Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (15607)

Trier par
administrateur théâtres

Histoire de plumes et de déjeuner sur l'herbe

 

Où? Quand? ...Comment, un nouveau « Déjeuner sur l’herbe » ?Cela manquait à mon tableau de chasse… Après plus de 900 billets culturels pour le Réseau Arts et Lettres

...dont un gastronomique,  à propos d’un  délicieux petit restaurant vietnamien aujourd'hui disparu, à deux pas d’une célèbre Galerie d’art

...où veilla pendant des années un galant homme de lettres, qui, manquant d’espace, finit par établir son quartier général, loin de la mythique rue Lesbroussart :  A L’Espace Art Gallery  rue de Laeken, 1000 Bruxelles, nouveau lieu de rencontres dirigé par  l’aimable Jerry Delfosse.

Et voici que, la semaine dernière dans ce  poétique quartier des étangs d'Ixelles,

mais en plein milieu de chaotiques ravalements de trottoirs,

de monceaux de nouveaux pavés dans la mare,

à une encablure d’un parking souterrain qui affiche régulièrement « complet sauf aux abonnés » et « fermé » dès que tombe la neige ou la pluie...

A un saut de puce, vous dis-je, du parvis d’une sainte église de la Croix,

au confluent du paquebot Flagey où viennent de voguer en février  les somptueux Piano Days - on vous en a soufflé mot -

voici, pour les lecteurs qui n’ont pas perdu patience, un billet à plumes.

Ne vous en déplaise, un billet de derrière les fagots, à propos d’un événement propre à briser les ailes d’anges de tous les puritains et puritaines  qui s'offusquent du plaisir.

Le spectacle se nomme le " Sassy "   du  nom d’un cabaret qui n’a pas froid aux yeux, ni au cœur ni aux corps. 

       Chut! Il se déroule au théâtre de al Clarencière! 428675019_10228169089226172_2545816023300005545_n.jpg?stp=cp6_dst-jpg&_nc_cat=110&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=vgLlD0enCAcAX-uThTS&_nc_ht=scontent.fbru2-1.fna&oh=00_AfAZKClAbZrjhVUIDMjZwYHZqVmLvS-5JLaVTPL8NqrFrQ&oe=65F4780D&profile=RESIZE_400x

 

 Elles sont cinq complices fabuleuses, qui content la vie avec le corps, et murmurent les temps qui courent. Dès l’entrée de jeu,

voilà trois Grâces à peine vêtues de déshabillés de soie et portant des maquillages à faire frémir Cléopâtre de jalousie.

C’est elles qui donneront le  ‘ la’  à un spectacle plein de surprises. Chacune évoluant dans ce premier numéro,  sur une chaise

pure et dure. Envoyez la musique. Un petit  avant-goût éloquent avant que la présentatrice, œuvrant avec charme comme

 master of ceremonies,  ne prévienne l’assistance du bien-fondé de la poésie et de l’érotisme ou, vice versa. Personne ne quitte

les lieux, subjugué.

 Un envoûtement préparé avec soin?  Oui,  l’humour bien placé vous guette à chaque tournant de cette vertigineuse odyssée

intime. C’est léger et profond à la fois, comme la légèreté de l’être, c’est tantôt, volcanique,  battant d’érotisme, tantôt parfumé

d’onirisme, tantôt convaincant de vérité, nue, bien sûr. Pour la jeune génération, c’est bruyant à souhait pour cacher les

vulnérabilités. C’est tourneboulant, savamment proposé, intelligemment articulé. Aussi, le public s’affole et siffle de ravissement

tout au  long  de l’exercice de style.  Raymond Queneau où es-tu?  De fait, on se retrouve sans voix devant l’audace, le fond la

forme la puissance et l’énergie gymnaste des demoiselles. Pardon, on a sorti ce terme de la langue française... Elles manient

 aussi, avec brio, la parodie d'une humanité en proie au cynisme le plus effrayant,  et si tragique.

 

Courrez-y, l’an prochain, on vous le conseille, cela se passe chaque année au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Réverbère… Pardon, du Belvédère. À Ixelles. What else? Garanti sans vannes graveleuses.

Bons baisers de la rédaction. 

 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

Lire la suite...

Le vertige de ce monde

Le vertige de ce monde

 

Le vertige de ce monde,

Quelques pas dans la ronde

Des vivants bien vivants,

Tu étais sur le banc

 

Ce banc des remplaçants

A regarder devant,

Les titulaires jouer

Et toi bon à rêver

 

Ton vertige d’intuitions

Des élucubrations

Tes imaginations…

Et toutes tes dépressions

 

La vie est une action,

Moteur et traditions

Et toi le somnambule

Tu regardes en ta bulle

 

Tu étais où dans l’univers

Dans la douceur de ton grand frère,

Amour du ciel universel,

Mais ici-bas il est virtuel

 

Ce monde vertigineux

Tu vas y entrer vieux,

Ton frère t’a libéré,

Tu as le droit de jouer

 

Mais tu es maladroit

En découvrant ton moi,

Tu n’es qu’un inconnu,

Tu es l’enfant tout nu

 

Tu étais où dans l’univers

Dans la douceur de ton grand frère,

Amour du ciel universel,

Mais ici-bas il est virtuel

 

le 11-2-2024

12385192889?profile=RESIZE_710x

Lire la suite...

Au Fil de l'Eau

De l'eau s'écoule entre deux rives,12384066461?profile=RESIZE_400x
doucement.
Des saules y trempent leurs doigts de branche,
doucement.
Des canards y cancanent le printemps,
doucement.
De l'eau s'écoule à la grande clepsydre du monde,
doucement.
Du temps s'écoule entre deux vies,
doucement.
Des cœurs y baignent leur jeunesse,
doucement.
Du temps s'écoule entre deux vies,
doucement.
Une guitare y chante le bonheur,
doucement,
doucement …

Lire la suite...

Au fond de ton regard

 

Au fond de ton regard

 

Au fond de ton regard je vois les horizons,

Arrondi de la terre, la mer et ses moutons

Et ce soleil serein , se montrant gentiment

A ma timidité, mes clichés redondants

 

Au dessus de ces îles et leurs si longues plages

Où nous nagions tous deux, un bonheur sans nuages,

Quelquefois sur le dos, pour éviter l’angoisse,

Je regardais le ciel pour repérer ta trace

 

Au fond de ton regard, ton âme était en moi,

Tu parlais à ma place, écrasé de surmoi,

Je ne suis plus cet autre, cette ombre sur le banc,

Je vais sur le terrain pour jouer maintenant

 

Ce sont mes premiers pas, Jonas* me tient la main,

Il a senti mes craintes, marchant sur le chemin

Et toi tu nous regardes, en soleil radieux,

Libéré et là-haut, au paradis de Dieu

 

Au fond de ton regard est un si grand amour,

Avec ma Tourbillon, tous trois faisons le tour

D’une réalité, notre parcours enfin

Pour cet anniversaire d’improbable destin

 

12384033054?profile=RESIZE_710xle 16-2-2024

Lire la suite...

Mon goéland est revenu

Mon goéland est revenu

 

Mon goéland est revenu

Un peu vieilli, mais reconnu,

Il s’est posé sur un rocher,

Bordant la mer de mon passé

 

Très fatigué de son voyage,

C’est naturel vu son grand âge

Il a franchi des océans

Des inconnus le déroutant

 

Mon goéland n’est pas virtuel

Mais le reflet de l’essentiel

Il n’a ni bec, ni corps, ni ailes

Mais sait voler dans tous les ciels

 

Il a été dans l’univers

Y retrouver Francis mon frère

Lui remettant l’unique sésame

Pour libérer enfin mon âme

 

Voler, voler, voler

Aller de port en port

Sortir de mon chantier

De bâbord à tribord

 

Mon goéland est différent

Il est hybride et très troublant

Ce messager de l’au-delà

Ouvre la porte de mon moi

 

Il tient en bec la branche de paix

Ouvrant la cage, je peux voler

Et enfin vivre comme chacun

Quitter mon banc vers mon destin

 

Voler, voler, voler

Aller de port en port

Sortir de mon chantier

De bâbord à tribord

 

12382602869?profile=RESIZE_710xle 12-2-2024

Lire la suite...

Chaque instant est précieux

Chaque instant est précieux

 

Chaque instant est précieux

Avant d’aller aux cieux,

Surtout si tu es vieux,

Malade ou bien anxieux

 

Chaque instant est précieux,

Alors respire au mieux,

Regarde l’horizon,

C’est beau comme une chanson

 

Chaque instant est précieux,

Inscrit au fond des yeux,

Cette terre est si belle,

Paradis de ta belle

 

Chaque instant est précieux,

Son reflet est radieux,

Il n’existe sans toi,

Indispensable moi

 

Tempo des pas, tempo des cœurs,

Sur nos chemins, brins de bonheur

Printemps toujours, intensément,

Être réels, surtout conscients

 

Chaque instant est précieux

Et quelque soit le lieu

Où tu as vu le jour,

L’important est l’amour

 

Chaque instant est précieux,

Ne soyons prétentieux

Pour tous et pour chacun

Vivre est le seul bien

 

Tempo des pas, tempo des cœurs

Sur nos chemins, brins de bonheur

Printemps toujours, intensément ,

Être réels, surtout conscients

 

le 11-2-2024

12383689091?profile=RESIZE_710x

Lire la suite...

Passer la porte

Passer la porte

 

Passer la porte de ton destin

A la croisée des deux chemins,

Savoir choisir la bonne couleur

Ou le mot juste et pas son leurre

 

Dans les couloirs de cette piste,

Parmi les autres de cette liste,

Un marathon ça dure longtemps

Dans les nuages à contretemps

 

Passer la porte est essentiel

Pour que s’éclaire enfin ton ciel,

Tu dois savoir te redresser,

Sortir le plomb de tes souliers

 

Cette énergie indispensable

Est dans le bleu d’un grain de sable,

Trouvant le sens de la jouissance

Nous emmenant en résilience

 

Chacun sa ritournelle,

Tournant la manivelle

Du piano à bretelles,

Regarde l’hirondelle …

 

Passer la porte, indispensable

Pour t’emmener à ton grand bal,

Ton grand orchestre et ta musique,

Tu es ton orgue, le seul, l’unique

 

Baguette en main, en équilibre,

La seule façon d’être enfin libre ,

Cette ouverture tu peux l’écrire

Comme Mozart dans ses délires

 

Chacun sa ritournelle,

Tournant la manivelle

Du piano à bretelles,

Regarde l’hirondelle …

 

12381548472?profile=RESIZE_710xle 9-2-2024

Lire la suite...
administrateur théâtres

In Memoriam

12378693501?profile=RESIZE_710xLest We Forget...

Le 17 février  2022 nous assistions aux obsèques  de Monsieur Robert Paul, fondateur de notre magnifique Réseau Arts et Lettres

 

Il aurait eu 80 ans ce 19 février 2024

J’écrivais…« Affreuse nouvelle! Je suis bouleversée. Chemin obligé à tous, on croit désespérément à la vie, on pense que l’on peut sans cesse aller plus loin. Ensemble. Solidaires.

Fin érudit, Robert a soutenu ce Réseau magnifique jusqu'à son dernier souffle, avec un soin jaloux, un amour de la culture et un dévouement absolu.Comme il nous manque, maintenant que nous savons pourquoi, ces derniers jours, il s’était fait… discret.

Le pire nous avait effleuré l’esprit, nous n’osions envisager cette éventualité. Il a rejoint les meilleures âmes, le creuset de l’humanisme intemporel, le royaume de la Bienveillance.

Son passage sur terre a été l’image que l’on garde de la Voie lactée, quand, loin des préoccupations matérielles, on prend le temps de la contempler. Lui, c’est une figure de proue, un artiste des artistes que l’on n’oubliera jamais.

Une des plus belles personnes que la vie nous a donné de rencontrer et qui restera à jamais fichée dans notre cœur et que l’on regardera avec une certaine ferveur et pour toujours une immense gratitude.

Aussi, nous voulons envoyer pour lui, vers le mystère de l’univers, toute musique, toute harmonie de couleurs ou de formes, toute poésie , toute écriture, humble et crépitante, comme pétales de la Marguerite des morts …et l’inscrire à jamais, dans le panthéon des personnes qui nous manquent. »

Jamais son trou ne se refermera dans l’océan de nos pensées…

Lire la suite...

Mon petit fils a un robot

Mon petit-fils a un robot

 

Mon petit-fils a un robot, il danse et fait du bruit,

Parle et chante en yaourt, que je ne comprends pas

Un jour viendra, ou comme lui

D’autres humains auront sa voix …!!

 

Un monde nouveau, une espérance??!!

Déjà des puces guérissent des transes,

Certains cancers…? des handicaps

Mais allons-nous franchir un cap?!

 

D’aucuns voudraient remplacer l’âme,

Cet algorithme serait sésame,

Lequel de nous sera pourvu

De toutes mémoires, ces inconnues?…!

 

Le reflet d’inconscient

Est l’amour de l’instant,

Mathématiquement

Est fantasme attristant

 

Un monde nouveau pour les puissants,

Pourtant très jeune j’étais partant

Garderons-nous notre unique moi?

Un grand vertige devant nos pas

 

Mon petit fils a un robot et c’est un leurre

De croire à un futur, quelle serait cette horreur,

Aucune machine n’aura le choix de croire

Aux forces de l’esprit, à ce petit espoir!!

 

Le reflet d’inconscient

Est l’amour de l’instant,

Mathématiquement

Est fantasme attristant

 

12378895461?profile=RESIZE_710xle 7-2-2024

Lire la suite...

Clown

Pauvre Clown !12378586096?profile=RESIZE_400x
Depuis son décès,
il ne fait plus que sauter d'étoile en étoile,
cherchant leurs yeux
et leur posant, bouche bée,
toujours la même question :
n'est-ce pas toi que j'ai aimée ?

Lire la suite...

Si tu suis le chemin

 

 

Si tu suis le chemin

 

Si tu suis le chemin, guidé par ton oiseau

Sur le bord des espoirs, cachés par le rideau

De cette foule bruyante, en évitant le pire,

Tu peux les regarder, certains te faisant rire

 

Sur la scène des trois coups se joue la comédie,

Il te faut être sage, chanter le paradis,

Repousser tes désirs, les billes et les camions

Et tous ces interdits, étouffer ta chanson

 

Si tu suis le chemin du maquis broussailleux,

Terrains-vagues et marais, jusqu'à devenir vieux,

Un jour tu trouveras cette école merveilleuse,

Débordante de roses, sans épines douloureuses

 

Tu reviendras au parc et manège de la cave,

En marchant dans les pas de ta mère, sans entraves,

Vous vous embrasserez, même si c'est au ciel,

Une mère c'est divin, tu peux dire essentiel

 

Si tu suis le chemin, elle sera sur le banc,

A l'ombre d’un grand pin, face au soleil couchant,

Dans ce petit Bouzigues, sur Thau près de l'étang,

Vos deux mains se joindront, infiniment maman

 

12378082058?profile=RESIZE_710xle 15-8-2023

Lire la suite...

Tu traces tes désirs

Tu traces tes désirs

 

Tu traces tes désirs sur un bout de papier

Et enlaces tes rêves en tournant ton café,

Les heures tournent sans cesse, les aiguillent te rattrapent,

Te sortant des torpeurs n’évitant pas la trappe

 

Tu traces tes désirs sur le sable mouillé,

Juste avant que la vague ne vienne les effacer,

Mais un rayon d’amour a envahi ton cœur,

Il porte une culotte rose, un muguet de bonheur

 

Tu traces tes désirs dans les rouleaux lointains,

Au tempo du soleil et puis tu te souviens

Des corbeaux sur les champs, ce coup de feu du ciel,

L’âme en toi de Vincent, un si triste arc-en-ciel

 

Tu traces tes désirs sur les grains de torchon,

Délavant les couleurs, des sons d’accordéon,

Attablé à Nogent, à côté de Renoir

Et le verre à la main, ce refrain des espoirs

 

Tu traces tes désirs sur le miroir du vent

Et peu à peu ton masque se fond dans l’océan

Et tel un grand marin tu es le maître à bord

Et entre les deux quais tu tires chaque bord

 

12376158690?profile=RESIZE_710xle 3-2-2024

Lire la suite...

En marchant sur les dunes

En marchant sur les dunes

 

En marchant sur les dunes de la mémoire du temps,

Assoiffé d’espérances, le regard face au vent,

Les genoux enfoncés dans la peur de l’oubli,

Tu suppliais l’étoile des derniers paradis

 

Et tout à coup tu vois ce squelette de sein,

Mamelle de l’univers, alors tu tends la main

Était-ce une structure abandonnée par Dieu,

D’un mammifère ancien, ou futur mystérieux?

 

En marchant sur les dunes, dessus le mamelon

Tranquillement posé, un immense papillon,

Il butine le nectar de ce rêve oriental

Dans l’immense Sahara, silence de cathédrale

 

Volatile à deux âmes jumelées à son corps,

C’était un art vivant sur une cage en or,

Association mystique, d’architecture mutanten

Évocation d’amour de vision inconsciente ?

 

En marchant sur les dunes, dans les pas de la vie

Comme un pèlerinage des forces de l’esprit,

Tu t’es assis en moine, devant tant de beauté,

Est-ce un extra-terrestre, qui l’a réalisé?

 

12374623879?profile=RESIZE_710xLe 4-2-2024

Lire la suite...

Mosaïques en jardins

Mosaïques en jardins

 

Mosaïques en jardins,

Arabesques en chemin,

Reflets de l’inconscient

Ses esquisses du vent

 

A travers les persiennes

Des arrondies de Vienne,

Dans les rues de Florence

Fêtant ma renaissance

 

Mosaïques en jardins,

Gaudi de Barcelone,

Ce magnifique lien

Et en moi tout résonne « raisonne »

 

Une douleur est là

Remontant par le bas

Et puis vient le bonheur,

Jouissance à l’intérieur

 

A l’instant même lorsque j’écris,

Nous somme tous deux au paradis,****

Alors tu es mon GPS,

Ainsi je suis guidé sans cesse

 

Une lecture de l’âme

Comme un jouet ce sésame

««****

Et déjà au berceau *

Tu déposas l’anneau**

 

Mosaïques en jardins,

Arabesques à l’école,

Tu me montras le lien***

L’histoire de mon envol

 

A l’instant même lorsque j’écris,

Nous somme tous deux au paradis,*****

Alors tu es mon GPS,

Ainsi je suis guidé sans cesse

 

12374135670?profile=RESIZE_710xle 1- 2-2024

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 01 février 2024.

 

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Loïc de Maisonneuve (Fr) sculptures en bois murales et sur socles, Claudia Loudun Bengler (Fr) encres de Chine, Audrey Grin (Fr) peintures, Jacqueline Corman (Be) peintures et Darren Roshier (Ch) peintures.

Ainsi que les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection d’artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).

 

Vernissage le jeudi 01 février de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 24 & 25 février de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-01-02-2024-et-son-agenda-culturel/

lien vers le reportage photos du vernissage du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-01-fevrier-2024/

Lien de l’annonce de la fête de remise 2023 sur mon site Internet :

https://www.espaceartgallery.eu/la-6e-fete-de-remise-des-publications-2020-2021-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-27-mai-2023-de-18h-30-a-22h-00/

Lien du reportage photos sur la remise des recueils et diplômes :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-le-reportage-photos-de-sa-6e-remise-des-recueils-du-27-mai-2023/

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

 

Si vous ne voulez plus être informé sur les activités de la galerie il suffit d’envoyer un mail à eag.gallery@gmail.com en indiquant votre refus !

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

 

Lire la suite...

Etonnant entonnoir

Étonnant entonnoir

 

Étonnant entonnoir,

Fumant des nuages noirs,

Cogitant cogito

Des mots sur tes tableaux

 

Redondances redondantes

D’intuitions récurrentes,

Énergies dispersantes,

Gouttières dégoulinantes

 

Étonnant entonnoir

Empli d’autisme noir,

Psyché du désespoir,

Somnambule des couloirs

 

Le bruit, le brouhaha

Tu ne supportes pas,

Toute cette mer humaine

Ce n’est pas ton domaine

 

Tu es sorti de l’aventure

En retirant ta couverture

Montrant ta coiffe, elle est pare-fous

Car avec elle t’évite les coups

 

Étonnant entonnoir,

Il t’empêche de les voir,

Caché de cette foule

Que tu ressens maboule

 

Et grâce à lui tu vis,

Tu le portes même la nuit,

Il filtre tous les bruits,

Dormant au paradis

 

Tu es sorti de l’aventure

En retirant ta couverture

Montrant ta coiffe, elle est pare-fous

Car avec elle t’évite les coups

 

12373494697?profile=RESIZE_710xle 27-1-2024

Lire la suite...

Le Beau Cheval

C'est ici qu'ils m'ont mis.12373254655?profile=RESIZE_400x
"Trop vieux" ils ont dit.
"On n'avance pas avec lui" ils ont dit.

Mais moi, je ne suis fait
que pour la vie au plein soleil !
Mais moi, je ne suis fait
que pour m'activer au beau milieu
des herbes odorantes !

Je ferme les yeux
et je revois ce beau Percheron
qui vient m'atteler encore,
et il m'emmène enfin vers
les Grands Prés de mon Père.

Lire la suite...

Il y a dans un arbre

Il y a dans un arbre

 

Il y a dans un arbre,

Comme écrit dans le marbre,

Ton tronc enraciné

Dans La terre où tu nais

 

Tes branches grattant le ciel

De la vie essentielle,

Avec ou sans soleil,

Des abeilles et leur miel

 

Dans un arbre il y a

Tous ceux nés avant toi,

Des siècles de famille,

Celui où ton nom brille

 

Tu peux remonter haut,

De tableaux en tableaux,

Paysans, médecins,

Artisans, musiciens

 

En structurant notre destin

Par chaque forme, autre dessin,

L’essence est là, cherchant en terre

Des âmes nouvelles à satisfaire

 

Il y a dans un arbre

Des feuilles qui palabrent,

Sur celles d’à-côté

C’est comme à la télé

 

Une union va se faire,

Se défaire, se refaire

Une histoire de deux vies,

Baisers sur le parvis

 

En structurant notre destin

Par chaque forme, autre dessin,

L’essence est là, cherchant en terre

Des âmes nouvelles à satisfaire

 

12373221298?profile=RESIZE_710xle 2-2-2024

Lire la suite...
administrateur théâtres

L'imprésario de Smyrne au Théâtre Royal du Parc

« Scènes de la vie d'opéra »

de Carlo Goldoni , L’imprésario de Smyrne 1759 :

 

19.01 > 17.02.2024

 

Avec une distribution éblouissante de vitalité et de férocité devant une salle comble au théâtre du Parc, cette pièce sans concessions de Carlo Goldoni jouée à L'Aula Magna de Louvain-la-Neuve en septembre dernier a recueilli des applaudissements   passionnés.  Dans cette pièce du 18e siècle, Goldoni déterre les racines du théâtre comique et met à jour les travers de l’homme et de la société.  Il faut saluer l’adresse et l’intelligence de ce dramaturge subversif qui continue à plaire jusqu’à nos jours, dans son jeu fatal et splendide d’inexorables touchés-coulés.

 

C’est que le Molière italien se moque du tout Venise, des grands, des puissants, des hypocrites et des gens sans cœur.  Ainsi le metteur en scène travaille à coups de masques blancs brossés au plâtre sur des visages aux bouches de clowns. Comédiens, chanteuses lyriques et ensemble baroque sont tous, de noir habillé pour faire une fois pour toutes le deuil du bon, du beau et du vrai en Majuscules. Ni couleurs, ni nuances, l’image que nous recevons du monde des grands interprètes de l’opéra est celle d’une bande de fausses divas insatiables, qu’ils soient hommes ou femmes, tous, gredins avides et sans conscience. Peu importe le genre ou le sexe, orgueilleux en diable, ils sont pris d’une incroyable frénésie de survie dans leur course au cachet. Car c'est par-dessus tout, l'argent qu'ils convoitent et accessoirement, la renommée. S'ils avaient du cœur, le voilà désormais fibre inutile et desséchée.

 

Goldoni mène dans un rythme affolant une descente aux enfers où l’autre n’existe pas. C’est intense et - en version comique - aussi dur que celle de l’auteur américain… dans « They shoot horses, don’t they ? » Le marathon est désespéré et iconoclaste. Furieusement théâtral.

%C2%A9Dominique-Breda-3-scaled.jpeg?profile=RESIZE_584x

 

Laurent Pelly, metteur en scène de théâtre et d’opéra sert au public interloqué, un chef-d’œuvre d’hypocrisie, de trahisons, d’égoïsmes suraigus, bref, une entretuerie sans merci, dans un monde qui chavire avec ce plateau désertique et son cadre doré de guingois. On est bien sûr aux antipodes de la solidarité, plongés dans l’horreur du sauve qui peut. Les bêtes d’opéra sont prises comme dans un laboratoire qui semble dire que tous les milieux se prêteraient bien à l’exercice ! C’est brillant, incisif, divertissant et amer. Parfait pour les amateurs de roquette : vivifiant et vitaminé, question de réveiller les esprits endormis par la routine et le confort.

 

Bien sûr dans cette course haletante pas la moindre paillette de bonheur, ni de rêves poétiques, encore moins d’amour, mais une vision du monde acéré de Darwin : « Eat or be eaten » Mensonge, perfidie, tout est bon aux arrivistes qui veulent percer dans ce monde travesti. On assiste à une amplification particulièrement satirique et grinçante de la phrase de Shakespeare : « the world is a stage ». Et c’est tellement drôle !

 Par ailleurs, on pourrait se demander si les dieux s’amusent là-haut des travers humains ou si c’est le Dieu Argent lui-même qui est descendu sur le plateau blanc, glissant et bancal pour procéder à son savant jeu de massacres. Dans cette Venise fière, riche et tourbillonnante mais en perdition, chaque humain semble perdre pied pour être pris inexorablement dans la plus dangereuse des danses macabres.

 

Alors, on se laisse très vite gagner par la magie théâtrale du grand guignol mondain si bien mené. C’est la jubilation devant le jeu impeccable des comédiens, le mystère des gondoles invisibles qui débarquent un à un les protagonistes dans l’enfer blanc du plateau, et ces les voix admirables des chanteurs lyriques. Bref, la communion avec les artistes vivants s’installe, et le rire, baume universel des plaies du monde. Et puis la grâce est là, avec ce magnifique trio de musiciens, presque caché aux yeux du public , qui soutient sans relâche les pages du drame cruel avec une ferveur obstinée. Avec la célèbre soprano Natalie Dessay, on gardait ceci pour la fin.

 L’harmonie retrouvée ? Un ressourcement infini : la Musique.

 

Dominique-Hélène Lemaire,Deashelle pour Arts et Lettres

%C2%A9Dominique-Breda-4-scaled.jpeg?profile=RESIZE_584x

Au Théâtre Royal du Parc
Rue de la Loi 3,
1000 Bruxelles
+32 2 505 30 30

 

*crédit photos: Dominique Breda

A partir de L’Impresario de Smyrne (1759) et du Théâtre Comique (1750) de Carlo GOLDONI.


Par l’un des plus talentueux metteurs en scène de sa génération, Laurent Pelly.

Avec la grande chanteuse d’opéra et comédienne Natalie Dessay

Distribution :
Natalie Dessay : Tognina, chanteuse vénitienne
Julie Mossay : Annina, chanteuse bolognaise
Eddy Letexier : Ali, marchand de Smyrne et Nibio, impresario
Thomas Condemine : Carluccio, ténor
Cyril Collet : Le Comte Lasca, ami des chanteuses
Antoine Minne : Maccario, pauvre et mauvais poète dramatique
Jeanne Piponnier : Lucrezia, chanteuse bolognaise
En alternance Raphaël Bremard et Damien Bigourdan : Pasqualino, ténor
Musiciens : Louise Acabo (clavecin), Octavie Dostaler-Lalonde et Arthur Cambreling en alternance (violoncelle), Ugo Gianotti et Paul Monteiro en alternance (violon)

Mise en scène et costumes Laurent Pelly
Traduction et adaptation Agathe Mélinand
Scénographie Laurent Pelly et Matthieu Delcourt
Création lumière Michel Le Borgne
Assistanat à la mise en scène Laurie Degand
Création sonore Aline Loustalot
Réalisation costumes Julie Nowak, assistée de Manon Bruffaerts, Jeanne Dussenne et de l’atelier du Théâtre de Liège
La pièce est publiée dans la traduction française d’Agathe Mélinand par L’Avant-scène théâtre.

 

 

Lire la suite...

Tu me souffles les mots

Tu me souffles les mots

 

Tu me souffles les mots et choisis les couleurs

Et pousses mon crayon, enfantin cavaleur,

Depuis tôt le matin et souvent jusqu’au soir

Noircissant mes carnets j’erre dans mon couloir

 

Dans mon «orthopédisme»* je happe par instants

Des bribes de valeurs, certaines à contretemps,

Une info associée à mes fondus troublants**

Et en moi la lumière s’allume à ce moment!!

 

Tu me souffles les mots, tes rituels de la mort

De ce brasier éteint tu rallumes l’incendie

Et ma peinture en cours s’enflamme sur le chemin,

Le pinceau est tenu par ta virtuelle main

 

Une série de toiles symbolisant l’ailleurs,

Je peignais sans comprendre, puis me vint la lueur,

Par tes vers je compris ce qu’elles disaient enfin

Nos deux âmes* sont unies du début à la fin…!!

 

Tu me souffles les mots en moi**** c’est la tempête

Et en plein océan, bourrasques en pleine tête,

Échouant sur la plage, je me retrouve seul

Et je tire mes carnets découvrant ton linceul

 

le 24-1-2024

 

*Mes actions dans mon siège relax

**Hallucinations mémorielles

***L’âme de mon frère que je remplace et la mienne

12278524667?profile=RESIZE_400x****»Moi-nous»

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles