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Le travail

Le travail d’une mère

Commence par des contractions,

Douleurs qui lui sont chères

Nourries de vives attentions.


Elles sont de plus en plus fortes

Permettant au petit être

De sortir par la petite porte

Car il a envie de naître.


Ce travail douloureux

Est aussi angoissant.

Bientôt, ils seront deux.

Bienvenue à l’enfant


Qui a su tout affronter :

Le cordon autour du cou,

Les secousses pour l’expulser,

Le passage par l’étroit trou.


La maman est soulagée

Car le travail est fini.

Son bébé vient de crier,

Elle sourit au tout petit


Avide de goûter au sein

Qui le rendra beau et fort

Assurant ses lendemains

Sans devoir faire trop d’efforts.


Sans la toute petite graine

De son papa tout heureux,

Cette merveilleuse scène,

Elle n’aurait jamais eu lieu.


Le miracle de la vie

Se renouvelle chaque jour.

C’est le fruit de nos envies,

L’accomplissement de l’amour.

27/11/2010

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administrateur théâtres

Le jardin parfumé (théâtre du Grand Midi)

« Les regards langoureux mettent en communication une âme avec une autre et les tendres baisers servent d’intermédiaires entre ton ardent jardinier et mon jardin parfumé... »


"Apprends ô vizir – que Dieu te prenne en sa miséricorde – que les femmes sont de différentes sortes : on loue les unes, on blâme les autres. La femme qui est louée par les hommes est celle qui se porte bien physiquement, qui a une bonne stature, une chair généreuse avec un teint blanc et brillant. Elle sentira bon. Ses épaules seront éloignées l’une de l’autre, ses bras seront larges, les deux os de l’avant-bras renflés. Sa bouche sera étroite, avec des lèvres tendres d’une couleur rouge cramoisie, épaisses, chaudes, équilibrées, charnues. Elle aura un nez étroit et gracieux, des joues lisses d’un blanc éclatant, rehaussé de rose, de grands yeux. Son visage sera majestueux et, d’après certains, il devra être de forme ronde. Ses sourcils seront bien arqués, sans être séparés par trop d’espace. Son front sera vaste, sous une chevelure d’un noir semblable à celui du fard pour les cils. Son cou sera long, et rond à la base. Cette femme aura les épaules larges, la poitrine spacieuse et bien développée, ainsi que la ceinture, les deux seins debout, la taille et les plis du ventre bien proportionnés, les hanches larges et fortes, le sein arqué, le nombril en fond de gouffre, les mains et les pieds menus…." Notre actrice, Nathalie Stas incarne avec humour cette femme idéale, et nous conte avec sagacité toute la théorie de l’érotologie de ce manuel peu connu dans notre monde occidental : « Le Jardin parfumé » de Cheikh Nefzaoui , écrit vers 1510. Un art d’aimer. Une recherche de paradis. Elle a le charme, la séduction des 1001 nuits, l’opulence de l’amour et navigue dans le décor oriental comme une reine, plutôt que comme une esclave ou une courtisane promise à la mort. ... Qui est le maître dans ce monde d’hommes, dans ce traité écrit par un homme pour les hommes ? Nathalie Stas provoque et renverse les rôles avec finesse et drôlerie. Sous une coupole d’étoiles, les tissus transparents d’une tente dans le désert, les coussins magiques, les bâtons d’encens, et les timbres de musiques d’ailleurs, et un déshabillé de rêve. Pruderie envolée, le vocabulaire est poétique ; les confidences, détaillées ; les conseils, humoristiques ; les descriptions, précises. Le corps sculptural retrace le bonheur des mots. Et la voix, et la danse. Le texte est garant de la vie. La curiosité du vizir, sa seule chance de survie. Ce vizir, c’est chacun de nous. Elle sent déjà le fil de la lame sur sa gorge offerte. Un spectacle étonnant dans la froidure glacée de notre mois de novembre ! Ne soyez pas frileux, et déposez les mineurs d’âge au cinéma avant de pénétrer dans la tente de l’amour!

LE JARDIN PARFUMÉ


du 16 novembre au 11 décembre à 20h30, uniquement les jeudis, vendredis et

samedis. Relâche dimanche et lundi

Librement et coquinement adapté par Bernard Damien

Pour et avec Nathalie Stas dans le rôle de la belle et mystérieuse Shéhérazade

Scénographie Ateliers du Vrai-Semblant Costumes Véronique Biefnot
Photographie Nicolas Toussaint Régie Alexis Couvrat
Dossier de presse
Nicole Palumbo



http://www.xltheatredugrandmidi.be/index.php?pid=36

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Vite, Trop vite


La maison bien rangée,

Les idées bien en place


Mon cœur dépoussiéré

Sans plus la moindre trace


Le temps a fait son œuvre

Vite,

Trop vite


J'ai oublié ta main, ton regard

Et ta voix.


La raison bien rangée

La vie refait surface


Un amour est parti

Un amour prend sa place


Vite,

Trop vite

La saison bien rangée

Nos amours dans la glace


Sous les feuilles tombées

Ma mémoire s'efface


Vite,

Trop vite



Nadine-Lia Lejeune

"Le Prochain"




Dessin d'Henry LEJEUNE

Encres de Chine





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J'ai mes rêves de cœur


J'ai mes rêves de cœur

Et mes désirs charnels

Les premiers sont en peine

Les autres se consolent

Dans des bras de passage



La vie ne serait-elle

Qu'habile substitution

Que moments de douceur

Volés à la sagesse

Que rêves éveillés

Doux et tendres à souhait!


Le cœur est masculin

La chair est toute femme

Qui de ces deux l'emporte ?

Qui nous fait le plus mal ?

L'amour ne serait-il qu'oubli ?

Que rêve de fusion

Qu'un impossible accord

Entre la chair et l'âme ?



J'aime par intermittence

Ces bras qui me rassurent

Qui aiment mes rondeurs

Exultent et s'enthousiasment

Qui prennent,

Qui donnent

Et qui reprennent encore



J'ai mes rêves de cœur

Et mes désirs charnels

Les premiers sont en peine

Les autres se consolent
Le cœur s'en accommode
S'illusionne

Imagine

Se gausse rien qu'un instant
Du corps, faible vainqueur

Dans cette parodie.



Aimer au cœur est impossible,

Le corps est maître de ces lieux


Nadine-Lia Lejeune

"Le prochain"



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Solitude


Ma solitude se prélasse au creux de mes draps,

S’en fait des écharpes de tendresse inassouvie,
De douceur inavouée, de chagrins consommés.

Je n'attends plus que l'ombre de la nuit,
L’ombre de mains qui frôlent l'absence,

L’ombre de souvenirs qui n'en sont pas,

De la mémoire qui n'a pas encore vécu.


Nadine-Lia Lejeune
extrait de "Je dois vous dire..."


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Elle est partie
gracile, fausse fragile

fleur des champs

Elle a rejoint cette terre
dont elle aimait le fruit

Elle a gravé pour nous
mille et un paysages

On adorait
ses carrés de légumes
et ses cosses de pois

Ses feuilles diaphanes
nous révélaient
un monde éphémère

Le blanc pur de ses feutres
nous disait
la fraîcheur de son âme

Tu es là, maintenant,
c'est ta place cette terre
celle que tu as aimée
avant que d'y renaître

Je ne m'étonnerai pas
qu'il y pousse
un joli pommier blanc


B.L.


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administrateur théâtres

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Qui est Monsieur Schmitt ?

 

représentations du lundi 22/11 au samedi 27/11 à 20h30

le dimanche 28/11 à15h30

Centre Culturel d'Auderghem

Bld du Souverain 183 - 1160 Bruxelles

Que nous promet M. Schmitt ?

Une soirée pleine de comique sérieux, de promenade avec Kafka et Raymond Devos à la fois. Délectable ! La famille Machin, pardon, Bélier, déguste silencieusement son dîner du soir dans un appartement bien rangé. Pas un pli: « passe-moi le sel » en gestes, réponse en haussement d’épaules de Madame. La circulation de la communication va bon train! « Qui es-tu » n’importe plus dans l’enlisement du quotidien. Résonne un téléphone surréaliste. Voilà que le quotidien et les identités sautent d’orbite soudainement. La logique craque, tout devient fou autour des Schmitt. D’abord une saine connivence ressoude le couple assoupi, les fait se parler … puis tout d’un coup la femme hantée par les exigences de la société, le conformisme, la peur de faire à l’envers, déserte son mari et prépare consciencieusement de la choucroute. « On n’est pas des saumons. » Il faut se laisser porter par la rivière… Elle prend parti pour un fils sorti de nulle part. Elle a endossé le rôle donné à la perfection. Le mari complètement déstabilisé, Richard Berry en vrai, devient fou. On le serait à moins, avec les photos de familles transformées en chien-loup, les habits qui se sont fait la malle, et les livres qui ont changé de propriétaire et ce pays qui n’est pas la France! Le psychiatre, l’auteur de la pièce, Sébastien Thierry, s’en mêle et achève méthodiquement le patient. Le spectateur va-t-il douter à son tour ? « Ceci n’et pas un papillon, c’est une brosse à dent ! » L’autorité de la médecine, de la flicaille font froid dans le dos. Que ne fait-on pas sous la pression ? Que deviennent nos convictions devant la force de l’autorité ?

Richard Berry est sublime et nous prend par l’émotion : « Je préfère notre actualité à l’actualité des autres ! » Il dessine avec finesse toute la détresse dans laquelle l’ont plongé le flic et le psy. Il et prisonnier, de sa femme, ensuite. A lui de prouver qu’il n’est pas coupable… tiens ! Kafka ! A lui de recomposer point par point son identité imposée… dans un carnet de notes surréalistes. A lui d’accepter qu’il a tout rêvé ! « Une bouffée psychiatrique ! » La mise en scène est brillante. Le spectateur est tantôt compatissant, tantôt mort de rire devant les absurdités, tantôt plonge dans l’interrogation existentielle. Ce cocktail est capiteux ; la densité du jeu laisse pantois, la subtilité des phrases anodines creuse les questions… tiens, Devos! Qui décide qui nous sommes?

La salle est comble, et craquante d’applaudissements car le bouche à oreille a dit toute la portée de cette pièce riche et si légère à la fois! Les talents parisiens étincellent à Bruxelles.

 

 

Abonnement Paris-Théâtre / 7 spectacles

 

Le concept de Paris-Théâtre est de vous offrir un échantillon du meilleur théâtre français en général et parisien en particulier. Une saison basée sur le divertissement, la découverte, les coups de coeurs et la diversité !! Le Centre Culturel souhaite entourer les "têtes d'affiches" par des spectacles de qualité à la distribution probablement moins connue, mais où le talent ne fait pas défaut. Au CCA, la curiosité un excellent défaut.

http://www.cc-auderghem.be/

 

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administrateur théâtres

Primé meilleur spectacle de danse 2009/2010 par les Prix de la Critique !

Voici : l’assaut des cieux ! Au théâtre Marni

Ce magnifique spectacle largue toutes les amarres des conventions. Depuis quand jette-on quelques matelas au fond d’une scène pour que s’y réveillent des ouvriers ? Des prisonniers, des chômeurs ? Des réfugiés, des conjurés? Ils sont six au pied du mât du bateau ivre, ils vont à l’assaut des cieux, revisitent le rêve d’Icare, convient le peuple ailé, par le geste, le mouvement, le mime et le jeu. Tiens voilà un faucon: tout en plumes et en vol plané! Grâce, mystère poignant de la vie. A moins que ce ne soit pour Prométhée…

Arthur Rimbaud nous souffle: « J'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. » Illuminations. Elévation, les six danseurs veulent percer le mystère de ce ciel s’il existe. Ils sont libres, jeunes, musclés, barbus, vêtus d’aventure et de blue jeans . Ils deviendront par la danse tous les miroitements du Bleu infini. Ils se délivrent de la pesanteur! Le talc vole, les mains et les pieds blanchissent ! A chacun son voyage. Depuis les acrobatiques figures frôlant la mort sur le mât chinois, jusqu’aux jeux innocents de marelle. Un christophore? Un géant radieux ? Le courage humain pour appréhender les mystères n’a pas de limites. The sky is the limit !

Élans, culbutes, transports. Arc-en-ciel inlassables, les corps à corps sont souples, presque aquatiques, mais pas d’étreintes, l’autre échappe toujours…vaines luttes. Les danseurs ont beau se mettre des étoiles aux pieds, des chaussons magiques, les pyramides éphémères basculent, Ciel où es-tu ? Les danses infusent et deviennent harmonies, mais la mort fondra soudain sur les danseurs sans prévenir. Non ce n’était pas de l’orgueil, comme Icare. L’espoir, tout simplement ! Une fatalité roulera leurs corps épars sur la terre hostile, terrassés par le désespoir et un souffle destructeur. Mais les voilà qui se relèvent avec courage pour aller mourir debout, dans la lumière et l’éternité du sable qui coule.

Et la musique ?

Une composition moderne de Yves De Mey…. Elle évoque les travaux et les jours, les constructions de sable, la lutte contre l’enlisement le triste terre à terre, tandis qu’Haendel, puissance musicale mythique transporte chorégraphie et spectateurs dans la surprise de l’envol. Dans un premier chant : « Rejoice ! » il nous mène droit au ciel avec la voix sublime d’une jeune femme de 20 ans, une véritable révélation, qui remplaçait ce soir-là Elise Gabele. D’autres chants lyriques suivront, postés aux portes du ciel, épanouis, ailés, d’une vérité et d’une profondeur sublimes.

Conception et chorégraphie Claudio BERNARDO

Création et interprétation Benjamin KAHN, Diogo DOLABELLA, Mikael BRES, Ondrej VIDLAR, Benoit FINAUT, Steven BERG,

Chant et conseil musical Elise GABELE,

Musique originale Yves DE MEY, Musique Georg Friedrich HAENDEL, Henry PURCELL, Jim MORRISSON

www.theatremarni.com

http://www.balsamine.be/site/spip.php?rubrique12

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Seule

Bien seule

Dans ce grand lit,

Elle a froid

Et se camoufle

Sous l’épaisse couette.

Ses livres,

Elle les chérit.

Étalés à ses côtés,

Ils lui tiennent

Compagnie.

Très seule

Dans ce grand lit,

Elle dévore les mots

De ses amis littéraires

Qui la font voyager.

Harlan au New Jersey,

Lev à Boston,

Albert en Égypte

Et Douglas qui souhaite

Lui faire quitter ce monde.

Si seule

Dans ce grand lit,

Elle pense à tous ces hommes

Seuls aussi quelque part

Dans le vaste monde.

C’est alors

Que son stylo

La nargue

Puis se tortille de joie

Entre ses petits doigts.

Trop seule

Dans ce grand lit,

Elle laisse couler les mots.

Ils glissent de son cœur

Sur la feuille de papier.

Elle écrit

Par plaisir,

Pour partager de tout cœur

Ses modestes mots

Avec ceux qui la lisent.

Car seule

Dans ce grand lit,

Elle rêve qu’un jour il viendra

Celui qui la comprendra

Et elle n’aura plus froid.

Elle l’attend

Depuis si longtemps

Ce compagnon parfait

Pour lequel elle sera

La parfaite compagne.

26/11/2010

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Un amour désuet......

C'est un amour désuet!

Il est un peu comme les oeillets...

Pourquoi les a-t-on délaissées

Ces fleurs que l'on dit démodées?

Démodée pour une fleur

Mais c'est à fendre le coeur!

Elles sont si drues et si tendres

Et aussi tellement odorantes!

Que leur est-il donc arrivé

Depuis le siècle passé

Où elles fleurissaient les boutonnières

De bien jolie manière!

On dit aussi qu'elles portent malheur!

C'est quoi toute cette peur?

Elles sont si lentes à se faner

Elles représentent le goût de l'été!

Alors pourquoi aller chercher

De si flagrantes stupidités?

C'est un amour désuet

Il est un peu comme les oeillets!

Il est si dru et si tendre

Qu'il parfume la vie!

Il est si lent à se faner

Il représente le goût d'aimer...

J.G.

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25 novembre, journée de la jupe

Elles jupent

Je jupe, tu jupes, il ou elle jupe,
nous jupons, vous jupez,
ils ou elles jupent.
Non, pas ils: elle.
Conjuguer le verbe au féminin,
lancer des cerfs-volants vers le ciel
par-dessus leurs yeux de boue,
oser.
Je jupe, tu jupes, elle jupe,
nous jupons, vous jupez, elles jupent,
pour ne pas se noyer
dans les lames de fond de leurs regards.
Des sifflements
coupants comme des pierres
criblent d'éclats les oreilles
impudemment découvertes.
Je jupe, tu jupes, elle jupe,
nous jupons, vous jupez, elles jupent,
serrées en bataillon,
petites soldates de la liberté
jusqu'à ce que les voiles du crépuscule
les ensevelissent
dans l'infini des paraboles.

J. Dumas
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Fatigue

La fatigue est un état d’être,

Une sensation de lassitude,

Un anéantissement de l’être

Ancré sous toutes latitudes.

Qu’est-ce qui nous met dans cet état ?

En regardant autour de moi,

Je fais un terrible constat,

Je vois qu’il n’y a pas que moi.

Elle est fatiguée

De s’être mariée,

D’avoir enfanté,

D’être divorcée.

Elle est si lasse,

Suite à tout ce bruit,

De voir la casse

Quand le soleil luit.

L’autre n’en peut plus

De ramasser les crasses

Car il ne veut plus

De tous ces salaces.

Flagada, elle est

Grâce à cette usure

Qui est ce qu’elle est,

Signe des courbatures.

Les valeurs se perdent,

Le bon sens n’est plus.

Ils sont dans la merde

Ils ne s’en sortent plus.

Le respect de l’autre,

Le respect de soi,

Un nouvel apôtre

Qui n’a plus de loi ?

Je suis fatiguée

Quand j’ouvre les yeux.

Je suis intriguée

Et pas rien qu’un peu.

Le monde est peuplé

De gens au grand cœur,

Peuple fatigué

De toute cette candeur.

Il est accablé

De tous leurs sarcasmes.

Il est surmené

Par tous leurs fantasmes.

25/11/2010

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administrateur théâtres

Niets (théâtre de Poche)

« Niets » au théâtre de Poche, jusqu’au 25 novembre 2010

De Nic Balthazar Traduction et adaptation française Karel Vermeyen

Mise en scène et scénographie Annik Notte

Avec Martin Swabey

Et par ordre d’apparition à l’écran: François De Brigode: le présentateur télé,
Luc Vangrunderbeeck: le directeur d’école, Alain Eloy:
le professeur de métaux, Valéry Stasser: Coppola,
Manuela Leone: Maaike, Annik Notte: la mère,
Xavier Elsen: Bogaert, Grégory Praet: Desmet, Alexandre von Sivers:le psychiatre et Coralie Vanderlinden: Barbie

On n’a Rien envie de révéler sur « Niets ». Rien. Ce serait comme trahir un grand secret que l’on doit pénétrer seul. Si, en entrant dans la caverne, on ose le pari de regarder autre chose que son ombre, si on ose regarder la différence en face, ce sera la découverte.

Le sujet est grave: l’exclusion de celui qui se croit « Rien ». Le regard hostile de l’autre. La peur. Les étiquettes. Le harcèlement lâche et stupide de ceux qui se croient quelque chose. Le rejet des responsabilités ... Mais ce « Rien » fait toute la vie de sa mère. Elle l’a toujours « senti ». Et ce « Rien » gêne l’école, la médecine, les cercles de la norme, la société lisse et uniforme. Il ne rime à rien. Et pourtant, avec rimes et raison, ce grand enfant révèle des vérités profondes. Il prend le monde au mot, sans lettres mortes. « Qui dit à mon esprit ce que je dois être ? » « Je connais tout en dedans ! » La victime persécutée devient illumination, un presqu’envoûtement, tant le génial acteur, Martin Swabey déferle avec une force inconnue sur la scène. « Que cette histoire explose ! » Il a ce petit rien qui diffère et entraîne à son insu le spectateur à sonder son monde le plus intime. Cette pièce est une réussite théâtrale extraordinaire, le comédien est partout à la fois, sa présence est énorme, le dedans en dehors, alors que personne ne croise jamais son regard. » Un spécimen qui fait tout à l’envers! « Je peux me taire à tue-tête ! » Muet, il parle à bâtons rompus ! Les rebondissements inattendus se succèdent en batailles, en silences, le tout presqu’en technicolor. On obtient le clin d’œil de la juste victoire de la vie. De l’amour. Ce n’est pas Rien. Un « gesamtwerk » à la Brecht, dont on ressort (un rien) changé! Quelque part, un dernier flocon de neige, un petit rien, a cassé la branche des certitudes… Et pourtant ce flocon ne pesait Rien!

Déplacez-vous, allez voir ce spectacle hors du mélodrame, hors du commun et soyez éblouis, vous serez transportés et vous ne repartirez pas indifférents! On n’a jamais été aussi heureux! Aussi émus.

Réalisation vidéo Jean-Luc De Reymaeker Eclairages Xavier Lauwers Une création du Théâtre de la Nuit Du mardi au samedi à 20h30 Réservations : 02/649.17.27 - reservation@poche.be - www.poche.be

Demain, D E R N I E R J O U R !

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la réalité des sans-papiers en Pays de Gex

PROJET d' EXPOSITION ARTISTIQUE

suivie d'un débat sur le thème des Sans-Papiers


« La Cimade a pour but de manifester une solidarité active avec ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et d’assurer leur défense, quelles que soient leur nationalité, leur position politique ou religieuse.»


Le projet:


La CIMADE du Pays de Gex et .... lancent un appel aux artistes du Pays de Gex, Bassin Genevois et autres contrées voisines pour organiser une expositiion artistique dont le titre sera:

"Sans papiers dans une Humanité sans frontières?"


tête au ciel smbre 55x46


- Une rencontre préalable avec des Sans Papiers du Pays de Gex sera organisée avec les artistes inscrits, début décembre (une soirée ou 2h d'un samedi après-midi devraient suffire.) C'est l'écoute et l'échange avec les Sans Papiers qui seront le terreau de la création.


- Toute liberté est laissée à l'artiste en ce qui concerne: le choix des matériaux, la taille de la production. Volumes, modelages, collages, peintures... toute forme d'expression est bienvenue.


- Des témoignages écrits de Sans papiers vivant sur le Pays de Gex, s'intercaleront entre les oeuvres.


- L'exposition débutera le vendredi soir par un vernissage et durera le weekend.

Le samedi à 17h , une conteuse viendra raconter une histoire qui amènera un débat sur les Sans -Papiers.

L'exposition se clôturera le dimanche à 18h .


- Les artistes peuvent vendre leur(s) oeuvre(s), décident du prix et de la part qu'ils veulent en laisser à la CIMADE Pays de Gex.


- Lieu de l' exposition : Versonnex ou Atelier et four à pain de Brétigny?

- Date: 9/ 10 avril (il faut éviter les vacances scolaires)


Inscription par mail: anne-marie.delsol@wanadoo,fr


NOM, Prénom:

type de production:

Nombre:

Détail de la taille:


Autres commentaires:





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Avis de la maison de la poésie d'Amay

Salve, Goedendag, Bonjour, Hola, Gooood morning, Shalom, Salam aleikoum !

Ceux qui sont présents et
actifs sur certains réseaux dits sociaux sont déjà bien au courant: maelström termine de fêter ses 20
ans par un nouveau commencement
!
Les 9, 10 & 11 décembre,
à Bruxelles, sera inaugurée au public notre toute première boutique-librairie! Un petit lieu au grand coeur,
comme maelström l'a toujours été. Bienvenus dans ce nouveau tourbillon, nous
vous y attendons !


*** INAUGURATION les 9, 10 & 11 décembre à partir de 18h00 ***
Lectures, musique, sangria
& vin chaud et autres délices... avec des dizaines d'auteurs présents pour
fêter !


Ces 3 soirs, comme au festival, TOUS les livres de maelström sont en vente au prix unique

de 10€ !
Boutique color:orangered"">maelström 414 , chaussée de Wavre, 364 (piétonnier place Jourdan)
B-1040 Etterbeek - gsm +32(0)498607253


La boutique a été conçue par l'architecte David Tondeur Joyeux, le graphiste Nicolas Fourré & Dante Bertoni © 2010


Une échoppe, une chaloupe de la poésie, du livre, de l’art et de l’esprit.
Fêtons en folie et fanfare la 20e
année d’existence de maelström
qui
inaugure ses premiers locaux !
Des livres, des CDs, DVDs et autres mystérieux objets vous y
attendent...


Un lieu où vous trouverez TOUS les livres, booklegs et compacts de maelström reEvolution !

Mais aussi, toutes les
productions de nos éditeurs partenaires
: La 5e Couche(Bande dessinée),Asteline(livres illustrés pour enfants), L’Arbre à Paroles(poésie)
Ainsi qu’un choix de livres d’autres éditeurs amis : Quadrature (nouvelles), éd. Éoliennes, Les Carnets du Dessert de Lune, Délits éditions, Citylights
Italia & USA

Principalement des livres ou CDs en français mais également en anglais, italien, espagnol, allemand,
néerlandais… Un lieu où se
rencontrer
autour des sorties
et publications d’auteurs et d’artistes.
Lectures, soirées conte, animations enfants, débats, conférences,
projections
… à la boutique ou en partenariat avec l’Espace Senghor et le
Poème 2…



À partir de mi-janvier, un programme complet des activités sera
disponible sur notre site internet, notre page Facebook ainsi qu’à la Boutique…

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Rigueur

Rigueur

Tu sais ce que je pense

Et pourtant, tu reviens.

En force, en abondance,

Chaque année, tu me viens.

Je frissonne, je grelotte

Dès que toi tu m’approches.

Tu glaces mes menottes

Même cachées dans mes poches.

Sans permis, sans autorisation,

Sans la moindre petite peur,

Sans obtenir mon approbation,

Tu t’installes avec rigueur.

De tes yeux, des flocons blancs

Glissent jusque dans mon cou.

Corps gelé, brouillard givrant :

Mauvais tours d’un grand voyou.

Je veux fondre ta glace.

Ta rigueur doit cesser.

Même si tu es tenace,

Printemps va te chasser !

Avec sa bonne sève montante,

Il te désarçonnera.

De sa lumière grandissante

Son cœur tendre brillera.

Lui ne te tient pas rigueur

Il sait qu’il a ce pouvoir

De guérir toutes les peurs.

Il possède un grand savoir.

Je suis frileuse devant toi,

Tu me fais ce drôle d’effet.

Mon corps ne veut plus de toi

Et n’éprouve aucun regret

Quand tu t’en vas capitulant

À mon cher doux printemps

Qui se montre des plus offrant.

Bien au chaud, je l’attends.


23/11/2010

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La vie

«Les vrais compagnons, ce sont les arbres, les brins d'herbe, les rayons du soleil, les nuages qui courent dans le ciel crépusculaire ou matinal, la mer, les montagnes. C'est dans tout cela que coule la vie, la vraie vie, et on n'est jamais seule quand on sait la voir et la sentir.»

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Cobalt international

Présente

NATHALIE H.

EVELYNE DUBOIS.
MARIE-JEANNE BRONZINI.


EXPOSITION VISIBLE

du 05/12/2010> 19/12/2010

VERNISSAGE

Le Samedi 04/12/2010 à 18h.


Cobalt International Gallery

Rue Vandernoot 23/b2 1080 BRUXELLES


Email/// fmselection@hotmail.com

http://www.cobaltinternationalgallery.com

Gsm /// 0476 771 663


Nathalie H.

NATHALI E H

Nathalie est née à Bruxelles en 1972.

Très tôt, elle manifeste un grand intérêt pour le dessin et commence à dessiner dès l'âge de 11 ans.

Pendant très longtemps, le visage humain sera son thème de prédilection.

A l'aube de ses 30 ans, elle entre à l'académie de Molenbeek-Saint-Jean (atelier de peinture Marc Billy). C'est à cette époque qu'elle se lance dans l'étude de la figure humaine au sens large et qu'elle explore, à travers le fusain, la palette 'noire' et la représentation du corps humain.

La nature humaine, et plus particulièrement son côté sombre, fera l'objet d'une série de portraits graves (acrylique).

De nature curieuse, Nathalie expérimente d'autres techniques (pastel, huile, collages) et suit différents stages (AAC, Anne Desobry). Elle suivra également des cours de peinture à l'école d'art d'Uccle (atelier Dirk Vonck) et de dessin à l'académie de Watermael-Boitsfort (atelier Peter Schuppisser). Son dernier stage AAC (Territoires imaginaires) l'emmène aujourd'hui vers une nouvelle étape dans sa recherche artistique plus centrée sur le devenir de l'être.


EVELYNE DUBOIS

Je travaille la terre.
Après cuisson, mon grand plaisir est de patiner mes oeuvres, de leur apporter
un aspect vieilli, comme si elles avaient passé un long moment oubliées quelque part.
La rouille... La patine du temps qui passe...mais qui n'enlève rien à l'âme.
La mer, le voyage, et l'attente des femmes de marins...

Tic tac tic tac

Te dire qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si....
Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants
Et les mistrals gagnants.
»Mistrals Gagnants » (Renaud)


Marie–Jeanne Brozini

C’est par le biais du dessin que Marie-Jeanne Bronzini a découvert l’aquarelle en 2003 à l’ Atelier Paloke de Molenbeek avec le peintre bruxellois Louis Vranckx.

Les stages avec ses aquarellistes « coups de cœur » tels que Odette Feller, Roland Palmaerts, Jean-Louis Morelle, Ewa Karpinska, Viktoria et Slawa Prischedko, Janine Galizia, Christiane Javaux, lui ont permis de développer la technique et de s’épanouir pleinement dans ses propres style et sensibilité.

Elle a suivi des cours de modèle vivant à l’Académie de Saint-Gilles (Bruxelles) ainsi que des cours de dessin architectural chez Hugues Renier Membre de l’ l’Atelier d’Art d’Evere (Bruxelles).

C’est dans la nature que Marie-Jeanne Bronzini trouve l’essentiel de sa source d’inspiration. Tout ce qui est fluide, mobile, changeant au gré du vent et des saisons. Couleurs douces et vives, contrastes évanescents et forts, elle s’applique à reproduire les instants qui se renouvellent à chaque saison. L’aquarelle constitue pour elle le médium le plus proche de sa propre sensibilité. L’aquarelle, toute en nuances et transparence lui donne l’occasion, par le jeu de l’eau et des couleurs, de faire découvrir des mondes superposés qui se lisent comme entre les lignes d’un livre.

Expositions

· Atelier Paloke à Molenbeek – Château du Karreveld : (2006 et 2008)

· Société Epoca à Wavre (octobre 2007)

· Atelier d’art d’Evere – Maison communale d’Evere (mai 2008 – avril 2009)

· Centre culturel de Jette – Centre Armillaire à Jette : (juin 2008)

· Sélectionnée aux 17ème Printemps de l’Aquarelle (mai 2008) et aux 19ème Printemps de l’Aquarelle à Libramont (mai 2010)

· Berchem Ste Agathe (septembre 2008 – 2009 – 2010)

- Art et Nature (ARNA) à Evere (octobre 2010)

Cobalt International Gallery Bruxelles (Décembre 2010)

Sélectionnée pour le 12ieme Salon de l’Aquarelle à Namur Mai 2011


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La revue Traversées en quelques lignes

Aujourd'hui, ils sont plus de 400 créateurs différents, écrivains, poètes ou prosateurs,dessinateurs, plus de 400 personnes différentes à avoir collaboré, contribué àla quintessence de Traversées.

Traversées est une revue trimestrielle de littérature francophone née à Virton (Gaume – Belgique).Le premier numéro est sorti à l'automne 1993, le numéro 61 va bientôt sortir depresse (janvier 2011).

Traversées symbolise le passage d'une rive à l'autre, imaginaire ou non. Lorsque l'on écrit, lorsquel'on dessine, c'est bien sûr d'abord pour soi, mais surtout pour communiqueravec d'autres. Donc, Traversées est censée encourager cette relation. Enplus du parfait inconnu, des figures notoires qui sont des "locomotives".La revue a prouvé, en 60 numéros parus à ce jour, que beaucoup de créateursconfirmés peuvent lui faire confiance. Les textes reçus sont scrupuleusementclassés et - surtout - lus par un Comité de lecture (qui faisait aussi officede Comité de rédaction). Sa composition en a été modifiée au cours desannées : en ont fait partie, Patrice BRENO, Alain CHINA, Cathy LEYDER,Marie-Josée CARION, Marie-Line SCHNEIDER, Michel BAAR, Paul MATHIEU, VéroniqueDAINE. Dès l’été 2010, deux groupes ont été constitués : un Comité derédaction, composé de Marie-Line SCHNEIDER, Nadine DOYEN, Paul MATHIEU, SergeMAISONNIER, et Patrice BRENO; un Comité de lecture, composé de JacquesCORNEROTTE, Suzette GELAMBI et Xavier BORDES. La mixité des deux comitésn'étant pas négligeable pour l’objectivité et l’éclectisme des choix opérés etdes analyses.

Traversées ne se veut pas une revue à caractère régionaliste, mais est ouverte à tous les courants depensée, à tous les horizons littéraires, tout en respectant la bienséance. Onpeut recenser des collaborateurs non seulement dans toute la Belgique, nonseulement en Europe, mais même dans le monde entier.

Si vous cherchez un quelconque fil conducteur à la revue, vous n'en trouverez pas. Les responsables de la revue recherchentdavantage la variété, la diversité tant des idées que des sujets. Chaque numéroest découpé en trois parties : le dossier ; les textesd’auteurs ; les chroniques. De temps à autre, quelques illustrationsagrémentent les pages de la revue.

1. Le dossier :

Parmi les parutions, des dossiers ou tribunes libres ont été consacrées à un auteur : entre autres Jacques Ancet, FranzBartelt, Philippe Besson, Jorge Luis Borges, Francis Chenot, Pierre Dhainaut,André Doms, Marc Dugardin, Paul Février, Guy Goffette, Gaspard Hons, DanielleHoffelt, Gaspard Hons, Georges Jacquemin, Serge Joncour, Hubert Juin, WernerLambersy, Philippe Leuckx, Santiago Montobbio, Michel Pesch, Arthur Praillet,Roland Reutenauer, André Schmitz, Jacques Simonomis, Jude Stéfan, Salah Stétié,Alain Suied, Alexandre Voisard… ; ou à un courant littéraire : laBulgarie (la littérature bulgare - jadis et maintenant), le Canada (desauteures et auteurs de l’Outaouais), le Danemark (des images du Danemark et desDanois dans la littérature française d’hier à aujourd’hui), la France (les Solicendristes ou les auteurs de la revue« Soleils et Cendres »), leGrand-Duché de Luxembourg (du côté du Luxembourg : Laurent Fels, NicKlecker, René Welter), la Tunisie (plusieurs poètes tunisienscontemporains), le Congo (Fiston Nasser Mwanza Mujila et PatrickTankama) ; depuis 2007, un spécial « nouvelles » paraîtannuellement à la veille des vacances d’été

2. Les textes d’auteurs :

Si, dans Traversées, la poésie a la part belle, la revue accepte également des nouvelles, descritiques, des études sur un auteur, un courant littéraire, une manière depenser... Les textes qui y sont publiés sont pour la plupart inédits et émanentd’auteurs confirmés ou non. Parfois, des illustrations agrémentent aussi sespages.

3. Les chroniques de livres et de revues :

Traversées a aussi la réputation de recenser d’importantes et judicieuses analyses critiques de livres et de revues, ce qui permet d’aider lelecteur à s’orienter dans ses choix personnels ; des correspondantsfidèles et sérieux alimentent régulièrement cette partie.

Adresse de contact : Patrice Breno, Faubourg d'Arival 43 à 6760 VIRTON (Belgique).

Téléphone : 0032497 44 25 60. patricebreno@hotmail.com

Possibilité de consulter le site de la revue "Traversées" :

http://traversees.wordpress.com/a-propos/

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