forme de regard sur la vie.
Pas un filtre mièvre,
mais un regard lucide
qui dépèce et fouille
les viscères de la vérité
pour faire naître
une épiphanie que chacun porte :
le métalangage de l’indicible.
C’est le ventre et le cœur
associés en braconnage,
et le cerveau en rut,
pour donner à voir à l’âme
qui dit l’essentiel :
lumière et crachat,
la couleur de l’amour
avant la pesée des attentes
le bruit du souffle de la vie,
la mélodie de la lumière
le pas poli, l’impudique, l’indéfini,
l’impossible et l’inverse,
le beau, le brut, le cru, le doux et l’impensable,
le merveilleux, contenant de l’absolu,
et l’autre, désenchantement mortel.
Le poète ne l’est pas par ses mots,
mais par les sens
et tous les pores de la peau,
par décision et parti-pris, avec foi.
Le poète EST, devient, fait corps avec la poésie,
dans un acte qui se suffit à lui même,
un véritable acte d’amour.
Il y a une forme d’obscénité dans la poésie.
Le reste n’est qu’emballage et posture intellectuelle…
Pascale Landriq
Commentaires
Merci Monsieur pour ce commentaire élogieux que je découvre ! Merci Louis pour ces encouragements !
Poésie singulière où l'invisible et l'indicible se mêlent pour nous éblouir. Exultant !