Il ne reste plus qu’un visage
Qu’un mirage
Je me défais de tes yeux
De tes mains
De ta voix
De ce désir inimaginable
Je me défais de ce tourbillon d’images
De l’éblouissement
De la confusion
De l’euphorie
De ces jeux de séduction interminables
Ainsi s'achève le temps des fables
Il ne reste plus qu’un soleil neuf
Qu’un rêve frais de printemps
Sous un ciel infini sans nuages
Nada
01/05/2018
Commentaires
Superbe , Nada ! Bravo ! Douce fin de semaine à toi ! Bisous, Nicole
Si bien exprimé...
Grand merci, mon cher Gil de ton adorable mot.
Ainsi va la vie.
Il me reste un beau soleil neuf et un frais rêve de printemps :))
Gros bisous
Nada
Bonjour Nada
Depuis fort longtemps, je considère que l’histoire de chaque individu est marquée par des ruptures et des métamorphoses c’est-à-dire des changements de situations. A mon sens, il faut considérer qu’au cours d’une vie, nous sommes amenés à quitter, à abandonner plus d’une fois une situation connue pour une autre dont on ne sait pas grand-chose, et si ça va nous convenir, nous réussir ou pas. Il faut considérer que la cause de ces changements tient à la modification de nos rapports avec les autres, surtout avec ceux qui interviennent ou sont sensés intervenir directement dans notre histoire et pour de multiples raisons qu’il m’est impossible d’énumérer ici en quelques phrases. A mon sens, Il me semble aussi nécessaire d’envisager que nous ne pouvons pas exister, nous ne pouvons pas aller bien, si nous n’avons pas la capacité de nous affirmer, de tenir à distance et plus encore de nous affranchir des situations qui nous font mal, ou qui nous enchaînent, ou qui nous font disparaître peu à peu. J’aime votre texte et le sujet qu’il traite et peut être bien qu’une grande partie de mes textes traite de ce que vous évoquez ici et qu’il est nécessaire pour chacun de trouver ce que je nomme des planches de salut.
Au plaisir de vous relire. Amitiés. Gil