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Abracadabra

 

Dans un état qui désespère,

On subit en baissant les bras,

Ou, l'on dit: abracadabra,

Attendant un vent salutaire.

Farceuse, l'imagination,

Provoque l'erreur qui abuse,

Mais parfois, repoussant la ruse,

Elle fait don de solutions.

Elle n'assiste que certains,

Des élus, en bien petit nombre.

Pour eux seuls, elle sort de l'ombre,

 Et Illumine le chemin.

Il vaut mieux ne pas s'y fier,

Faire de bons apprentissages,

Saisir la sagesse au passage,

Lutter pour n'être pas liés.

Ils ont acquis d'utiles gestes,

Ceux qui aspirent au meilleur,

Ils posent de fraîches couleurs

Sur ce qu'on appelle des restes.

7 février 2013

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L'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique et le Collège Belgique, en partenariat avec les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, organisent le 18 février à 17 h au Palais des Académies la

Séance d'ouverture du Collège de France à Bruxelles

Programme

Accueil par Monsieur Hervé Hasquin, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique

Intervention de Monsieur Jean-Pierre Jarjanette, Conseiller culturel et scienfique de l’Ambassade de France

Présentation de l’orateur par Madame Monique Mund-Dopchie, Présidente du Collège Belgique

Conférence inaugurale d’Anne Cheng, Professeur au Collège de France
« Confucius et les Classiques »

Vous y êtes cordialement invités.

Réponse souhaitée avant le jeudi 14 février 2013 à l'adresse du Collège Belgique
ou en vous inscrivant via le formulaire suivant.

 

Invitation 

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Carton réponse

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Musée de l'imprimerie

Musée de l'imprimerie

"La maison de l'imprimerie et des lettres de "Wallonie". Hébergé dans l'ancien locaux scolaire de l'école de la ville basse, le petit musée ne paie pas de mine, trop a l'étroit, il voit s'empiler les presses à platine, à bras à levier,à épreuves, les fondeuses compresseuses. L'ASBL, n'est à peu près pas subsidiée et fonctionne essentiellement avec une poignée de bénévole et personnes sur contrat ADE installé depuis 1997 à Thuin, elle bénéficie toutefois gratuitement de son local, mis a sa disposition par commune dans le cadre du développement du tourisme. Malheureusement les moyens manquent pour rénover le bâtiment, et mettre en valeur les collections s'enorgueillissent d'environ 800 casses de caractère garnies de leur contenu, d'un ensemble impressionnant de composeuses Monotype, linotype, nevatype, intotype etc... si la conservation des pièces anciennes constitue la principale raison d'être de cette ASBL, pas question d'enfermer d'enfermer les presses dans d'austère vitrine, bien à l'abri des spectateurs trop entreprenants. Ici, le principe est de faire vivre le patrimoine. Chaque machines ou presque est en état de fonctionner et les visiteurs peuvent mettre la main à la pâte. Des groupes scolaires si succèdent et tous les niveaux d'enseignement sont représentés des classes primaires,venues s'essayer à la fabrication du papier et à l'impression sur l'importante presse. Les secondaires et supérieures y découvrent quelques aspects oubliés de métiers qu'ils exercerons peut-être plus tard. Les animations ne se limitent pas au monde de l'impression. Le musée abrite également un théatre de marionnettes et organise de nombreux stages dédiés à la calligraphie, à l'enluminure, à la reliure(classique, et japonaise) ou à la dorure 

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Thuin ma ville

Thuin ma ville

Sur la hauteur de la ville, il se dresse comme un roi.

C'est notre beffroi, il trône sur sa place.

Et a ses pieds dans de nouveau locaux, l'office du tourisme est installé.

Ici chaque rue,posty,monument a son histoire.

Si toute ces pierres pouvais parler, elle en raconterais de leurs passé.

Ma ville, c'est aussi ses musée, de la batellerie, de l'imprimerie,du tram.

Ici chaque Thudiniens est fier de leur ville, les vieux bateliers parle avec amour de leurs métier.

Et n'oublions pas non les hommes célèbre qui nous ont quitter.

Roger Foulon, Maurice Desombiaux, Léonce Deltenre , Georges Henri Conreur.

Qui ont tant aimer notre ville et qui savais si bien en parler.

Oui ici il fait bon vivre.

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Musée de la Batellerie

Musée de la Batellerie

Cité batelière par excellence, Thuin possède son musée de la batellerie. Celui-ci est aménagé à bord d'une péniche, le Thudo, amarée au quai de Sambre. Elle fut restaurée par le dernier des chantiers navals encore en activité (aujourd'hui fermé), qui la construite dans les années 1950, on raconte à ce sujet que les Thudiniens furent pionniers en matières de navigation fluvial. Ce sont deux frères, bateliers à Thuin, qui furent en effet les premiers à relier Paris par les fleuves et rivières, c'était en 1835 et de cette époque jusqu'au milieu du siècle dernier, les bateliers furent le véritable moteur de l'économie et de la vie Thudinienne. Ont recensa jusqu'à 1100 bateliers ayant Thuin pour port d'attache, sur une population avoisinante alors de 5000 habitants. Sur le plan industriel, non moins de cinq chantiers naval exerçaient en bord de Sambre tandis que la ville basse toute entière vivait au rythme de la batellerie.

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MERCI LA MER...

Pour les rouleaux d'argent qui fleurissent en écume...

Pour les turquoises profonds et les gris désespoirs....

pour la mélancolie qui surgit de ses brumes

Et cette vie profonde qu'on ne peut percevoir!

Pour la douceur de l'air, que les embruns apportent

Pour le soleil levant, qui surgit de nulle part!

Et pour l'air de vacances qui frappe à notre porte

Lorsqu'on l'évoque, joyeux, valises sur le départ!

Pour l'âme des poètes qui flottent à ses côtés...

Pour les destins de mort que sa fureur suscite!

Pour tous ces secrets en elle, qui sont égarés...

Lorsqu'en dernier recours, on nous plonge en son site!

Pour les tourments sans fin, qu'elle résume en soi...

Pour les colères grondantes et les éclats de feu!

Et ces beaux soirs où lune, l'éclaire de ses doigts...

Pour sa douceur qui calme et dans le soir émeut!

Pour le voyage sans fin qui caresse les ans...

Tous ces désirs d'ailleurs assouvis dans un rêve

Lorsque son coeur hésite entre deux continents...

Et que le nôtre enfin, s'accorde un peu de trêve!

J.G.

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Mon coeur, au ralenti...

 

À mon fils Alain

J'ai l'âme ensoleillée, tranquille, sans élans.

Mon ailleurs resplendit, inondé de silence.

La neige, sur les toits, les revêt de brillance.

Mon coeur, au ralenti, fait circuler mon sang.

Mon ailleurs resplendit,,inondé de silence.

Les ombres son figées, sans le souffle du vent.

Mon coeur, au ralenti, fait circuler mon sang,

Mon esprit, au repos, accueille l'indolence.

Les ombres sont figées, sans le souffle du vent

L'énergie ne provoque aucune effervescence.

Mon esprit au repos accueille l'indolence.

Je savoure comblée la grâce de l'instant.

L'énergie ne provoque aucune effervescence,

Mais le courant de vie ne cesse pour autant.

Je savoure comblée la grâce de l'instant,

Pénétrée de la joie que permet l'innocence.

7 février 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Fin des palabres.

12272859091?profile=originalTu pensais que la vie était belle, magnifique ? Et puis tout s'écroule ! Moi qui avais confiance et beaucoup d'espérance. Je vois que la vie n'est que château de cartes à présent.

Garde toujours dans ta plus belle tour, une poire pour la soif, une bourse et une réserve d'énergie pour redevenir toi-même. Jette tes regrets aux oubliettes. 
Oublie et marche, marche encore la tête haute vers d'autres chemins, d'autres horizons. Les étoiles guideront tes pas. 

Quand tu es seul, que tu as tout perdu et qu’il ne te reste vraiment plus rien.
Lèves les yeux vers le ciel et après un moment regardes-toi !

Tu as deux jambes, deux bras, une tête et tu es normal. 

Tu te rappelleras qu'il y aura toujours le vent pour emporter tes idées noires, le soleil pour réchauffer ton coeur et ton corps, le bruit de la pluie pour te réveiller, la rivière pour te donner le désir de boire et le tonnerre pour te ressaisir afin de reprendre le chemin de l'espérance,  car tu sais, après tout, la vie vaut vraiment la peine ...

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JEANNE

Vous voilà délivrée, c’est une belle petite fille!

Qu’est-ce que tu penses de ça?

J’étais donc prisonnière?

Tu t’en fiches, tu décides que le centre du monde ce n’est plus mon nombril, mais ton pouce

Plus je te regarde, plus il me semble que c’est à toi qu’on a donné la liberté

Tout en toi est tranquille, tu as confiance en demain

Tu as raison, l’avenir t’appartient!

Déjà tu exiges tout de moi et compte bien de ne rien rendre

Va, des joies tu m’en donneras malgré toi

Même si je sais déjà que mon expérience ne te servira pas

Le plus dur sera quand tu te révolteras

Contre la société, contre l’humanité.. Contre!

Tu le feras à travers moi et je ne pourrai rien pour toi qu’être là

Il a raison cet étranger, tu es belle

D’autres de te le diront

Il en est un parmi ceux-là que tu aimeras

Alors ton doux ventre s’arrondira

Alors, ma fille, tu comprendras!

MjW ’78

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Etre une femme

Désir de vous,
robe rouge, un peu froissée,
tremblements du corps,
il pleut dehors.
Mon ventre blanc et nu,
au vôtre fait des aveux,
contre votre pull clair,
tourne ma tête,
brûle mon sang,
s’ensilencent mes lèvres,
des soupirs les traversent,
vous touchent.
Mes lèvres seules rougissent,
les vôtres s’ensemencent en secret, de mes mots,
sur les miennes se posent,
dans votre tête, en douce !
Ma peau est aux aguets de la vôtre,
ne se nourrit que d’elle,
d’un bouton de rose a la couleur.
Dans mes yeux, des fleurs noires s’ouvrent,
ingénues, s’épanouissent ;
ce désir que j’ai de vous, électrique,
monte, traîne un peu,
se sait tout dévoilé,
par le vôtre peut-être ?
Je vous aime.
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administrateur théâtres

Je pense à Yu

  • "Le visage immense du pouvoir, on peut le regarder en face, on peut l'éclabousser" Dans l'appartement désordonné où elle vient d'emménager, Madeleine est attirée par un entrefilet dans le journal. Le journaliste chinois Yu Dongyue est libre. Après 17 ans passés derrière les barreaux. Son crime: avoir jeté de la peinture sur le portrait de Mao, place Tian'anmen en 1989. Délaissant son travail, ses obligations, Madeleine se lance dans la reconstitution de l'histoire de Yu. Dans sa quête, elle entraîne une étudiante chinoise à qui elle donne des cours de français et un voisin énigmatique et bienveillant. Arpenteur des écritures de la francophonie, depuis peu directeur du Théâtre du Peuple à Bussang, Vincent Goethals (Le cocu magnifique au Rideau en 2009) nous revient avec ce texte boulversant de la Québécoise Carole Fréchette. à 20h30, sauf les mercredis à 19h30
  • Jusqu'au 9 février 2013 Le Rideau de Bruxelles @ l' XL Théâtre

Le décor est insolite : quelques caisses de déménagement, une minuscule table roulante rouillée sur laquelle trône un ordinateur portable. Un répondeur et un interphone. Une bibliothèque en morceaux. Madeleine s’éveille péniblement d’un cauchemar sur fond blanc.

Le personnage féminin qui la harcèle  dans son cauchemar lui pose une question très embarrassante : Qu’êtes-vous venue faire ici ? C’est que Madeleine se mêle de la destinée de Yu, ce jeune chinois iconoclaste arrêté et emprisonné en 89 pour 17 ans. Puis fuse la question cruciale : Que faisiez-vous en mai-juin 1989 ? Que faisaient les individus de par le monde pendant ce moment historique ?  On a envie de répondre. En ce qui me concerne, je montrais les reportages de la BBC sur les événements de la place Tienanmen à des rhétoriciens  occidentaux sensés apprendre l’anglais. Que sert l’apprentissage d’une langue si ce n’est pas pour s’ouvrir au monde ?  Et vous, que faisiez-vous ?

 La pièce de Carole Fréchette est une lame de fond. L’auteur se prend passionnément au jeu de réveiller le passé historique et les consciences. Le drame psychologique va défier le drame historique. Madeleine, l’héroïne,  lâche tout pour se jeter dans sa recherche à propos de Yu, un inconscient ? un dissident ? un fou ? Veut-elle à son tour créer une figure mythique ?  Elle parcourt aussi les carnets intimes de ce que fut sa propre vie, pleine de participes passés nombrilistes, un procédé qui  finirait par lasser sans  l’arrivée de la vibrante jeune Yuangyuan Li et de Philippe Vauchel.  

Pourquoi Yu a-t-il du passer 17 ans de sa jeune vie en prison ? La question qui émeut Carole Fréchette est limpide pour un occidental, sans objet pour l’Asiatique. Madeleine est tellement retournée par la question qu’elle ne supporte  même plus de rencontrer Lin, son élève chinoise,  et « son enthousiasme forcé, son sourire trop radieux, son regard trop confiant, tourné vers le futur, de l’indicatif. »

Avant de partir en Asie, on croit avoir tout lu sur l’inévitable « culture shock » qui attend l’expatrié, mais il n’en est rien. Avec le recul, on se rend compte que la révolution sanglante de Mao est considérée par les Chinois comme une  simple goutte d’eau dans l’océan de l’histoire chinoise. Cyclique par ailleurs.  Ainsi donc un jet de peinture rouge dans une coquille d’œuf  sur une image vénérée parait encore plus dérisoire. A voir.

Nous sommes maintenant  en 2012. Là-bas, on enterre aujourd’hui avec fastes le roi du Cambodge, pays dont le tiers de la population a été assassiné par les  Khmers Rouges. La population  à genoux suffoque de douleur, implore et prie son roi-Dieu, nouveau mythe dont la dépouille mortelle est exposée depuis des mois sous son dais funéraire. L’âme asiatique est ainsi faite que profaner une image sacrée est un meurtre. Personne n’oserait, sauf un fou.

Excitée par son  violent désir d’apprendre le français et acculée par le questionnement de Madeleine,  Lin lâche quelques commentaires en dépit de sa réserve obstinée: « Le parti ne tombe jamais, il ne faut pas se faire remarquer ». « Etre contre-révolutionnaire est le pire des crimes, on perd tout ! » me disait ma  mère. « Tout le monde doit sauver sa vie. »

 Mais Madeleine hurle sa vérité  au conditionnel : « S’il n’y avait pas le courage, la folie, il n’y a rien qui changerait.» Philippe Vauchel le comédien irrésistible d’humour, d’humanité, de relativisme et de compassion apparaît dans le personnage de  Jérémie, le mystérieux voisin. Cela permet au spectateur d’échapper un peu à la tension hitchcockienne. Son regard lucide finit par identifier avec finesse le plaisir cynique que procure la pulsion de mort à ceux qui ont le goût du pouvoir, comparant Mao avec… son prof de math. La révolte selon lui ne peut rien changer. Bribe par bribe il a livré les secrets de son drame personnel à Madeleine.  Les docteurs sont impuissants et Dieu absent. « Il n’y avait rien à faire » devant le handicap de son fils et l’abandon de sa femme en 89.  Il n’y a que la sagesse de  l’acceptation et la résilience.  Madeleine n’en a cure,  dans sa quête insatiable de vérité elle  le provoquera jusqu’à la limite du supportable et lui fera bien malgré lui jeter un coup de pied homérique dans le château de cartes. Est-ce le non-sens de la Dame de Cœur de Lewis Caroll qui parle lorsque la voix féminine  invisible harcèle encore Madeleine dans son cauchemar et  rit aux éclats en concluant « vous êtes inutiles et ridicules »?

 Mais la jeune Lin, née après 89 ne retournera pas en Chine. Elle apprend maintenant le conditionnel présent en français et s’adresse à la figure mythique de Yu: « Et si vous n’aviez pas lancé le peinture sur l’image de Mao… » Je ne serais pas la même, murmurent les deux femmes presque ensemble.

Et tout le monde de savourer assis en tailleur une soupe chinoise qui a cuit pendant douze heures, pour vivre la vie au futur antérieur. Le temps des rêves ? On n’a pas fini de penser à Yu.

Avec Anne-Claire, Yuanyuan Li, Philippe Vauchel.

http://www.rideaudebruxelles.be/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=3:programmation&id=66:je-pense-a-yu

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Le quartier du rivage

Le quartier du rivage

En 1770 une mairie (la mairie du solval) était située environ à l'emplacement à la batellerie actuel. 

A cette époque le rivage, forges entrepôts  tributaires de la rivière. C'était aussi le quartier du foussin, faubourg du petit peuple et des manants selon les bourgeois de la ville!

La naissance de la commune du rivage, ducasse du quartier relancée en 1963 redonne un essor à cet endroit, ducasse qui n'existe plus aujourd'hui.

L'histoire nous démontre qu'une population batelière existait depuis le moyen âge.

Les engins flottants, radeaux composés d'arbres assemblés et reliés entre eux permettaient de déposer ses charges sur eaux et de les faire dériver au fil de l'eau. Par la suite des barques aux petits bateaux furent fabriquées et utilisés cependant sans habitats. 

Lorsque la canalisation fut réalisée par Guillaume d'Orange en 1828 les bateaux construits l'on été avec une cabine centrale de façon à pouvoir loger une famille.

Jusqu'à nos jours une bonne partie des bateliers retraités aiment a se rassembler dans ce quartier lorsqu'ils sont pensionnés.

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Revue Conférence

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Née en 1995, la revue Conférence a maintenant près de vingt ans d’existence. En sa forme, sa taille, son volume, sa beauté, elle est toujours aussi extraordinaire, une sorte d’ovni dans le monde éditorial contemporain. En son développement aussi, puisqu’au fil du temps la revue est devenue maison d’édition, publiant des poètes tels que Pascal Riou ou Pierre-Alain Tâche, des ouvrages inclassables, des essais, en particulier et récemment ceux de Salvatore Satta ou Giuseppe Capograssi. Des auteurs souvent préalablement publiés par une revue qui, entre autres, mais c’est une de ses particularités, tourne nos regards trop souvent franco-centrés vers la péninsule italienne. Ce qui, sous la houlette de Christophe Carraud, directeur de la publication, également fréquent traducteur donne à penser depuis un ailleurs (proche) salutaire. Ne nous mentons pas : ouvrir l’œil loin de Paris réveille les esprits et les sens. Les âmes, aussi. C’est vraiment de toute beauté.

Matthieu Baumier

http://www.revue-conference.com/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=14&Itemid=412272866079?profile=original

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Mon interview dans le Sabam Magazine 71

A lire dans le Sabam Magazine mon interview réalisée par Sylvie Godefroid.

C'est possible à lire en ligne : http://www.sabam.be/ 

Au départ de la page d’accueil. Voir le sabam magazine 71 avec Saule en couverture. 

-) Découvrez la version interactive du magazine! -) cliquez ici et ensuite y reste plus qu'a tourner les pages, je suis vers la fin p. 49 et pour quelques pages illustrées de textes et dessins Smile




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Et s'ils revenaient un jour...

 

J’évoque avec regret les dieux grecs et romains,

Puissants et merveilleux, veillant sur les humains.

Ils répandaient dans l’air amour et poésie.

C’était au temps béni de la mythologie.

Ces immortels sont-ils ailleurs dans l’univers?

Olympe déserté, sévissent les pervers.

Plus de nobles déesses affairées prés des femmes.

Des prophètes barbus, les traitent en infâmes.

Si l’on s’y mettait tous, priant avec ferveur,

Peut-être viendraient - ils, de leur lointain ailleurs,

Éclairer les humains et les rendre enfin sages.

- Dieux de l’antiquité accourez glorieux!

Que des vents bienfaisants éliminent la rage

Et que cessent ici-bas les crimes odieux!

8/7/2005

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ALFA

Fearing faintly my horse would fall

I shovel-shayed all night

In the eerie equine light

Of my bed in the Temple of Baal.

 

O God, I could hardly breath

As the mare with the open mouth

Flinging her head to the south

Galloped and showed her teeth.

 

In the silence of my swoon

The vision so loud that it hurt

I cut the beast with my quirt

And arrived in England at noon.

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Royaume d’Hadès.

 

Dentelle  noire  en  fils,  lambeaux  de  rouge sang,

La Mort étend son pouvoir sur les fleuves infernaux,

Dans  les  larmes  surgies  d’un  silence  angoissant,

Et  paye  le  passeur  avant  les  hauts-fourneaux.

 

Complice  d’un  instant  elle  nous  délivre,

D’affreux tourments rongeurs qui usent peu à peu,

Âme,  corps  et  cœur  avec  qui  co-vivre,

Ecorchés, mutilés sans un sauve-qui-peut.

 

Ennemie d’un autre, d’un seul coup de filet,

Elle  emporte  la  vie sans  adieu  ni  pardon,

D’une  classe  d’enfants  à la  mer sans gilet,

Sur  l’embarcadère  se  fait  croque-lardons.

 

Embusquée dans un coin elle tue sans prévenir,

Par  les  mains d’un gangster  avide  de pognon,

Pour mener un  grand train,  de la vie se fournir.

Sans pitié, complice et Mort, le sue jusqu’au trognon.

 

Elle revêt le masque d’un gosse de quinze ans,

Qui  a  occis  ses  vieux  dont  il  avait  honte,

D’être  aussi  mal famés,  éternels fainéants,

Marre  d’être écarté,  en laissé pour-compte.

 

La  Mort  javellise  par  épidémies,

La surpopulation en mauvaise santé,

Sur les continents s’étend en  pandémies,

Comme peste et sida dans les lieux fréquentés.

 

Amie ou ennemie, elle appelle l’Ankou,

Fidèle  serviteur  avec  sa  charrette,

Qui grince et avertit les âmes brise-cous,

De  son avancée  que plus  rien n’arrête.

 

Cerbère  à  la  porte  garde  bien  l’entrée,

Des  ombres sans force,  en lamentations,

Larmoyant  la perte  des  Champs Elysées,

Sur leur sort cloîtrées  en vœu d’expiation.

 

Dentelle  noire  en  fils,  lambeaux  de  rouge sang,

La Mort étend son pouvoir sur les fleuves infernaux,

Dans  les  larmes  surgies  d’un  silence  angoissant,

Et  paye  le  passeur  avant  les  hauts-fourneaux.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES

 

 

 

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