Pol Magis, né à Liège le 12 juin 1931, est un peintre typiquement belge car il possède toutes les caractéristiques qui le différencient de l’art international en général, caractéristiques qui correspondent à celles des meilleurs peintres de chez nous.
Magis ne prône pas la singularité en peinture mais uniquement son efficacité et son pouvoir d’expression. On aborde ici l’art pictural dans tous ses états avec une fidélité à soi-même et à la bonne peinture. Les émotions de Magis sont celles des lieux et des situations les plus classiques auxquels sont confrontés les paysagistes.
Magis a le pinceau musclé. Il veut atteindre le maximum de solidité, peindre comme on bâtit, sans excessivement modeler les formes, sans les polir mais en les maçonnant. La pâte est posée, travaillée, pétrie, torturée même, jusqu’à ce que naisse l’effet voulu et la rigueur de ce métier fait état d’une belle santé artistique.
Sa touche se fait lourde, palpable, puissante, avec les propriétés de la terre, quand il laboure sa toile d’un coin du plat pays. Les teintes deviennent humides, chargées d’embruns et d’iode, quand il invite la mer bretonne ou normande dans son oeuvre. Le soleil est au zénith, quand les blancs et les bleus fixent sur la toile une aventure méditérranéenne ou provençale.
Commentaires
merci pour l4invitation
soyez le bienvenu au Club
mamyblue
(sylviane Tirez)
Pol Magis, né à Liège le 12 juin 1931, est un peintre typiquement belge car il possède toutes les caractéristiques qui le différencient de l’art international en général, caractéristiques qui correspondent à celles des meilleurs peintres de chez nous.
Magis ne prône pas la singularité en peinture mais uniquement son efficacité et son pouvoir d’expression. On aborde ici l’art pictural dans tous ses états avec une fidélité à soi-même et à la bonne peinture. Les émotions de Magis sont celles des lieux et des situations les plus classiques auxquels sont confrontés les paysagistes.
Magis a le pinceau musclé. Il veut atteindre le maximum de solidité, peindre comme on bâtit, sans excessivement modeler les formes, sans les polir mais en les maçonnant. La pâte est posée, travaillée, pétrie, torturée même, jusqu’à ce que naisse l’effet voulu et la rigueur de ce métier fait état d’une belle santé artistique.
Sa touche se fait lourde, palpable, puissante, avec les propriétés de la terre, quand il laboure sa toile d’un coin du plat pays. Les teintes deviennent humides, chargées d’embruns et d’iode, quand il invite la mer bretonne ou normande dans son oeuvre. Le soleil est au zénith, quand les blancs et les bleus fixent sur la toile une aventure méditérranéenne ou provençale.