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LES VOIX DU CHANGEMENT UN PROGRAMME POUR GRAND CHŒUR, CHŒUR DE JEUNES ET VOCES8 AVEC LA PARTICIPATION DU PUBLIC, SOUS LA DIRECTION DE PAUL SMITH

12273277483?profile=original Chanter au sein d’un chœur est une activité communautaire au pouvoir incroyable qui embellit notre vie tout en étant, de surcroît, gratuite pour tous.

 Je suis enchanté d’annoncer que cette année a vu le taux de participation à Singing Brussels grimper. Au fil de sessions de travail organisées à BOZAR depuis l’automne dernier, de nombreux groupes se sont préparés au grand concert participatif de cette année. Des chanteurs venus des quatre coins de Bruxelles forment deux grands chœurs – l’un ayant appris la musique d’oreille et l’autre par le biais de partitions. Nous accueillons également quelques chœurs d’adultes bruxellois, deux chœurs d’enfants et deux fabuleux chœurs de jeunes – BEVocaL et Waelrant, qui représentent la Belgique sur la scène internationale.

Ce soir, le son qui émanera de la scène vous donnera la chair de poule. Outre ces nombreux chanteurs, nous avons aussi invité un groupe de jeunes compositeurs bruxellois qui ont créé une œuvre spéciale inspirée par leurs années bruxelloises et par d’autres œuvres inscrites au programme de ce soir. Je suis évidemment impatient d’inviter VOCES8 à se produire à nouveau à nos côtés.

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 En outre, nous avons l’honneur d’être rejoints par l’excellent compositeur et pianiste Jonathan Dove, qui est actuellement le compositeur en résidence de VOCES8 et qui accompagnera au piano son œuvre The Passing of the Year.

The Sound of Change

Ce programme explore « le son du changement » par le biais d’un large éventail d’œuvres musicales d’hier et d’aujourd’hui. Nous nous intéressons aux évolutions sonores et musicales qui marquent nos foyers et ceux qui nous sont proches. Nous nous attardons sur les sociétés anciennes et modernes, et sur l’évolution des comportements dans le monde qui nous entoure. Enfin, nos chants évoquent le monde naturel et le passage des saisons. Tous ces univers expriment le changement à leur manière tout en présentant de nombreuses similarités.

 Le programme de ce soir inclut des versions célèbres de negro spirituals et des circle songs tirées de mélodies traditionnelles. Des œuvres de musique du monde encadreront le concert, sans oublier Stravinsky, Bach, Tormis et Bruckner ainsi qu’une nouvelle œuvre de Paul Smith pour grand chœur intitulée A New World et The Passing of the Year de Jonathan Dove. À travers une sélection de negro spirituals, nous découvrons des mélodies qui parlent d’espoir au beau milieu de la nuit. La profondeur de ces pièces traitant de l’esclavagisme leur a valu d’être connues dans le monde entier.

Que pouvons-nous apprendre en observant le monde à travers les yeux de ceux qui ont vécu à l’époque de la Rome antique ? De la Première Guerre mondiale, deux mille ans plus tard ? De chaque côté du conflit israélo-palestinien ? Que nous racontent les évolutions naturelles et le passage des saisons, les chants des esclaves en quête de leur salut, les mélodies des amants, des guerriers, des philosophes, des politiciens et des poètes ? Dans A New World, nous explorons les concepts de nationalité, de guerre, d’éducation et d’amour. Nous étudions la relation entre l’individu et la nation, la discorde personnelle et les manières dont l’amour et l’espoir survivent quand tout semble perdu.

Cette œuvre, écrite spécialement pour ce concert à BOZAR et pour La Folle Journée 2018 en France, est créée ce soir en Belgique. Lauliku lapsepõli, de l’Estonien Veljo Tormis, a été composée en 1966. La pièce évoque un « thème récurrent dans le folklore estonien » : le parcours d’un homme devenant chanteur. La mélodie simple et répétitive repose sur un fondement harmonique intentionnellement minimal. « L’évolution de mon travail créatif a été influencée par mon intérêt profond pour le destin de mon petit pays natal et pour ma culture à travers les époques », écrivait Tormis. Le célèbre motet de Bruckner, Locus iste, est très apprécié et connu des chœurs à travers le monde. Prêtez une attention particulière à la magnifique introduction « mozartienne » et à l’unique et très long mélisme que contient cette œuvre exclusivement syllabique. Le célèbre compositeur exilé Stravinsky avait longtemps vécu en France avant de quitter la Russie pour s’installer en Suisse en 1914, fuyant l’imminence de la Première Guerre mondiale. La Révolution russe qui a suivi a rendu impossible son retour dans sa patrie, qu’il ne reverra pas avant 1962. L’une des œuvres maîtresses de Bach, Singet Dem Herrn ein neues Lied (Chantez au Seigneur un chant nouveau), sera interprétée par VOCES8, rejoint pour le deuxième mouvement par le grand chœur. Johann Sebastian Bach est certainement l’un des compositeurs ayant eu la plus grande influence sur la musique classique occidentale, et cette pièce est généralement considérée comme l’un de ses motets les plus exigeants pour double chœur. Au beau milieu de ces considérations humaines, nous nous tournons vers le cycle annuel de la nature et notre place dans le monde avec The Passing of the Year, véritable voyage débutant dans le froid hivernal et se clôturant, après un soleil d’été brûlant, au son des « cloches sauvages » triomphantes du Jour de l’An. « Les sept poèmes que j’ai mis en musique dans « The Passing of the Year », explique Dove,  forment trois "mouvements" ».  Le premier attend l’été et commence par une ligne de William Blake (« O Earth, O Earth return! »). The Narrow Bud vient de To Autumn de Blake, bien qu’il s’agisse en fait d’une description de l’été. Dans Answer July, les questions rapides suggèrent l’accélération sensorielle, l’excitation du retour de la vie et l’arrivée triomphante de l’été. La deuxième section suit le passage de l’été. Elle commence dans une chaleur étouffante avec une chanson de la scène d’ouverture de David and Bethsabe (« Hot Sun, Cool Fire ») : une fille se baigne dans une source et ressent le pouvoir et le danger de sa beauté. La section se termine par la mortalité apportée par l’automne : « Adieu! Farewell Earth’s Bliss », de Summer’s Last Will and Testament, qui annonce la mort de l’été. Le cycle se clôture en hiver, le Jour de l’An, avec un passage du poème In Memoriam d’Alfred Tennyson.

Comment une libération ou un retour d’exil permettent-ils l’expression libre de la musique, de la joie ? Interaction, spontanéité et exaltation sont les mots clés autour desquels nous rassemblons des œuvres de différentes régions du monde – notamment la chanson Freedom is coming pour clôturer ce programme par un déchaînement d’émotions humaines à l’état brut. Le changement ne s’opère pas en ligne droite mais sous forme de spirale. Dans quel sens voyageons-nous dans cette spirale ? Grâce au pouvoir de la voix humaine, ce programme explore le son du changement.

Paul Smith

Crédit photo:  Royalbroil - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=56393842

SingingBrussels_0.jpg?itok=phuJxq45

https://www.bozar.be/fr/activities/126873-singing-brussels-celebration-weekend

 

L'an dernier... https://www.bozar.be/fr/activities/128589-voces-8

Notre chorale:  http://www.internationalchorale.com/

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ET SI !

Et si on la donnait cette chance

Au raffinement, à l'harmonie

Plus simplement à l'élégance?

Afin de redorer la vie...

Et si, oubliant la noirceur

On se perdait dans les blés blonds

Et qu'on laisse parler son cœur

En murmurant juste un prénom?

Et si en niant toute rancœur

On pouvait croire en la bonté?

Ne plus laisser monter la peur

Et seulement se sentir aimé!

Et si demain n'existait plus

Mais un présent réinventé?

Et qu'enfin on trouve son dû

Avant de se désintégrer?

Changer l'esprit même de la vie

Anéantir morosité

Se conforter dans une folie

Qui rejoindra l'éternité...

Et si!

J.G.

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administrateur théâtres

Donné à La Clarencière, en route vers Avignon, 2018

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"La Grande Veuve", un spectacle minéral: dur et  brillant. Rien à voir avec la Guillotine ou une cuvée de champagne. C'est ainsi que  Thomas Mann appelait  Alma Mahler, née Schindler à Vienne le 31 août 1879 et morte à New York le 11 décembre 1964. Une artiste peintre et  compositrice surnomée « La Fiancée du vent» par Kokoshka ! Sans doute pas celle d’une  brise légère  mais celle d’un vent de rafales amoureuses violentes et passionnelles. Elle est AEIOU ... Ambitieuse, Égocentrique, Insoumise, Orgueilleuse, Utile… à la cause des femmes  mais décrite par ses contemporains avec une bonne dose de fiel.

Sculpturale, intelligente, indépendante d'esprit, Alma est courtisée  par le  Tout-Vienne et  devient successivement l'épouse du compositeur Gustav Mahler, de l'architecte Walter Gropius et du romancier Franz Werfel. Ses relations de couple sont truffées d’infidélités conjugales tumultueuses qui  lui donnent l’espoir de compenser ses propres aspirations artistiques en musique et en peinture qu’elle  s’est vue  forcée d’abandonner  en vertu du mariage. Alcoolique en plus ! Pour faire « homme ? » Comme  Georges Sand et  son cigare ? L’époque nie la femme et négocie la féminité comme valeur marchande mais Alma est ravageuse.

En 2018, c’est un homme - Jean-Claude Humbert -  qui la joue, ainsi que la valse des noms prestigieux de ses amants:   Gustav Klimt, Kokoschka… dont elles aime les étreintes et la soumission.  Signe des temps ? C’est un homme encore, le même Jean-Claude Humbert, qui a écrit et composé cette biographie passionnée de "La Grande Veuve". Signe de nouvelle sensibilité?  Signe que les rôles deviennent interchangeables? Que l’art est le ferment qui change les époques?

 Et la voix, qui chante les lieder qui interceptent les maux et la couleur des mots, c’est celle de la  mezzo  Sophie de Tillesse en robe de paillettes noires et les yeux en étoiles, très présente, douée d'une remarquable diction et  dotée d'  belle puissance vocale. Tour à tour, bucolique, romantique, ingénue bien sûr,  et aussi impressionnante avec sa tessiture large et impérialement gérée, qu’ait pu l’être le personnage d’Alma Mahler,  la croqueuse  d’hommes à qui on a intimé de privilégier sa « vie sociale » et au diable « la compositrice »! Parfois, réfugiée dans ses fantasmes ou  fascinée, le regard tourné vers l’intérieur des douleurs.

Bref, la théâtralité et la connivence bien réglée  des deux comédiens  ont de quoi épater. Comédiens?  puisque le masculin que l'on prétend neutre l’emporte, ainsi le veut la grammaire!    Le spectacle bien ficelé invite au voyage dans  univers de la musique et du romantisme allemand et appelle  à la rencontre des artistes  d'une époque bouleversante de créativité et de changements, mais révolue. Éprouve-ton une certaine noces-talgie  pour le  Sehnsucht allemand, un creuset infaillible d'émotions? Sûrement.  … Face à  notre époque délirante de consommation sans transmission… voici une belle ivresse où  la musique  et les  planches font excellent ménage.

Mise en scène : Daniela de La Hoz Production : Théâtre Hall - Genève.

Texte original: Jean-Claude Humbert 

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administrateur littératures

Le saviez-vous? L'Espace Art Gallery, sphère de rencontres de qualité entre artistes et amateurs d'art implantée depuis bon nombre d'années au 35 rue Lesbroussart, vient de prendre ses quartiers au 83 rue de Laeken, investissant gaiement le centre-ville à un jet de pierres de la place de Brouckère, et ce jeudi 3 mai s'est déroulé l'inauguration - vernissage de sa nouvelle demeure.

D'une étendue de loin supérieure à l'ancienne pouvant accueillir simultanément et sur plusieurs niveaux les oeuvres de minimum cinq artistes au talent reconnu ou en devenir sans que celles-ci ne se retrouvent mêlées, l'espace étant parfaitement agencé en plusieurs salles, les lieux reçoivent dès à présent Alexia Tonna, Kéo Merlier-Haïm, Marie Céline Bondue, Christiane Messiaen, Alain Pizon, Yann Argentin et Arnaud Cachart, des artistes inspirés et méritants dont les tableaux nous font songer à cette citation de A.Rodin: "L'Art indique aux hommes leur raison d'être. Il leur révèle le sens de la vie, il les éclaire sur leur destinée et par conséquent les oriente dans l'existence."

Un vernissage baigné d'une atmosphère conviviale, en des lieux d'une superbe luminosité, plusieurs dizaines d'âmes manifestement touchées et parfois même très animées à la découverte du nouvel E.A.G., les conversations courant bon train dans tous les coins, quelques flashs crépitant par-ci par-là, cet inauguration - vernissage a rassemblé bon nombre de coeurs et d'esprits à la fibre artistique, Françoise Marquet nous assurant à la harpe d'un fond de musique celtique tour à tour enjouée et nostalgique, marraine de l'événement: Jacqueline Kirsch, parrain: Léonard Pervizi. Que dire de plus? Qu'il fallait être présent pour sentir ou ressentir le fait que l'Art, loin d'être agonisant, continue à vivre et à nous exalter, catalysant entre autre de jolies rencontres autour de lui, que l'initiative est heureuse et remercions ici notamment Robert Paul et Jerry Delfosse, nos maîtres-d'oeuvre. Le nouvel Espace Art Gallery? Ce sont également de belles rencontres littéraires publiques animées par Gérard Adam, auteur et directeur des éditions M.E.O., se déroulant le dernier mardi de chaque mois à 19h, la pensée traduite en Lettres, qualité du propos et talent des auteurs en présentation indéniables! La prochaine date à bloquer dans votre agenda? Le 29 mai! Vous êtes donc attendus...

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La mélodie de la tendresse


Le bonheur d'être dorloté,
Sur le chemin de l'existence,
Est une inoubliable chance.
La mémoire en reste dotée.

Lors, aux jours de mélancolie,
Parfois anime le silence,
Attendrissant l'âme en errance,
Une suave mélodie.

Des sons se posent en caresses,
Comme des rayons de soleil.
L'être, qui était en éveil,
Se sent pénétré de tendresse.

Quand l'heure d'aimer est dépassée,
Se propage l'indifférence.
Mais la puissante providence
Réconforte les délaissés.

3 mai 2018

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Le sentier des dieux

Toute ma vie je rêverai d’un ailleurs.
Paré de toutes les vertus,
il aura la saveur 
des bras d’un inconnu. 
Lointain mirage 
de maisons colorées
de villages de pêcheurs, 
d’abris ensoleillés
de treilles sur la mer
de grappes d’églantiers.
La demeure,
toute blanche,
balcon sur la mer, 
posée sur le rivage, 
aura pour seuls rideaux
les bractées mauves et roses,
des hauts bougainvilliers,
enchâssés aux fenêtres.
Un jardin espalier, 
frémissant et offert 
à la brise marine,
admirerait béat
ce bleu panorama.
Il aura fait éclore 
des citrons odorants,
énormes et jaune vif,
réchauffant à l’envi
feuilles vertes et vernies.
Un peintre s’amuserait 
de cette châsse fleurie 
à encadrer la mer 
de mille et une façons,
cueillant cette éphémère 
de reflets miroitants
capturant la beauté 
du bout de son pinceau. 
La nature généreuse
a parsemé ici
lys et rosiers sauvages,
myrtes, pistachiers, lentisques, 
genêts, euphorbes et sauge
s’égayant solitaires
au détour des terrasses.
Sur le sentier des dieux,
regardant au loin
la mer des sirènes 
scintiller doucement,
je rêve sans l’attendre
en toute liberté
qu’un improbable Ulysse 
pourrait s’y attarder.

                                                  Pascale Landriq12273284061?profile=original
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Il arrive souvent que l’on me présente en qualité de « Critique » littéraire titre que je réfute en préférant, s’il me fallait une qualification, celui de « chroniqueur ».  Je n’aime pas la critique, je préfère l’observation positive c’est-à-dire, souligner les écrits qui offrent aux lecteurs quelques bonnes raisons de sacrifier le temps nécessaire à la découverte d’une plume intéressante. 

C’est en parcourant « Cœur en os » que s’est dévoilée l’ambiguïté de mes choix.12273283256?profile=original

Disons-le sans détour, avec « Cœur en os », Anaïs Votquenne propose une histoire des plus ensorcelante.  Le sujet est original, le suspense est au rendez-vous et l’aventure aurait pu nous porter à ne plus nous détacher du livre. 

Je ne puis m’empêcher de penser que l’auteure s’est peut être montrée impatiente de passer du stade « manuscrit » au besoin d’être éditée.  J’ose croire qu’un travail de fond aurait couronné son roman au même titre que les romans de J. K. Rowling.  Même si le sujet n’a rien à voir avec les aventures d’Harry Potter, les idées de l’auteure portent notre imaginaire à s’étonner de chapitre en chapitre. 

12273283284?profile=originalPasser d’un monde à l’autre, entendez « mondes parallèles », luttes de pouvoir, machiavélisme, fidélité, alliances et j’en passe sont des piments savamment dosés, le juste ce qu’il faut pour nous permettre de nous évader le plus loin possible de notre réalité (quoique !)… 

Un premier reflex me poussa à passer le livre sous silence si l’originalité et la fraicheur n’éveilla mon intérêt.

Les raisons de mon hésitation résident en des phrases parfois trop longues, des répétitions inappropriées ou des dialogues éloignés du naturel.  Une impression fugace qui me laisse penser que la fluidité de lecture a été délaissée par facilité.  C’est agaçant et déconcentre le lecteur le poussant parfois à refermer l’ouvrage.  Pourtant, malgré ces quelques faiblesses, il faut bien avouer que l’aventure reste à ce point passionnante qu’elle nous emporte à terminer l’ouvrage. 

Anaïs Votquenne est une auteure à l’imagination aiguisée.  Une nouvelle génération qui place l’histoire en priorité.  Je dirais que l’œuvre mérite le détour malgré ses péchés de jeunesse (qui n’en a pas ?).

Je suis intimement persuadé que si l’auteure voulait s’en donner les moyens, elle réussira à se faire une place parmi les incontournables et les « best-sellers » contemporains… 

L’avenir nous le dira, je ne manquerai pas de suivre Anaïs Votquenne tout au long de son évolution car quelque chose me dit qu’elle parviendra à nous surprendre.  Madame Anaïs Votquenne, je vous souhaite le plus joli chemin littéraire, voir cinématographique qu’il est possible de parcourir…  Après tout, qui suis-je pour porter jugement ?  A mon âge les habitudes s’installent, c’est peut-être l’une des raisons de mes hésitations.

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administrateur théâtres

Élève du soleil

La bulle désir de croquer le monde

S'échappe entre les lèvres du soleil

Le Marronnier en fleurs resplendit

Mille chandelles tendues vers le ciel

La balade des magnolias cède

Le pas aux façades historiques

On embrasse la vieille ville

Théâtres antiques bordés d'iris

La course au bonheur visite le cœur,

Des fleurs et boutures de papyrus

Chantent  un nouveau 

Temps de vivre, respirer et aimer.

Élève du soleil,

Sœur de ciel.  

DH Elle12273281855?profile=original

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Ainsi s'achève le voyage du rêveur

Il ne reste plus qu’un visage

Qu’un mirage

Je me défais de tes yeux

De tes mains

De ta voix

De ce désir inimaginable

Je me défais de ce tourbillon d’images

De l’éblouissement

De la confusion

De l’euphorie

De ces jeux de séduction interminables

Ainsi s'achève le temps des fables

Il ne reste plus qu’un soleil neuf

Qu’un rêve frais de printemps

Sous un ciel infini sans nuages

Nada

01/05/2018

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12273279264?profile=originalEtude des nuages en aquarelle, de Liliane Magotte

D'un coup d'ailes

Je m’en vais
là où je vais si souvent
d’un coup
d’ailes imaginaires
j’en ramènerai
des images pour rêver
un peu de mystère
et peut-être
ce qu’il faut de clarté
pour affronter
mes champs de bataille

Martine Rouhart

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Du muguet en offrande

En ce jour qui est une fête,
Ai l'envie d'un brin de muguet,
De son parfum, de ses clochettes
Qui ravissent et qui égaient.

J'accueille à nouveau ce désir,
Empreint d'une vive tendresse.
Tant de délicieux plaisirs
Rendirent douce ma jeunesse!

Le premier mai, émoustillé
On croyait qu'existe la chance,
Dans le soleil éparpillée,
Conservant la même brillance.

On offrait les porte-bonheurs
Qu'avait ciselés la nature.
Le sort apparaît bien meilleur
Quand la foi en la vie perdure.

Mon jardin est source de joies,
Me mettant souvent l'âme en fête.
Or ce n'est que le prochain mois
Qu'il présentera ses clochettes.

Ier mai 2017

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Ma chanson du mois de mai


Ier couplet

La nature me semble en fête,
Baignant dans l'harmonie parfaite.
L'espoir a chassé la langueur
Il met de la joie dans les coeurs.
Ô ces printemps de ma jeunesse,
Si souvent vécus dans l'ivresse.
Mes rêves ont fui, je m'en souviens
Dès que le mois de mai revient.

Refrain.

Charmant s'ouvre le mois de mai,
Empli du parfum du muguet.
Visages heureux, toilettes claires,
Du soleil, la tendre lumière.
Me pénètre l'envie d'aimer
D'être auprès de toi à jamais.

Couplet

L'espace est empli de tendresse
Y circule de l'allégresse.
Sont merveilleuses les couleurs
Rendent fascinantes les fleurs.
Je vis chaque instant pleinement
Reste dans le ravissement.
Rompant le persistant silence,
Je chante en parfaite innocence.

  NB: Ce chant a été mis en musique par M.Maurice Durieux,

membre de l'orchestre symphonique de Montréal

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Les questions Antoine-Vincent Arnault

Me demander si du plus froid des cœurs
J'ai cru fléchir la longue indifférence ;
Au seul plaisir si donnant quelques pleurs
J'ai cru jouir du prix de ma constance ;
Si, me berçant d'un penser si flatteur,
Avec la peine un moment j'ai fait trêve ;
Me demander si je crois au bonheur,
C'est me demander si je rêve.

Me demander si j'ai désespéré
De voir finir les chagrins que j'endure ;
Me demander si mon cœur déchiré
À chaque instant sent croître sa blessure ;
Si chaque jour, pour moi plus douloureux,
Ajoute encore aux ennuis de la veille ;
Me demander si je suis malheureux,
C'est me demander si je veille.

Me demander si, fier de mon tourment,
Je viens baiser la main qui me déchire ;
Si je désire autre soulagement
Que de mourir d'un aussi doux martyre ;
Si, moins l'espoir en amour m'est donné,
Plus constamment en amour je persiste ;
Me demander si j'aime encore Daphné,
C'est me demander si j'existe.


Antoine-Vincent Arnault

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