Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

aquarelle (84)

Taj Mahal : le gris du merveilleux, fruit de l’amour.


Avant de percevoir à quel point la subtilité du gris reflète toutes les couleurs de la vie, il faut ressentir combien il peut dans ses nuances de  brume, magnifier le fruit de l’amour face à la mort de l’être aimé…
C’est en retrouvant l’une des sept merveilles du monde sur lesquelles nous étions lors du premier de mes stages «carnet de voyage» du début de l’année,  que j’écris cette phrase d’introduction et lance mes activités de la saison 2013 - 2014.
Je souhaite donc pour vous et pour moi, qu’elles se déroulent sous le signe du Merveilleux, de la découverte, de l’enthousiasme, et de la créativité, éléments faits de rêve et de réalité, une réalité d’autant plus belle que nous la partageons ici, sur les pages de ce blog.
Je vous reparlerai plus tard du futur programme de stages et de nombreux évènements qui m’ont occupé ces derniers mois limitant mes publications ici…

Mais si j’ai le plaisir de vous retrouver aujourd’hui, c’est d’abord pour vous remercier de votre fidélité (merci également de partager mon blog et ses informations, votre aide est précieuse), en revenant avec vous à Agra en Inde, sur le site du Taj Mahal, avec un extrait de l’un de mes cours récents sur les gris, l’une des plus subtiles ternaires.
Celle-ci va se décliner lors de notre visite du splendide mausolée dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ, d’un lumineux gris beige, à toutes les nuances des gris bleutés, roses et saumonés.

Dans ce clip, un extrait de cours d'aquarelle appliquée aux carnets de voyages est consacré aux gris du Taj Mahal immergé dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ. Ce cours n'est consacré qu'à la préparation des différents gris et non à l'interprétation du Taj Mahal lui-même en carnet de voyage, qui relève d'une approche différente, particulièrement en ce qui concerne la mise en valeur du contraste existant entre sa dimension onirique, sa fascinante beauté, et la vie qui grouille à ses pieds.

Ce sujet de mise en valeur carnettiste (comme le cours complet des gris) sera traité dans un suivi différent faisant partie de leçons approfondies concises et efficaces (de véritables cours particuliers sous forme de vidéos et fichiers PDF !), prochainement accessibles sur demande auprès d'Alain MARC pour un coût des plus abordable, voici donc, pour qui m’aura lu jusqu’ici, une très intéressante nouvelle ! 

Quant à l’extrait du cours des gris de cette vidéo, il ne présente pas les séquences théoriques ni pratiques de préparation de la couleur (pas plus que les procédés rapides d'exécution de ses différentes nuances sur le papier, séquences dont ont pu bénéficier les participants - es - au stage nous ayant emmené jusqu‘au Taj Mahal), mais permet de se faire une idée de la façon dont cette étude est abordée dans le cours complet, de façon didactique, simple et captivante. 

Taj Mahal 1

Sur la terrasse nord du Taj Mahal dans la rosée du matin…

Évoquer le Taj Mahal, aller à sa rencontre, c’est se confronter au Merveilleux tant dans une dimension onirique dépassant le cadre du contexte historique, matériel et humain où il fut édifié, qu’esthétique, où la fascination pour une certaine forme de beauté, n’a d’égale que la prise en compte d’une réalité qui en fait le joyau le plus parfait de l'art musulman en Inde, et l'un des chefs-d'œuvre universellement les plus admirés du patrimoine de l'humanité.
Avant de vous laisser découvrir (si vous ne le savez déjà), dans la vidéo clôturant cet article, quelle étonnante (et bien réelle) histoire d’amour est à l’origine de la construction du fabuleux édifice et quel en est l’instigateur, je voudrais vous inviter grâce au panoramique ci-dessous, à non seulement vous approcher du Taj Mahal dans un survol à couper le souffle (comme personne ne peut le faire, le monument est particulièrement protégé), mais aussi à aller vous perdre au milieu des maisons colorées du plus proche quartier d’Agra, des jardins Moghols environnants, ou des rives de la rivière Yamunâ. Pour cela, cliquez sur l'image ci-dessous :

Gris du Taj Mahal CD’abord, mettez-vous en plein écran (« fullscreen mode », dernier bouton de droite en bas d’écran avant les photos du Taj Mahal, pour revenir en mode réduit touche "Echap" du clavier). Ensuite cliquez sur « HIDE CONTROLS » pour éliminer les boutons et photos qui vous gâchent la vue (en haut d’écran à gauche, mais par contre ne cliquez pas sur « Tour Map » !) : vous pouvez à présent laisser « tourner » le paysage en musique indienne, ou vous y promener vous-mêmes avec la souris comme si vous étiez en hélicoptère (clic gauche enfoncé), vous éloigner ou vous rapprocher des objets avec la molette de la souris, et surtout changer de point de vue et de site en cliquant sur les petits hélicoptères (revenir en mode réduit pour faire apparaître les hélicoptères) qui apparaissent parfois dans le ciel (c’est comme cela que vous irez vous émerveiller au dessus d’un Agra multicolore et grouillant de vie)…

Et, pour terminer, c'est ici qu'il faut cliquer pour visionner une vidéo de l'UNESCO, qui vous racontera l’histoire du Taj Mahal.
Je vous dis maintenant «à très bientôt», de nombreuses surprises sont à venir…

Lire la suite...

Alain MARC : L’Aven aux Merveilles est paru !


Voici la nouvelle promise, le voilà enfin, ce livre tant attendu : L’Aven aux Merveilles !


Avant tout, découvrez dans la vidéo ci-dessus, ma présentation de l'ouvrage, qui reprend où nous l’avions laissée dans la précédente publication, l’histoire des origines du livre : j’y apprenais alors une incroyable nouvelle dans un journal local...

Outre cette histoire, vous aborderez dans ce clip le contenu du livre, y verrez une sélection de pages et y entendrez des extraits de textes inédits.
Mais vous allez surtout pouvoir à travers L’Aven aux Merveilles, vous approprier la plus intense des émotions artistiques qu’il m’ait été donné de vivre !
En observant ses croquis, dessins, aquarelles, notes de terrains et nuanciers, vous entrerez dans un univers nouveau, au cœur d’une région magique.
Vous partagerez des souvenirs et des secrets qui deviendront peut-être un jour des légendes, vous tomberez sur des trésors…
Ces trésors vous étonneront à travers les personnages dont j’ai fait le portrait, à travers gorges, ravins et grands causses, où je me suis attaché à traduire la singularité des paysages et des rencontres, la richesse de la flore et de la faune qui en font la singularité.
Ils vous fascineront particulièrement à travers les explorations que je vous fais partager au fond d’un gouffre mythique : celui de l’Aven Noir aux confins des Cévennes et des Grands Causses.
Vous lirez certainement ce livre comme s’il s’agissait d’un roman, vous regarderez ses dessins et aquarelles comme s’ils étaient ramenés d’un autre monde.
Pourtant c’est une histoire vraie que je raconte.
Une aventure qui aurait pu être la vôtre, où vous auriez vécu les mêmes difficultés, réussites et joies que les miennes en réalisant les croquis et peintures qui illustrent mon récit.
Vous auriez aussi inventé comme j’ai dû le faire, des techniques particulières pour peindre ce qui était impossible à traduire avec les procédés habituels de l’aquarelle…
Vous comprendrez alors facilement comment de telles merveilles m’ont amené à réaliser quelque chose de très différent de ce qui est déjà fait dans le domaine du
carnet de voyage ou d’exploration, et pourquoi un tel travail n’avait jamais été entrepris sous cette forme-là en milieu souterrain, sans le dissocier de la vie qui se déroule en surface au même moment.

Pour la réalisation de cet ouvrage, j’ai été soutenu par la Ville de Nant, son Office du Tourisme, l’Association des propriétaires des réseaux de l’Aven Noir, collectivités et nombre de personnes qui m’ont encouragé dès le départ, et que je tiens à remercier très sincèrement, à commencer par le spéléologue et explorateur Roland PÉLISSIER, inventeur des nouveaux réseaux de l’Aven Noir qui m’a accepté parmi ses équipiers.
Sachez que cet ouvrage n’a été réalisé pour son premier tirage qu’à 1000 exemplaires seulement, ce qui en valorise encore plus l’édition.

En voici enfin les caractéristiques techniques :

Titre : L’Aven aux Merveilles, carnet d’exploration de l’Aven Noir,
Grands Causses – Cévennes, Aveyron – Gard
Auteur : Alain MARC
Éditions Carnets Choisis
ISBN 978-2-9546036-0-5 - 3ème trimestre 2013
Format A4 à l’Italienne,
Poids 1330 gr
320 pages 130 gr couché ½ mat,
Couverture souple 350 gr pelliculage brillant,
Dos carré cousu collé
Prix 32 €  (hors frais d'envoi
éventuels)

Si ce livre vous tente, si vous êtes en quête d’un cadeau original pour Noël, en voici dès à présent les principaux points de vente :

            Éditions Carnets Choisis (version dédicacée uniquement, demander le bon de commande) :  adresse e-mail sur le site www.aquarelle-en-voyage.com

Librairies :

     À Nant (12) : Librairie Saquet,
                           et Office du Tourisme,

     À Saint-Affrique (12) : Librairie Bastide,

     À Millau (12) : Librairie Caumes des livres,

     À Rodez (12) : Maison du Livre,
                          et Centre Culturel Leclerc (Centre
commercial d’Onet le Château)
,
      À Toulouse (31) : Librairie Ombres Blanches

                  Vente en ligne : www.librairiespeleo.be
Autres informations sur le site www.aquarelle-en-voyage.com

 

Lire la suite...

Carnets de voyages : un anniversaire particulier...


Centre Presse Aveyron est le principal journal rouergat.
Je fête à travers lui aujourd’hui un anniversaire, qui, vous le voyez en fin d’article et dans ma vidéo, préfigure déjà un nouvel acte de naissance…
Mais si le journal préféré des ruthénois m'honore d'une pleine page dans l’un de ses récents numéros (voir plus ici, sur le site du journal), c’est que ma passion pour ce beau département m’a menée par le biais de l’aquarelle, à lui consacrer beaucoup de mon temps et à contribuer à en révéler les charmes secrets bien au-delà de ses limites administratives.


Centre Presse le 24-07-2013

Cette sympathique page du quotidien Centre Presse est pour moi plus qu’un simple article dans les annales d’un été, allant rejoindre mes dossiers de presse : elle représente la continuité d’une époque avec le début d’une autre, un anniversaire, et préfigure en même temps un acte de naissance …qui sera sous le signe du merveilleux bien sûr, vous le constaterez bientôt !
Voici donc quel anniversaire je fête, évoqué dans mon dernier article : la parution de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » il y a 8 ans déjà, ouvrage qui est toujours aussi apprécié malgré les années !
Le tout dernier tirage sera bientôt épuisé, et je ne sais pas du tout si mon éditeur le réimprimera malgré son succès, mais si j’en fête ainsi l’anniversaire, c’est que cet ouvrage marque un tournant dans la publication de mes carnets destinés au grand public, puisqu’ils étaient jusqu’à ce moment-là distribués par mes différents éditeurs sous forme de coffrets en tirages limités (bien avant la "mode" des carnets de voyages), et je n’avais aucune idée de la façon avec laquelle  ils allaient être acceptés par les lecteurs à bien plus grande échelle, sous forme de livre.


Couverture Aveyron, carnet de rte

Première de couverture, voici comment le site «fnac.com» résume l’ouvrage :
«Regard différent et nouveau sur un département qui fait figure de province à lui seul. À travers ses carnets de croquis et d'aquarelles, Alain Marc nous fait découvrir l'Aveyron autrement. L'artiste peintre nous invite à la rencontre d'un patrimoine, mais aussi de personnages singuliers, dont certains sont très peu connus malgré leur intérêt et leur originalité.
Dans sa peinture, Alain Marc nous révèle un univers insoupçonné : ses toiles expriment un voyage aux sources de l'art, magiques et bouleversantes, faites de matériaux bruts et précieux intimement mêlés, de charges minérales, de signes et d'évocations comme exhumées des strates insondables du temps. Un carnet de routes réalisé tout au long des saisons à travers les paysages, les villes et villages de l'Aveyron, par l'aquarelliste Alain Marc, très connu et apprécié des Aveyronnais dans et hors le département (360 000 aveyronnais en région parisienne). »


Bien que l’ouvrage ne se trouve plus dans nombre de librairies, balayé par les dernières nouveautés, les grandes enseignes le vendent encore (au moins sur Internet), et il est amusant, au moment où il risque de ne plus être réédité, d’en suivre la valeur selon les sites (son prix réel est actuellement de 30,50 €) : 
- Amazon.fr : il ne reste que 7 exemplaires vendus 28,98 € chacun
-  fnac.com : davantage d’exemplaires en stock, même prix de vente
- librairies AbeBooks.fr : ici l’ouvrage est considéré comme livre de collection (ce qu’il deviendra de toute façon à l’arrêt de sa publication), et on le trouvait à 32 € chez Deastore à Rome (aujourd'hui épuisé dans cette librairie), à 61,44 € chez Nomade aux Mesnuls (...où il était il y a 8 jours à 33,91 €), ou à 47,65 € chez  Revaluation Books au Royaume Uni (hors frais d'expédition)…
Je ne continue pas ma liste qui pourrait vite devenir assez longue, mais si l’on se fie à ces dernières librairies qui misent sur la valorisation des beaux livres, on a intérêt à en acheter tant qu’il y en a encore, et à suivre leur «cote» comme on suivrait celle d’une œuvre d’art (toutes proportions gardées bien sûr), en se réjouissant de leur achat si on en possède déjà !
En tout cas, même s'il m’a fallu cinq ans pour réaliser ce carnet et un an de plus pour lui trouver un éditeur, tout cela m'amuse me laisse très humble, je sais très bien que ce n'est pas un chef d’œuvre par rapport aux ouvrages des grands maîtres qui restent mes phares merveilleux et inaccessibles.


Mais le temps est passé très vite depuis, et s’il reste présent sur le marché du livre depuis 8 ans, je ne suis pas resté les bras croisés depuis pour autant, et j’aurai bientôt le grand plaisir de vous faire découvrir mon tout dernier ouvrage !
Ce dernier m’a demandé bien plus de travail et d’efforts que le précédent (mes lectrices et lecteurs savent que je n'aime pas le travail "bâclé", réalisé dans un seul but commercial et pour "surfer" sur une tendance à la mode, qu'il me faut du temps pour élaborer un vrai travail carnettiste), mais je pense que c’est une belle réussite d’autant plus originale et rare, qu’il n’a jamais été réalisé de livre de ce genre sur le sujet qui en fait l‘objet.
…Mais c'est une surprise que je vous réserve pour bientôt, je vous invite à souffler avec moi pour l’instant, les huit bougies « d’Aveyron, carnet de routes ».

Lire la suite...

Du Bonheur au Lison, la magie des sources.


J’attendais ce début de semaine, pour vous offrir, par épisodes se situant dans le suivi des articles précédents, un premier petit bout du « merveilleux » que je vous avais promis lors de notre séance d’aquarelle au Taj Mahal…
Aujourd’hui, du Bonheur au Lison, nous découvrons un point commun : le parcours souterrain d'une rivière à travers le karst, se terminant par une abondante source qui jaillit au grand jour.
Je vous emmène donc découvrir la très belle source du Lison, dans l'esprit de nos rencontres picturales avec des lieux forts, générateurs de mystère et de beauté, porteurs de rêve et d'émerveillement.
Vous verrez dans les prochains épisodes, ce dont à quoi cette nouvelle découverte va nous amener, d'aussi fantastique qu'inattendu...


Source Loue

Avant la source du Lison, nous nous étions arrêtés avec mes amis (es) stagiaires du mois de juillet dernier, à la source de la Loue et dans son cadre grandiose (malheureusement bien défiguré par les aménagements «touristiques», …ah, mon Dieu comme c’était romantique et beau avant l’installation de la passerelle, l’abattage des arbres et l’impossibilité d'accéder aux ruines parsemant le lit de la rivière !), pour un exercice de croquis aquarellé rapide (pas plus de 10 mn si possible), si important dans la maîtrise des esquisses de carnets.
En attendant, aviez-vous sans doute remarqué ma fascination pour le monde souterrain porteur des mythes les plus anciens de l’humanité ?
Pour moi, rien d’effrayant dans les «mystères d’outre - roche», créés, modelés, formés par le passage de l’eau, mais au contraire tout d’étonnant, captivant, fascinant, extraordinairement beau, et je peux même l’écrire car je le pense réellement : incomparable, magique, merveilleux !
En plus, il existe toujours une relation intime, profonde et mystérieuse entre les univers hypogés et le monde extérieur auquel ils sont liés, qui a le pouvoir de nous enchanter à la rencontre des deux.


Source Lison

Le motif de ma vidéo tel que je l’ai si souvent dessiné au cours de tant d’années où je suis venu trouver l’inspiration auprès de la source du Lison…
Ce qui fait la force et la beauté d’un terroir, c’est justement ce qui en constitue le socle et l’assise invisible, en charpente la perception spatiale, en caractérise le paysage, en influence la nature et les écosystèmes, en détermine les comportements humains les plus ancestraux : son essence minérale, ses particularités géologiques, la sève de ses racines cachées les plus insoupçonnées !
- Ne pensez-vous pas qu’une bonne fée a dû se pencher à sa naissance sur la source dont l’image est là notre sujet ?
- Ne ressentez-vous pas en la regardant (plus encore en la dessinant), que cette eau jaillissant de la roche, nous apporte des visions de cascades paradisiaques venues du fond des âges, aux pouvoirs étranges peut-être miraculeux, comme si notre imaginaire ne pouvait se détacher des symboles de vie, de purification et de régénérescence portés par l’abondance et la puissance de l’eau jaillissant de la roche ?
Alors que la rivière naissante se mêle à la lumière du jour, emportant sa fraîcheur vers les vallées brûlantes sous les feux de l’été, et avant que nous nous retrouvions pour une nouvelle aventure faite de merveilleux (unique et extraordinaire, vous verrez à quel point), au coeur de ces terroirs où l’eau se perd dans la roche et sourd sur les galets, nous fêterons dans le prochain article un anniversaire qui n’est pas anodin, car ici, en fait, …tout est lié !
Enfin, pour terminer, voici ma vidéo :

 

Lire la suite...


Dans «écholocation», il y a «écho». Vous allez voir à la fin de la vidéo, la relation qu’il peut y avoir entre une peinture évoquant le cheminement d’une chauve-souris dans les profondeurs karstiques, et l’écho d’une incroyable découverte, annoncée dans un quotidien trouvé sur une table de restaurant.
Une nouvelle qui a complètement modifié le cours de mon existence ces huit dernières années, m’entraînant dans une véritable aventure, dont je relate l’histoire dans un carnet réalisé au jour le jour, et qui fait l’objet d’un nouveau livre, publié très prochainement…
Mais que je revienne à la petite surprise que je vous avais promise lors de mon billet précédent : c’est non seulement, la toile ci-dessous (que j’ai le plaisir de vous faire découvrir), mais aussi, celle du catalogue de l’exposition dans laquelle on a pu la voir avec 27 autres œuvres d’art contemporain (peintures et sculptures principalement), exposition qui vient de se terminer.
Pourquoi Millau me direz-vous ?
- Parce que cette charmante ville (surtout connue bien au-delà de nos frontières pour son célèbre viaduc), fut cette année, la capitale européenne de la spéléologie, à l’occasion du 8ème Euro forum de la discipline, et du cinquantenaire de sa Fédération française, un évènement scientifique, sportif, environnemental et une rencontre internationale, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler ici.
La manifestation, organisée par les Comités Départemental Aveyron et régional Midi - Pyrénées de Spéléologie et la FFS avec le soutien de la ville de Millau, les Instances sportives au plus haut niveau et le Département de l’Aveyron, fut une magnifique réussite. Elle s’enrichit pour la première fois d’un concours d’art contemporain particulièrement intéressant, dont l’initiative revient en premier lieu au Comité Départemental de Spéléologie, dont le dynamisme n’a d’égal que l’action fructueuse et originale.
Le thème en était la chauve-souris, ce concours s’adressant à tout artiste plasticien européen confirmé et professionnel, le nombre des artistes sélectionnés étant limité à 28 correspond aux 28 fédérations européennes de spéléologie participant au congrès. On n’avait le droit de ne présenter que deux œuvres (une seule pouvant être retenue), quant au jury, il était composé de professionnels des milieux artistiques et culturels, ainsi que de représentants du monde spéléologique. Chaque œuvre devait être accompagnée d’un cartel présentant l’objectif et l’intention artistique la définissant. 

  
Echolocation karstique

«Écholocation karstique», Acrylique et technique mixte sur toile (sable dolomitique, pigments naturels, liants acrylo - vinyliques).
Cette toile est une réflexion sur la possible «visualisation» de la perception des espaces hypogés karstiques par l’écholocation d’un chiroptère .
Cette tentative d’une «visualisation» du monde des profondeurs à partir d’une «mémoire supposée des espaces hypogés» de l’animal, se traduit dans la conscience que nous pourrions en avoir par une vision énigmatique, mystérieuse et symbolique des milieux souterrains .
En même temps que cette «visualisation» met en valeur leur importance dans les équilibres naturels (écosystèmes, hydrogéologie, etc.) à travers les interactions endokarst - exo karst (symbolisées dans la toile par le vol et la vie de la chauve-souris à l’intérieur et à l’extérieur des cavités souterraines), ce sont les archétype de la matrice maternelle, de la caverne des mythes d'origine, de la renaissance et de l'initiation qu’elle évoque .
Quoi que très schématisé (ou traduit par signes) le chiroptère plusieurs fois présent dans la toile est le messager des énergies telluriques, des forces magiques ou «extra-naturelles», établissant un lien vivant  et extra - sensoriel (délié de toute vision «formelle») entre la terre et le ciel, le monde de l’intérieur et l’extérieur, le connu et l’inconnu, le visible et l’invisible, l’occulte et le révélé, le passé, le présent et le futur .
Comme dans le cas de la lumière inactinique utilisée pour éclairer une chambre noire afin de développer en noir et blanc, la couleur rouge du fond de la toile a pour rôle la «mise en valeur» de la «visualisation» des mondes souterrains révélés par l’écholocation de la chauve-souris .
Elle évoque également un creuset matriciel, un espace d’accomplissement allant de la naissance obstétricale aux rites de la puberté et une force de régénérescence où peut se perpétrer le mythe du Phénix (symbolisé par le signe «phi» de l’ancien mot grec «phoinix» en bas à gauche de la toile), un espace séparant les temps géologique des profondeurs karstiques de nos propres notions de durée, un espace que le seul mammifère doué du vol actif est capable de franchir depuis plus de 50 millions d’années …
Voici à présent en complément de ma "petite surprise", le catalogue de cette exposition «Rat d‘Art Volant», (manifestation d’excellent niveau, qui vous donnera une idée de sa teneur jusqu’au 29 septembre au beffroi de Millau), cliquez sur son image ci-dessous, pour l’ouvrir et le télécharger en PDF (à éviter si connexion Internet lente ou plugin navigateur inactif) :


Affiche expo 1

Parmi toutes ces œuvres celles qui ont été primées au final sont les suivantes :
Prix de la ville de Millau pour la catégorie "sculpture" décerné à Double Je pour son oeuvre "le monde allant vers"
Prix de l'office du tourisme de Millau Grands Causses pour la catégorie "œuvres picturales et apparentées" décerné à Sophie Vigneau pour son
oeuvre "Envol"

Prix résultant du vote du public décernés par ordre alphabétique à:
-Alain Courtaigne pour son oeuvre "Cavernicoles"
-Anne Deltour pour son oeuvre "Echappée Belle"
-Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Mais je reviens à ma toile : par-delà cette exposition, elle représente symboliquement bien plus qu’une sélection à un concours et une exposition de plusieurs mois.
C’est la matérialisation informelle de la fin d’une aventure qui se termine par la réalisation d’un livre, une belle histoire dont vous verrez le début dans cette vidéo, et que je développe dans le livre en cours de parution, je vous le présenterai dans le prochain article.
Cet ouvrage, un carnet de découvertes et d’exploration dont l’élaboration n’avait jamais encore abordé un tel sujet à travers dessins, croquis et aquarelles, vous emmènera tout au long des sept années où je l’ai réalisé, à la rencontre d’un patrimoine aussi riche que celui évoqué dans mon «Aveyron, carnet de routes», de personnages passionnants, de grandioses paysages, d’une nature préservée, et d’une aventure à la fois scientifique, humaine et sportive, où le mot «spéléologie» évoque aussi une réflexion sur le sens des beautés la nature et du regard des hommes qui ont pour charge de la transmettre et de la préserver.
Alors, avec la parution de ce livre, dans le prochain billet, c’est à une naissance que je vous inviterai !

Lire la suite...

De l'aquarelle traditionnelle au carnet de voyage


En aquarelle et croquis-aquarelle, je vous propose de découvrir dans quelques jours (la semaine du 14 au 20 juillet exactement) comment transformer vos points faibles en atouts à l’occasion du stage "Comment réussir ses croquis et aquarelles de terrain pour le carnet de voyage", et (devrais-je ajouter), ses projets d’atelier. 
C’est dire si cette session est importante (certainement la plus intéressante aussi de l’année), en matière de compréhension et d’acquisition des astuces, procédés, petits secrets et tours de mains qui peuvent vous aider à progresser vite et dans les meilleures conditions lorsqu’on veut ramener de ses sorties picturales et voyages, le meilleur de ce qu’ils nous ont offert. 
Tout cela dans un cadre de verdure idéal, en passant une semaine de découverte autour de sa passion, où le plaisir de peindre reste le vrai moteur, et celui de partager, la garantie d’une  détente conviviale et joyeuse : la maison d’hôtes de La Fresse (l’une des 22 maisons préférées des français), un endroit aussi beau que tranquille.
Son charme ?
- Je lui ai déjà consacré beaucoup d’articles ici, et nombre de médias (radios, télés, revues d’art, de décoration, gastronomie, etc.) s’en sont faits l’écho, la beauté des sites environnants, la délicieuse cuisine de la maîtresse de maison ajoutant à ce cocktail une saveur de vacances d’exception, impossible à décrire en quelques mots.
La Fresse été

"Un cocon dans la montagne" : quel titre ne peut-il mieux évoquer la maison de Christiane COLIN, qui nous accueille pour ce stage que celui-ci, synonyme de séjours à part, loin du hourvari des plages estivales ?
Mais cette session me direz-vous, que va-t-elle m’apporter de plus par rapport à un autre stage, à mes connaissances actuelles, l’expérience déjà acquise, ou mes incertitudes de débutant (e) ?
- Ce que vous trouverez difficilement ailleurs condensé en si peu de temps, et dans un cadre aussi bien adapté à une formation utile autant qu’une semaine de vacances réussie !
Le programme d’abord, aussi bien en atelier qu’en extérieur : si le dessin n’est pas votre point fort, si dessiner un personnage ou un animal vous intimide ou pire vous effraie, si d’aller sur le terrain et saisir l’essentiel de votre motif (quel qu’il soit) en quelques coups de pinceaux et couleurs est votre objectif, alors ce stage est pour vous !
Nous verrons comment adapter au mieux les moyens techniques les plus rapides et expressifs pour traduire vos émotions et souvenirs (croquis aquarellé, aquarelle rehaussée, aquarelle pure, dessin synthétique, aquarelle de synthèse, etc.), et en retirer le meilleur au service non seulement vos carnets de voyages, mais aussi de vos esquisses d’atelier.
Différents modules pratiques d’expression et de technique de terrain (comme le croquis de personnage ou d’animaux) participent aussi à la richesse et à l’intérêt de ce stage . Cela vous permettra de réaliser un carnet original dans l’esprit des plus intéressants carnets de voyages : ceux qui ont accompagnés artistes, explorateurs et scientifiques depuis les origines de cette expression.


Carte1834.jpg

Faune, flore et paysages sont à la base de carnets de voyages magnifiques, et les sujets abordés en cours de semaine vous permettront certainement de vivre une journée
d’excursion inoubliable, comme celle des tourbières, écosystèmes fragiles et rares, ou celle des adorables lacs d'origine glaciaire, grandes richesses naturelles du Jura Oriental.

peinture-des-barques.jpg

Nous dessinions ce jour-là la vie tranquille d’un adorable village de pêcheurs au bord du lac St-Point dans une ambiance de paysage nordique sous les premiers rayons du soleil d’été…
Vous découvrirez surtout comment être plus efficace sur le terrain, appliquer les bases de l’aquarelle à des sujets que vous n’auriez sans doute jamais abordés sans préparation spécifique (quelques exercices et excursions ciblés à cet effet vous permettront de comprendre comment y parvenir), et s’il reste assez de temps en fin de session je rajouterai un ou deux modules rares comme celui de la réalisation d’un petit carnet origami très original ou celui des bases relevé d’empreintes.
Enfin, outre la convivialité de cette semaine riche d’expériences picturales, la diversité thématique et technique du stage, il ne devrait plus y avoir le moindre motif qui vous fasse peur après une semaine comme celle-là, et vous devriez en repartir en connaissance des atouts le plus efficaces pour aller jusqu’au bout du monde exercer votre talent !
Alors si cette semaine vous tente (ou l’une des suivantes à La Fresse), venez vite nous rejoindre car il ne reste plus que quelques places, demandez-moi conditions et bon de réservation cliquant ici ou appelez directement Christiane COLIN (notre hôtesse pour ce séjour) pour qu’elle réserve en priorité votre place au 03 81 46 51 63.

Lire la suite...

Du Bonheur à Bramabiau...

Me revoilà, pour continuer avec vous ma quête du Bonheur.
Bien sûr, en quelque sorte je l’ai retrouvé, mais ce n’est plus le Bonheur !
Souvenez-vous du début de mon histoire : je vous ai laissé il y a quelques semaine déjà dans l’incertitude du devenir d’E. A. Martel et de ses camarades, qui, après avoir échoué dans une première tentative d’exploration de la petite rivière souterraine, reviennent le lendemain 28 juin 1888 dès 8 h du matin, plus motivés que jamais, et s’enfoncent à nouveau dans la pénombre du labyrinthe de roche, en essayant de suivre le ruisseau.


Bramabiau Vuiller

Descente de la deuxième cascade de Bramabiau avec le fameux canot Osgood par E. A. Martel et ses compagnons, dessin du peintre Vuillier d’après un croquis de Théodore Rivière. E.A. Martel s’était entouré des services de G. Vuillier un très bon peintre qui refusait les assauts de la photographie et persistait à travailler de traditionnelle façon, dans l’esprit des plus grands illustrateurs de l’époque.
En ce qui nous concerne, nous nous étions quittés après avoir peint une aquarelle rappelant tout le mystère de cette souterraine disparition…
Aujourd’hui, nous retrouvons l’intrépide équipée, là où nul être humain ne s’est encore aventuré. Les heures s’écoulent, angoissantes pour tous les badauds venus assister à l’expédition, et qui attendent à l’extérieur, des deux côtés de la vallée.
Ce n’est qu’à 23 h 30 que Martel et ses compagnons arrivent dans «l’Alcôve»,  à la résurgence du Bonheur devenu «Bramabiau» (en occitan «le bœuf qui brame»), nom donné par les paysans à cette énorme source et à la rivière qu’elle engendre, à cause du sourd mugissement de ses cascades débouchant dans la vallée.
Martel est si profondément marqué par cette aventure qu’il consacrera le reste de son existence à l’exploration souterraine.


Il ne le savait pas, mais avec ses aventureux camarades il venait d’inventer la spéléologie !

 
Je vous emmène aujourd’hui réaliser une aquarelle dans ce qui fut il faut bien le dire, le berceau de la spéléologie : un univers fascinant qui je l’espère, vous donnera envie d’aller à sa rencontre sur les lieux mêmes des exploits d’E. A. Martel.


Si vous voulez vous-même découvrir cet extraordinaire milieu souterrain, vous pouvez sans le moindre risque, à l’occasion d’une visite guidée souterraine magnifique, sans effort ni difficulté lors d’une superbe promenade, avoir à votre tour une idée de ce qu’ont pu ressentir E. A. Martel et ses compagnons d’exploration : pour cela rien de plus facile, rendez-vous au chalet d’accueil de l’Abîme de Bramabiau.
C’est une étape incontournable si pendant vos vacances vous traversez les Grands Causses ou les Cévennes et allez du côté du Mont Aigoual.
L’abîme est ouvert en avril - mai - juin de 10h à 17 h 30, en juillet - août de 9 h 30 à 18 h 30, en septembre de 10 h  à 17 h 30, et en octobre - novembre (jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint) de 10 h 30 à 16 h 30. Prenez une petite laine (vêtements chaud quelle que soit la saison si vous êtes frileux - se -) car la température intérieure est de 10°C, vous pouvez même en faire profiter vos animaux préférés qui sont acceptés en laisse à l'intérieur de la grotte !
Pour en savoir plus je vous invite dès à présent à aller visiter le beau site de la rivière souterraine  http://www.abime-de-bramabiau.com/ où vous trouverez tous les renseignements complémentaires vous permettant de vous y projeter.
Sachez que l’Abîme de Bramabiau et sa rivière souterraine ont depuis toujours suscité une fascination particulière : à la fois mystérieux, impressionnant et grandiose, le lieu a inspiré nombre de légendes, oeuvres littéraires, cinématographiques et artistiques, vous devriez y éprouver de véritables émotions esthétiques. 
Quant à moi, je tiens à remercier toute l’équipe de l’abîme de Bramabiau pour l’autorisation donnée afin de réaliser ce reportage aquarellé, et à vous, pour m’avoir suivi jusqu’ici.
Si cette série de découvertes carnettistes hors des sentiers battus vous a intéressée, alors réjouissez-vous car j’ai l’impression que l’action ne fait que commencer…


Bramabiau Alain Marc

…Sur les lieux du dessin de Vuillier et des exploits de Martel : si c‘est dans la réalisation de motifs de ce type que je trouve en ce moment le plus d’accomplissement, c’est parce qu’ils sont le trait d’union symbolique entre une épopée qui changea notre connaissance du monde, et la continuité d’une aventure d’exploration toujours d’actualité car il n’existe pratiquement plus de lieux encore inconnus sur notre planète que dans les profondeurs du monde marin et souterrain.
Pour moi, témoigner de ces explorations et m’y impliquer est bien plus passionnant que de réaliser un simple carnet de voyage (aussi captivant soit-il mais dont j’encourage et loue la pratique pour tout un chacun car c'est très valorisant), parce que je ne suis plus seulement spectateur mais acteur d’une aventure, où le mot « découverte » garde encore tout son sens, dans un monde où porter son regard ailleurs est devenu pour beaucoup une assez facile banalité.

 

Lire la suite...

En attendant de retrouver le Bonheur.

Étrange impression de savoir que vous êtes des centaines à vous demander ce que je peux bien devenir, quand vous n’avez de la sorte aucune de mes nouvelles grâce à ce journal en ligne…
Surtout si vous attendez la suite d’une belle aventure commencée ensemble par article et vidéo interposés, comme c’est le cas avec mon dernier post où nous avions perdu le Bonheur.
Alors, que je vous dise : tellement de choses se sont précipitées en si peu de temps (jusqu’à en dénaturer l’écoulement), que je ne pouvais vous donner de nouvelles plus tôt, les semaines écoulées étant devenues de trop courts instants, comme si les horloges du monde s’étaient emballées dans une vertigineuse accélération !
D’abord, il y a eu ces moments de magie, partagés avec le groupe du stage carnet de voyage en 4 x 4 dans le Pays du Soleil Couchant marocain : huit jours exceptionnels d’un stage tout aussi rare et enthousiasmant, en parcourant des centaines de kilomètres sur des pistes de rêve hors du commun, où nous n’avons vu touriste qui vive sur notre chemin.
AtlasBlue revueJ’avais déjà écrit un article de plusieurs pages illustrées de mes aquarelles pour la revue de bord de la compagnie «Atlas Blue» concernant cet extraordinaire circuit il y a quelques années, circuit que je nomme «La piste de lumière rose». Repris dans la revue sous le titre «D’un Atlas à l’autre», le parcours adapté cette année à notre dernier stage carnet de voyage en empruntait les plus beaux tronçons, élargis à de nouveaux itinéraires tout aussi superbes et totalement en dehors des trajets touristiques habituels.

Ce séjour d’aventure picturale, enthousiasmant et convivial, commencé sous le chaud soleil de l’Anti-Atlas, s’est poursuivi pour plusieurs d’entre-nous par un
prolongement tout aussi estival (mais qui nous ramenait à la bruyante réalité des poncifs de masse) dans Marrakech la rouge, où nous avons tout de suite retrouvé nos lieux de prédilection et nos connaissances locales préférées tout en fuyant les endroits trop à la mode, …heureusement qu’il reste encore quelques quartiers authentiques dans cette ville en pleine mutation.

Inutile de dire qu’en rentrant, retrouver la froidure et la pluie fut pour chacune, chacun, un sacré retour à un quotidien plus ou moins incontournable ou bien
apprécié !


Voici un extrait du film (réservé aux participants du stage) tourné pendant le voyage, qui vous donnera une idée de l’intensité et de l’attrait des journées vécues sous le chaud soleil du Maroc : superbes aquarelles, paysages grandioses, convivialité et découvertes permanentes…
Je reviendrai dans de futurs articles sur les meilleurs moments de ce périple, qui fut un carnet de voyage si beau que vous aurez le moment venu grand plaisir à le partager avec moi.
Ensuite, un évènement unique (puisqu’il ne se reproduira jamais plus),  qui m’a également bien monopolisé, qui a démarré pour plusieurs mois, et dont le temps fort a eu lieu tous ces jours-ci lors d’un congrès
d’exception participant à l’histoire de notre monde contemporain : j’y étais, j’y présentais sur mon stand ma peinture
Congrès cinquantenaire spéléo Millau 2013-2
et le dernier de mes carnets (- plus qu’un carnet d’ailleurs - que vous allez très bientôt pouvoir découvrir et posséder, mais c’est une surprise pour les semaine à venir), un évènement où je reste aussi présent à travers l’une de mes toiles les plus récentes sélectionnée avec 28 autres parmi grand nombre d’artistes contemporains, vous verrez dans les prochains articles en quoi tout est si intimement lié, pourquoi je ne vous en ai pas parlé plus tôt (bien que…), et ne vous en dis pas plus pour le moment !
Mais pour l’instant, j’ai hâte de retrouver avec vous le Bonheur
Lire la suite...

La Perte du Bonheur.


Il fallait plus que du courage pour se lancer à la poursuite du Bonheur, quand on avait suivi son parcours trompeur sans imaginer où il allait nous emmener !

 Pourtant, tout avait bien commencé, lorsque l’intrépide équipe arrive sur les lieux avec une motivation et un enthousiasme à vaincre tous les obstacles…
Mon camarade d’ Aven Noir  Daniel André écrit dans son excellent livre «Bramabiau l’étrangeté souterraine», le récit du début de cette aventure :
«Nous sommes le mercredi 27 juin 1888 au matin. Les calèches chargées du poids des hommes et du matériel entrent bruyamment dans Camprieu. Les paysans, alors occupés à couper les foins, cessent leurs travaux et se pressent autour de l'étrange caravane. Peu habitués à de telles visites, ils posent mille questions... et se gaussent de ces "messieurs de Paris" trouvant leur projet pour le moins bizarre : ce serait donc aujourd'hui ou jamais que le Bonheur des ténèbres accepterait de livrer ses secrets.»
Après les repérages de 1884 cette première tentative se révèle plus compliquée que prévu pour E. A. Martel et ses camarades, qui doivent abandonner leur exploration, arrêtés par un obstacle trop important ce jour-là (une cascade infranchissable), mais le 28 juin 1888, Blanc, Armand, Foulquier et Martel s’engagent à nouveau dans le torrent souterrain du Bonheur au milieu de blocs effondrés par une diaclase donnant accès à un labyrinthe orné de salles calcifiées, de marmites de géants, de piliers d'érosion tourbillonnaires et autres étrangetés karstiques…
E. A. Martel atteint bientôt la cote -54 m, mais que va-t-il se passer ensuite ?


Perte du Bonheur A

La Perte du Bonheur est toujours la même depuis l’époque de Martel.
Elle reste empreinte de ce mystère qui fascine les hommes à travers toutes les civilisations, fait à la fois d’attirance, de curiosité et de crainte, mais qui nous questionne par rapport à la fragilité de notre existence et nous «resitue» face à nous-mêmes.
Elle verse surtout au plus profond de notre être le souffle et la magie des forces surnaturelles qui ont suscité auprès de nos ancêtres de la préhistoire suffisamment de puissance imaginaire pour s'exprimer à travers des signes et fabriquer pour la première fois des images, laissant soudain dans l'histoire de l’humanité une mémoire volontaire et matérialisée porteuse de la projection de la pensée, une trace produit de sa propre main et de son intelligence, une image qui «l’immortalise» et qu'elle va pouvoir donner à voir à d'autres humains à travers le temps.
C’est aussi cette sorte d’atavisme inconscient lié aux actes «sublimants» de nos ancêtres, ce rapport à une élévation de nos engagements, amenant à nous dépasser et (consciemment ou non) à laisser une empreinte de notre passage ici-bas apte résister à l'amoindrissement, perpétuant cet arrachement de l'homme à l'état de nature, qui animait aussi Martel et ses compagnons…


Bateau d'Osgood B

Au milieu des cordages, échelles, bougies et lanternes, briquets à amadou, burins et pitons, le canot pliant en toile imperméable fabriqué par Osgood à Creek River aux Etats-Unis commandé spécialement par E-A Martel pour cette aventure, constitue l’arme suprême pour aller affronter ces 27 et 28 juin 1888 les eaux souterraines du Bonheur...

Lire la suite...

Des splendeurs indiennes aux neiges Jurassiennes.


Vous êtes longtemps restés sans nouvelles…
Pourtant, la dernière carte postale du Rajasthan cheminait vers vous tandis que nous franchissions les continents sur le chemin du retour, à l’image même de ces missives qui vous parviennent d’endroits lointains bien après que les amis qui vous les avaient envoyées soient revenus.
Ce périple en Asie hors du commun, commencé il y a plusieurs années, s’est donc poursuivi par ce très beau stage indien dans l’esprit de celui dont la réussite et la beauté avaient mis en lumière la Birmanie l’année dernière dans nos carnets.
De ce nouveau contact avec une culture fascinante, multiple et d’une grande richesse, au cours des rencontres fortes qui marquèrent notre cheminement de carnettistes attentifs aux beautés du monde, je vous adresse cette dernière carte postale, vidéo cette fois-ci :


Mais elle est plus que la rapide mémoire de moments que vous n’avez pu partager avec nous : c’est aussi une façon pour moi de remercier chaque stagiaire qui m’accompagnait cette année dans une ambiance chaleureuse et enthousiaste, car c’est d’abord à elles toutes (messieurs où étiez-vous ?) que revient le mérite d’avoir su conserver l’osmose, l’enthousiasme, l’émerveillement, le partage, l’entraide indispensables à la réussite d’une telle aventure des semaines durant, à des milliers de kilomètres de chez nous.
Je n’ai monté dans cette vidéo qu’un extrait parmi de nombreux autres des séances spécifiques de peinture ou de travail sur le carnet : que me pardonnent celles qui ne se verront pas (ou ne verront pas leur travail) dans les images qui précèdent, car je ne pouvais pas dépasser les 4 mn si je voulais télécharger ce petit clip de l’endroit où je me trouve en ce moment.


Joueur de raga 4

Un extrait de démo visible dans la vidéo ci-dessus.
Palais Agra 3b

En pleine peinture depuis la fenêtre d’un palais.
26-01-2013 Samedi New Delhi IMGP2954

À l’ombre des ruines du Qûtb Minâr à Delhi…

Il faut dire que depuis notre retour je n’ai pas une minute pour souffler, pour vous retrouver en écrivant ici le moindre billet, car les évènements et les enchaînements de circonstances (des plus inattendues, heureuses et dynamiques) se précipitent pour me propulser (et « vous » propulser aussi, vous comprendrez prochainement pourquoi) dans l’avenir !
En attendant nous voici déjà en fin de séjour du stage de l’application d’aquarelle aux carnets de voyages « ambiances et paysages de neige » en Jura Oriental, dans une atmosphère de contes de fées ressemblant un peu au « Monde de Narnia» (souvenez-vous de notre balade fantastique avec P’tit Jo).


Sapins

Échappée du «Monde de Narnia», la forêt enchantée qui nous
accueille en plein Jura Oriental…

Si certains d’entre vous viennent de subir les caprices d’un épisode hivernal pouvant se révéler des plus désagréables, il n’en est rien ici au contraire, ce serait même l’émerveillement des Noëls enchantés de notre enfance dans lequel nous sommes retournés avec ce stage, dans un endroit idéal, rêvé pour cela :
- Peut-être avez-vous vu il y a quelques jours à la télé sur France 2, l’émission de la maison préférée des français (La maison préférée des français émission présentée par Stéphane Bern, voir aussi le hors série n°2 de MaisonCréative actuellement dans les kiosques) ?
Alors vous aurez vu si vous avez suivi l’émission, l’une des maisons de France qui a le plus de charme et a été choisie pour faire partie des 22 maisons finalistes de cette émission : celle de Christiane Colin, qui nous accueille en ce moment pour ce stage magique des ambiances de neige en Jura Oriental (cliquez sur le lien pour voir ou revoir la jolie maison de Christiane, l’une des plus charmantes maisons françaises ou vous pouvez aussi séjourner si le cœur vous en dit, et il n'est pas besoin de suivre un stage d'aquarelle pour cela !).
Magique aussi la cuisine de Christiane, souvent citée dans de nombreux guides et revues, et que nombre d’émissions de radio et de télévision ont souvent mise en valeur, mais qui a été "occultée" dans l’émission (consacrée uniquement il faut bien le préciser, aux maisons de charme choisies)…


Christiane 2

Christiane COLIN devant son fameux gâteau au chocolat (réalisé sans farine et qui lui a valu un prix culinaire très apprécié), un régal supplémentaire pour terminer ce jour-là le repas…

C’est dire si nous avons là, dans ce coin de montagne privilégié, les conditions idéales pour nous réchauffer, nous réconforter et nous retrouver, après les séances d’aquarelle dans la neige et les croquis au milieu des merveilleux paysages des crêtes du Haut Doubs !
Un stage de plus qui ajoute dans le parcours de chaque participant un séjour d’exception, car il n’est pas toujours utile d’aller à des milliers de kilomètres pour vivre quelque chose d’inoubliable…


peinture 2

Une partie du groupe en plein travail sur fond de Mont Châteleu.
Théverot & Brévine mars 2013

La première ferme du Théverot, l’une de mes « démos » de cours (pochade à réaliser rapidement sur le motif)

Bientôt de retour dans mon Rouergue d’adoption, pour vous reparler d’ici la fin du printemps de plusieurs de ces évènements qui nous projetteront dans de belles aventures dont je vous ferai la surprise en priorité et que je vous ferai partager, (en attendant j'essaierai d'être plus régulier dans mes publications)...
Alors n’oubliez pas de guetter ici mes prochains billets, si vous voulez savoir en priorité de ce qu'exactement je vais bien pouvoir vous faire part !

Lire la suite...


En fait, il faudrait en poster des dizaines pour vous donner une juste idée de notre voyage !
Et les carnets... Ils en comportent déjà des dizaines mais en bien mieux, car celles-là sont plus qu’uniques et rares : elles sont inimitables.
Je renonce à tout vous raconter car les journées en valent plusieurs, les balades, découvertes, rencontres multiples et séances de peinture s’enchaînant les unes après les autres à une cadence si élevée que ces visions du Rajasthan et de l’Uttar Pradesh nous habitent maintenant au quotidien tant et si bien que nous craignons un peu le retour au quotidien quand le voyage sera fini.
Il n’empêche, le carnet de voyage sera terminé, et en le ramenant avec nous c’est bien plus que des cartes postales, des photos et des vidéos que nous ramènerons : c’est une part vivante et colorée de la mémoire d’un pays sublime où se côtoient tous les extrêmes, ce sont mille moments intenses et inoubliables définitivement éternisés sur les pages de nos carnets !
Marié arrivant à cheval avec un enfant fétiche 2 Participer à un mariage au Rajasthan est un moment de rêve et d’émerveillement (voir l’article que j’avais déjà publié ici, où vous pouvez si vous ne l’avez déjà visionné, en voir un dans une belle vidéo)…
Ici, le marié arrive à cheval avec un enfant fétiche sensé porter bonheur aux futurs époux.
…Nous avons eu la chance d’assister à ce moment exceptionnel au son de danses et de musiques endiablées.


L’Inde des Maharadjas qui nous accueille n’est pas qu’un moment de l’histoire qui serait devenu mythe  aujourd’hui : c’est quelque chose d’encore bien vivant et de très proche dans la mémoire collective sur ces terres de magie où chaque chose peut devenir féerie à tout instant, un peu comme si sous nos yeux ébahis les légendes de Cendrillon ou de la Belle au bois dormant devenaient soudainement réalité dans un étourdissement de sonorités et de lumières éblouissantes.  
Montée des stagiaires au fort et palais d'Ambert 2

Rarement stage carnet de voyage n’aura été aussi somptueux : ici, montée des stagiaires au fort d'Ambert à dos d'éléphant, une certaine façon d’imaginer ce que pouvaient ressentir les princes de ces lieux, montant à leur palais en admirant le paysage…
Yun

Les éléphants de Yuyun STOULS arrivent dans la cour d’honneur et vont docilement se ranger près des muraillent où leurs cornacs nous aideront à en descendre…
Brigitte Privat 3

Double page de Brigitte PRIVAT : une autre fête pour les yeux et le cœur comme sont toutes nos journées ici...
Mariage Jaipur 2

La fête justement : quand les femmes dansent et sont heureuses de nous faire partager leur liesse au son des tambours, des trombones et trompettes (c’était entre Jaipur et Samode, comme un moment en dehors du temps).
1-Brigitte Privat 2Avec Brigitte PRIVAT toujours : une autre double page de son carnet évoquant les saris multicolores qui égaient notre chemin.  Palais-de-Samode-4-copie-1.jpg

Du temps passé au palais de Samode où la cuisine est si bonne, il nous reste l’étrange sensation d’avoir failli rencontrer le maharadja en personne dans les couloirs et les salons finement décorés de dorures et de pierres précieuses.  Nous imaginions parfois peindre au milieu d’un petit Versailles oublié dans le pays des Mille et une nuits…   
Elisabeth Stemmer 1

Plus de mille fenêtres rien que pour la façade du Palais des Vents : Elisabeth n’en est là qu’aux premières d’entre-elles !
Elisabeth Stemmer 2 Un exemple de la prouesse des artisans décorant palais et riches demeures dans le carnet d’Elisabeth : chaque élément du bouquet est une pierre précieuse ou semi-précieuse inclue dans le marbre blanc, à la manière d'une marquèterie, et c'est comme cela dans des fresques gigantesques et raffinées sur des murs entiers, dans la plupart des palais !
Palais du Samode Bagh 2

Un de nos dîners sous les étoiles dans les jardins du palais de Samode Bagh, à la lumière des braseros (nos "nini suites" sont sur le côté d'autres jardins à l'opposé).
Dans les rues au Taj Mahal

Nombreuses sont aussi nos balades dans les rues et les villages à la rencontre d’un peuple attachant, formidable et ingénieux, où se mélangent toutes croyances et religions…
Yun 2

Innombrables sont les marchands des quatre saisons et colporteurs de toutes sortes : il faut les croquer rapidement avant qu’ils ne partent plus loin vendre leur marchandise. Ici, une page du carnet de Yuyun Stouls.
Géraldine Mula

Les conducteurs de tricycles attendent le long des trottoirs le passant fatigué qui louera leurs services. Géraldine Mula dessine celui-ci tandis qu’il dort sur le siège des passagers : il lui reste les pieds et la troisième roue à dessiner lorsqu’il se réveille, mais elle l’a saisi au vol, il est immortalisé !
Rivière Yamuna

Ce qui est incroyable ici c’est qu’on passe sans arrêt d’un extrême à l’autre, d’un univers à un autre : tout se côtoie dans une démesure de bruits et de couleurs qui donnent au voyage une formidable impression de dépaysement . Là, sur toute la largeur du fleuve Yamuna à Agra, les lavandiers et lavandières nettoient et font sécher des amoncellements de linge multicolore...
Temple d'Abanari 2

L’extraordinaire temple d’Abhaneri, édifié au 8ème siècle, et dédié à Lashni (femme de Vishnu) est très fréquenté, et bien qu’il soit en ruine, le culte y est encore mystérieusement fréquent.   Nicole Imberty 2

Une partie de ce même temple dessiné par Nicole Imberty comme une gravure ancienne à la manière des peintres voyageurs du siècle des lumières…
Taj Mahal

La plus somptueuse des visions s’offre à nous avec le joyau du Taj Mahal, tout de marbre blanc et de pierres précieuses qui surgit de la brume au bord du fleuve Marani…
Taj Mahal Yun

Mais pour le peindre c’est de l’autre côté du fleuve qu’il faut aller pour voir apparaître dans la lumière magique du matin l’une des sept merveilles du monde, depuis longtemps classée au patrimoine de l’humanité…
Géraldine MULA 1

L’occasion de réaliser plusieurs panoramiques comme celui de Géraldine Mula,
Nicole Imberty 1 …et de Nicole Imberty.

À présent notre périple se poursuit toujours plus loin, je ne sais quand je pourrai me reconnecter pour publier un nouvel article mais je vous dis « à bientôt », à attendant de vous retrouver pour j'espère, de nouvelles aventures aquarellées.

Lire la suite...


Pour vous dire que nous ne vous oublions pas.


Comme d’habitude le stage carnet de voyage est la plus formidable de nos aventures.


Pour vivre et partager en groupe l’exception d’une découverte différente du monde.


Ce n’est pas toujours facile et il faut prendre sur soi pour dépasser les contraintes du voyage et n’en retenir que ce qui restera au retour : des souvenirs d’autant plus beaux que le carnet en sera un témoignage extraordinaire.


Nous sommes là dans le privilège d’un voyage bien différent des voyages organisés traditionnels, et nous savourons la chance que nous avons…


Pour l’instant, parce qu’il y a trop à dire et raconter sur le début de notre voyage, je n’ai le temps de mettre en ligne que ces quelques photos d’instants de découverte et de peinture pris au hasard au début de notre parcours à Delhi.  


Delhi 4

Dans le hourvari du bazar au coeur du vieux Delhi.


Nous en sommes pourtant loin aujourd’hui, et c’est l’Inde des Maharadjas qui nous accueille, complètement époustouflante, étonnante, bouleversante, quand on la regarde d’un point de vue différent du tourisme traditionnel : on dirait vraiment, si ce n’étaient mobylettes, voitures et électricité, que rien n’a changé depuis des siècles tant nombre de choses ancrées dans des réalités empreintes de traditions millénaires et de religion multiples soulignent le caractère « éternel » de la culture du sous-continent.


Quand j’écris ces lignes le soleil se couche dans des ruissellements d’or et de pourpre au son des flûtes et des pakhavaj qui viennent du village tout proche.


Le chant des oiseaux au plumage multicolore en couvre à peine la musique au fond du parc où les marbres du palais se reflètent dans les bassins et les fontaines.


Nous y dormirons cette nuit les yeux emplis d’incroyables images, sans oublier un seul instant la profonde misère croisée sur notre chemin jusqu’au pied des murailles d’ici, qui nous interpelle plus que jamais sur les raisons et les devenirs des équilibres du monde sans cesse à rétablir.


Il sont déjà loin les hourvaris de Delhi et de Jaipur, et pourtant tout proches dans la mémoire toujours vivantes des pages de nos carnets...


Jama Masjid

La grande mosquée Jama Masjid de Delhi vue de sa cour principale : la plus vaste de l'Inde, la troisième du monde musulman... 

Régine Surroca

La même, par Régine SURROCA


Fort Rouge Delhi

Le Red Fort peut à lui seul symboliser une importante part de l'histoire de Delhi : de Shaha Jahan qui en fit un palais moghol des mille et une nuits aux casernements anglais, c'est une multitude d'épopées qui flottent au dessus des murailles rouges en même temps que le drapeau indien... 

 Christine Besson

Le fort de Catherine Besson.  

Mausolée d'Umayun 1

Moins austère que les précédents monuments, le mausolée d'Humayun, chef-d’œuvre de l'art indo-musulman et ses merveilleux jardins marquent un profond virage dans l'art des tombes jardins qui connaîtra son apogée avec le Taj Mahal, les pieux musulmans y voyaient une préfiguration du paradis.

Anny 1

Plus loin, à peine visible à travers les arbres, une coupole bleue turquoise attire notre regard, ce sera le sujet de l'aquarelle d'Anny De La Fouchardière, et de Christine Cailler...

Christine Cailler

Belle double page (en cours d'exécution) de Christine Cailler. 

 Qtub Minar

L'incroyable et gigantesque minaret du Qtub Minar domine les ruines d'une ancienne mosquée, créant dans la lumière du soir le plus romantique des tableaux orientalistes...

Laurence 1

Les ruines au pied de la fabuleuse tour inspirent avec enthousiasme l'ensemble du groupe, dont Laurence Stulz qui en réalise cette pochade..

Anny 2

Quant à Anny De La Fouchardière, elle consacre sa page toute entière à la magnificence du minaret...

Lire la suite...

La "Partition oubliée" de Daniel CRANSAC


Vignemale avec Daniel

Cette photo a plus de trente ans. C’est Daniel qui me l’a prise sur l’arrête Petit - Grand Vignemale dans les Pyrénées, une petite « classique » pyrénéenne facile que nous effectuions ce jour-là avec un ami trop tôt disparu, Guy, un personnage de grande valeur, pyrénéiste émérite que nous n’oublierons jamais…


À présent, lisez la suite de mon billet, en écoutant la musique suivante


Il faisait beau comme souvent lors de nos entraînements en haute montagne tandis que nous vivions ces moments magiques d’aventure et d’amitié, partagés aussi avec Dany, André, Jean, et les autres. Le soir nous nous retrouvions en refuge pour revivre nos journées, imaginer des projets d’escalade dans des voies lumineuses comme des glaciers suspendus, aériennes comme des aiguilles de granit, vertigineuses comme des surplombs d’altitude, et refaire le monde autour d’un bon verre, près du poêle ou de la cheminée où brûlait le bois monté de la vallée.
Je n’ai pas retrouvé de photos où nous sommes ensemble Daniel et moi lors de nos courses mémorables c’est pour cela que j’ai choisi celle-ci (parce qu’il l’avait prise et qu’il y avait Guy), mais je sais que nos existences ont été définitivement marquées par ce temps-là.
La montagne était notre passion, nous avions tous failli en faire notre métier…
Daniel se rendait souvent à Chamonix, le massif du Mont Blanc constituant là-bas son principal terrain de jeux.


Pas étonnant qu’il publie aujourd’hui son 4ème livre: LA PARTITION OUBLIÉE.

Couv 1 Daniel Cransac

La quatrième de couverture de « La partition oubliée »


Là, il n'est plus question que de musique et de montagne. Un roman qu’il faut lire comme on savourerait un vin rare, un mets délicieux. Et on en redemande encore quand arrive la fin !


Si j’écris ce billet pour rendre hommage ce soir non pas à un ancien stagiaire mais à un ami de longue date, c’est que, parmi ce florilège de gens à découvrir qui illustrent si bien le monde avec leurs dessins et aquarelles, Daniel a toute sa place : il le dépeint comme le ferait un aquarelliste, mais avec sa plume, son vécu, sa mémoire, ses émotions et son imagination en nous entraînant entre rêve et réalité dans un suspense, une belle histoire d’amour, une imbrication historique, un roman de musique et de montagne, une aventure plus passionnante encore que nos courses de jeunesse !

Couv 2 Daniel Cransac

La première de couverture de « La partition oubliée »


Je me suis régalé à lire cet ouvrage c’est pour cela que je vous le fais découvrir : s’il vous reste au moins une poignée d'euros en ce moment de fêtes, ne finissez pas l’année sans commander le dernier livre de Daniel CRANSAC « LA PARTITION OUBLIÉE » en cliquant ICI (12 x 18 cm - 160 p -), vous verrez, vous ferez comme moi, vous le lirez d’une traite !
Si vous voulez mieux connaître Daniel et ses écrits, son blog est  ICI, et pour les amateurs de ses romans je vous recommande ses ouvrages précédents (cliquez sur leur titre pour les commander) :
Le chant des oiseaux : (Aventures personnelles en haute montagne, 12 x 18 cm -144p -)
- Les amours catalanes : (Roman sur la guerre d’Espagne 14.5 x 21 cm - 274 p -)
Sacré Julius : (Science-fiction, une brebis clonée qui veut faire comme les hommes 12 x 18 cm - 120 p -)


Pour le dernier jour de l’année 2012 (qui clôturera aussi cette série consacrée à d’anciens élèves, stagiaires ou amis de jeunesse publiant en ce moment un blog, un site, un livre ou réalisant une exposition), je vous réserve une surprise : vous retrouverez quelqu’un dont je vous ai souvent parlé (que beaucoup d’entre vous connaissent déjà), et qui nous annonce aidé par sa compagne dans la vie, son tout dernier moyen d’échange et de communication, …mais là je vous en ai déjà trop dit, la suite c’est pour le 31 décembre, en attendant voici pour évoquer le roman de Daniel les détails de deux aquarelles que je lui dédie symboliquement.

12272848457?profile=originalAquarelle plutôt « réaliste » de grand format que j’ai réalisée à l’époque de nos courses en montagne. Ici l’une des sorties possibles de la « voie Rébuffat », cette magnifique voie ouverte par le grand alpiniste Gaston REBUFFAT (en compagnie de Maurice BAQUET alpiniste non moins émérite). On voit au fond à travers la brume la Dent du Géant dominant la Vallée Blanche, dans le massif du Mont Blanc.  Cet itinéraire d’alpinisme fait partie des voies "historiques" de l’Aiguille du Midi, se terminant à l'altitude de 3842m.

Le roman de Daniel CRANSAC se passe en partie dans cet environnement. En cliquant ICI vous pouvez visionner (mettez-vous en grand écran) l’ascension de cette magnifique voie, comme si vous y étiez, face au Mont Blanc !
Dans l'éperon Frendo«Dans l'éperon Frendo», en face nord de l'Aiguille du Midi 3848 m, massif du Mont Blanc, une autre aquarelle de la même période.
En dessous Chamonix et sa vallée, une voie très impressionnante de 1200 mètres d‘ascension, classée difficile. En cliquant ICI vous pouvez également visionner (mettez-vous en grand écran) cette ascension comme si vous y étiez : époustouflant et vertigineux !

Dans l'éperon Frendo détail

Un détail de mon aquarelle : une cordée arrive sur le fil de l'éperon...

Je vous souhaite une très belle fin d'année !

Lire la suite...
 


Souvenez-vous : j’étais arrivé en pleine nuit aux portes de la Gaspésie au milieu de la tempête, dans un petit gîte qui m’accueillait avec force sorcières et créatures effrayantes…
Mais ce n’étaient que les effigies des évocations fantomatiques de la fête d’Halloween, que les canadiens vont célébrer le 31 octobre mais dont de nombreuses
maisons arborent déjà le macabre mais paradoxalement "joyeux" décor !

Les propriétaires du petit gîte où nous venons d'arriver se préparent donc comme dans beaucoup d’autres familles à célébrer cette fête folklorique typiquement anglo-saxonne, et j’ai passé une excellente nuit dans cette agréable maison d'hôtes sans être dérangé par les sorcières, les fantômes, ou toute autre inquiétante entité.

Le lendemain, la tempête ne me permettant pas de sortir peindre ou croquer quoi que ce soit sous les trombes d’eau qui s’abattaient sur la région (n'oubliez pas que le mauvais temps est souvent une formidable opportunité pour le peintre carnettiste), j’ai commencé la journée en faisant connaissance avec Rejean, le maître de maison : et c’est là que j’ai découvert un personnage de grande valeur, qui fait autant honneur à ses origines amérindiennes qu’à sa nationalité québécoise et canadienne.
Vous trouverez en cliquant ici un intéressant site vous permettant de mieux connaître sa tribu d’origine : les Montagnais ou Naskapi, (très beau site également
ici).


Quant au gîte La Roseraie, je vous le recommande vivement, n’oubliez pas son adresse si de Québec vous montez en Gaspésie : 525 rue de la mer, à Sainte-Flavie
(tél. 1-88-418-775-1400/1-88-418-3513 et site web cliquez ici).


À présent le soleil est revenu, je vous dis «à bientôt» pour d’autres découvertes…


Régent pour montage Blog

Rejean, le sympathique maître de maison du Gîte de La Roseraie à Sainte-Flavie, que je remercie chaleureusement pour m'avoir accordé temps et confiance, autorisé l'interview, la peinture, et leur publication.

Lire la suite...

Aquarelle et croquis au Parc National Forillon


Disposant enfin d’une bonne connexion et d’un peu plus de disponibilité, je vous
retrouve
pour la suite de mon carnet de voyage au Canada en Gaspésie, dans la belle province de Québec.

J’en étais resté au phare du Cap des Rosiers où des paysages splendides m’accueillaient avec leurs falaises abruptes plongeant dans la mer, où je me dirigeais vers un parc national très connu mais désert en cette période de l’année, qui nous ouvre aujourd'hui ses portes .
En fait nous les ouvrons symboliquement car elles sont fermées (comme toutes celles des autres parcs nationaux) en ce moment : il faut si on veut randonner à l’intérieur des parc en respectant les restrictions locales hors saison d’ouverture, le faire en s’acquittant des droits d’entrée journaliers avec les bornes spéciales disposées à cet effet au départ des principaux sentiers, je respecte donc la réglementation si je veux aller plus loin (en plus on peut très bien tomber si on ne le fait pas sur un garde qui peut nous contrôler)…


Panneau de l'ours

Je n'y ai pas rencontré d'ours heureusement, car ce panneau en travers du chemin dans un endroit éloigné de toute présence humaine, n’était pas là pour me rassurer…


Nous voici donc au contact d’une nature intacte où le thème principal du parc est basé sur l’harmonie entre l’homme, la terre et la mer : ici les montagnes Appalaches, qui font partie des plus anciennes montagnes du monde avec leurs roches sédimentaires, parfois volcaniques, disparaissent dans le Golfe du Saint-Laurent.
Nombreuses sont les espèces végétales et animales qu’on peut rencontrer dans le parc, où, dans un mélange de forêt boréale et de toundra alpine, se côtoient le castor, l’orignal, le lynx, et même l’ours. Je n’y vois pour ma part que de nombreux oiseaux et un petit porc-épic pas farouche du tout qui veut bien se laisser dessiner tout le temps qu’il faut, mais pas le moindre humain, c’est la nature comme je l’aime.


Cap Bon-Ami

La page de croquis du Cap Bon-Ami : j’aurais pu faire plus sombre le cap, mais il faut penser lorsqu’on réalise ce type de sujet à conserver l’équilibre des valeurs de sa page afin qu’elle reste harmonieuse une fois terminée…

Lire la suite...

Croquis BD jusqu’à la pointe de Gaspésie

Cap au nord : nous quittons le Gîte de La Roseraie dans le brouillard et la pluie, mais tant de choses presque irréelles sont à présent à découvrir et à dessiner que je leur trouve des correspondances jusqu’au Cap des Rosiers, et je voudrais les traiter plus en dessinateur de bande dessinée que d’aquarelliste, car c’est comme si le parfum de cette fleur nous guidait tel un fil conducteur.
Sans doute parce que le voyage prend ici une autre tournure, à l’image d’un scénario où le voyageur entre en connivence avec la nature et les territoires de
l’immensité.

Par exemple cette arrivée sur l’extrême pointe de Gaspésie où des paysages splendides nous attendaient avec leurs falaises abruptes plongeant dans la mer où le Saint-Laurent se noie jusqu’à l’infini.
Ici, la côte porte l’empreinte de bien des naufrages et l’évocation des rêves de marins et d’aventuriers en quête de découvertes, se mêle à la mémoire toujours
présente des chasseurs de baleine…


Voyage Canada 2012 - dessin pour blog

Un croquis de voyage dans un esprit « BD », peut parfaitement s’adapter à la transcription d’un bout du monde comme celui-ci…

Lire la suite...

Effrayante arrivée en Gaspésie


M’y voici donc en Gaspésie, en même temps que la tempête, la nuit et la grande marée !
Mais cela n’est rien à côté de l’auberge où je me suis réfugié :
- voilà que ce sont des sorcières et des morts-vivants qui m’accueillent pour la plus inquiétante des pages de carnet !
Et puis dehors on entend dans le noir la pluie qui s’abat et le bruit des vagues du fleuve venant s’écraser dans un murmure étrange, lancinant et sourd, au pied des murs des maisons d’à côté…

Haloween

Pas eu le courage d’écrire le texte : je me demande comment la nuit va se terminer !

Lire la suite...

Les couleurs de l’Estrie


Je tenais à cette page avant de partir : c’est pour elle que je suis revenu !
Revenu pour ces couleurs de feu et de braise, pour ces moments comme suspendus hors du temps . Et puis pour ces petites vaches Highlands trop jolies, qui ne demandaient qu’à poser pour moi…
Plus tard dans l’hiver vous pourrez bénéficier des « démos » de cette vidéo dans leur totalité (commentées et expliquées avec méthodes de travail), je vous reparlerai plus tard de cette opportunité sur laquelle je travaille.
En attendant je voulais vous dédier cette page avant de cette fois monter pour de bon vers le nord puisque la neige s’arrête de tomber et que les pneus sont
chaussés pour affronter l’hiver canadien.

Je ne sais quand je pourrai écrire le prochain billet, mais je vous le promets : je ne vous oublie pas !
Page vache - feuille érable
Même la petite vache Highlands avait une robe blonde terre de Sienne brûlée !

Lire la suite...

Aquarelle - canoë autour du lac Brome

Je ne pouvais quitter les Cantons de l’Est sans vous emmener en canoë sur le
lac Brome, le marécage qui en filtre les eaux et la rivière qui l’alimente.


C’est un nouveau rendez-vous pictural avec l’automne du Québec, dans lequel je continue de partager avec vous cette forme d’aquarelle rapide, simple, ludique
avant tout, qui nous donne le plus de plaisir sur le terrain, cette fois au milieu d'une nature paisible et grandiose
, un vrai bonheur, une valeur
ajoutée à la vie.

Aussi, c'est en pensant d'abord à celles et ceux d'entrevous qui ne peuvent vivre
de tels moments (quelle qu'en soit la raison), que je m'applique à rendre mes montages les plus fidèles possibles aux instants que je vis ici.

À présent c’est de la façon la moins complexe que nous abordons l’eau et ses reflets : assez facile avec les eaux calmes, puisque ce n’est que l’image à
l’envers du paysage qu’il suffit de traduire en respectant bien les valeurs (en plus sombre ou en plus clair des objets).

Enfin, c’est presque cela car il faut aussi penser à certains glacis, mais c’est toujours assez vite fait, surtout quand on applique le « principe des
trois couleurs » (un procédé personnel dont je vous reparlerai peut-être un jour, …à ne pas confondre avec l’emploi des trois primaires dont l’usage est également intéressant mais
moins en connivence avec certains sujets, par exemple celui-ci, à cause de son harmonie chromatique globale).

Au moment où vous lisez ces lignes j’ai pris la route vers Québec, cap plus au nord en remontant le Saint-Laurent, à très bientôt pour la suite…
Voyage Canada 2012 - Rivière du las Brome pour blog

Le souvenir d’une rivière calme qui alimente un lac : une autre façon de pratiquer une aquarelle de voyage rapide et ludique entre technique sèche et humide avec seulement trois couleurs.

Lire la suite...

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles