Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

About

Ville

Montpellier


En m'inscrivant, je reconnais avoir lu et compris les Conditions d'utilisation du Réseau et j'accepte de m'y conformer Conditions: http://ning.it/jXzMfX

oui


Vos centres d'intérêts / votre domaine d'activités

Ecriture


Définissez-vous de manière succincte

Petite main, je m'amuse à créer des atmosphères en tissant des mots.


Vos artistes et écrivains favoris?

Christian Bobin, Roberto Juarroz, Fernando Pessoa, Yves Bonnefoy, Emily Dickinson, Pascal Mercier, Erri de Luca, Pascal Quignard...


Mur de Commentaires

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Les commentaires sont clos.

Commentaires

  • J'accepte volontiers votre demande et tâcherai de l'honorer subtilement.

    Cordialement. Louis

  • Voici sur La Bruyère sur le réseau:

     

    "Jean de LA BRUYERE (1645 - 1696)

    Son portrait par Largillière ne laisse pas de fasciner : cet homme patelin serait la plume la plus méchante de son siècle ? Avant le triomphant succès de scandale des Caractères, La Bruyère vécut caché, en véritable moraliste : l'obscurité d'un office, puis un poste de précepteur chez les Condé lui laissent toute lattitude d'observer les différents mondes, sans être connu que de ses proches. Cette liberté se paye d'une sensible amertume, d'une aigreur qui le rapproche par delà les conditions, de celle, hautaine, d'un La Rochefoucauld. A l'instar de ces entomologistes qu'il moquera, il prend des notes, classifie, épingle, au jour le jour. Collectionneur malgré lui, il dresse un catalogue des tares, un panorama des vices et des ridicules, qui sous la référence à Théophraste est un portrait fidèle de la société de son temps. Saisissant les attitudes, figeant les poses, La Bruyère invoque l'universalité, cependant que ses lecteurs tentent avec succès de repérer dans ses portraits moraux de bien vivantes personnes : dès la parution de son livre, des listes de clés circulent manuscrites, qui seront publiées après sa mort. Aussi l'obscur précepteur, projeté subitement sur la scène publique, se fait-il des ennemis. Mais les éditions successives, qui s'accroissent sans cesse de nouveaux caractères, l'imposent définitivement comme un écrivain, seul à pratiquer un genre qu'il a presque inventé. Il entre donc en 1693 à l'Académie, où son discours de réception est remarqué. Mort en pleine gloire trois ans plus tard, il met ainsi la touche finale à ce portrait dont tous les autres ne sont que le reflet, multiplié comme en un prisme : le sien.

     

    Les Caractères (1688 pour la première édition)

    Inspirés des trente Caractères de Théophraste, dont ils sont donnés pour la suite, ces morceaux de prose éparpillés constituent un modèle de l'écriture moraliste, usant d'un style varié, haché, tranchant comme les maximes qui l'animent. Sous les noms grecs, rattachant l'ouvrage à quelque intemporalité, se cache une peinture très précise de la société de son temps. De sorte que l'ouvrage louvoie entre le singulier (tel ou tel collectionneur) et l'universel (" De l'homme "). Explosant dans la charge finale contre les esprits forts, un pessimisme proche de celui de Pascal domine l'œuvre. Fondamentalement conservateur, La Bruyère invente pourtant une manière de voir, très concrète, isolant les tics et la théâtralité physique de chacun : le dix-huitième siècle s'en souviendra, lisant et récrivant sans relâche ce moderne qui s'ignore."

    C'est ici: https://artsrtlettres.ning.com/group/groupeed/page/quelques-ecrivain...

    Je développerai "Les caractères" en fin de semaine si je trouve le temps pour ce faire

  • Enchantée Pascale ,bonne journée sous la neige(inspiration) !!!

    Isabelle

This reply was deleted.