martèle le souffle du vivant
nos mains serrent la branche
scrutent les pétales pantelants
mémoire furtive d'un été.
Abondance au grenier
le grain veille, enivré
face au courroux du fleuve.
Sur le seuil, un peu de sable
des mouvances du jour.
P. Eyben
Commentaires
@ Sandra: ton passage ici et ta lecture poétique me font plaisir. Je t'en remercie.
Amitiés,
Pascale
Merci Nada, pour ta visite en poésie, ravie qu'elle te plaise aussi!
Amitiés,
Pascale
Si j'ai pu raviver en toi des souvenirs d'enfance, c'est une part de vie qui surgit, et le poète en est ravi! Merci Claudine, pour tes mots cordiaux qui me vont droit au coeur!
Amitiés,
Pascale
Engrangeons au rythme d'un joli poème et des souvenirs de mon enfance qui resurgissent à cette lecture. Des fermes, un ruisseau et non pas un fleuve en courroux, mais l'ambiance y est. Merci pour ce partage Pascale..
Le grain veille enivré de soleil, le soleil apporte l'abondance.
Merci pour vos mots encourageants.
Bonne soirée,
Pascale
le grain veille enivré (de ce qu'il vient de vivre, mais de ce qu'il est prêt à restituer bientôt ?)
Beau poème "charnière" en ce temps de l'année.
Merci Pascale pour ces mots qui engrangent !