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                                               Le dictateur romain Lucio Silla chef de file des optimates, qui s'opposent aux populares de Marius, s’est octroyé tous les pouvoirs en  écartant physiquement  ses opposants. Il les a vaincus au cours de deux guerre civiles, ayant par ailleurs récolté les lauriers d’une victoire lors d’une  expédition en Grèce contre le roi Mithridate VI. La Rome antique sert d’écran sur lequel se projettent les inquiétudes politiques du XVIII siècle.  Dans l’opéra de Mozart,  Silla, interprété dans la production du théâtre de la Monnaie par le ténor Jeremy Ovenden, a tué Mario, le père de Giunia et a exilé son bien-aimé Cecilio - le castrat original de Mozart a les traits de la soprano  Anna Bonitatibus.  Sylla exige  de Giunia qu’elle l’épouse. Incarnée par la talentueuse soprano néerlandaise Lenneke Ruiten, fidèle à la scène du Théâtre de de la Monnaie, la belle Guinia est séquestrée, elle est  au désespoir et tente de mettre fin à ses jours. Elle trouve un allié en Cinna - une sulfureuse Simona Saturová,  qui s’avère être une sorte d’agent double splendidement manipulateur, masculin ? féminin ? -, qui rêve de  faire renverser le tyran. Cecilio, qu’elle croyait mort, réapparaît dès le début de l’acte I et rend à tous, l’espoir d’un renversement proche… Les complots réussiront-ils ? Action directe, soumission, ou mort consentie? Après une analyse fouillée de l’origine  du mal, à travers les états d’âme des protagonistes et  leurs rivalités sentimentales sur fond de conflit politique, la vertu sera finalement  exaltée à  la fin du troisième acte, car Silla, coup de théâtre,  surprend la scène d’adieu des deux amoureux promis à la mort et se laisse peut-être gagner par la grâce, pardonne, renonce à ses châtiments  et, magnanime, s’élève au-dessus des conflits. Brillant !  Tout comme plus tard, dans « La clémence de Titus » (1791)  

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  Puisant l’énergie créatrice dans ses tourments d’adolescent et ses démêlés avec son père omnipotent,  Mozart compose ce drame amoureux et politique à seize ans à peine. C’est son  troisième opera seria, noble et sérieux après « Mitridate, re di ponto »(1770) et « Ascanio in Alba »( 1771) au Teatro Regio Ducal de Milan. Mais la  partition où se succèdent les airs et récitatifs habituels  innove et introduit une grande richesse orchestrale, de nombreux  duos bouleversants et  ajoute l’intervention du chœur. On est devant un joyau musical …qu’il suffirait peut-être d’entendre les yeux fermés en version concertante, tant l’œuvre semble parfaite et tant  la palette et la densité des sentiments des solistes de cette splendide production est chatoyante, expressive et variée.

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Le metteur en scène allemand Tobias Kratzer a choisi un nouvel écran sur lequel projeter les inquiétudes politiques du XXIe siècle. Il a  pris  le cadre épuré d’une  villa  hors de prix. Au milieu d’une impénétrable forêt, deux étages, en forme de cube de lumière et de ciment monté sur un podium  constituent  la retraite secrète et solitaire du dictateur. Elle est gardée par des chiens loups. …Un seul, en l’occurrence et qui ne fait pas vraiment peur, mais le symbolisme est limpide.  Signé Rainer Sellmaier, le décor (contemporain) joue continuellement sur les ombres et les lumières avec de très beaux effets de stores vénitiens et de violents jeux d’écrans. Il joue sur les tombes (romantiques) dans le parc entouré de murs et d’une grille sévère,  et  joue sur de lugubres sapins (de forêt noire)  accentuant l’impression d’enfermement. La villa est truffée de micros et de caméras de surveillance dans une approche bien Orwellienne. Le dictateur, incapable de vrais sentiments ou de quelconque empathie, vit à travers son obsession des écrans. Son pouvoir sera anéanti lors qu’il cassera brutalement sa commande à distance dans un dernier mouvement de colère.  Deux personnages secondaires exposent ses choix possibles. Les pulsions de mort : c’est Aufidio (Carlo Allemano)… sorte de spectre d’un autre âge, voire un vampire ? Ou l’ami inexistant…?  Quoi qu’il en soit, il incarne l’esprit du mal. L’autre c’est la jeune sœur  du dictateur, Celia (Ilse Eerens) qui survit grâce à sa maison de poupées et est amoureuse de Cinna. Elle  exalte  les pulsions de vie, d’espoir et de paix… Mais l’atmosphère reste macabre tout de même. Les choristes balancent et rampent entre Lumpenprolétariat et  monstres d’Halloween.  Nous voilà donc dans un opéra bien  noir qui brasse vampirisme et  pulsions de monstre machiste. Il pourrait tweeter: « Celui qui ne m’aime pas mérite tous les châtiments ! » Un enfant gâté, jamais arrivé à maturité?

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La mise en scène rappelle les thrillers gothiques ou …American Psycho. On se met à rechercher un écran contre des humeurs violentes en se recentrant sur l’orchestre ou les solistes aux voix divines.  Un antidote pendant que défilent déclarations d’amour-haine, scènes de plus en plus sanglantes, scènes  de sexe ou de mort, de cruauté, de colère, d’humiliations… de suicide ou de toute puissance ? Peut-être, mu par son envie de dénoncer les maux du siècle, Thomas Kranzer en fait-il  un peu trop. Car la dérive attend le metteur en scène quand, contre toute attente, après des vidéos de viol explicite sur grand écran, la villa se fait cerner par les forces de l’ordre et attaquer comme si l’enjeu était de traquer un vulgaire terroriste… Stupéfaction des auditeurs soudainement enlisés dans l’horreur, la danse macabre ? Agressés par un éclat de rire infernal? Dommage pour ceux qui  désiraient savourer  la joie musicale qui les reliait au génial Mozart  grâce à l’incomparable complicité du chef d’orchestre Antonello Manacorda et à la beauté du pardon.    



LUCIO SILLA  de WOLFGANG AMADEUS MOZART
Direction musicale – ANTONELLO MANACORDA
Mise en scène – TOBIAS KRATZER
Décors et costumes – RAINER SELLMAIER
Éclairages – REINHARD TRAUB
Video – MANUEL BRAUN
Dramaturgie – KRYSTIAN LADA
Chef des chœurs – MARTINO FAGGIANI
 
Lucio Silla – JEREMY OVENDEN
Giunia – LENNEKE RUITEN
Cecilio – ANNA BONITATIBUS
Lucio Cinna – SIMONA ŠATUROVÁ
Celia – ILSE EERENS
Aufidio – CARLO ALLEMANO
 
ORCHESTRE SYMPHONIQUE & CHOEURS DE LA MONNAIE


NOUVELLE PRODUCTION 

Première, 29 octobre 2017 - 15:00
31 octobre - 19:00
02, 04, 07, 09 & 15 novembre - 19:00
12 novembre - 15:00

La production sera accessible intégralement et gratuitement sur Arte Concert en live le 9 novembre et en streaming du 5 au 25 décembre sur  www.lamonnaie.be
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Perles de Pluie

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Perles de pluie
Gouttes de cristal
Larmes de vie
Source d'étoiles

Coulent en beauté
Juste à effleurer
L'ombre d'un baiser
Aux brumes fruitées

Bulles transparentes
Lueur éclatante
S'enfilant doucement
En collier de diamants

Clapotis délicats
Parapluie à petits pois
Bien au sec sous abri
Ou sous la pluie sans soucis

Jolies paillettes scintillantes
Miroitant le soleil levant
Reflets de nacre de rosée
En camaïeu de pastels adorés

Cascades pures et claires
Captant la moindre lumière
Tous ces petits bijoux
Sont tout autour de nous
Alors, régalez-vous !

Delattre L. © LouMiss 20.03.17

Image du Net

Texte protégé à découvrir sur le blog https://loumissangelpoesie.blogspot.be/2017/03/perles-de-pluie.html

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truong

COULEURS DE MUSIQUE, MUSIQUE DES COULEURS : L’ART DE HOANG HUY TRUONG

Du 28-10 au 15-10-17, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) a proposé une exposition consacrée au peintre vietnamien, Monsieur HOANG HUY TRUONG intitulée SYMPHONIE DE COULEURS.

L’art de HOANG HUY TRUONG est un mariage de formes éclectiques, variant entre calligraphie et abstraction. L’art de cet artiste a pour effet de déclencher le « sentiment de la forme », en ce sens que la représentation de l’évoqué est suggéré par un travail, en apparence confus, qui se révèle en réalité, d’une précision mathématique saisissante. La spécificité de l’œuvre exposée réside dans le fait qu’elle est le résultat d’une sensibilité à la fois picturale et musicale. En effet, l’artiste est également un excellent pianiste classique.

Le mode d’expression de l’artiste est dominé par trois types d’écritures :

1)    une première écriture axée sur la couleur en fusion

2)    une seconde écriture centrée sur la calligraphie

3)    une troisième écriture que l’on peut considérer comme un ensemble intermédiaire associant fusion chromatique et calligraphie.

REPRESENTATION SOLAIRE (80 x 1OO cm- technique mixte sur papier)

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est, à partir du noir, une variation chromatique sur le jaune et le vert. La note noire sert d’élément dynamique permettant l’harmonie des deux autres couleurs par la mise en exergue d’une sensibilité restituant l’âme de la matière par des tonalités créées, à certains moments, grâce au pastel. L’ensemble baignant dans une irrésistible légèreté. Ce qui a pour résultat de conférer à l’œuvre l’aspect d’une matérialité évanescente, laquelle est rendue par le travail minutieux apporté au papier, le matériau principal servant de base à l’artiste. Le résultat de ce travail consiste à provoquer le sentiment d’une explosion solaire arrêtée sur l’image. Cette explosion solaire a lieu à l’intérieur d’un cadre délimité par un trait noir puissant, séparant le phénomène chromatique de la fusion du reste de la composition. L’œuvre a été réalisée en deux étapes : l’artiste a commence à partir de l’intérieur pour ensuite aborder l’extérieur du cadre. Il a d’ailleurs débuté par le jaune avant d’aborder le noir dans le but de faire ressortir le jaune. Pour l’artiste, le noir et le jaune sont deux couleurs qu’il qualifie de « positives ».

Rappelons, en passant, que la couleur jaune a toujours intrigué tant les historiens de l’Art que les psychologues, en ce sens qu’elle engage le pathos d’une façon démentielle : pensez, notamment, à Turner et à  Van Gogh, pour ne citer qu’eux concernant l’interprétation de cette couleur.

DECLINAISONS CHROMATIQUES (69 x 84 cm-technique mixte sur papier)

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participe de la première écriture (citée plus haut) axée sur la couleur en fusion.

REVE DE LUNE (50 x 65 cm-technique mixte sur papier)

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associe deux écritures : une première constituée par une calligraphie ésotérique et une deuxième qui reprend le discours de la variation chromatique.

Tandis que TAPIS ORIENTAL (50 x 40 cm-technique mixte sur papier)

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axe son jeu sur une opposition entre le rouge et le noir que la technique de l’artiste rend fascinante. La composition est constituée de cinq plages s’enserrant à l’intérieur d’un cadre, elles-mêmes comprise à l’intérieur du tableau. L’intérieur même de ce cadre est également dominé par différents types d’oppositions :

1)    l’opposition chromatique rouge/noir

2)    l’opposition chromatique rouge/calligraphie hiéroglyphique de couleur blanche

3)    l’opposition entre chromatisme et symbolisme, en ce sens que sur chaque espace figure une « grecque » de couleur rouge en forme de spirale à l’intérieur d’une zone noire. Tandis qu’une « grecque » noire se trouve enserrée à l’intérieur d’une zone rouge. Outre l’opposition rouge/noire se profile, discrète, une autre opposition : celle de la « grecque » opposée à la spirale. La « grecque » est considérée par les historiens de l’Art comme l’image de la rationalité définissant la civilisation grecque (bien qu’un nombre considérable de « grecques » se retrouvent représentées dans divers arts dits « traditionnels » tels que les arts africains et précolombiens). En revanche, l’image de la spirale représente l’infini, c'est-à-dire l’opposé de la rationalité, communément exprimée.

 CECI N’EST PAS UN ESCALIER (49 x 41 cm-technique mixte sur papier).

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Malgré le titre de nature « magrittienne », la philosophie de cette œuvre se base sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un escalier mais de l’image qui pourrait être celle d’un escalier en distorsion, associée à celle d’un autre élément faisant partie intégrante de la vie de l’artiste, et qui pourrait être celle du piano.

Car, comme nous l’avons spécifié plus haut, le peintre est également pianiste. Observons l’agencement des couleurs délicates, mariées à l’arrière-plan faisant ressortir le sujet.

FIGURINES AFRICAINES (80 x 1OO cm-technique mixte sur papier)

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représente une démarche du plus haut intérêt, puisqu’elle s’avère être la projection d’une culture sur une autre. En effet, le peintre d’origine et de culture asiatique aborde un système de pensée plastique où tout repose à la fois sur le volume et sur la courbe.

L’artiste ne reprend que ce qu’il considère être l’essentiel de son discours, à savoir la courbe. Mais il la reprend de façon fragmentée, évoluant, presque en lévitation dans l’espace. Il la réinterprète « à l’asiatique », c'est-à-dire en accordant la priorité à l’élément courbé, considéré comme un « vide », devant fusionner avec un « plein » (invisible). Cette œuvre est, en quelque sorte, un ensemble de courbes en lévitation, prophétisant la forme à venir.

BLEU ORIENTAL (50 x 65 cm-technique mixte sur papier) 

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est une variation sur le bleu (en dégradés) marié au blanc dans l’évanescence d’un paysage lacustre, alternant pleins et vides par la seule force du chromatisme. Outre le bleu, de légers traits noirs dynamisent, ca et là, la composition en jouant sur  la musique des contrastes. Ici encore, le « sentiment » de la forme est révélé par l’apport du trait appliqué dans la plus extrême finesse : les pleins existent mais ne sont qu’esquissés. Les vides, aériens, glissent sur le blanc constituant l’espace. Précisons que l’idéogramme, au centre de la toile, ne comporte aucune signification spécifique. Nous sommes ici face à une méditation. Une méditation constituée de pleins et de vides. Une œuvre abstraite comme l’est la musique. Nous savons que l’artiste est également pianiste. La musique, particulièrement le classique, est une méditation. Une méditation sonore  également constituée de pleins et de vides ainsi que de silences. La création devient, pour l’artiste, une symbiose où les sons se confondent avec les lumières laissées sur la toile par le pinceau. Et cette symbiose se poursuit dans la non différenciation entre l’oreille qui perçoit le son et les doigts qui dirigent le pinceau.

Sa peinture, même si elle s’inscrit dans un registre contemporain, respire le classique par sa finesse et sa légèreté. Sa profondeur aussi car son côté « méditatif » se rencontre, notamment, dans la musique d’un Bach ou d’un Schubert.

A titre exemplatif, l’artiste a aboli de son répertoire pianistique la musique contemporaine. Tandis qu’en matière de peinture, l’abstraction donc la matière « contemporaine » est abordée avec bonheur. Cela peut sembler paradoxal car d’aucuns pourraient imaginer le contraire : la figure humaine en tant que référant de la culture classique éclipserait l’abstraction, moderne et de surcroit, contemporaine. Mais il n’en est rien! L’artiste adopte l’abstrait à condition de le marier à sa culture originelle pour autant qu’il puisse l’adapter à sa propre conception de l’Art, à savoir de le soumettre aux impératifs de son imagination. Car, comme il aime à le répéter, paraphrasant Einstein : « l’imagination est plus importante que la connaissance ».

Dès lors, il peint « avec son cerveau et non avec la technique ». Celle-ci n’est qu’un support à la création de l’idée. Au plus l’oreille est à l’écoute, au plus s’améliore la musique. Il en va de même avec la peinture qui demeure tributaire de la capacité du peintre à regarder. D’ailleurs, l’artiste a une conception purement personnelle du mot « perspective ». Lorsqu’il l’a employé pour la première fois en indiquant une de ses toiles où aucune forme de « perspective » à proprement parler n’était visible, il nous a fallu un certain temps pour comprendre que ce mot ne se référait nullement à la théorie visuelle de la Renaissance mais bien à son idée tout à fait personnelle sur la façon d’aborder la toile. Suite au désir d’améliorer sa technique pianistique, l’artiste s’est posé la question de savoir « comment entendre », immédiatement suivie de « comment regarder », en ce qui concerne le peintre. Toutes proportions gardées, il s’agit là d’un processus presque kantien de penser la création. La seule différence concernant le but que visait Kant, ce n’était pas la création mais la connaissance. Le peintre se demande « comment regarder ? ». Le philosophe, dans sa « Critique de la Raison pure », se demande, non pas « comment connaître » mais bien « que puis-je connaître ? ». Evidemment, il y a de grandes différences dans les développements de ces questionnements. Néanmoins, « regarder » et « connaître », ne participent-ils pas de la même volonté cognitive ?

Dès lors, la tentation de vouloir effectuer, ne fût-ce qu’un timide rapprochement philosophique, ne peut qu’effleurer l’esprit. Musique et peinture dans un même prolongement sonore et gestuel…en réalité, cette dichotomie entre création musicale et picturale, cache un refus inconditionnel de l’académisme, en ce sens que si la partition du répertoire classique ne souffre d’aucune forme d’improvisation, la façon d’aborder l’espace pictural, permet toutes les variations possibles. La peinture est à la musique ce que le jazz est au classique : une possibilité d’enchaîner une infinie succession d’accords pour aboutir, non pas au refus mais bien à l’éclatement de la mélodie. A’ sa libération des carcans qui l’emprisonnent. A tel point, qu’en matière de peinture, il refuse de dessiner d’après la réalité, exprimant ainsi son refus de l’académisme. L’artiste peint en écoutant la musique. Et, chose intéressante (peut-être même révélatrice de ce que nous ignorons pour le moment), le classique n’est pas forcément le style qu’il écoute en peignant. Tous les styles musicaux existants l’accompagnent dans sa démarche créatrice.

Issu d’une famille de musiciens, HOANG HUY TRUONG, bien que largement autodidacte, a suivi des cours de peinture mais les a abandonnés rapidement car il estimait qu’ils bloquaient son esprit. Comme le montre FIGURINES AFRICAINES (cité plus haut), il s’est beaucoup intéressé aux autres cultures en les interprétant selon sa sensibilité propre. Néanmoins, il a débuté son périple cognitif à partir de l’Orient ancien et de la Grèce classique : TAPIS D’ORIENT (cité plus haut), comportant, notamment des « grecques » et des hiéroglyphes égyptiens, également réinterprétés à sa manière en les distordant à sa guise, est un autre exemple de sa volonté à se retrouver dans l’Autre. Il pratique tant la musique que la peinture depuis sa plus tendre enfance.

L’artiste utilise une technique mixte, composée, notamment, de fusain, de crayon carène, de pastel et bien entendu de papier qu’il froisse pour le faire bien ressortir, provoquant ainsi chez le visiteur l’image d’une sculpture picturale. En matière de musique, ses compositeurs préférés sont Bach, Chopin et Ravel. Tandis que Picasso et Van Gogh (que nous avons cité plus haut) sont, entre autres, ses peintres préférés.  

HOANG HUY TRUONG nous invite à écouter sa peinture musicale. Chaque trait, chaque vide suivi d’un plein, chaque explosion de couleur est une invitation à écouter la méditation qui couve en nous-mêmes et ne demande qu’à éclore, au tréfonds d’un silence.

François L. Speranza.

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Une publication
Arts
 
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Lettres

N.-B.: Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis.

Robert Paul, éditeur responsable

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza

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L'artiste et François Speranza:  Bara interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles

(Octobre 2017) photo Jerry Delfosse)

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 Biographie:

TRUONG Hoang Huy est né en 1987 au Vietnam dans une famille de musiciens et d'artistes. Son grand-père Tran Huu Quang était peintre, sculpteur, professeur et écrivain d’histoire. Son oncle Tran Vuong Thach est chef d’orchestre de la salle Philarmonique de l’opéra d’Ho Chi Minh-Vietnam. Un autre oncle, Tran Thanh Tung, est compositeur.
Huy Truong a commencé la peinture et le piano (avec sa mère Tran Anh Tu qui est professeur de piano) en même temps à l’âge de 4 ans. Il a gagné de nombreux prix pour ses peintures comme le concours National Vietnam " Net Ve Xanh ", " the 31 st International Children’s Art Exhibition 2001 – Bronze Awards " au Japon, …
A 5 ans, il a gagné le prix " Crystal " (catégorie pour plus jeunes) du concours Piano festival " Nu Duong Cam " à Ho Chi Minh ville. Il est entré à l’âge de 7 ans au conservatoire d’Ho Chi Minh dans la classe de Nguyen Thien Phuong Hanh (sous-directeur de la section au piano). A l’âge de 9 ans, il a participé à nouveau au concours Piano festival " Nu Duong Cam " et il a gagné le 2ième prix.
En 1997, il est choisi comme meilleur étudiant du conservatoire d’Ho Chi Minh pour participer au XXième Concours International Per Giovani où il obtient le 1er prix " Jeune Talent " en Italie.
Il est invité par la chaine de télévision Ho Chi Minh – Vietnam pour une interview sur sa jeunesse pianistique. Il a participé à beaucoup de concerts de piano au conservatoire d’Ho Chi Minh et plusieurs
ont été enregistrés par la chaine de télévision d’ Ho Chi Minh. L’Académie nationale d’Ho Chi Minh l’a invité pour accompagner au piano la chorale des enfants au Festival International de Shanghai – Chine. Le conservatoire d’Ho Chi Minh l’a choisi pour jouer dans un concert de bienvenu lors de la visite de John. F. Kerry.
Il a reçu le diplôme d’honneur comme étudiant excellant au conservatoire d’Ho Chi Minh de l’ex Président du Vietnam, Truong Tan Sang.
Il a reçu en 2005 un graduat d’excellence au Piano " jeune talent " avec Dang Hong Quang (directeur de la session au piano) au conservatoire d’Ho Chi Minh.
En 2005, il continue sa carrière en Europe. Il a réussi les deux examens d’entrée de piano au conservatoire d’Amsterdam, Pays-Bas, et au conservatoire Royal de Liège, Belgique.
Il a choisi d’étudier au conservatoire Royal de Liège où son oncle était chef d’orchestre et où il obtient un Master dans la classe de François Thiry, Hélène Fazius et Gabriel Teclu en 2010. Il est actuellement suivi au Conservatoire Royal de Bruxelles par le pianiste Mikhaïl Faerman (1er prix du Concours Reine Elisabeth en 1975) et Stephane Ginsburgh. Il a participé à de nombreux concerts et master classes avec les plus grands interprètes classiques pour affiner sa technique: Jacques Rouvier, Akiko Ebi, Françoise Thinat, Alan Weiss, Diane Andersen, Johan Schmidt, Joaquin Soriano, Ralf Nattkemper, Friedemann Rieger, Uta Weyand, André de Groote, Haruhi Hata, Jun Kanno, Daniel Blumenthal.
En 2014, l’ambassadeur du Vietnam Pham Sanh Chau à Bruxelles l’a invité pour participer au concert de piano avec 2 artistes vietnamiens, le violoniste Tang Thanh Nam et la pianiste Ly Giai Hoa, donné à l’occasion du 69ième anniversaire de la fête nationale du Vietnam au Bozar à Bruxelles.
En 2014 - 2015, il continue d’améliorer sa technique pianistique avec la pianiste française Brigitte Bouthinon-Dumas (conservatoire de Paris) qui est l’auteur de nombreux ouvrages pédagogiques de référence dont " Mémoire d’Empreintes ".
En 2016 : la période du concept Piano et peinture :
4 juin 2016 : Récital piano et vernissage à Eupen .Adresse: Gospertstrasse 56, 4700 Eupen – Belgique.
30 juillet 2016 : concert piano dans la Vieille Eglise St. Laurent Diekirch – Luxembourg.
21 Août 2016 : présentation de ses peintures avec les Choeurs et Orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie dans l’Eglise Saint-Remacle à Verviers sous la direction musicale de Cyril Englebert et des chefs des choeurs : Pierre Iodice et Jean – Michel Allepaerts.
12 Octobre 2016 : Vernissage " Quand le piano peint " au Gallery Resto-Boutique à Bruxelles (quartier Louise). Adresse : 7 rue du Grand Cerf, 1000 Bruxelles.
5 novembre 2016 : Récital piano et exposition au Musée des Beaux –Arts de Verviers – Belgique.
En 2017 :
19 février 2017 : Piano master class pour les étudiants au conservatoire à Ho Chi Minh ville – Vietnam.
20 avril 2017 : Exposition " Primary Colors " avec 2 artistes : Boris Mestchersky et Anna Eva Radicetti à la galerie Peep Art .Adresse : rue des Minimes 33, quartier du Sablon -Bruxelles.
09 juin 2017 : Exposition d'ensemble " Association Koekelbergeoise Artistique " (AKA) sous l'égide de Monsieur Philippe Pivin, Député-Bourgmestre, et du collège échevinal de la Commune de Koekelberg. Une initiative de Madame Sylvie Andry, Echevine de la Culture française. Adresse : Maison Stepman, Boulevard Léopold II, 250 - 1081 Koekelberg.
27 septembre 2017 : Exposition à L’Espace Art Gallery .Adresse : 35 rue Lesbroussart – 1050 Bruxelles

Quand le piano peint (document à télécharger)

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Pensionnat JGobert

Le Souvenir est un tissu fragile

Et j'ai cousu depuis sur ses étoiles d'or

Tant de jours et de nuits à rechercher cette île

Où l'enfance m'attend comme un port. 

Le Souvenir a des phrases muettes

Et quelquefois le soir elles se taisent pour moi

Pareils à des mouchoirs palpitent dans ma tête

Les morceaux de rêves d'autrefois. ( N.M)

    

Se rappeler tous les souvenirs de notre passé nous fait un bien fou même si  à l’époque, ils furent moins drôles. Cela prouve qu’ils ont été importants dans notre vie et que, même inconsciemment, nous en avons tiré les leçons.  Tout peut toujours être refait et repensé autrement. Si j’avais su, si j’avais pu. Mais je pense que l’on choisit sa vie avec les mêmes erreurs, les mêmes souffrances que l’on a déjà vécues. Ce que l’on fuit le plus est parfois de nouveau à notre porte et l’on s’en arrange ainsi parce que c’est la vie qui le veut.

Nos désirs ne sont pas toujours réels, ils font parties de nos rêves et hélas, nous ne faisons rien pour les réaliser parce que nous sommes modelés autrement. Nous reproduisons notre enfance à l’infini avec des nuances heureuses ou malheureuses, ce que nous avons vécu est gravé et nous trouvons la réalité parfois plus légère parce que déjà connue.

Mon père disait toujours : elle ne sait pas lire, elle ne sait pas écrire… voilà bien des paroles difficiles à entendre quand on est petit. Je garde donc ces mots comme une croix. Qui peut dire la réalité de ces mots et pourtant, ces qq mots m’ont fait terriblement souffrir et le font encore.

J’aurai pu choisir un métier tourné vers les lettres puisque c’est ce que j’aime. De quoi aurai-je eu l’air en disant à mon père, je fais faire des études de lettre. Alors j’ai pris les chiffres.  Je ne regrette pas ce choix, j’ai beaucoup aimé toutes ces additions et ces soustractions.  La passion n’a jamais été là non plus.  

Toutes ces heures de lecture, dans un coin du pensionnat, m’ont apporté beaucoup plus que si j’étais restée chez mes parents, que les paroles assassines de mon père m’ont été plus salutaires que des mots d’encouragement de sa part. Peut- être avait-il raison ?  Et cette douleur a fait de moi ce que je suis.  Quel chien battu n’aime pas son maître !

Amour ou haine…

Mon domicile n’est-il pas devenu à son tour un coin de pensionnat où je continue à rêver comme au temps de ma jeunesse ?  A l’abri, je m’enferme inconsciemment pour me retrouver dans un monde de mots, de textes, de lecture.. 

Maintenant personne ne m’empêche de faire ce que je veux. En principe, c’est exact  et c’est ce que je crois mais j’ai ce moule collé sur moi et qui m’oblige à agir comme il se doit, comme la norme oblige. En épouse, en mère, en amie mais pas en femme libre. La liberté ne m’a pas été donnée quand j’étais petite, elle ne faisait pas partie de l’éducation.

J’ai donné beaucoup de liberté à mes filles à ma façon, elles ne le comprennent pas encore et elles se cherchent . Je crois que c’est plus difficile pour elles de faire des choix que pour moi d’obéir.  

 

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Une source de joie

Pantoum

Convertis en vers, des émois,
Ressentis comme des délices,
Tels quels et dès qu'ils attendrissent.
Forment une source de joie.

Ressentis comme des délices,
Ils surprennent nombreuses fois.
Forment une source de joie.
Les mots vrais sont sans artifices.

Ils surprennent nombreuses fois.
Ô l'énergie inspiratrice!
Les mots vrais sont sans artifices.

Elle fait entendre sa voix.

Ô l'énergie inspiratrice!
On la nommait muse par choix.
Elle fait entendre sa voix
Lors vocables et sons s'unissent.

3 novembre 2017

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mon amie Anne JGobert

Aujourd’hui, il ne fait pas très bon, le soleil a disparu et j’ai une nouvelle à t’annoncer. Cela fait un moment que je dois te l’écrire et cette fois, je suis presque au pied du mur. 

Rappelle-toi que je t’ai dit que ma copine Anne avait été en Afrique, il y a peu de temps et qu’elle en était toujours un grand fan. Elle est rentrée avec des étoiles plein les yeux et quelques adresses de nationaux. 

Par son intermédiaire, j’ai fait la connaissance de Nahas Angula, africain et natif de la Namibie, pays pas loin de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe et de la Zambie où Anne a des amis. 

Ce monsieur est déjà marié et a 4 femmes et une vingtaine d’enfants. Il habite un village pas trop loin de la Capitale Windhoek et s’occupe d’élevage.

Sa vie est assez sommaire et tout est bio. Nahas m’a demandé d’aller le voir et peut-être de rester là-bas. Ma réponse n’est pas encore donnée parce que je dois teindre mes cheveux en noir ce qui me paraît difficile. 

Après de nombreuses discussions et pour ce qui est des corvées sur place, vu que j’ai des difficultés de marcher, je n’irai pas chercher l’eau au village voisin, je resterai à demeure pour faire la cuisine.

La vie au grand air va me faire un bien fou, moi qui cherchais un peu de liberté, me voici bientôt à tout vent et au soleil.

Anne viendra me rejoindre dans quelques temps, son attrait pour l’Afrique qu’elle m’a communiqué va nous permettre de vivre autre chose.

Je n’en ai pas encore parlé aux enfants, c’est un petit point à voir avec elles. Martin est apparemment d’accord de me laisser partir pour cette aventure  et il m’accompagnera à l’aéroport fin du mois prochain. 

J’ai décidé de ne pas prendre de grosses valises, un sac suffira et un box frigo m’est nécessaire pour mes médocs. Nahas m’affirme que l’on trouve de tout à la Capitale et que cet endroit est très civilisé.

Voilà, c'est dit.

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Il en sera toujours ainsi

Morne est le décor que je vois,
Figé mouillé dans le silence.
Sereine, j'accueille l'absence
Laissant la paix au creux de moi.

Je vis passive, solitaire
Mais connais les événements,
Les drames, les chavirements,
Rendant les justes solidaires.

Certes, pensive, je médite
Sur l'étrangeté de la vie.
Elle m'exalte, me ravit
Or nombreux la disent maudite.

Des êtres s'avérant nuisibles,
N'éprouvent pas de châtiments.
D'autres, vivant innocemment,
Subissent une fin horrible.

Il en sera toujours ainsi.
Or la providence console
Les survivants qui se désolent,
Leur douleur vite s'assoupit.

L'instant demeure sans éclat.
Mon esprit me mène en errance,
Me fait célébrer la brillance.
Ne l'entends pas mais mon coeur bat.

2 novembre 2017

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Hymne au temps

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Arcus aux couleurs obombrées des larmes de solitude
Que tinte et ruisselle les perles de ta ligne de grain !
Que grondent tes courants vifs de désirs en divin postlude !
Pour que le sol soit sigillé du tumulte des saints

Éclair fulminant le ciel sous le souffle des puissants
Ourle de dentelle blanche la robe du néant !
Lance les charges électriques de ton fouet en arc puissant !
Que se tresse sur ton échelle les lacés du temps

Ô roi ! courbe la corrélation des fragments d'espace
Esquisse messagers et serviteurs de l'empyrée
Matérialisant la symbolique des forces qui glacent

Tyran, le deuil sillonnant l'air attige toutes grandeurs
Blâmant du flot de sa déchirure joies et labeurs
Des moribonds hurlants leurs affres sous l'andante menace

Nom d'auteur Sonia Gallet

Recueil © 2017

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C'EST UNE JOURNEE VIDE...

C'est une journée vide

Elle s'écoulera trop vite

Car désirs sont timides

Et l'ardeur trop petite!

Le ciel est d'un gris tendre

Et le vent si léger.

Au loin on croit entendre

Quelques oiseaux chanter...

C'est le temps d'une pause

Le corps est fatigué

Le rien à petite dose

Aide à se ressourcer!

Quelques instants perdus

On peut s'y retrouver

Et le cœur éperdu...

Réapprendre à rêver!

J.G.

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Un geste d'une fraîcheur suave


En hommage à monsieur président de la république française

Les très importantes personnes
Peuvent rarement éviter
Le soupçon de sévérité
Qui sans cesse les environne.

Cela ne les affecte guère.
Elles doivent tenir leur rang,
Ne peuvent agir autrement.
Leur différence leur est chère.


Qui aurait pu imaginer,
Le président, que le temps presse,
S'abandonnant à la tendresse,
Et au plaisir de badiner.

Un poème pour une enfant,
Vivant dans un autre pays,
En la langue de celle-ci,
La plongeant dans l'enchantement.


1 novembre 2017

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administrateur théâtres

BRICKLIVE, une invention anglaise! Du 27 octobre au 5 novembre2017, une première en Belgique pour les amateurs de LEGO®.12273253281?profile=original

Au pays du surréalisme, se déroule  en ce moment à Tour & Taxis une gigantesque foire-exposition itinérante, le rendez-vous des AFOL : Adults Fans Of Lego. Il pourront l’espace d’une semaine profiter de plus de 3,000,000 briques de Lego sur une surface de plus de 5,000 m2. On dit que 300.000 adultes sont de vrais fans de Lego! Ils ont des clubs et consacrent temps et argent à leur hobby architectural. 

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La semaine de vacances de Toussaint se prête bien à l’aventure pour qu' un public nombreux  puisse  venir en famille ou entre amis pour réaliser des rêves de construction les plus extravagants, à l’aide de milliers de briques ou simplement par curiosité ! Mais qui ne se laissera pas tenter par l’expérience de créativité digitalo-motrice?  On se promène à travers plusieurs espaces thématiques : sculptures grandeur nature d’animaux de la jungle,  architecture, histoire,  légendes d’hier et d’aujourd’hui, playpools géantes de toutes les couleurs dans lesquels plongent des dizaines d'enfants, racetracks,  zones multimédias, concours… car une foule d’activités sont offertes.

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L’organisation de ce festival pur plastique  semble souscrire au principe: « Think outside the box and rejoice ! » Les adeptes, vétérans et jeunes enfants,  n’ont pas de maquettes, ils ne font pas du modelling, ils inventent, pendant une journée entière s’ils le veulent, quel que soit l’âge! Et les résultats exposés sont fabuleux!

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Du plus petit au plus grand, on peut les observer construire avec ce  silence de concentration particulier et  indispensable à la création, et pourtant le monde bourdonne autour d’eux. Ils voyagent dans l’imaginaire.  Les adultes renouent sans complexe avec les plaisirs d’enfance, ils retrouvent  le bruit familier  des pièces que l’on brasse et que l’on racle pour trouver la pièce manquante…en Homo faber passionnés. On les voit tisser la brique avec passion, butinant librement les bacs de pièces de Lego qui offrent toutes les couleurs de l’arc en ciel et les nouvelles sortes de briques les plus sophistiquées, jusqu’au le blanc solo et futuriste pour répliquer l’architecture de demain! Il n’est même pas dit qu’ils s’arrêteront pour manger ou boire… Rêver, planer, fabriquer, prendre en photo, caresser, abandonner derrière soi et recommencer autre part, pris par un nouveau flot d’imagination! Les stewards tout sourire en Tshirt ramassent inlassablement les morceaux épars,  achèvent de les démanteler, les classent et les remettent en circulation.  La ruche des petites briques danoises  n’arrête pas de se recycler ! Voilà  une expérience unique, étrange et fort intéressante…. Mais pas seulement. Solidaire, aussi.

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Placée au milieu de l’exposition, la fresque Ducobu offre à chaque visiteur la possibilité de soutenir la recherche à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Pour 2€ on reçoit une plaque LEGO et un sachet de briques avec modèle à suivre, pour participer à la grande fresque. Ce geste sera remercié par un ticket de tombola donnant une chance de gagner l’un des multiples cadeaux offerts par la maison d’édition Le Lombard, partenaire de l’initiative. Plus de 1000 lots seront à remporter : des boites LEGO, plus de 700 exemplaires de bandes dessinées, dont certaines dédicacées (Ducobu, Thorgal, etc.) et de nombreuses figurines!

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Tous les fonds récoltés grâce à la fresque seront reversés à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Inauguré en 1986, l'HUDERF est l'unique hôpital universitaire belge entièrement réservé à la médecine des enfants : tout y est conçu pour eux et leurs parents. De la naissance à l'adolescence, les enfants y reçoivent les soins les plus complets dans le respect de la charte des droits de l'enfant hospitalisé. La remise du chèque des fonds récoltés se tiendra le samedi 18 novembre 2017 à 16 heures dans la salle Gothique de l’Hôtel de Ville de Bruxelles en présence de jeunes patients, leur famille et des membres de l’équipe médicale.

Une visite de l’exposition BRICKLIVE sera également organisée pour les patients chroniques soignés à l'HUDERF, accompagnés de leurs parents et des éducateurs de l’hôpital.

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http://www.bricklive.be/fr/home

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Perle de Vie

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Une perle salée
A la beauté acidulée

S'était écoulée

Fatiguée

Écorchée vive

D'une tristesse ivre

La gouttelette perdue

De particules inconnues

S'était posée doucement

Sur un calice diamant

D'un sépale gracile

A la tendresse câline

Il l'a prise sous son aile

Lui confiant des "je t'aime"

Le temps a fait son oeuvre

Et l'amour un chef d'oeuvre

L'un et l'autre absorbés

En un démentiel cœur sublimé

Créant la plus belle des beautés

D'une subtile rareté

Et depuis ce jour-là

A chaque fois

Qu'une fleur pleure

On dit que son bonheur

Reflète de tout son éclat !

Delattre L. © LouMiss 01.11.17

Image du Net

Texte protégé à découvrir sur le blog http://loumisspensees.blogspot.be/2017/11/perle-de-vie.html

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L'usage de la courtoisie


À José Delattre

Souvent, j'éprouve des émois
Qui me semblant nouveaux m'étonnent.
Je répands la joie qu'ils me donnent
Mais garde le chagrin en moi.

Par magie, des mots réunis,
Avec art, engendrent des sons.
L'âme, l'esprit, à l'unisson,
Se reposent dans l'harmonie.

J'ai l'envie d'offrir un poème
Quand il me semble bien écrit.
Si le récitant, je souris,
Il se peut qu'un inconnu l'aime.

Le savoir peut me réjouir.
Nombreux adoptent le silence,
Ne révèlent pas ce qu'ils pensent.
Me lisant, ont-ils du plaisir?

Un lecteur parfois me rappelle
L'usage de la courtoisie.
Aussitôt, me sens attendrie.
Certes ses dires m'interpellent.

I novembre 2017

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