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Il pleut en couleur

 

 

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Il pleut en gris, il pleut en vert, il pleut en rouge,
Il pleut en brun, il pleut en rose,il pleut en bleu.

Il pleut un peu et mon ami si tu t'ennuies,
Lève le nez et regarde tomber la pluie.

Il pleut en gris, il pleut en vert, il pleut en rouge,
Il pleut en brun, il pleut en rose, il pleut en bleu.

Le ciel est beau, je le contemple et je respire,
Tout semble neuf et tout reluit, j'aime la pluie.

Il pleut en gris, il pleut en vert, il pleut en rouge,
Il pleut en brun, il pleut en rose, il pleut en bleu.

Des gouttes caressent mes mains et je souris,
C'est amusant de se promener sous la pluie.

Il pleut en gris, il pleut en vert, il pleut en rouge,
Il pleut en brun, il pleut en rose, il pleut en bleu.







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Le grand méchant loup.

 

Faire  semblant  de  voir,

Faire semblant de croire en vos grands yeux si noirs,

Sur  la  route  enchantée  des  bois  du  rossignol,

qui  joue  à  cache-cache  avec  un  campagnol.

 

Faire  semblant  de  voir,

Faire semblant de croire en vous cher malabar,

A  votre  sourire  qui  me  mange  des  dents,

Et me lorgne glouton  en chiquant du chien-dent.

 

Faire  semblant  de  voir,

Faire semblant de croire que ce n’est pas un brûloir,

Je  ne  vois  pas  de  steak  à  faire  griller  ici,

Si ce n’est moi ou vous, alors sans façon  merci.

 

Faire  semblant  de  voir,

Faire semblant de croire  en voyant ce mouchoir,

Que vous avez chaud d’amour et non de fringale,

Pour  une  brochette  je  ne  suis  pas  idéale.  

 

Faire  semblant  de  voir,

Faire semblant de croire  qu’il y a de l’espoir,

De vous satisfaire avec des vesses-de-loup,

En chaperon rouge déguisées pour gros loup. 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

Toute ressemblance avec un conte ancien de mise en garde pour jeunes filles, ne serait pas fortuite ni due au seul hasard. J

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L'adieu

 

 

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Il pleut ce matin dans la rue.

Il pleut sur le gazon,

Il pleut sur les maisons,

Il pleut sur les enfants

qui s’en vont à l’école.


Le soleil s’est caché,

il n’aime pas la pluie.

Il pleut sans bruit,

sur les autos qui passent

et sur les feuilles mortes.

Il pleut tout doucement
sur la route qui luit

et c’est comme un adieu

de l’été qui s’enfuit.

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SAISON MAUVAISE

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                        Revoici la saison mauvaise

                        Les feuilles craquent sous tes pas

                        Le temps allonge ses compas

                        La cendre recouvre la braise

                        Et nos amours font des faux pas

 

 

                        Des corbeaux griffent en passant

                        Du bout de leurs ailes étranges

                        Un coin de ciel vidé des anges

                        Et s’égaillent en croassant

                        -Pardonnez-moi si je dérange –

 

 

                        C’est la saison nue froide et plate

                        Sur terre tu te sens de trop

                        Tu vas de café en bistrot

                        Dans tous ces lieux où l’on s’éclate

                        Autour du moindre brasero

 

 

                        Le temps allonge ses compas

                        Tes amours sont en quarantaine

                        Dame la Mort met ses mitaines

                        Et, coquette, retend son bas

                        Fausse beauté Croquemitaine

 

 

                        L’été reviendra – certitude

                        Des corps nus au soleil de braise

                        L’été lointain – Allons apaise

                        En toi tous ces flots d’inquiétude

                        Revoici la saison mauvaise

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COMME UN GAUCHER CONTRARIE...

A chaque fois que j’ai montré un soupçon d’exubérance, je me suis fait taper sur les doigts… Comme pour écrire de la main droite, la ‘belle main’ comme on disait à l’époque, à tout prix même si, étant ambidextre, la main gauche me démangeait…

J’ai été la poupée Barbie de ma grand-mère jusqu’à mon mariage… Elle pensait et agissait pour moi jusqu’à me dire ce que j’aimais et ce qui me déplaisais. Et j’acquiesçais. Non pas que je n’aie aucune personnalité mais à quoi bon la contrarier ? J’avais fait quelques tentatives et j’en avais subi ses foudres ou pire encore, ses reproches incessants ou ses simagrées qui fonctionnaient si bien : yeux de cocker larmoyants, profonds soupirs… Alors, pour elle, j’écrivais mon comportement et mon apparence de la main droite.

Et, pour être tranquille, je continuais d’accepter son mauvais goût et l’obsession du qu’en dira-t-on de mon grand-père… J’étais la parfaite petite Martine des couvertures de la collection du même nom, avec mes robes d’un autre temps et mes petites culottes en dentelle que ma grand-mère achetait sur le marché avec les pièces de monnaie de ma tirelire… puisque c’était ce que j’étais censée avoir envie. J’avais d’ailleurs fini par le croire.  Malgré que j’aurais tellement aimé être habillée de ces choses colorées et fleuries que portaient les filles de mon âge, des pantalons pattes d’éléphant, des chaussures à la mode, des sacs et des vestes à franges, grimper aux arbres, marcher dans la rivière comme les autres enfants de la rue, jouer et rire avec eux… J’étais prisonnière de la -non-démonstration de mes sentiments et de cette fichue main droite.

Et pourtant, bien souvent, au fond de moi, ça bouillonnait… Les rares fois où j’ai osé une colère, elle était la plupart du temps dirigée contre moi et mon impuissance à affronter mes geôliers… Elle se passait en dehors de la cellule familiale, je voyais rouge, cassait toujours quelque chose et ça se terminait immanquablement en crise de larmes et en culpabilité immense de m’être ainsi laissée aller à une démonstration publique. Au point que, par peur d’être dénoncée par l’un ou l’autre et surtout par dégoût de ma couardise, j’en faisais une déprime. J’ai flirté avec l’anorexie et ensuite eu mes périodes de boulimie… Là, je n’avais pas trop de mes deux mains pour engouffrer tout ce que le frigo contenait y compris ce que je n’aurais jamais mangé en autre temps.

Quand je me suis mariée, j’ai plusieurs fois explosé… Pour éviter de casser trop de choses (comme par exemple toutes les boules du sapin de Noël), j’avais pris l’habitude d’attraper mon vieil ours en peluche quand je sentais la colère monter et une fois que je n’en pouvais plus, je le lançais contre un mur… Il traversait bien souvent la pièce emportant les bibelots qui étaient sur son passage. Jusqu’au jour où j’ai failli étrangler mon chien qui avait tué quelques-uns de mes cobayes en jouant avec eux un peu trop brutalement…

Cette fois-là, j’ai vu rouge, mes doigts étaient crispés autour de son cou et je ne le sentais pas se débattre ni n’entendais les cris de mon mari. J’ignore ce qui m’a fait arrêter et ne pas devenir ainsi un monstre. C’est depuis ce jour que j’ai décidé de m’interdire toute colère. J’avais bien trop peur qu’un jour se trouve entre mes mains un cou humain. Cela se passait en 1990… Je n’ai plus jamais dépassé le stade du mécontentement. J’ai pour cela compensé par l’expression immédiate : moi la timide, j’ai dû travailler ma personnalité pour oser les éclats de voix et les grands gestes ainsi que les grignotages intempestifs.

J’ai toutefois fait mienne la philosophie qui dit que la colère est mauvaise conseillère. J’essaie de gérer au mieux cette boulimie qui se rappelle de temps en temps à moi. Comme en ce moment : je pensais pourtant ne pas être en colère  mais un sentiment étrange, mélange entre impuissance et chagrin, reste tapi au fond de moi… Il se réveille aux environs des anniversaires ou des dates qui ont été importantes dans ma vie. Ca bouillonne et je rumine au propre comme au figuré… Et je me triture les mains, la gauche essaie d’imposer sa loi à la droite qui ne comprend plus rien à rien : elle avait pourtant bien tout fait comme il le fallait puisque c’était ainsi qu’elle avait été éduquée.

Un peu fou, l’index gauche se pose alors sur ma tempe et entreprend un pas de danse circulaire… 

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La comtoise, compte, conte.

 

Les  beaux cadrans solaires  laissent la voix aux coucous,

Venus  de  Forêt-Noire  pour  ravir  nos  oreilles,      

Avant l’automne et ses feux, et du grand froid de Moscou,

Qui  amène  les  fêtes  et  folies  sans  pareille.

 

Dans  mon fauteuil en velours  à chapeau  de gendarme,

Il  m’amuse  d’entendre  les  Tac,  Tic,  Tac  des  heures,

Qui  font  danser  les  cuivres  en  faisant  du  vacarme,

Dans la gaine au goût cercueil de l’ancien Temps fossoyeur.

 

C’est le balancier des joies ou parfois des longs sanglots,

Quand  sur  ma  fenêtre  il pleut,  le rappel  des souvenirs,

Gaies,  secondes  et  minutes,  le  jour  s’enfuit  au  galop,

Atmosphère  morose,  la  nuit  est  longue  à  venir.    

 

Dans le salon clair du soir au chaud de la cheminée,

La  comtoise  au  carillon,  raconte  ses  voyages,

Au fil des saisons d’amour dans l’aurore  embruinée,

Quand les cœurs lourds, ravagés sont à l’appareillage.

 

Inconsolables  et  meurtris  ils conservent  leurs plaies,    

Pansées par les chagrins, les peines et ses tourments,

Inaccessibles aux soins, de la sauge, herbe-aux-plaies,

Ils restent seuls dans l’enfer  de leurs vieux égarements.

 

Inconsolables et meurtris  ils conservent leurs plaies,  

Et restent seuls dans l’enfer  de leurs vieux égarements,

Dans le salon clair du soir au chaud de la cheminée.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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Au gré des herbages.

Au gré des herbages

 

 

Dans la terre du Sud, bleu, blanc, blés dorés

Le temps s'écoule au gré des herbages

Où les flèches de l'histoire piquent les tournesols ensoleillés ;

La colombe sereine ajuste suavement son plumage

 

La flèche du maïs érigé  côtoie dans l'azur un clocher effilé,

Le temps vainqueur s'écoule au gré des herbages,

La voix du bouvier ne s'entend plus en chemin

Une frêle mésange offre de tourner la page.

 

Le temps s'écoule au gré des herbages

Pour le fier berger  façonnant son 'greulh'.

Le parpalhot aux ailes mordorées survole sans ambages,

L'olivier tenace à l'allure courbée et le saule pleurant un linceul.

 

Une frêle mésange offre de tourner la page

Du livre de la vie des cazaux décimés..

Le pardon silencieux modèle les nuages

                                                         Mais pas d'oubli naïf pour les bourreaux affamés.                   

 

Le livre de la vie s'égrène de page en page  au soleil rougeoyant.

Plaines et bories  placides maintenant, offrent un visage avenant

Richesse du passé, joyau de l’avenir, la terre du Sud retrouvée

Offrira sans peine au glaneur averti  ses Vers Dorés.

 

 

                                                                                  Raymond MARTIN

                                                                                  09/2013

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Les bijoux

Certes, très souvent, de nos jours,

Tout comme au temps de leur grand-mère,

Les femmes adorent les atours

Et se parent comme naguère.

Lors, quand les filles ont passé l'âge

D'aimer les poupées, les joujoux,

Si elles sont devenues sages,

On leur donne de beaux bijoux.

Bagues, colliers, boucles d'oreilles,

Satisfont leurs secrets désirs.

Aussitôt, elles les essayent

Et manifestent leur plaisir.

Les hommes, quant à eux, pour plaire,

Pensent à offrir des bijoux,

Comme le mieux qu'ils puissent faire.

Si, sans talent, ils ont des sous.

8 mars 2004

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Immersion

 

J'entreprends un heureux voyage,

Pour y retrouver des penseurs,

Des artistes, des âmes soeurs.

Je m'en vais au rebours de l'âge.

Pour y retrouver des penseurs,

Avec des livres pour bagages,

Je m'en vais au rebours de l'âge.

Je ferai le plein de douceur.

Avec des livres, pour bagages,

Tout en savourant la chaleur,

Je ferai le plein de douceur,

À moitié nue sur une plage.

Tout en savourant la chaleur,

Caressée par le vent du large,

À moitié nue sur une plage,

M'immergerai dans le bonheur.

25/10/2004

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Couture à Senlis.

12272934258?profile=originalOn connait tous Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis, notamment grâce au succès (mérité) du film de Martin Provost porté par l'interprétation habitée de Yolande Moreau.

Mais qui se souvient de Thomas Couture ? Né à Senlis (Oise) en 1815, il y passa une enfance tranquille jusqu'en 1826 avant de gagner Paris, de se former aux Arts et Métiers puis à l'atelier du baron Gros. En 1837 il est second au prix de Rome et expose au Salon dès 1840, la voie est tracée, la réussite assurée.

C'est vrai, on l'a taxé d'académisme, alors -moue condescendante- vite aux oubliettes, section toiles d'araignées. On a dit que ses sujets étaient faciles, voire -insulte suprême- pompiers (comme ses Romains de la décadence qui triompha au salon de 1847, exposé à Orsay), ses portraits guindés, empesés.

12272935055?profile=originalC'est vrai il fut tenté par les ors du pouvoir (Napoléon III lui commanda même Le baptême du prince impérial... qu'il ne termina jamais), son carnet de commandes plein de personnalités à immortaliser, sa renommée grande auprès de la bonne société, des collectionneurs.

12272935852?profile=originalLa baronne Marie-Marguerite d'Astier de la Vigerie, 1847.

Puis ses relations avec les nantis et les bien-pensants s'assombrirent, il retourne à Senlis en 1859, avant d'acheter une belle propriété à Villiers-le-Bel (Seine-et-Oise -actuel Val d'Oise-) dix ans plus tard, où il s'éteint en 1879.

Oui, mais sa touche est vive, libre, son oeil aiguisé, le trait peut être acerbe, à la manière d'un Daumier, son contemporain (1808-1879), sa manière sensible et personnelle, voire innovante.

12272935690?profile=originalLa commandite, entre 1860 et 1869.

Il aimait les couleurs pures, un rouge vif qui fait palpiter le modèle en habits sombres sur un fond neutre, la touche rapide...

12272936294?profile=originalJeune Italienne, vers 1877.

... et sa main virevoltait, refusant les entraves ou essayant de s'en libérer.

12272937500?profile=originalIl fut aussi un grand pédagogue, si son élève le plus célèbre fut Edouard Manet, il eut aussi un grand écho aux Etats-Unis et de nombreuses américaines notamment suivirent ses sessions d'été à Villiers-le-Bel. Il laissa d'ailleurs sa "Méthode et entretiens d'atelier". Et la politesse lui est rendue au Musée d'Art et d'Histoire de Senlis puisqu'une salle lui est consacrée dans la Chapelle du Chancelier Guérin qui fut... son atelier.

J'espère vous avoir fait découvrir un Couture plus chaleureux, plus novateur et plus intime.

12272938254?profile=originalChats au coin du feu, vers 1877.

Michel Lansardière (texte et photos).

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♦ Poésie au devoir d'humanité

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Ecrire car c’est vain de crier grâce des jours de peine

Le poète s’en vient par un état d’esprit transpercé

Cent fois les mots absents ou départis des yeux mouillés

Peut-il s’en arranger de ses poèmes pierre et laine

 

Et l’être ne parle ni pour se plaindre ni maudire

Il y rejoint sa vérité parmi les séparés

Ainsi sait-il vraiment à quoi servira d’adresser  

De chaque vers la parole qui délivre du pire

 

Ecrire car c’est vain de prier le temps qu’il nous tienne 

Le poète s’en tient à ses liens de vie tant qu’ils sont

Peut être à l’ambition de s’entendre avec la raison 

De ne point lâcher prise en dépit de fautes humaines

 

Et l’être est un souffle cette culture qui respire

Cet éventail ouvert de l’infini des émotions

De chaque éveil des sentiments jusqu’à l’exaltation       

Mais aussi mots perdus pour les chers portraits au sourire    

 

Ecrire car c’est vain de compter prédire sa route

Le poète maintient pourtant que l’on peut avancer

Même avec le regret de ses rêves éparpillés

On le dit obstiné, mais sait-on combien ça lui coûte

 

Et l’être se défend comme il peut des méchantes choses

Des contrats sans valeur de la conscience dissociés

C’est une liberté comme un autre sens de voie sacrée

Contre les mots trahis de paix, de soie, et puis de roses   

       

Ecrire car c’est vain de vouloir effacer les doutes

Le poète s’abstient de se défausser de questions

Ainsi est-il l’appel à l’art des imaginations

Pour trouver contre nos malheurs le cœur de passer outre   

 

Et l’être se renaît par regain et métamorphose

Par ce langage innombrable d’un intérieur profond

Par la fleur de chérir toute vie en exposition

Dans l’Inconditionnel pour parti pris, fait et cause

 

Ecrire car c’est vain de fuir l’idée de nos vies brèves

Le poète retient entre le congé et l’adieu

Ce qu’il veut transmettre de prairies sous le clos des yeux

Part de sa souvenance et temps de rouge vif aux lèvres             

 

Et l’être est un saule ou un au-dessus de l’épaule

Une dépendance du pleuvoir ou du veiller tard

Rien qui ne soit mis de côté, mais tout comme au devoir

De faire au mieux le tri entre silences et paroles             

 

Ecrire car c’est vain d’expliquer pourquoi les poètes

Supposés étrangers et même à l’esprit dérangé

Signal de détresse avant tous les rêves brisés

Bien avant cet ultimatum, être mais … ne plus être

 

Ecrire car c’est vain mais qui peut en faire reproche

Qui me dira ne pas chercher ses raisons de l’accroche

 

 

© Gil DEF - 24.10.2012         

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Comme un hymne à la vie

 

 

Un guitariste, seul, allègrement s'épanche,
Près de lilas géants et d'églantiers en fleurs.
Un ciel clair, lumineux, se dore par l'ardeur
D'un soleil se glissant entre feuilles et branches.

Des canardeaux, à l'ombre, somnolent en famille,
Des moineaux se reposent, à l'entour de leur nid.
La chaleur du moment les maintient assoupis.
Aucun bruit sur le lac où l'eau bleutée scintille.

L'homme qui, peu à peu, enivré de beauté,
Savoure chaque instant, regorgeant de délices,
Devenu du soleil un amoureux complice,
Dans une mélodie, met sa félicité.

15 septembre 2004

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Âmi

Âmi


Tu remplis mon Graal
Effarouche quelque fois celui-ci,
Mais sache que mon amour t'es dévolu depuis toujours
Pas de demi-mesure tout se trouve entier
Chemins de nos cœurs touchés par cette grâce...

Âmi


Jusqu'à ma dernière heure tu combleras mon âme
De cet habit d'Amour partagé illuminant nos routes
Semant le grain divin de l'amour Universel
Je sais maintenant que nous ne sommes qu' Un depuis toujours...

Âmi


Je fais silence écouter le torrent irriguant toutes vies
Qui me traversent restituer ce don si précieux
En partage des mondes qui nous lient
Je te dédie cet écrit mon très cher et tendre Âmi...
 
Lô *          03  Juillet 2013         à mon Âmi AlienI ce depuis toujours....

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VIDE


Savez vous le décrire? Du moins j'aurais essayé et voici ce que cela a donné

Vide , tourbillon insonore,
Inaudible râle du corps,
Désert aride et incolore ,
Emanations que l'on déplore.

Vide, meurtrissant l'ouie,
Indolent coup d'intempéries,
Désert, parcours à l'infini,
Essoufflantes lésions flétries.

Vide,soufflet d'éternité,
Ile aux mensongères vérités,
Désert aux mues illimitées,
Effusions de violentes beautés.

Vide,torture indolore,
Illusion de silence de mort,
Disgrâce qui nous déflore,
Effluves de rêves qui s'évaporent.

Vide avide d'une idée,
Idyllique vie à dévider,
Drame des âmes dénudées,
Etal de fronts à dérider.

Vide,écueil à mon élan,
Instant qui cueille mes saisons,
Depuis l'aube de mes seize ans,
Et qui en guette les horisons.

Vide,dépouille de l'ennui,
Instrument des dieux en furie,
Démesure aux fades orgies,
Elégies,douces mélancolies.

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administrateur théâtres

Une très vieille légende, "Entre vrai et faux-semblant, jeu et hors-jeu, fiction et réalité ". Un comédien-fétiche légendaire. Et des milliers de fans... d’une comédie qui a fait recette !

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La légende a plus de 20 ans. Elle raconte l’histoire d’un personnage de théâtre imaginaire qui est impatient de rencontrer son auteur et son acteur pour naître au monde. Le voilà soudain qui crève le rideau et toute notion de logique. Et atterrit sans ménagements dans la dure réalité. Du théâtre ou de la vie ? Les abonnés au non-sens, réveillez-vous, vous aurez la part qu’il convient de rire incompressible et de compassion immense pour ce personnage si dérisoire et si humain ! Il y a aussi le machiniste des lumières qui ne cesse d’intervenir en paroles muettes, comme à une répétition. Un allumeur de réverbères ? Une chose est sûre, le régisseur n’a rien d’un "deus ex machina". Au contraire, le pauvre André est assailli d’injonctions contradictoires ! Andros... l'homme?

L’acteur impuissant et terrifié se réfugie dans sa réalité : un petit coussin, son doudou d’enfance que le personnage envoie par-dessus bord à la moindre occasion ! Enfant, dîtes-vous. C’est bien de l’imaginaire de l’enfant qu’il s’agit ! Le personnage derrière le personnage imaginaire, derrière l’auteur, derrière l’acteur est un clown, sorte d’enfant éternel dans ses 6 ou sept ans. Juste avant que l’âge de raison ne cueille sa fraîcheur et son innocence. Homme, petit homme, "Homme, tu es tout petit, petit homme, ta tendresse a raison, ta raison n'atteint pas le haut de tes trois pommes" I love you! D'un balai, il a fait une rapière!

Petit homme … Il affronte vaillamment d’autres personnages imaginaires, joue aux cartes avec le roi Lear, rencontre peut-être Maeterlinck au bord des limbes, mais ne dit rien à ce sujet. Va fièrement donquichotter le hasard, rencontrer le temps – Maeterlinck, encore ! L’Amour aussi, tant qu’à faire ...et sept milliards d'êtres humains réunis sur une même scène, l'instant d'une performance inédite et d'une pièce unique dans l'histoire du théâtre.

Eve Bonfanti et Yves Hunstad, auteurs-comédiens singuliers sont bouillants d’humour à chaud et de finesse. « On vous expliquera après le spectacle », répète l’homme qui a caché ses boucles sous une coiffe moyenâgeuse, à la dame du troisième rang qu'il n'a de cesse de taquiner! Comme Raymond Devos? Pourquoi une dame, d’ailleurs ? On l’attend le comédien, avant le spectacle, de longues minutes, presque trois quarts d'heures, rodage du nouveau théâtre Saint-Michel oblige..., on leur pardonne, c'est leur spectacle d'inauguration. Et il finit par venir, à coup d'applaudissements, comme une vedette attendue. On l’attend aussi après le spectacle, puisqu'il avait donné rendez-vous à la dame du 3e rang! Il se passe de longues minutes, presque trois quarts d'heures, mais il ne viendra pas. Quelques mots à Eve Bonfanti, et les voilà repartis pour d'autres tournées... On emporte avec soi les fils précieux de l'illusion théâtrale et le souvenir d’un cadeau ingénu, jeté à tous vents.

Un spectacle à résonnance poétique universelle qui n’a pas vieilli d’un cheveu ! Vous aurez raison d’y aller ! Et peut-être, de devenir fan vous-même!

 


 

http://www.fabriqueimaginaire.com/index.php?page=news

Théâtre Saint-Michel                                         Salle Culturelle Saint-Michel ASBL                                        

Rue Père Eudore Devroye 2                                         1040 Bruxelles - Belgique

Administration                                                             Téléphone : 02 737 04 44 info@theatresaintmichel.be

Direction et Artistes associés à la programmation              Thibaut Nève et Cédric Juliens                                      Téléphone : 02 737 04 42

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Cogitation d'un grand-papa

 

Un grand-papa, qui se berçait,

Se mit soudain à rêvasser.

Sa petite-fille, bien sage,

Traçait des mots sur une page.

Sans lever le nez pour le voir,

Elle finissait ses devoirs.

Il avait pourtant récité

De jolis vers pour l'inciter

À faire une petite pause.

Hélas! en ce moment, il n'ose,

Même s'il la couve des yeux,

Cesser de rester silencieux.

Il ne pourra pas lui apprendre

Ce qu'enfin, il a pu comprendre.

Ce n'est qu'à la fin du parcours,

Qu'on réalise avec humour,

Ou des regrets, nombreuses fois,

Ce qui eut été le bon choix.

Les fables amusent les enfants.

Sans les instruire pour autant.

Ils n'auront certes pas appris

À ne pas craindre le mépris,

Quand ils accueillent la paresse,

Dans l'abandon et la tendresse.

10 mars 2004

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Les lettres d'amour manuscrites

 

Je ressens un malaise, en lisant à mon tour,
Des secrets violés, échangés en amour.
On ne divulgue pas des propos amoureux,
On les garde pour soi, vivants et savoureux.

Un écrivain connu se sentit offensé,
En apprenant soudain le désir insensé,
Qui fit que sa maîtresse étalât au grand jour,
Les mots qu'il écrivit pour lui parler d'amour.

Ceux qui sont morts , bien sûr, ne peuvent se défendre.
S'ils ont été célèbres, on s'empresse de vendre
Leurs intimes aveux, imprudemment transcrits,
On pille impunément leurs moindres manuscrits.

Une lettre d'amour est une confession.
L'être qui se confie déclare sa passion,
Les troubles qu'il endure, ses espoirs et ses craintes.
Il exprime, sans fard, remerciements ou plaintes.

Il emploie les mots mêmes qu'il aurait murmurés,
Ayant été présent et non pas séparé.
On ne dévoile pas son âme à tout venant,
Pas plus qu'on ne s'expose tout nu aux yeux des gens.

Il est vrai que les moeurs changent étonnamment.
Je ne sais plus très bien penser moralement.
Simone de Beauvoir était-elle fidèle,
En publiant des mots écrits juste pour elle ?

le 26 mai 2003

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