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La comtoise, compte, conte.

 

Les  beaux cadrans solaires  laissent la voix aux coucous,

Venus  de  Forêt-Noire  pour  ravir  nos  oreilles,      

Avant l’automne et ses feux, et du grand froid de Moscou,

Qui  amène  les  fêtes  et  folies  sans  pareille.

 

Dans  mon fauteuil en velours  à chapeau  de gendarme,

Il  m’amuse  d’entendre  les  Tac,  Tic,  Tac  des  heures,

Qui  font  danser  les  cuivres  en  faisant  du  vacarme,

Dans la gaine au goût cercueil de l’ancien Temps fossoyeur.

 

C’est le balancier des joies ou parfois des longs sanglots,

Quand  sur  ma  fenêtre  il pleut,  le rappel  des souvenirs,

Gaies,  secondes  et  minutes,  le  jour  s’enfuit  au  galop,

Atmosphère  morose,  la  nuit  est  longue  à  venir.    

 

Dans le salon clair du soir au chaud de la cheminée,

La  comtoise  au  carillon,  raconte  ses  voyages,

Au fil des saisons d’amour dans l’aurore  embruinée,

Quand les cœurs lourds, ravagés sont à l’appareillage.

 

Inconsolables  et  meurtris  ils conservent  leurs plaies,    

Pansées par les chagrins, les peines et ses tourments,

Inaccessibles aux soins, de la sauge, herbe-aux-plaies,

Ils restent seuls dans l’enfer  de leurs vieux égarements.

 

Inconsolables et meurtris  ils conservent leurs plaies,  

Et restent seuls dans l’enfer  de leurs vieux égarements,

Dans le salon clair du soir au chaud de la cheminée.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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Commentaires

  • Bonjour Fabienne.

    Nous pouvons tenter d'arrêter les horloges, ainsi que le chantait Berthe Sylva avec un si.  Malheureusement, inéluctablement, nous devons vieillir et c'est vrai que les petits-enfants sont une horloge que l'on peut admirer.

    Merci d'être passée Fabienne et à bientôt.  Bon WE.

  • Je crois que l'on savoure différents silences, tout comme on savoure différents bruits.  Tout est probablement question de plénitude du moment.

    Quand j'étais petite, il y avait une chanson que j'adorais et dont j'ai oublié le titre, sans quoi je nous l'offrirais le temps d'un instant de bonheur.  C'était la grand mère, l'enfant et le coucou qui sonnait l'heure d'aller se coucher : coucou, coucou.  Rien à faire, le titre ne me revient pas.

    Je vais plonger dans le silence de ma mémoire et qui sait ?

    Bisous Mère-Grand. 

  • Bonjour Claudine,

    Il y a des lustres, le tic-tac du coucou m'était enchantements. Et j'ai aimé ton poème, rappel de souvenirs heureux. Bien souvent.

    A présent, tous les tics-tacs m'exaspèrent. Evolution normale du temps où la trajectoire se termine en goûtant l'Infini Silence des Espaces Sidéraux. Quoique .... N'y aurait-il pas des silences "habités" ??

    Tout est possible et notre savoir est limité face à l'Immense Savoir qui nous entoure et dont nous ne percevons que des parcelles.

    Très bon week end de ressourcement. Amitiés. Mère-Grand.

  • Oui, Michel, et ce sont parfois des moments sublimes.

  • Les heures sonnent, le parquet craque, le temps est aux souvenirs.

  • Bonjour Béatrice.  Merci d'être passée me lire et d'avoir laissé une appréciation.

    Amicalement, Claudine.

  • Bonjour Adyne.

    J'apprécie beaucoup le silence, sauf, quand il devient trop lourd de solitude, alors, le Temps me rappelle sa présence et la maison s'anime.

    Merci d'être passée chère amie et à bientôt chez toi.

    Bisous, Claudine.

  • Bonjour Claudine,

    Chaque personne est différente, personnellement, je préfère le silence!

    Ce qui ne m'empèche pas d'apprécier ton poème, c'est une très belle description de ce temps qui passe inexorablement, c'est peut-être une des raisons! Qui sait!!

    Bisous

    Adyne

  • Bonjour Josette.

    Eh ! oui, l'automne pointe le bout de son nez.  Merci de ta fidélité à mes poèmes et de gentil commentaire.

    Je te souhaite une belle journée et à bientôt chez toi.  Bisous, Claudine.

  • Le temps s'y prête déjà. Assis au coin du feu, l'horloge fait tic tac.

    Bravo Claudine, c'est ravissant

    Bis et amitiés

    Josette

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