Revoici la saison mauvaise
Les feuilles craquent sous tes pas
Le temps allonge ses compas
La cendre recouvre la braise
Et nos amours font des faux pas
Des corbeaux griffent en passant
Du bout de leurs ailes étranges
Un coin de ciel vidé des anges
Et s’égaillent en croassant
-Pardonnez-moi si je dérange –
C’est la saison nue froide et plate
Sur terre tu te sens de trop
Tu vas de café en bistrot
Dans tous ces lieux où l’on s’éclate
Autour du moindre brasero
Le temps allonge ses compas
Tes amours sont en quarantaine
Dame la Mort met ses mitaines
Et, coquette, retend son bas
Fausse beauté Croquemitaine
L’été reviendra – certitude
Des corps nus au soleil de braise
L’été lointain – Allons apaise
En toi tous ces flots d’inquiétude
Revoici la saison mauvaise
Commentaires
merci Mrie-Josèphe! poème de circonstance...
bravo pour ce magnifique duo "peinture et poème" dont je viens de me délecter !
Merci Pascale!
Raymond merci: tu peux compter sur mes poussières!
Freddy, Michel, merci de vos appréciations!
Vin de glace.
Quelle belle association, poésie et peinture. Merci Claude pour ce partage.
Ô ! fais nous encore partager un grain de cette poussière d'âme.
Deashelle; VH, Victor Hugo i présume. Merci de la référence!
Adyne, Deashelle, Lliliane, meri!
l'aquarelle a été réalisée à Andoy et le poème est tiré de mon recueil "Poussière d'âme"
Très beau , Claude !
Merci pour le partage !