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imagination (7)

administrateur théâtres

Vu au au théâtre de la Clarencière

SPECTACLES

L’imagination au pouvoir à la Clarencière

L’imagination au pouvoir

L’excellent Bernard Damien, ambassadeur des étoiles qui illuminent la Provence, revient sous le ciel de Bruxelles, au théâtre de la Clarencière pour un spectacle inédit qui …déménage et se savoure à petites gorgées, tant il est émouvant. 

Le joli titre «  Aux petits bonheurs … la chance »   est vêtu de pluriels, comme  les petits bonheurs de Maeterlinck dans L’oiseau bleu. Aussi, couronné de  points de suspension,  ce titre ne peut que séduire et interroger.  Ce pluriel est-il un vocatif, qui nous invite à saisir nos rêves et cheminer sur la Voie lactée ou à l’assaut de l’inaccessible Étoile? Dulcinea, es-tu là? Ou bien confirme-t-il la force des petits bonheurs que l’on a souvent tendance à oublier ?

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Petits… ? S’agit-il vraiment de petite taille, ou est-ce une manière populaire de conjurer le mauvais sort, quand chance et destin se mélangent? Attendez une petite minute… vous prendrez bien un petit verre… Car, en définitive ce spectacle ne met-il pas en scène les coups du sort, et ne démontre-t-il pas qu’il n’y a finalement pas de hasard.  Et on remercie cette Providence qui ne cesse de protéger Robinson Crusoë, ce hasard qui  danse avec la Chance.

Le texte  fourmille de références, d’allusions plaisantes, d’analogies pas du tout fortuites qui réveillent les papilles de notre mémoire littéraire et artistique. Depuis le Graal des troubadours, on est fasciné par  La Quête, celle qui nous ouvre de surprenants chemins de traverse, délicieux et peu fréquentés sauf par les cœurs battants.  On se passionne aussi très vite  pour une sorte  chasse au trésor au cœur de mystérieuses boîtes de déménagement sorties d’un grenier imaginaire.

Ainsi, au gré  de la parole et du jeu théâtral se développe  une histoire magique d’heurs et malheurs, toutes ces choses de la vie qui sculptent nos âmes et font palpiter le cœur. Un quantique des cantiques chanté par un homme-orchestre bourré de talent,  d’intelligence, de générosité et de douceur.

Sieur Bernard Damien livre des tourbillons de souvenirs bouleversants, des rêves effilochés, un journal intime extraordinaire, des étymologies surprenantes, des aventures parfois tragiques, classées soigneusement dans ces coffres de plastique qui jonchent le plateau, au fur et à mesure. Le poète, l’artiste, le professeur d’art dramatique, le metteur en scène, le déménageur en salopette et le lecteur amoureux du souffle démêle les émotions avec passion et fait vibrer une salle conquise. Le verbe, l’esprit, le souffle. Tout ne réside-t-il pas dans le souffle? La vie ne tient-elle pas dans le souffle?  

Devant vos yeux ébahis,  tout ce  travail de mémoire ne parvient pas à émouvoir  le regard impassible d’une reine qui a perdu tout souvenir. Présente et totalement absente à la fois, royale, distante, figée comme sur les timbres muet de la reine d’Angleterre, elle ne dit mot. On attend le cœur battant, qu’elle s’exprime, que la vie lui revienne… grâce à la magie du déménageur à la voix d’or,  en salopette bleu roi et coiffé d’un simple  béret de laine. 

Un spectacle qui a du souffle et mérite certes … plein d’étoiles. 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

                               

                                  Aux P’Tits Bonheurs … La Chance
                                           de et par Bernard Damien


                                              Avec l’aimable participation de Anne-Marie Cappeliez
                                             Coproduction Le Théâtre sous les Etoiles de Provence 
                                                    en coproduction avec 
Le Théâtre du Grand Midi

Direction artistique
02/640 46 70 du mardi au vendredi de 11h00 à 17h00
Fabienne Govaerts

fabienne.govaerts@skynet.be Régie technique:  Geoffrey Dressen Réservations : 02/640 46 76  Répondeur téléphonique Mode de paiement par compte à l’asbl du Théâtre de la Clarencière 
ING BE91 310 1228398 76


Ou par Paypal (mode sécurisé)
 Adresse : 20 rue du Belvédère – 1050 Bruxelles Situation géographique : près de la Place Flagey et de l’Eglise Sainte-Croix, dans la petite rue parallèle arrière à l’ancien bâtiment de l’I.N.R. devenu aujourd’hui Radio Flagey. Accès bus 38/59/60/71/366 Trams : 81 Foyer et jardin ouverts 30 minutes avant le spectacle, soit 20h00 ou 15h30

             Le Prochain spectacle:

Un théâtre, deux jeunes ouvreuses qui rêvent de conquérir Broadway et Diva,
l’incontournable étoile du music’hall à l’affiche tous les soirs. 

Mais comment devenir une vedette quand un vieux patron un peu baveux nous met des bâtons dans les roues ?
Comment s’envoler pour Hollywood quand on a donné son cœur au beau livreur d’esquimaux glacés ?
Et surtout, comment devenir Diva à la place de Diva quand on a vu tous les Hitchcock et que le patron est en vacances ?… 


Tout public :
Les 
jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 mars 2023 à 20h30
Les jeudi 9, vendredi 10 et samedi 11 mars 2023 à 20h30
Les jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 mars 2023 à 20h30
P.A.F. : 20 € – étudiant : 15 € –
 
 
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administrateur théâtres

Nous sommes tous des Don Quichotte

SPECTACLES

Au Public : Le fils de Don Quichotte du 10.01 au 25.02.23

En piste, un texte ébouriffant d’Anne Sylvain qui se plaît à revisiter l’illustre  Cervantes, pour vous offrir un  nouveau tour du monde de Don Quichotte  en  80 minutes. Il est bien sûr flanqué de son inimitable Sancho Panza, craquant d’humour, de bon sens et d’humanité. Tout tient dans l’imaginaire, on chevauche l’invisible. 

Or, qui d’autre, me direz-vous, aurait pu servir aussi bien ce rôle brûlant d’énergie, de drôlerie et d’ optimisme, que l’illustre Othmane Moumen dont on adore les acrobatiques postures! Se renouvelant sans cesse, il fascine lorsqu’il court après son ombre aux côtés de son maître adoré. Ses multiples déclarations d’amitié s’enchaînent avec vigueur. Ensemble, ils nous trimbalent dans une ronde héroïque, tantôt absurde… tantôt pertinente. 

Nos souvenirs joyeux de leurs épiques exploits se mêlent adroitement au chaos de notre monde déboussolé. Au son des castagnettes, vous goûterez les joies et les peines de cette prodigieuse cavalcade espagnole sur un plateau qui ne cesse de tourner, implacablement, comme les aiguilles d’une montre opiniâtre lestée de nombreux craquements blessant l’oreille parfois. 

Philippe Résimont interprète le bravache et bruyant Don Quichotte en mal de progéniture! Moins hidalgo que dans nos souvenirs, plus Tartarin de Tarascon, au vu de ses fanfaronnades burlesques et narcissiques, il se complaît  dans des éclats de voix un peu trop tonitruants, crachant vaillamment le feu rageur de son incessante colère.  Toutefois, manifestement prisonnier de ses mondes inventés, il fait parfois peine à voir… avec ce corps “ sur lequel la vie matérielle manquait de prise” disait A. Daudet de son higalgo de Tartarin…On irait bien jusqu’à même le moquer, tant il apparaît centré sur lui-même et ses déconvenues et si peu soucieux de son aimable et dévoué serviteur! 

Or il s’avère vite que, battants et combattants, c’est nous qui nous agitons en tous sens, souvent en dépit du bon sens, et plaise à Dieu – pourquoi pas et heureusement – à contre sens du sens imposé! Ainsi, le Don Quichotte en mal de postérité, s’invente contre toute attente une nouvelle progéniture: les enfants que nous sommes.  Battant les ailes, il brasse ses fantasmes, embrasse l’espoir et poursuit son Rêve de rejoindre son impossible amour, si richement inventé. Éternel chevalier errant – seuls, les non dupes errent – il part à l’assaut du ciel, plus fort que les moulins, pour y cueillir la providentielle étoile. L’inaccessible étoile, celle de notre ami Jacques. Et là, on pleure! 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

LE FILS DE DON QUICHOTTE de Anne Sylvain

au Théâtre Le Public : du 10/01 au 25/02 RUE BRAEMT 64-70, 1210 BRUXELLES 1H20 – CRÉATION – GRANDE SALLE

INFOS & RÉSERVATIONS – 02 724 24 44

Présentation: Par nos combats et nos rêves « pour un monde meilleur », aussi petits soient-ils, nous sommes tous des enfants de Don Quichotte. N’EST-CE PAS ?

Don Quichotte, bravache comme il se doit, repart toujours au combat. Parce qu’il est plus tentant de combattre que de pleurer sur la misère du monde. Parce qu’il n’y a que l’espoir qui fasse avancer. N’EST-CE PAS ?

Mais cette fois-ci notre héros doute. Il s’était fait chevalier pour transformer la société, mais il s’interroge, car dans cette histoire-ci, il se remet en question. Bien sûr, la maladresse, la clairvoyance et le burlesque des deux compères seront aussi au rendez-vous. Philippe Résimont (Don Quichotte) et Othmane Moumen (Sancho) s’y attèleront avec panache et enthousiasme.

Et à ceux qui diront à Don Quichotte qu’il est ridicule et inutile, à ceux-là, Don Quichotte répondra qu’ils n’y connaissent rien. Et notre héros remontera sur sa Rossinante, et se choisira un nouveau combat. Car Don Quichotte doit combattre à l’infini, interrogeant par-là nos quêtes infinies de justice et d’espoir d’un monde meilleur. Seul l’espoir fait avancer.

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administrateur théâtres

BRICKLIVE, une invention anglaise! Du 27 octobre au 5 novembre2017, une première en Belgique pour les amateurs de LEGO®.12273253281?profile=original

Au pays du surréalisme, se déroule  en ce moment à Tour & Taxis une gigantesque foire-exposition itinérante, le rendez-vous des AFOL : Adults Fans Of Lego. Il pourront l’espace d’une semaine profiter de plus de 3,000,000 briques de Lego sur une surface de plus de 5,000 m2. On dit que 300.000 adultes sont de vrais fans de Lego! Ils ont des clubs et consacrent temps et argent à leur hobby architectural. 

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La semaine de vacances de Toussaint se prête bien à l’aventure pour qu' un public nombreux  puisse  venir en famille ou entre amis pour réaliser des rêves de construction les plus extravagants, à l’aide de milliers de briques ou simplement par curiosité ! Mais qui ne se laissera pas tenter par l’expérience de créativité digitalo-motrice?  On se promène à travers plusieurs espaces thématiques : sculptures grandeur nature d’animaux de la jungle,  architecture, histoire,  légendes d’hier et d’aujourd’hui, playpools géantes de toutes les couleurs dans lesquels plongent des dizaines d'enfants, racetracks,  zones multimédias, concours… car une foule d’activités sont offertes.

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L’organisation de ce festival pur plastique  semble souscrire au principe: « Think outside the box and rejoice ! » Les adeptes, vétérans et jeunes enfants,  n’ont pas de maquettes, ils ne font pas du modelling, ils inventent, pendant une journée entière s’ils le veulent, quel que soit l’âge! Et les résultats exposés sont fabuleux!

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Du plus petit au plus grand, on peut les observer construire avec ce  silence de concentration particulier et  indispensable à la création, et pourtant le monde bourdonne autour d’eux. Ils voyagent dans l’imaginaire.  Les adultes renouent sans complexe avec les plaisirs d’enfance, ils retrouvent  le bruit familier  des pièces que l’on brasse et que l’on racle pour trouver la pièce manquante…en Homo faber passionnés. On les voit tisser la brique avec passion, butinant librement les bacs de pièces de Lego qui offrent toutes les couleurs de l’arc en ciel et les nouvelles sortes de briques les plus sophistiquées, jusqu’au le blanc solo et futuriste pour répliquer l’architecture de demain! Il n’est même pas dit qu’ils s’arrêteront pour manger ou boire… Rêver, planer, fabriquer, prendre en photo, caresser, abandonner derrière soi et recommencer autre part, pris par un nouveau flot d’imagination! Les stewards tout sourire en Tshirt ramassent inlassablement les morceaux épars,  achèvent de les démanteler, les classent et les remettent en circulation.  La ruche des petites briques danoises  n’arrête pas de se recycler ! Voilà  une expérience unique, étrange et fort intéressante…. Mais pas seulement. Solidaire, aussi.

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Placée au milieu de l’exposition, la fresque Ducobu offre à chaque visiteur la possibilité de soutenir la recherche à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Pour 2€ on reçoit une plaque LEGO et un sachet de briques avec modèle à suivre, pour participer à la grande fresque. Ce geste sera remercié par un ticket de tombola donnant une chance de gagner l’un des multiples cadeaux offerts par la maison d’édition Le Lombard, partenaire de l’initiative. Plus de 1000 lots seront à remporter : des boites LEGO, plus de 700 exemplaires de bandes dessinées, dont certaines dédicacées (Ducobu, Thorgal, etc.) et de nombreuses figurines!

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Tous les fonds récoltés grâce à la fresque seront reversés à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Inauguré en 1986, l'HUDERF est l'unique hôpital universitaire belge entièrement réservé à la médecine des enfants : tout y est conçu pour eux et leurs parents. De la naissance à l'adolescence, les enfants y reçoivent les soins les plus complets dans le respect de la charte des droits de l'enfant hospitalisé. La remise du chèque des fonds récoltés se tiendra le samedi 18 novembre 2017 à 16 heures dans la salle Gothique de l’Hôtel de Ville de Bruxelles en présence de jeunes patients, leur famille et des membres de l’équipe médicale.

Une visite de l’exposition BRICKLIVE sera également organisée pour les patients chroniques soignés à l'HUDERF, accompagnés de leurs parents et des éducateurs de l’hôpital.

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http://www.bricklive.be/fr/home

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administrateur théâtres

12272880100?profile=originalJe l'ai écoutée hier soir au théâtre du Parc, je transmets avec sa permission:

Journée Mondiale du Théâtre 2013 / Message national d’Anne-Marie Loop

 

Chaque année, depuis 1962, le 27 mars est célébrée la Journée mondiale du Théâtre. L’ITI demande, pour l’occasion, à une personnalité du monde du Théâtre de proposer un message international.

En 2012, le Centre IIT Wallonie-Bruxelles a décidé de demander à une personnalité du théâtre Belge de rédiger également un message national. Après Jean-Marie Piemme, l’IIT a demandé à Anne-Marie Loop de s’adresser à nous cette année.

Voici son texte:

Raconter des histoires encore et toujours

Il se pourrait bien que le mot progrès, qui résume à lui seul notre désir d’avenir, qui sous-entend une amélioration nécessaire, continue et sans limites de la condition humaine, n’ait été inventé que pour nous consoler de la fuite du temps. C’est le philosophe Francis Bacon, au 17e qui déploie, dans son ouvrage Du progrès et de la promotion des savoirs, la conception moderne du progrès, imaginé comme un développement sans fin du savoir, un accroissement du pouvoir de l’homme sur la nature et une progression vers le bonheur. Il encourage le savoir et le règne de l’homme sur la nature. Car savoir, c’est pouvoir. Cinq cents milliers d’années ont séparé l’invention du feu de celle de l’arme à feu, mais six cents ans ont suffi pour passer de l’arme à feu au feu nucléaire. Et aujourd’hui, qu’il s’agisse d’outils, d’ordinateurs ou de voitures, les nouveautés sont vite mises au rebut, et rares sont les fabricants qui ne proposent pas chaque année une nouvelle génération de leurs produits. Ainsi, porté hors de lui-même par cette ivresse chronique, notre monde échappe à toute forme d’arrêt et de repos.  Il y a, sans doute, progrès, systématiquement, mais nous ne savons plus ni le désigner ni même le reconnaître. Cette angoisse latente nous pousse parfois à affirmer que le progrès est une idée, non pas déclinante, mais tout simplement morte. A cette seule éventualité, nous sommes pris de vertige et angoissés plus encore.

12272880663?profile=originalNous vivons dans de bien sombres temps.  Nous entendons si souvent des discours inquiets et lancinants, on peut toujours avancer des facteurs objectifs, ils sont partout constamment commentés : disparition des repères stables, fin des certitudes, mort des idéologies, crise du lien social, isolement et individualisme, inégalités grandissantes, tyrannie de la technique et mondialisation, régression de la pensée…Ceux-ci contribueraient-ils à l’angoisse qui délabre nos humeurs, qui englue nos espérances et engrisaille le présent ? Du coup, la pensée se porte-elle sombre ? Comme toute question, on peut simplement essayer de la cerner, de ressentir ce qui lui donne sa force, sans jamais, jamais, lui chercher une réponse toute faite. Les réponses sont toujours un peu ridicules... Partout des politiques de restriction et d’austérité comme piste débattue, critiquée mais appliquée, pour sauvegarder les finances publiques. Les cibles sont là, à portée de main, en apparence démunies dans leur totale dépendance à la subvention publique. Les secteurs n’émanant pas de la logique du quantitatif, comme l’enseignement, la recherche, les travailleurs sociaux, les soins de santé et, bien entendu, la culture sont touchés de plein fouet. Cette dernière est fortement mise à mal et, par voie de conséquence, la place de la créativité dans notre société est remise en question.

Le spectacle est un phénomène social universel. Il a été conçu comme un service public. C’est une exigence de dépassement qui arrache l’homme à sa mesquinerie. C’est peut-être là qu’on trouve un moment d’arrêt et de repos ? Un temps suspendu. Comment la culture va-t-elle pouvoir encore s’exercer dans notre monde en crise ? Va-t-elle accroître l’ignorance ou augmenter le savoir ?

Nos burlesques dans les années 1920 nous faisaient tellement rire quand ils avançaient précautionneusement pour ne pas chuter. Quand ils luttaient contre le vent et les tempêtes, quand ils s’échappaient par une porte dérobée. Ils tentaient de trouver l’équilibre dans quelque chose qui est instable. Ils nous présentaient une image d’un homme, un moins que rien, inadapté, au monde moderne. Ils inventaient des stratégies pour se sortir de ces coups du sort incessants. Ils trébuchaient bien sûr, mais par une série de moulinets, ils arrivaient toutefois à se maintenir debout. Comment être debout aujourd’hui ?

Le théâtre raconte des histoires, ce n’est, bien entendu, pas une religion.  Cet art qui présuppose la coprésence physique, concrète, d’acteurs et de spectateurs dans un même espace-temps est un outil de regard. Ce qui fait le spectacle, c’est le regard. « La plus grande révolution humaine, c’est peut-être le théâtre » a dit un jour Tadeusz Kantor. Parce qu’un jour et l’on ne sait pas quel jour, quelqu’un et l’on ne sait pas qui, est venu devant les autres et a dit : « Je me suis levé et je me suis mis en face de vous. J’ai une tête, deux bras, deux jambes, un sexe, comme vous et je suis là pour vous raconter des histoires. Parce que vous qui êtes dans la salle, vous allez peut-être reconnaître la vôtre, celle de vos voisins, celle de vos ancêtres et, en voyant l’histoire, à distance, vous allez peut-être mieux la comprendre, mieux l’analyser… Pour se transformer et, en conséquence, transformer le monde ou du moins, modifier, complexifier, échanger, bouleverser, agiter, réviser, altérer, renouveler, ranimer, déranger, la perception que l’on en a. » Comment se lever aujourd’hui ?

Depuis bientôt, oh ! fort longtemps, je travaille à raconter des histoires. Que ce soit comme actrice, enseignante ou directrice d’acteurs, dans les théâtres dit de « répertoire », des créations (collectives ou non) de jeunes compagnies, dans le théâtre pour l’enfance et la jeunesse… que les histoires soient celle du roi Lear ou d’un groupe de femmes de la Louvière, je veux encore et toujours participer à cet acte déraisonnable, qui consiste à se lever du cercle des hommes pour leur raconter leurs histoires. J’espère ainsi contribuer à combattre et à interroger l’ignorance, l’apathie, l’anesthésie, la brutalité et la barbarie des hommes oublieux de leur sensibilité et de leur intelligence. Je désire faire du théâtre pour que l’homme soit une aide pour l’homme. Nous avons besoin d’îlots de résistances, nous avons besoin d’imaginaire collectif. Nous avons besoin de créativité.

Anne-Marie Loop Février 2013

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administrateur théâtres

Et voici la lauréate du prix première 2012:

Elle vient d'obtenir pour son  premier roman "Léna" le prix Première de la RTBF décerné ce premier mars à la foire du livre de Bruxelles.

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 Virginie Deloffre  est médecin à Paris... à mi temps, car elle écrit depuis un long moment et voici son premier roman.  Fascinée depuis l’enfance par la Russie, elle signe  un livre magnifique à l'écriture sensitive. La toile de fond est  toute l’épopée soviétique depuis les années 20 jusqu’à  l’effondrement de l’URSS à la fin des années 80.  Une débâcle spectaculaire qui ressemble à celle du fleuve Léna lorsqu’il sort de sa rêverie hivernale et cause des conséquences catastrophiques quand craquent tous les barrages de glace.

La Léna dont la romancière retrace le parcours est une enfant rêveuse, traumatisée par la mort de ses parents disparus dans un trou de glace en Sibérie, recueillie par un vieux couple sans enfant, Dimitri, un scientifique exilé en Sibérie et Varvara une bonne vieille paysanne pragmatique au franc parler, fière de son communisme. Hélas sa chaleur humaine peine fort à dégeler l'enfant mystérieuse et secrète.

Léna les quitte pour épouser Vassili, un ardent pilote de chasse de l’Armée rouge, et se retrouve seule dans un nouvel environnement urbain. A quel malheur doit-elle se préparer ?  Sa vie intérieure est marquée par  la rêverie et l’attente perpétuelle des retours de mission de Vassia. Son immobilité lui suffit pour capter la permanence.   Elle se complait dans l’inaction comme si bouger dans sa chrysalide allait tout faire basculer. A chaque départ et chaque retour de son mari elle écrit  de longues missives nostalgiques à son oncle et sa tante restés dans le Grand Nord et se souvient : "La terre et la mer se confondent, uniformément blanches et plates l'une et l'autre, sans ligne de fracture visible. L’œil porte si loin dans cette blancheur, qu'on croit percevoir la courbure de la terre à l'horizon. A ce point d'immensité l'espace devenait une stature, imprégnant chacun des êtres qui l'habitent, une irréductible liberté intérieure qui fait les hommes bien nés, les Hommes Véritables, ainsi que ces peuples, les Nénètses,  se désignent eux-mêmes."  Elle se sent comme les paysages de sa tribu d’origine: sans limites, à la fois changeants et immuables, aussi désertiques.

 La langue poétique dévoile peu à peu tous les replis de son âme vagabonde. Elle a aussi la distance pour décrire avec humour son nouvel environnement : "C'est la fameuse Laideur Soviétique, inimitable, minutieusement programmée par le plan, torchonnée cahin-caha dans l'ivrognerie générale, d'une tristesse inusable. Un mélange d'indifférence obstinée, de carrelages mal lavés, de façades monotones aux couleurs uniques -gris-bleu, gris-vert, gris-jaune-, témoins d'un probable oukase secret ordonnant le grisaillement égalitaire de toutes les résines destinées à la construction du socialisme avancé. Un genre de laideur qu'on ne trouve que chez nous, que l'Ouest n'égalera jamais, malgré les efforts qu'il déploie à la périphérie de ses villes. "  
 

Soudain, rien ne sera plus jamais le même. « Elle est tombée sur moi, la menace que je sentais rôder. »  Lorsque Vassia  est sélectionné pour faire partie de mission de la station Mir, Lena, fille de l’immuable perd ses repères: la routine de son attente des retours-surprise du mari qui faisait  tout son bonheur  tranquille et solitaire explose et fait  place aux incertitudes et au questionnement. Son monde solitaire est fracassé.
Elle est forcée au commerce avec autrui, confrontée par la réalité. Et de se demander ce que  vont donc chercher les hommes dans l'espace. Quelle est cette force qui les lance vers l'inaccessible?  Qu’ont-ils contemplé ces cosmonautes,  face à face avec l'univers? Pourquoi ceux qui en reviennent ont-ils tous le même vide au fond des yeux ?  « Je ne sais pas pourquoi les hommes veulent aller plus loin. Mais ils l'ont toujours fait, ils ont toujours marché droit devant eux. Ils se sont heurtés à des déserts, puis à des montagnes, et ils les ont franchis. Ils sont arrivés à la mer et cet obstacle leur a pris des siècles. Mais ils ont appris à construire des bateaux et ils sont partis sur la mer au milieu des tempêtes, droit devant vers l'inconnu. Vers l'inconnu terrifiant toujours. Chaque étape de leur progression était jonchée de cadavres et pourtant ils ont continué jusqu'à couvrir la surface de la terre, et maintenant la terre ne leur suffit plus. Ils sont ensorcelés par les lointains. C'est une force en eux, sans doute semblable à celle qui habite les oies sauvages au printemps. L'étendue les attire, elle les appelle. Et ils se mettent en marche. »

Le roman est construit avec  le soin d’une lente distillation de l’art de dire,  sans en dire trop, par petites touches successives, pour fabriquer des images inoubliables. Le plaisir de la lecture est total tant la langue soutient l’imaginaire, fait éclore l’émotion, et ouvre nos yeux sur la sensibilité de l’âme  russe. Elle insiste sur  le désir permanent  de conquête  de l’homme. Elle capte les différences ahurissantes entre l’homme et la femme dans les deux couples… qui malgré tout s’entendent.   Le personnage de Léna est tout émotion: fine, pudique et délectable. Tous les  personnages sont riches, la narration de l’histoire soviétique prend des allures de conte. Le lecteur de l’OUEST se sent transporté dans un monde inconnu et surprenant.  L’écriture fluide  et rythmée colle au roman, comme un vêtement mouillé car Léna au fur et à mesure fait fondre la glace qui l’étreint. Tout au long de l’histoire on assiste à une accélération dynamique de l’énergie  et à une authentique mise à flots du vaisseau de la vie. Celle de Léna.

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Le ravissement de l'éclosion.

 

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administrateur théâtres

                                                                    " The Power of Fantasy "

Modern and Contemporary Art from Poland dans le cadre du programme culturel accompagnant

la Présidence polonaise

du Conseil de l’Union européenne

 

Vendredi 24.06 > Dimanche 18.09.2011 au Palais des Beaux-Arts

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La Fiat polonaise du plasticien Maciej Kurak, posée sur le toit est branchée à une machine à coudre… Il fallait dix ans pour en recevoir une, promesse de Staline aux bons camarades, mais quand elle arrivait il n’y avait déjà plus de pièces de rechange. L’âme polonaise a l’imagination fertile et pourquoi ne pas utiliser l’insecte de tôle inutile pour animer la machine à coudre ? Métamorphose.  Métaphore. Celles-ci  sont pléthores à travers cette exposition qui en découd, qui décoiffe, qui interroge, qui convoque.

Cette installation montre bien combien la nouvelle Pologne veut utiliser l’imagination pour RÉ-IMAGINER UN NOUVEAU MONDE, loin des maux du communisme, loin des maux du capitalisme, alors qu’elle va prendre la présidence de l’Europe dans quelques jours à peine.

«  A must in Brussels this summer », visitez cette immense exposition très étrange à propos d’un peuple qui est au cœur de l’Europe, à la confluence de l’occidental  et de l’oriental et qui désire se distancier des mille et un stéréotypes dont on le couvre.

 

Divisée au XIXe siècle, occupée pendant la Seconde Guerre mondiale pour ensuite subir le joug soviétique, la Pologne accède en 1989 à la démocratie. À l’image d’une nation meurtrie, victime d’oppressions consécutives, se superpose celle d’une culture florissante, témoignant, au fil des siècles, d’un esprit réfractaire à tout ordre imposé de l’extérieur. Usant de l’absurde et du fantastique, les artistes polonais ont répondu au chaos du réel par des actes empreints de résistance, non pour le fuir mais pour le reconstruire. Découvrez-y le travail d’artistes contemporains de renommée internationale, dont Miroslaw Balka, Monika Sosnowska et Wilhem Sasnal. Leur production dialogue avec des œuvres phares de l’art polonais des XIXe et XXe siècles.  Exploration du fantastique et de l’irrationnel polonais.

 

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 Olaf Brzeski Dream - Spontaneous Combustion, 2008, resin and soot, c. 175 cm high Czarna Gallery, Warsaw

 

...L’événement nous dépasse, se retourne contre nous, peut nous détruire inexorablement,  vient de nulle part, souligne notre solitude et notre impuissance. La science aussi  est impuissante à prévenir l’accident.

 
En parcourant l’exposition on observe le lien entre l’art moderne polonais du XXe siècle et la pratique des artistes contemporains depuis 1989. L'exposition fait cohabiter des oeuvres contemporaines et des chefs-d’oeuvre emblématiques de célèbres artistes comme Tadeusz Kantor, Magdalena Abakanowicz et Bruno Schulz.

 

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 Katarzyna Józefowicz, Cities 1989-92, sculpture © Collection privée

 

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Josej Mehoffer, 1903 Strange Garden

 

Au total, The Power of Fantasy réunit ainsi près de 200 oeuvres, dont certaines ont été spécialement commandées pour cette exposition. C’est notamment le cas d’un projet mural réalisé sur site par l’artiste de rue Mariusz Waras. Son immense fresque claustrophobique  dénonce l’aliénation des deux systèmes politiques poussés à leur extrême : communisme et capitalisme. Usines, fumée, tanks dévastateurs, véhicules renversés, aucune place pour l’homme ni la nature.

 

  D’autres œuvres majeures sont exposées pour la première fois en dehors de la Pologne. The Power of Fantasy est l’exposition d’art polonais contemporain la plus complète depuis la fin du communisme. Sans suivre un ordre chronologique, les œuvres sont organisées en divers chapitres, de manière thématique. Parmi les thèmes clés, nous retiendrons l'absurdité du quotidien ; l'histoire et la mémoire ; l’image du héros ; la folie et l’absurde ; les paysages surréalistes ; l’imagination militante ET L’ART DE DIRE NON.

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Non à la guerre :  J.J Ziolkowski The Great Battle under the Table 2006

 

 

 

LES ARTISTES DANS L’EXPOSITION

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Sofia Kulik, Splendour of myself, 1997

 

Fantasmes et imagination revêtent les formes les plus diverses. Dans les œuvres du peintre néo-surréaliste Julian Jakub Ziółkowski et dans les mises en scène baroques de Katarzyna Kozyra, l'excès et la fièvre sont au premier plan. Chez d’autres, c’est l’ancien environnement socialiste – très déprécié dans l’imaginaire populaire – qui stimule l’imagination. À l’instar de l’art, les villes et les rues ordinaires peuvent se transformer en un monde magique au  potentiel encore inexploité.

 

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 Dans l’œuvre de Monika Sosnowska, Julita Wójcik et Jarosław Kozakiewicz, ce sont des blocs de béton et des édifices publics qui se font les terrains de jeu de l’imagination. Wavy Block 2005-2006 (Julita Wójcik) :  La femme polonaise crochète  en rose et blanc son bâtiment gris,  d’une banalité affolante, un bloc qui suit les vagues de la mer sur 800 mètres et abrite 6.000 personnes,  symbole de l’étroitesse de cette vie imposée qui est encore le lot de la vie au quotidien de nombreux polonais.                                  

 

 

Pour cette génération d’artistes comme pour d’autres avant eux, L’IMAGINATION N’EST PAS UN MOYEN D’ÉCHAPPER À LA RÉALITÉ MAIS BIEN DE LA DÉFIER. Nés pour la plupart à la fin des années 1960 et dans les années 1970, ils ont traversé deux mondes, vivant leur enfance et leur jeunesse en République populaire de Pologne mais faisant carrière dans une Pologne démocratique. Leur œuvre est influencée par un contrarianisme qui remet ces deux systèmes en question. Des artistes comme Artur Zmijewski et Zbigniew Libera poursuivent ainsi une tradition de RÉFLEXION DISSIDENTE et critique, profondément enracinée dans la culture polonaise.

Les artistes polonais s’intéressent beaucoup à la façon dont l’histoire s’articule dans le  présent. « DOM », cette œuvre emblématique de Robert Kusmirowski, représente un cimetière du XIXe siècle.

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  D.O.M :  Deo Omnipotent Misericordia, au Dieu dont la miséricorde est infinie ! Aussi, étrangement, le nom en polonais pour « la maison. »

 

 Voici, en polonais et en français, un petit poème écrit par  le poète SARBIEWSKI

TESKNOTA DO OJCZYZNY BLEKITNEJ

Tesknie za Toba, kraju z blekitow i zlota,
kedy dniem jasne slonce wesolo migota,
a noca srebrne gwiazdy i swiatlosc
ksiezyca oczy zachwyca.
Jakze czas na tej ziemi okrutnie sie dluzy…
Kiedzys nadjdzie dla mnie blogi dzien
poderozy,
gdy wroce do slonecznych, usmiechnietych
wlosci pelen radosci…
O, wonczas, skoro szczesna godzina wybije,
grob moj ubierzcie w zielen i sniezne lilije.
Cialo sie w proch rozleci – a duch utesknion
wleci w niebieskie strony…

NOSTALGIE DE MA BELLE PATRIE

Je me languis de toi, pays de beauté et d’or,
lorsque le jour , un clair soleil scintille joyeusement
et la nuit les étoiles argentées et la lumière
de la lune ravissent les yeux.
Comme le temps, sur cette terre se traîne…
Lorsque viendra pour moi l’heureux jour
du voyage,
quand je reviendrai vers mes terres ensoleillées souriantes
plein de joie…
Oh, alors, bientôt l’heure heureuse sonnera,
Habillez ma tombe de verdure et de lys de neige.
Mon corps se décomposera en poussière – mon esprit nostalgique
entrera dans les lieux célestes.

 

Le culte des héros et des morts est omniprésent, comme en témoigna par exemple l’ampleur des  funérailles nationales organisées après le crash de l’avion de Smolensk  transportant le président polonais  Lech Kaczynski sans laisser  aucun survivant parmi les 96 personnes à bord. La délégation polonaise venait se recueillir à Katyn pour commémorer le massacre, dont c'était le 70e anniversaire.  

  

 Une pièce est également consacrée aux  œuvres de Wihelm Sasnal – un des grands peintres polonais de notre époque – autour de la figure du héros.

 

Mais le fantastique peut aussi naître de l’ordinaire. Les privations, la bureaucratie et la censure n’ont pas été uniquement des expériences négatives pour la Pologne, du moins dans le sens où elles ont stimulé une remarquable créativité au sein de la nation. Les Polonais ont l’art de faire beaucoup avec rien. Dans les années 1950, Leopold Tymrand donnait à cette faculté le nom de « Fantaisie appliquée ». Et aujourd’hui encore, les artistes continuent d’exploiter cette ingéniosité : le sculpteur Paweł Althamer travaille avec des aînés du quartier et des copains adolescents de Bródno, une banlieue défavorisée de Varsovie afin de créer de l’art ou, comme il le dit lui-même un wspólna sprawa (« projet commun »). Pour preuve, l’ autoportrait collectif monumental et sculptural, « Bródno People », réalisé par Althamer et ses voisins.

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image © designboom

Nouvelle version des Bourgeois de Calais  de Rodin. Quand les corps et les âmes sont soumis à des conditions extrêmes.

 

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 image © designboom



 

D’autres jeunes artistes font également preuve d’une ingéniosité extraordinaire, voire perverse. Ainsi, Jan Simon associe des approches technologiques à la manière d’un artisan, et réalise des objets électroniques sortant véritablement du néant. Revenons à Maciek Kurak qui évoque aussi  l’art de la « fantaisie appliquée » dans cette sculpture baptisée « Fifty-Fifty » dans laquelle la FIAT polonaise – reposant sur son toit – semble actionner une machine à coudre…  

 

L’exposition s'accompagne d'un très bel ouvrage richement illustré de 160 pages BOZAR BOOKS & Prestel. http://www.bozar.be/activity.php?id=10343

 

 

 

 

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The darkest room

Nattfäk en Suédois, The Darkest room en anglais, et l'Echo des morts en Français.. Je ne sais pas encore le titre en Italien ou Espagnol, Chinois Russe et Javanais.. Peu importe..Je suis bien sur l'île ou fut écrit ce noir  bouquin qui a inspiré cette expo en Suéde.

 Je l'avais imaginé un peu comme cela, pas déçu vraiment.. juste un peu désappointé par l'aspect bocage Normand de la partie centrale de l'île. La cote est comme je l'ai peinte, le soleil en plus.. Le livre se passe en hiver , nous somme en été. 
 L'eau de la Baltique était à 21° quand nous somme arrivés..!

 Aujourd'hui, je l'ai testé à 16°..! Suis pas resté longtemps dans l'eau..! et vite un ptit coup d'aquavit..

 Beaucoup de passage , les touristes Scandinaves déambulent sagement sans bruit, de la part de certains, le regard s'attarde  sur une vision de l'île qui semble leur correspondre.. Bons contacts dans l'ensemble.

 Je crois que je ne vais pas m'ennuyer pendant ces 2 semaines d'expo. Je vous reparle de l'atmosphère bientôt.

 Qqes images du lieu à Himmelsberga, un centre culturel avec musée et galerie.. 

juste avant le vernissage.

a galerie sur l'île de Öland

la galerie sur l'île de Öland

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