En ce jour qui est une fête,
Ai l'envie d'un brin de muguet,
De son parfum, de ses clochettes
Qui ravissent et qui égaient.
J'accueille à nouveau ce désir,
Empreint d'une vive tendresse.
Tant de délicieux plaisirs
Rendirent douce ma jeunesse!
Le premier mai, émoustillé
On croyait qu'existe la chance,
Dans le soleil éparpillée,
Conservant la même brillance.
On offrait les porte-bonheurs
Qu'avait ciselés la nature.
Le sort apparaît bien meilleur
Quand la foi en la vie perdure.
Mon jardin est source de joies,
Me mettant souvent l'âme en fête.
Or ce n'est que le prochain mois
Qu'il présentera ses clochettes.
Ier mai 2017
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