans la jambe à Vimeiro), d'Espagne (coup de sabre à la tête à Salamanque), du Sud-Ouest de la France (baïonnette dans la cuisse ...à Bayonne), et de Belgique (balle dans le bras à Ligny).

Ayant survécu suffisamment longtemps, il a reçu la Médaille de Sainte-Hélène avant de décéder à l'âge de 82 ans.

82, chiffre du régiment de ligne qu'il ne quitta jamais !

Cet ouvrage intéressera nombre de lecteurs de notre pays, en raison de son ancrage dans le vécu de nos ancêtres directs.

Il compte 350 pages aux nombreuses illustrations noir et blanc, plus un cahier couleur central.

Il sera distribué en librairie en janvier 2010, mais l'auteur a déjà quelques exemplaires à votre disposition, que vous pouvez commander en versant 24 euros (plus 3 euros de frais de port pour la Belgique, 9 pour l'Europe) au (BE27) 001-1627075-73 (GEBABEBB) , en précisant bien votre nom et votre adresse, et si vous désirez une dédicace.

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administrateur théâtres


Hector Berlioz : Episodes de la vie d’un artiste

Symphonie fantastique, opus 14 – Lélio ou « Le retour à la vie », opus 14b

Un concert sublime au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles L Le dimanche 5 décembre 2010

L’immense plateau de la salle Henry Le Bœuf est noire de musiciens et de choristes. Du jamais vu. Le piano est relégué aux confins à gauche, au pied de deux magnifiques harpes. Aux quatre coins, des ensembles de percussion préparent leurs fulgurances. Lumières très tamisées, on va rêver avec l’artiste qui est venu s’assoir dans un large fauteuil au bord de la scène où il s’est endormi, un livre à la main.

C’est l’histoire d’un jeune musicien qui suite à un amour malheureux s’est empoisonné à l’opium. Pas tout-à-fait mort, ses visions de plus en plus terrifiantes se traduisent en images musicales. La femme aimée est une sorte d’idée fixe qu’il entend partout.

L’œuvre est divisée en cinq actes, comme une tragédie : rêveries, passions, un bal, scène aux champs, marche au supplice , songe d’une nuit du Sabbat. Elle s’ouvre en douceur, comme une caresse de Morphée. Alternances de vagues fracassantes et d’accalmies. Le ton est dramatique. Le personnage semble sortir du rêve pendant les rythmes de valse du bal. Une danse soyeuse des heures! Suivent de mystérieux frottements de cordes, puis les violons mélodiques s’élancent, ponctués de pincements vifs et nets. Certes tous les esprits des champs et des bois ont été convoqués et sautillent derrière les yeux fermés de l’artiste. La marche au supplice engage cuivres et percussions. Une énergie folle en ressort pour se terminer en apothéose fracassante. On est en plein fantastique, comment oublier une telle après-midi musicale? Ce n’est pas fini. Méphisto, le chef d’orchestre emporté par une fringante énergie se démène pour régler les facéties de la danse de Sabbat. Le son d’une cloche moqueuse rature les bonds de la liberté de la danse. Euphorie! Puis cette musique prend des accents de lourdes prémonitions, le crescendo des cuivres a repris le dessus, bruits de feuilles mortes craquantes dans les bois et le dernier paroxysme.

Sous le choc, la salle respire avant d’applaudir. Mais voici la deuxième partie qui s’enchaîne aussitôt. Multiples jeux de lumières. Lélio s’étonne : « Et l’inexorable mélodie retentissant à mon oreille jusque dans ce léthargique sommeil, pour me rappeler son image effacée et raviver ma souffrance endormie… » Amour sublimé.

Il revient à la vie grâce à la musique et à la littérature. « Vivons donc, et que l’art sublime auquel je dois les rares éclairs de bonheur qui ont brillé sur ma sombre existence, me console et me guide dans le triste désert qui me reste à parcourir! Ô musique! Maîtresse fidèle et pure, respectée autant qu’adorée, ton ami, ton amant t’appelle à son secours! Viens, viens, déploie tous tes charmes, enivre-moi, environne-moi de tous tes prestiges, sois touchante, fière, simple, parée, riche, belle! Viens, viens, je m’abandonne à toi. »

Il veut réhabiliter Shakespeare qu’il considère comme le plus grand. « Ô Shakespeare! Shakespeare! Toi dont les premières années passèrent inaperçues, dont l’histoire est presque aussi incertaine que celle d’Ossian et d’Homère, quelles traces éblouissantes a laissées ton génie! Et pourtant que tu es peu compris! De grands peuples t’adorent, il est vrai; mais tant d’autres te blasphèment! Sans te connaître, sur la foi d’écrivains sans âme, qui ont pillé tes trésors en te dénigrant, on osait naguère encore dans la moitié de l’Europe t’accuser de barbarie!... »

Textes chantés et chœur vont se partager la ballade de Goethe, le chœur d’ombres, la chanson des brigands, l’hymne du bonheur, la harpe éolienne et la fantaisie « The tempest » de Shakespeare. Le récitant ponctue la musique de ses méditations poétiques. Déçu par l’absence de femme à ses côtés : « Oh! que ne puis-je la trouver, cette Juliette, cette Ophélie, que mon cœur appelle! » l'artiste s’est réfugié dans la création de ‘The tempest’.

Lélio est épuisé mais a retrouvé la vie après tous ses tourments. Il est heureux et prêt à recommencer. Il s’est adressé au chœur, galvanisé par l’envie de créer : « (au chœur) Les chanteurs ne doivent pas tenir leur cahier de musique devant leur visage; ne voyez-vous pas que la transmission de la voix est ainsi plus ou moins interceptée?... N’exagérez pas les nuances, ne confondez pas le mezzo-forte avec le fortissimo! Pour le style mélodique et l’expression, je n’ai rien à vous dire; mes avis seraient inutiles à ceux qui en ont le sentiment, plus inutiles encore à ceux qui ne l’ont pas... Encore un mot: Vous, Messieurs, qui occupez les derniers gradins de l’estrade, tenez-vous en garde contre votre tendance à retarder! Votre éloignement du chef rend cette tendance encore plus dangereuse. Les quatre premiers violons et les quatre seconds violons soli ont des sourdines?... Bien, tout est en ordre... Commencez! »

Du jamais vu aux Beaux-Arts.

Et une distribution éblouissante :
Daniel Mesguisch (le récitant), Julien Behr (ténor), Stephen Salters (baryton)
Le chœur régional Nord-Pas-de-Calais, L’orchestre national de Lille, Jean-Claude Casadesus (direction)

http://www.bozar.be/activity.php?id=9756&selectiondate=2010-12-5

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De la première ouverture, le 03 avril 2010...

L’Espace Emile Verhaeren a été inauguré le 31 mars 2010. Ce lieu fait revivre le souvenir du poète dans le cadre où il passa printemps et automnes - qu’il appelait les belles saisons - de 1899 à 1914. Il invite le visiteur à découvrir ou redécouvrir l’écrivain à travers des reproductions, documents historiques et toiles témoignant des relations de Verhaeren avec des gens comme Signac, Seurat, Van Rysselberghe et Rodenbach, Maeterlinck, Zweig ou Verlaine…On y donne à lire des extraits de l’œuvre du poète.
L’entendez-vous, le menu flot sur les cailloux ?/ Il passe, il court et glisse / Et doucement dédie aux branches / Qui sur son cours se penchent / Sa chanson lisse …
Extrait de : Les blés mouvants

La visite est gratuite.
D’avril à octobre :
Week-ends et jours fériés de 15 à 17h30
Du lundi au vendredi : uniquement sur rendez-vous (Tél : 065 52 92 90)
Hors saison : uniquement sur rendez-vous (Tél : 0476 59 82 66)
Au départ du site provincial du Caillou, à deux pas du musée, serpente un sentier balisé de pierres gravées de strophes du poète – balade en boucle téléchargeable sur votre GPS : www.tourismegps.be
Cette balade de 4 km longe le cours boisé de la Grande Honnelle entre des rochers escarpés, dont le plus célèbre est le Caillou-qui-bique, et prend quarante-cinq minutes à une heure. Le départ et l’arrivée : rue Emile Verhaeren, 23, à 7387 Roisin
Adresse de l’ASBL : Rue E. Prévost, 16, 7387 Roisin – legrandrene@skynet.be

Merci à Isabelle Fable qui a rédigé cet article sur l'Espace Emile Verhaeren, qui paraîtra prochainement dans la revue Reflets Wallonie Bruxelles, la revue de l'AREAW (Association royale des Ecrivains etArtistes de Wallonie) tout prochainement.

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Ca ce passe près de chez vous

Infolettre n°29 de maelstrÖm reEvolution | Prix ROSSEL des Jeunes & ouverture Boutique-Librairie maelstrÖm 4 1 4 les 9, 10 & 11 décembre à Bruxelles !
Salve, Goedendag, Bonjour, Hola, Gooood morning, Shalom, हैलो, Salam aleikoum!

Mais comment rêver meilleure manière de terminer l'année 2010 ainsi que de conclure le cycle des festivités autour des 20 ans de maelstrÖm?
Quelle joie de voir Chantal Deltenre recevoir le Prix Rossel des Jeunes 2010 la semaine dernière pour son magnifique La Maison de l'Âme!
Et quelle surprise de voir le roman Charly Solo de Gaetan Saint-Remy & Mathieu Pierloot recevoir le même jour le Prix Gros Sel du public (le prix des Internautes)!Les auteurs fraîchement primés seront présents les 9, 10 & 11 décembre, à Bruxelles, lors de l'inauguration de notre toute première boutique-librairie ! Un petit lieu au grand coeur, comme maelstrÖm l'a toujours été. Bienvenus dans ce nouveau tourbillon, nous vous y attendons !


***Inauguration les 9, 10 & 11 décembre 2010 à partir de 18h07***
Lectures, musique, sangria & vin ch! aud et autres délices... avec des dizaines d'auteurs présents pour fêter !
Ces 3 soirs, comme au fIEstival, TOUS les livres de maelstrÖm sont en vente au prix unique de 10€ !

Avec la présence de Mme Fadila Laanan Ministre de la Culture & de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique qui nous fera l'honneur de couper le ruban magique lors du 1er soir de l'inauguration le 9 décembre à 18h07 !
bouTique maelstrÖm 4 1 4 | chaussée de Wavre, 364 (piétonnier place Jourdan)
B-1040 Etterbeek | gsm +32(0)498.60.72.53 | tél. +32(0)2.230.40.07
La Boutique a été conçue par l'architecte David Tondeur Joyeux, le graphiste Nicolas Fourré & Dante Bertoni © 2010

Programme de l'inauguration...
Jeudi 9 déc >18h07 : Inauguration par Mme la Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel Fadila LAANAN + Soirée spéciale Prix Gros Sel 2010 "Charly Solo" avec Gaetan Saint-Remy et Mathieu Pierloot et... Vincent Tholomé | Laurence Vielle | Alain Anciaux | Évelyne Wilwerth ! | Évelyne Guzy | Giulietta Laki & David Tondeur (musique)
Vendredi 10 déc >18h07 : Soirée Speciale 2011 : programme, activités boutique, publication, fiEstival #5 et... Thomas Depryck | Julien Moulard | Théophile de Giraud | Zur | Tom Nisse & Silvia Platzer (musique)
Samedi 11 déc >18h07 : Soirée spéciale Prix ROSSEL des Jeunes 2010 "La Maison de l'Âme" avec Chantal Deltenre et... Philippe Remy | Serge Noël | Antoine Wauters | Jah Mae Khan & Jerzy (musique)


Une échoppe, une chaloupe de la poésie, du livre, de l’art et de l’esprit.
Fêtons en folie et fanfare la 20e année d’existence de maelstrÖm qui inaugure ses premiers locaux !
Des livres, des CDs, DVDs et autres mystérieux objets vous y attendent...
Un lieu où vous trouverez TOUS les livres, booklegs et compActs de maelstrÖm reEvolution !

Mais aussi, toutes les productions de nos éditeurs partenaires : La 5e Couche (Bande dessinée), Asteline (livres illustrés pour enfants), L’Arbre à Paroles (poésie)
Ainsi qu’un choix de livres d’autres éditeurs amis : Quadrature (nouvelles), éd. Éoliennes, Les Carnets du Dessert de Lune, Délits éditions, Citylights Italia & USA…
Principalement des livres ou CDs en français mais également en anglais, italien, espagnol, allemand, néerlandais… Un lieu où se rencontrer autour des sorties et publications d’auteurs et d’artistes.
Lectures, soirées conte, animations enfants, débats, conférences, projections… à la boutique ou en partenariat avec l’Espace Senghor et le Poème 2…
À partir de mi-janvier, un programme complet des activités sera disponible sur notre site internet, notre page Facebook ainsi qu’à la Boutique…

*** DEUX PRIX POUR DEUX LIVRES parus chez nous***

Quelle joie ! 2 de nos livres viennent de recevoir les des deux derniers prix francophones de la sa! ison!

Prix Rossel des Jeunes
Prix de la régie Rossel et du Journal Le Soir.
La Maison de l'Âme de Chantal Deltenre a donc remporté le Prix Rossel des Jeunes. Elle avait déjà été sélectionné de par le passé pour son magnifique deuxième roman, La Cérémonie des Poupées… et avait reçu le Prix Jean Muno du 1er roman pour La Plus que Mère.
Le jury était composé de treize rhétor! iciens qui tranchera, pour ce livre qui a été présélectionné par le ju ry «adulte»…



Prix Grossel - le prix des Internautes
Prix concurrent, à l'humour décalé, mais faisant découvrir de vrais livres, et un véritable travail d'éditeur. Il est dédié à des livres votés par des internautes.
Ici c’est Charly Solo, de Mathieu Pierloot et Gaetan Saint-Remy qui a remporté le prix.







*** PREMIÈRE ACTIVITÉ À LA BOUTIQUE MAELSTRÖM 4 1 4 ***
Oui, nous commençons doucement mais sûrement nos activités dans notre petite boutique qui vient de naître!

Vendredi 17 Décembre | Soirée Bruxelles se conte
à partir de 18h09 avec la sortie des nouveaux booklegs de la série et les aut! eurs : Thomas Depryck/Julien Moulard | Évelyne Guzy | Daniel Simon et Agnès Draver

Et bientôt le programme complet... pour la période de Janvier à Mars 2011...

***notez déjà les dates du fiEstival #5 La 5e Essence du 12 au 14 mai 2011 à l'Espace Senghor et dans toute la ville de B! ruxelles...***

Nous venons d'apprendre que Rezolibre.com, notre portail de ventes sur Internet cessait ses activités. Cela comporte le fait que pendant quelques semaines il ne vous sera plus possible d'acquérir vos livres par ce moyen-là. Vous pouvez cependant commander en librairie ainsi que vous adresser directement à nous pour l'étranger. Merci pour votre compréhension...

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Le grain veille

L'aube recueille ton silence

martèle le souffle du vivant

nos mains serrent la branche

scrutent les pétales pantelants

mémoire furtive d'un été.

Abondance au grenier

le grain veille, enivré

face au courroux du fleuve.

Sur le seuil, un peu de sable

des mouvances du jour.


P. Eyben

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administrateur théâtres

concours création de "L'affiche EuroFeria Andaluza 2011

l’EuroFeria Andaluza de Bruxelles est heureuse de vous annoncer son grand concours

Création de “l’Affiche EuroFeria Andaluza 2011”

Ce concours est ouvert à tous les artistes/graphistes désirant accéder à la large visibilité que donne l’Euroféria, à ceux intéressés par la prime de 500€, ou tout simplement aux mordus de compétitions désirant tester leur « savoir faire ».

Format: A2 (420 x 594 mm ) ou A3 (297 x 420 mm ).

Normes: Laisser un espace ou insérer en grand “EuroFeria Andaluza” et laisser un espace de +/- 20% pour insérer des logos et le texte (Bruxelles, l'Atomium, l'année, date, etc.)

Allégories: Farolillos, Atomium, drapeaux européens et Andalous, chevaux Andalous, danseuses de Sevillanas

Prix: 500€, la reproduction et distribution de l’affiche à plus de 300.000 exemplaires (+la signature de l’auteur sur l’affiche), remise du prix par les autorités compétentes et diffusion de l’affiche dans les journaux et autres médias.

Date limite: Toute l’année, le Comité fait le choix de l’affiche le 15 janvier 2011 avant l’EuroFeria.Envoyer ou déposer à: EuroFeria Andaluza, Quai de Marimont, 22 - 1080 Bruxelles.Vous pouvez aussi l’envoyer par Internet (2.000 x 3.000 pixels minimum) à:
info-euroferia@skynet.be (affiches)

Pour vous inspirer, veuillez consulter les affiches des années précédentes sur notre site Web.

http://www.euroferia.net/archivo/2010/fr/carteles.html

Les œuvres ne seront pas retournées. Une fois sélectionnée, l’ASBL EuroFeria Andaluza se réserve les droits d'auteur de l’affiche gagnante. Nous restons bien évidemment à votre disposition pour tous renseignements complémentaires,

Fédérico Gallo

Président de l’Euroferia

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administrateur théâtres

Causerie sur le lemming (théâtre du Rideau)

Les lemmings, affolés : « Nos rangs sont décimés ! » « On a le nez par terre, on avance, on ne peut plus reculer ! » « Même les saumons et les brochets mangent les lemmings ! » « Les caribous nous piétinent ! »

Victor Hugo, calme : « l’instinct c’est l’âme à quatre pattes, la pensée c’est l’esprit debout ! »

Nimbé de boucles en bataille le professeur-conférencier apparaît plus vrai que vrai. C’est lui l’auteur de la causerie. Il crèvera l’écran par la profondeur de ses démonstrations mi –homme, mi-rongeur, totalement satiriques. Ce qui fait de lui un acteur-professeur sans pareil. Visuels, auditifs, kinesthésiques, il y en a pour tout le monde. Ses messages subliminaux atteignent le cœur de tous. La satire douce fait merveille, distillée sans y paraître. La maladresse apparente de l’auteur-acteur baisse aussitôt la garde du spectateur et lui ouvre le cœur. Nous sommes tous des lemmings et nous rongeons placidement nos ressources. « Nous, infiniment naïfs et de bonne volonté, éco-sujets indûment baptisés éco-citoyens aux gestes salvateurs tant dérisoires, nous plongeons dans la combine et nous nous regardons dans la glace : avec notre compost et notre petit vélo, nous nous trouvons beaux ! » Personne n’ose aborder le sujet de la vulnérabilité des lemmings : celui de la pression démographique, du réchauffement de la planète, du dysfonctionnement alimentaire … on se contente de brandir le mythe du suicide des lemmings! Si absurde, surtout dans les pays où il n’y a pas de falaises !

Belle excuse pour ne pas changer nos comportements environnementaux ! Et que la mémoire collective devienne source de sagesse !

Sous les dehors d’une causerie sur la biologie des lemmings (mais qui y croyait, puisque c’est du théâtre …) François-Michel van der Rest nous entraîne, tel Hamelin sur le chemin de la réflexion à propos de l’avenir de notre espèce humaine. La parodie animale a toujours marché depuis le roman de RENART, laissons-nous donc, grâce à cette causerie sur la Vie, gagner par la lucidité de l’analyse et convaincre sur la nécessité d’agir. Ne nous endormons pas dans nos galeries inondées…. devenues notre dernier caveau, puisque la neige n’arrête pas de fondre. Il est plus noble de s’envoler dans les griffes d’un harfang ou de se jeter d’une falaise !

causerie sur
le lemming

auteurS elisabeth ancion & françois-michel van der rest

mise en scène elisabeth ancion

http://www.rideaudebruxelles.be/saison1011/causerie/resume.php

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1814_rechauffement_climatique_menance_lemmings_norvege.php

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DANS LES DUNES SAUVAGES...

Dans les dunes sauvages

Il y avait ces chemins...

Où s'amusaient les lapins!

Et puis ces fleurs citronnées

Toutes ces brousailles colorées!

Dans les dunes sauvages

Il y avait au petit matin...

Mes pas dans ceux de mon chien!

Et puis la joie de ces senteurs...

Qui réveillaient sa bonne humeur!

Dans les dunes sauvages

Il y avait mes yeux ouverts...

Sur cette splendeur de l'univers!

Et puis un rien de mélancolie...

L'apprentissage de la vie!

Dans les dunes sauvages

Il y aura ma solitude...

Qui cherchera sa fortitude!

Et puis, j'espère encore sourire

Aux petits lapins en train de courir!

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Trésor

Tu trouveras le bon trésor.

Ne lève pas les yeux au ciel.

Ce trésor qui vaut de l'or

Se trouve au pied de l'arc-en-ciel.


Mais tu te moques de moi !

Un arc-en-ciel n'a pas de pied !

C'est une légende, tu me déçois.

Il est ailleurs, en vérité.


Inutile de creuser

A cet endroit, mon cher.

Le trésor désiré

Ne se trouve pas en terre.


Regarde cette étoile.

Elle éclaire le chemin.

C'est elle qui le dévoile,

Viens, donne-moi la main.


C'est dans le coeur des hommes

Que se cache ce trésor.

C'est très facile en somme,

De partager cet or.


Dans le ventre des femmes

Grandissent d'autres trésors.

Pour partager leur flamme,

Il faut aimer encore.


Range donc cette carte

Bonne pour les pirates.

Tire la bonne carte,

Fleur d'amour délicate.


15/10/2010

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L’ essai « Dieu d’eau » de l' explorateur et ethnographe Marcel Griaule fut publié en 1948.

Dirigeant, avec Mme G. Dieterlen, une mission scientifique en Afrique occidentale, Marcel Griaule a, pendant plus de quinze ans, étudié les moeurs et la langue d'une tribu africaine considérée comme une des plus arriérées: les Dogons, population d'Afrique de l'Ouest dans la boucle du Niger. Lorsque la mission fut bien au courant des institutions, coutumes et rites de ce groupe, l'auteur reçut de la bouche de l'un des "anciens" de la tribu, le chasseur aveugle Ogotemmêli, la révélation de la cosmogonie et de la théogonie dogon, enseignement qui démontra que ces traditions sont extrêmement élaborées, qu'elles constituent une explication systématique du monde et de l'homme, et que, par conséquent, bien des notions européennes quant à la mentalité noire, dite primitive, sont à réviser entièrement. "Dieu d'eau" retrace les conversations de Griaule avec Ogotemmêli, conversations qui durèrent trente-trois jours et qui, en faisant surgir une métaphysique d'une très grande complexité, jettent une lumière nouvelle sur les cérémonies et les rites africains que l'on connaissait déjà, mais dont on ne soupçonnait pas la philosophie profonde. Déjà, le titre de chacune des trente-trois journées peut nous éclairer sur la nature des ntretiens: "La première parole et la jupe de fibres", "La seconde parole et le tissage", "La troisième parole et le grenier de terre pure", "La troisième parole et le vomissement du système du monde", "La troisième parole et les travaux de rédemption", "Invention de la mort". Pour entreprendre de décomposer le système du monde, Ogotemmêli sait commencer à "l'aurore des choses" et repousser les détails sans intérêt comme par exemple la formation des quatorze systèmes solaires dont parle le peuple, à terres plates et circulaires disposées en pile. C'est ainsi qu'il ne traite que du système solaire utile: le dieu Amma, dieu unique "avait créé le soleil et la lune selon une technique plus compliquée qui ne fut pas la première connue des hommes mais qui est la première attestée chez Dieu: la poterie. "Le dieu lança la glaise dans l'espace -elle s'étale, gagne au nord qui est le haut, s'alloge au sud qui est le bas, même si tout se passe à l'horizontale. La terre "s'étend à l'orient et à l'occident, séparant ses membres comme un foetus dans la matrice... Elle est un corps, c'est-à-dire une chose dont les membres se sont écartés d'une masse centrale." Ce corps est une femme, posé à plat, face au ciel. "Amma qui est seul et veut s'unir à cette créature, s'approche d'elle." Ce fut le premier désordre de l' univers. La force vitale de la terre est l' eau. Dieu a pétri la terre avec de l'eau. Même la pierre possède cette force, car l'humidité est dans tout, jusque dans la parole par la salive. Les entretiens de la deuxième journée nous expliquent le verbe à partir du métier à tisser: la peau sur laquelle file la femme est le soleil, car le premier cuir utilisé ainsi a été celui du soufflet de forge qui avait contenu le feu solaire; le tournoiement du fuseau est le mouvement de la spirale de cuivre qui propulse le soleil, spirale que figurent souvent les lignes blanches ornant l' équateur de la fusaïole; le fil descendant de la main de la fileuse est le fil de la Vierge, le long duquel est descendu le système du monde; "la parole est dans le bruit de la poulie et de la navette. Tout le monde entend la parole; elle s'intercale dans les fils, remplit les vides de l'étoffe. Elle appartient aux huit ancêtres; les sept premiers la possèdent, le septième en est le maître; et elle est le huitième." "Les

paroles des sept ancêtres remplissent les vides et forment le huitième. La parole étant eau, chemine selon la ligne chevronnée de la trame." Outre cet ouvrage remarquable sur les Dogons de Marcel Griaule, citons "Jeux Dogons" (1938), "Masques Dogons" (1938).

« […] après son accident, il avait appris davantage encore. Replié sur lui-même, sur ses autels et sur chaque parole entendue, il était devenu l’un des plus puissants esprits des Falaises […]

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« Dialogues avec le visible » est un ouvrage de René Huyghe publié en 1955. Il comprend un préambule sur les "Pouvoirs de l' image", et sept chapitres: "Réalités, beautés et poésie", "Destinées du réalisme", "La peinture en quête d'elle-même", "La peinture en quête d'elle-même: la composition et l'oeuvre", "Le langage de l' âme": la puissance des images", "Le langage de l' âme: le monde intérieur", "L' art dans notre destin", plus un complément: "La psychologie de l' art".

L'auteur est convaincu que l' art a accompli le miracle d'être le lieu élu de la vie physique et de la vie morale, où l'homme, uni de force à l'univers, ne se sent jamais séparé de lui, et qui résout une dualité auparavant irréductible. C'est donc en humaniste que René Huyghe embrasse les forces les plus diverses de l'art à travers le temps et l'espace, et son "Dialogue avec le visible" nous apparaît écrit d'abord pour en dégager les constantes, ensuite pour cerner la réalité artistique, rendre lucide ce qui y fut tenté, poursuivi, enfin pour en comprendre l'origine et la portée humaines. Toutefois, c'est à travers le champ circonscrit de la peinture, où l'image déploie ses multiples ressources à travers ce qu'elle a créé hier et aujourd'hui, que l'auteur mêne son enquête sur la nature de l'oeuvre d'art, sur sa raison d'être et ses pouvoirs. "En scrutant le monde et ses apparences, le peintre lui pose une interrogation; mais par la manière dont il le représente, il interpète sa réponse, parfois même il la lui dicte. Ainsi, par la peinture, l'homme engage le Dialogue avec le visible. Parfois, l'artiste, quasi muet, se borne à écouter, à enregistrer ce qu'il entend: on l'appelle un réaliste; parfois, il hausse le ton, il tonitrue, il couvre la voix des choses: c'est la tentation de nos contemporains". Et puisque comprendre signifie, non pas approcher quelques idées maniables, mais s'en pénétrer, l'homme à travers les siècles, sans cesse, continue, poursuit, recommence son dialogue avec l'univers, avec lui-même.

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Aimer,


Les petites histoires font parfois les grands chagrins ou du moins le laissent croire le temps de les oublier,

de les endormir,

d'en faire des mausolées,

des monuments aux morts pour la beauté du geste d'aimer.

Aimer,

le verbe se décline de tellement de façons qu'il ne veut sans doute plus dire grand chose ou alors il en dit trop.


Nadine Lia Lejeune



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derniers moments d'un rêve


Les derniers moments d'un rêve sont sans doute les plus beaux,

ils frôlent l'instant du réveil.

Ils sont encore dans notre inconscient,

nous ne les maîtrisons pas,

nous les vivons à l'envers du décor.




Je suis comme Alice au pays des merveilles,

j'attends l'heure,


J'attends de passer de l'autre côté du miroir.



Je ferme les yeux pour voir ce film que j'aimerais vivre bientôt.


J'écoute encore et encore cette balade si douce,

si belle




De découverte en découverte, nous arriverons bien face à face..


Nadine-Lia

"Le prochain"






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entre amis et amants

Le sourire virtuel de tes mots
Réchauffe le froid des souvenirs
J'aimerais te dire des mots tendres
Et mon cœur ne sait plus qu'attendre
Rien pourtant n'est jamais perdu
La ligne est mince entre amis et amants.

Nadine-Lia LEJEUNE



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Sans voix mais pas sans mots.


Tu me surprends encore,

me laisses presque sans voix...

C'est rare,

Sans voix mais pas sans mots...

Que seront-ils ?

Des oiseaux, des papillons légers

Qui te chatouilleront la mémoire d'un battement d'aile ?



J'ai des moulins à vent dans la tête,

Des souvenirs,

Des douceurs,

Des rires, une grande joie..

Comme un bonheur en somme...



J'ai des moulins à vent dans le cœur.

Entre peur et attente.

C'est magique tout ça...

Et puis j'ai peur...

De moi, de toi..

Pas de l'homme.

De ce qui nous ressemble,

De ce qui nous sépare,

De moi surtout,

De moi.


Nadine-Lia LEJEUNE

"Le Prochain"



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