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12272743274?profile=originalEn 1967, le philosophe et cinéaste Guy Debord publiait "La société du spectacle", "la seule théorie (selon lui) de la redoutable révolte de mai", qui inspira de fait plus d'un soixante-huitard. Vingt ans après, ses Commentaires sur la société du spectacle prolongent sa critique radicale du mode de vie et de pensée en vogue dans les sociétés contemporaines. Ennemi déclaré de l' "ordre" établi, Debord dénonce dans ce qu'il appelle "le Spectacle" un processus universel (et multiforme) de mystification sociale, à l'oeuvre dans toute société moderne quel qu'en soit le régime politique. Ce que Marx appelait "aliénation" ou "idéologie" atteint aujourd'hui son comble, son stade suprême, à l'époque précisément de la prétendue "fin des idéologies".

Le capitalisme en gloire, ou la tyrannie du Spectacle.
Pour Debord, l'apparition de la "société spectaculaire" (dans les années 20) constitue l'avènement du siècle, "et aussi celui qu'on s'est le moins aventuré à expliquer". Ses "Commentaires" s'ouvrent même sur un constat désabusé: depuis mai 1968, l'empire du Spectacle n'a cessé de s'étendre et de se renforcer.
Qu'est-ce que le "spectacle" au sens de Guy Debord? Ce n'est pas seulement l'omniprésence des médias, de la télévision, de la "communication" ou du divertissement, le règne des images, mais plus généralement un certain rapport social entre les personnes, médiatisé par des apparences et des images. Séparés du réel, de nos semblables et de notre être véritable dans la consommation d'un bonheur individuel et factice, nous ne vivons aujourd'hui qu'en représentation. Socialement, nous ne sommes plus, nous paraissons être et ne sommes que pour paraître. Le Spectacle est l'essence illusoire, fantasmatique, mensongère de toute la société moderne. Plus que jamais, la vrie vie est absente.
Cette conception de la vie moderne comme aliénation radicale repose sur une analyse de la société industrielle et marchande d'inspiration hégéliano-marxiste. Pour Debord, le capitalisme moderne a fondé une véritable religion terrestre: le culte de la Marchandise, de la Production pour la Production; le fétichisme de la valeur d'échange (dont l' argent est l'image symbolique et sacrée). Dans cette idolâtrie des produits échangeables, c'est la puissance du Capital lui-même qui se réalise sur le mode ostentatoire. Et la société entière, avec toute sa technique, tout son équipement, l'infinie profusion de ses biens matériels, n'en est que la représentation "spectaculaire" et triomphale.
Qu'est-ce alors que la marchandise-devenue-spectacle, sinon la forme très concrète de l'illusion sociale, la présence réelle de la fausseté, l'expression matérialisée d'une pure Idéologie, sans nom ni contenu, qui imprègne la pseudo-collectivité? Qu'est-ce que le "spectacle", sinon la dissipation de toute société réelle et le camouflage de la lutte des classes?
"L'expérience pratique de l'accomplissement sans frein des volontés de la raison marchande aura montré vite et sans exceptions que le devenir-monde de la falsification était aussi un devenir-falsification du monde."

Le nouvel ordre spectaculaire.
Or cette société où "le spectacle s'est mélangé à toute la réalité, en l'irradiant", correspond plus précisément au stade "post-moderne" du système de la "domination spectaculaire": celui du "spectaculaire intégré, qui désormais tend à s'imposer mondialement".
Dans "La société du spectacle", Debord distinguait "deux formes, successives et rivales, du pouvoir spectaculaire, la concentrée et la diffuse". Le "spectaculaire concentré" était représenté par les sociétés bureaucratiques totalitaires, qui entretenaient en fait un véritable capitalisme d' Etat, concentré idéalement autour de la personnalité d'un dictateur-vedette (Staline, Hitler, Mao, etc.). Le "spectaculaire diffus", quant à lui, correspondait aux sociétés libérales bourgeoises, sociétés d'abondance au mode de vie plus ou moins américanisé.
Mais, dès 1967, il était clair pour Debord que ces deux formes rivales en apparence reflétaient seulement le développement inégal d'un seul et même Système spectaculaire universel. Vérité qu'aurait pleinement vérifiée l'apparition récente, dans les Etats avancés, du "spectaculaire intégré", "unificatin fructueuse" des deux formes précédentes sur la base d'une victoire général de la forme "diffuse".

L'administration du mensonge.
Les "Commentaires" dégagent alors les caractéristiques particulières du "spectaculaire intégré", ou les "nouvelles techniques de gouvernement" d'un pouvoir "centralisateur par la force même des choses, et parfaitement despotique dans son esprit".
"Tendance la plus manifeste de ce siècle", la "fusion économico-étatique" est devenue le moteur du développement économique avancé. Progrès technique oblige: la gestion de la production et de la société requiert l'intervention de cohortes en tous genres. Mais ces derniers servent surtout de caution scientifico-médiatique aux décisions du pouvoir réel. Car tout projet important relève en fait des choix arbitraires et incontrôlables d'une poignée de décideurs-technocrates, qui sont les vrais "propriétaires du monde".
Du coup, la prétendue "communication" se fait toujours à sens unique. Leurre "spectaculaire" par excellence et simple monologue de l' ordre existant, elle "fait paisiblement admirer la décision déjà prise". D'une manière générale, l'information "autorisée", ponctuelle et invérifiable, n'est qu'une perpétuelle "désinformation", destinée à falsifier radicalement notre perception des choses.
Au fond, la toute-puissance du spectacle se mesure moin à ce qu'il montre qu'à ce qu'il cache. Debord l'affirme sans ambages, le spectacle "a fait triompher le secret", cet envers du décor spectaculaire. "Le secret domine ce monde, et d'abord comme secret de la domination." Les services secrets et tous les réseaux d'influence (y compris ceux de la Mafia!) ont des beaux jours devant eux.
Enfin, le "spectaculaire intégré" est le fossoyeur de toute pensée critique: "Jamais censure n'a été plus parfaite." Car, dans le monde dit "libre", il ne peut plus exister de vrai parti d'opposition, ni de programme politique vraiment alternatif. On voudrait même faire croire à la "fin de l'Histoire". Mais sur quoi repose ce très fallacieux "consensus spectaculaire", si l'on y regarde bien? Sur le recul de la conscience historique, l'appauvrissement d'une "pensée" engluée dans "un présent perpétuel" et en lui-même insignifiant. Sur la "paresse du spectateur", fasciné par le flux des "images(s) construite(s) et choisie(s) par quelqu'un d'autre", et qui fait ainsi "(l') expérience concrète de la soumission permanente". Et donc sur la liquidation du jugement, la "dissolution de la logique", la fin du dialogue et de la dialectique.
"Car in n'existe plus d'agora (...); nulle place où le débat sur les vérités qui concernent ceux qui sont là puisse s'affranchir durablement de l'écrasante présence du discours médiatique, et des différentes forces organisées pour le relayer."
L' opinion publique, est non seulment trompée, mais même impuissante à se constituer. Où est-tu, Démocratie?
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Le "Propos sur le Bonheur" d'Alain

12272743463?profile=original"Propos sur le bonheur" est un essai d'Alain, pseudonyme d'Émile Chartier (1868-1951), publié à Nîmes dans les Cahiers du Capricorne en avril 1925, et en volume, dans une version augmentée, à Paris chez Gallimard en 1928.

Alain commença à écrire ses premiers «propos», sous le titre de «Propos du dimanche» et «Propos du lundi» dès 1903: de Paris, il envoyait un article hebdomadaire au journal la Dépêche de Rouen et de Normandie. Il traitait les sujets d'actualité avec un grand sérieux. Puis Alain «invente» le «propos»: le 16 février 1906, dans les «Propos d'un Normand», désormais quotidiens, il laisse aller sa plume au gré de ses humeurs. Alain est alors un Normand, au propre et au figuré: originaire de Normandie, il incarne l'homme de bon sens par définition. Le «propos» renvoie à la tradition de l'essai selon Montaigne, où le «sage» s'analyse et exerce sa pensée en toute lucidité. De 1906 à 1936, les «propos» s'imposeront comme une sorte de commentaire, à chaud, de l'actualité politique: les «Propos d'un Normand» (16 février 1906-1er septembre 1914) furent suivis, après la guerre et une interruption due à la «tyrannie de l'opinion», par les Propos (d'avril 1921 à février 1927), puis les Libres Propos (de mars 1927 à septembre 1935) et les Feuilles libres (1935-1936). Certains seront réunis par thème et publiés en volumes: Propos sur la littérature, Propos sur l'éducation, Propos sur l'économique, etc. Dans ses textes, Alain exprime des opinions inspirées du radicalisme et dénonce les errements extrémistes des militaires et des politiques. Il lance aussi l'anathème sur le freudisme, qui ôte à l'individu toute liberté en prétendant le réduire à ses pulsions.


Nous nous irritons, nous nous agitons: preuve que nous méconnaissons les causes de notre mal-être. Or, tout est une question de tempérament. Si notre corps souffre, la dépression nous guette. Peu importent les motifs que nous pouvons avoir d'être malheureux: adoptons une vision positive des choses. Il faut vouloir le bonheur et non pas se laisser travailler par la peur de l'avenir. Ne laissons donc pas notre imagination errer, et alimenter sans cause nos appréhensions: rien ne perturbe davantage la santé physique et morale. Ne nous complaisons pas dans la tristesse. Oublions nos angoisses en identifiant leurs facteurs physiologiques, faisons du sport et pallions l'ennui mortifère en nous distrayant. N'accusons pas le sort: soyons lucide, rien ne nous détermine sinon notre propre nature et nous pouvons la transformer. Faisons de notre inquiétude le moteur de notre progrès et ne cessons d'oeuvrer pour notre félicité. Nous trouverons alors notre bonheur non dans une satisfaction illusoire mais, à chaque instant, dans l'action. Une fois en paix avec nous-mêmes, adoptons l'art de vivre que nous dictent la politesse et le respect d'autrui, sans nous laisser influencer par la rhétorique chère aux prêtres et aux poètes. Le bonheur est un devoir social qui se cultive grâce à un art de vivre bien entendu.


Les «propos» apparaissent comme des billets d'humeur où l'auteur exprime ses partis pris sur le ton de la conversation. D'une part, le «propos» se définit donc comme un essai libre de toute contention rhétorique, un fragment d'une «imprécision calculée» (Samuel de Sacy). D'autre part, il se veut le procès-verbal d'une réflexion consciente sur son être. Cette double caractéristique en fait le moyen privilégié de traduire une morale ou, plus précisément, un art de vivre. Il ne s'agit pas, pour Alain, d'imposer une norme mais de forger un instrument menant à la connaissance de soi. Dans les Propos sur le bonheur, Alain ramène toutes les angoisses à des troubles physiologiques. Qu'est-ce que le bonheur? Impossible à définir, jamais acquis, il vient d'une disposition de l'esprit, proche de la vertu antique, de la force d'âme virile. Comment forger cette aptitude au bonheur? Pour Alain, d'abord, il convient de se connaître soi-même, puis de cultiver, envers ses semblables, la politesse consistant à bannir des conversations tout motif d'inquiétude. Alain développe donc une philosophie de l'action: le bonheur est à conquérir, ici et maintenant. Quant à l'imagination, la folle du logis, elle fait extravaguer l'homme; elle l'incite à se projeter dans le passé ou l'avenir. De l'action conjuguée de la douleur physique et des délires imaginaires naît la métaphysique, qui se complaît dans la souffrance. Or l'inquiétude ne peut constituer qu'un aiguillon dans la chasse au bonheur. Puisant ses sources chez les stoïciens, Platon, Descartes et Spinoza, Alain incite l'homme à se détacher de ses passions et à les considérer comme extérieures au moi. Thèse évidemment peu compatible avec celles, contemporaines, du docteur Freud.

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galerie au delà des apparences

A l'heure ou j'écris cet article, quelques  nuages  encore assoupis d'une trop longue sieste traversent lentement le ciel..

L'atelier, mon atelier résiste à la  chaleur extérieure, des mouches grillent derrière la baie vitrée exposée N-W..

Belle exposition, parfaite lumière naturelle comme chacun sait .. Un bon atelier se doit d'avoir un éclairage  naturel venant du N..!

Belle exposition en bas .. dans la galerie vide, expo du vide  avec là aussi le souvenir de qqs mouches..

Anne Nourian l'artiste a choisi de décrocher avant la date du 3 juillet.. Je comprends sa décision provoqué par un vernissage désastreux..

Je  tire les leçons de cet échec, je constate que le choix de cette période de fin d'année scolaire est à bannir pour ce type de manifestation d'art. 
Le Pays de Gex   croulait sous les fêtes et kermesses de fin d'année.  Ferney Voltaire  fêtait Voltaire, le soleil n'incitait pas à fréquenter les lieux d'accrochage. Bref, cette expo avec une artiste de grande qualité, ce vernissage en musique, ce concert qui suivit.. Tout fut désert..

L'expo s'arrête donc ce soir à la galerie racines.

Je tire les leçons..

Nous devons nous recentrer sur des artistes de proximité, il en existe de bons ici aussi.

Le risque est trop grand pour les artistes qui ne sont pas connus dans la région. Il nous faut aussi revenir à des expo de type "collective".  de 3 ou 4 artistes de discipline différente.

Sans cela notre galerie qui a le mérite d'exister encore fermera comme tant d'autres actuellement.

Je parle de galerie, je voulais encore vous inciter à voir l'expo actuelle à Annecy.

Deux artistes au féminin. Anne Brérot Peintre

et Nathalie Gauglin sculpteur.

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Magnifique accrochage à voir absolument jusqu'au 3 juillet

Ensuite, une expo des artistes de la galerie prendra la place pendant tout l'été.

J'aurai le plaisir d'être présent sur les murs avec qqs autres, pour ne pas les citer " Bordaries, Brunet Brérot, Gauglin, Delepine, Labégore

www.galerie-audeladesapparences.comlink

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aea

Exposition actuelle

Avril 2011 - Juin 2011

Un des lieux parmi les plus dynamiques de la capitale: une vraie galerie dirigée par un passionné d'art... Et à des conditions parmi les plus attractives du marché.

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La Collection permanente 
Espace Art Gallery II 
à l'Espace Yen
peintures et sculptures 


Exposition du 06/04/2011 au 26/05/2011
de 12 h à 14 h 30
et
de 19 h à 22 h 30

Vernissage le 06/04/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

 

 

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Art show Cabezas Gallery -New York- et ImagineYG'Art -Suisse
Collectifs

Exposition du 12/04/2011 au 17/04/2011

Exposition de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 12/04/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Gilles Hirt
peintures

Exposition du 27/04/2011 au 15/05/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 27/04
de 18 h 30 à 21 h 30

 

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Gilbert Wenger
peintures et métal

Exposition du 27/04/2011 au 15/05/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 27/04/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Urs Walter Huber
photographies et peintures

Exposition du 27/04/2011 au 15/05/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 27/04/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Régine Caudwell
sculptures

Exposition du 27/04/2011 au 15/05/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 27/04/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Grace Boica
peintures

Exposition du 18/05/2011 au 05/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 18/05/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Patrick de Sagazan
peintures
Univers en question

Exposition du 18/05/2011 au 05/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 18/05/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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heSBé
peintures

Exposition du 18/05/2011 au 05/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 18/05/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Margarita Bancells
sculptures et bijoux

Exposition du 18/05/2011 au 05/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 18/05/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Christophe Challier
sculptures 
Le cirque de papier

Exposition du 08/06/2011 au 26/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 08/06/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Pierre Passani
encres de Chine
Homage à Henri Michaux

 

Exposition du 08/06/2011 au 26/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 08/06/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

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Jean-Pierre Cardinaux
mosaïques

 

Exposition du 08/06/2011 au 26/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 08/06
de 18 h 30 à 21 h 30

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Francine Chabloz
sculptures

 

Exposition du 08/06/2011 au 26/06/2011
de 11 h 30 à 18 h 30

Vernissage le 08/06/2011
de 18 h 30 à 21 h 30

         Ceci est une bonne adresse: 35 rue Lesb

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La mite Phoenix

La mite Phoenix

                        Antonia Iliescu

 

Par désir d’absolu

Par désir de soleil

Par la fugue d’argile

Par peur de l’échec

Je me colle à l’ampoule

Ce Dieu incandescent

Ce Dieu omnipotent.

 

J’en ai marre de ce corps

Qui brûle mes ailes chétives

Brûlant amours-secondes

Qui me semblent froids

Terrestres et possibles

Eternels, impossibles.

Le feu assassin de mes ambitions

M’empêche d’avancer

Réduite en miettes

Vers le bord d’un fossé

Rempli de vanités.

 

Un clin d’œil m’arrange

Avec la faucheuse,

Pour qu’elle me soulève

Vers le soleil-lumière ;

À l’éternelle ampoule

À cette ampoule céleste

Je donne comme offrande

Mes seules fleurs du jardin :

Une âme et mes restes.

 

Dans mes vols arrondis

Vers le ciel de chaux

Je joue ma vaine vie

Encerclant le verre ;

J’y tourne et j’y tourne,

Fais un tour dans mon sort,

Sort vert-noir pierre d’onyx…

Et je joue à la mort

Et je joue à la vie

En jouant au Phoenix.

 

22. 06. 2011

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Superfluité contre indigence.

 

Las et recroquevillé sur sa vie déchue,

Le pont abrite son corps rongé du sang des coteaux,

Le vin âcre et râpeux qu’il boit à la goulue,

L’a installé sur le banc noir des accusés sociaux.

 

Sa vie d’antan était belle et féérique,

Mais le méprisable instinct du vice l’a coulé,

Dans le moule malsain de la débauche lubrique,

Jusqu’au déshonneur de son patrimoine écroulé.

 

Sa voix douce était d’or et voguait sur les ondes,

D’un univers mâtiné de soies et de satins,

Le timbre de sa gorge faisait le tour des mondes,

Où régnait superfluité, copieux et joyeux festins.

 

Sa prospérité, l’outrance de ses privilèges,

Ses bacchanales romaines, firent des envieux.

Âpre aux gains,  intrigues, vie de sacrilèges,

Tout fut raison pour le déchoir de la cime des dieux.

 

La chute terrible survint sur un lit d’hôpital,

Où croupissait la mémoire de l’octogénaire,

Qu’il viola, ensorcelé de drogues, choix fatal,

Pour sa vie, celle de la pauvre grabataire.

 

Devenu socio-judiciaire, traqué, arrêté,

Il ne put qu’exprimer regrets et non discernements,

Dû aux divers tord-boyaux très jeune ingurgité,

En raison d’un père alcoolique et violent.

 

Ses failles connues, la pointe du pied de corbeau,

Avait dispersé son poison et atteint le quidam,

Dans sa notoriété de maître, au plus haut niveau,

Rejeté par tous, connu cellule puis macadam.

 

Les crépuscules avaient succédés aux aurores,

Derrière les croisillons de sa prison dorée,

Crâne jaune moucheté de vieillesse, pléthore

De trous dans le cuir bistré de sa peau abhorrée.

 

Superfluité contre indigence, triste échec,

Le vice avait remporté la déconfiture,

De la puissance de l’homme, perdu l’ultra du nec,

Vieux, sale, mort isolé, sous son pont de torture. QC.

 

 

 

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Billet de la semaine : l'Ami Pierrot

 

Cette semaine j’ai reçu un courriel que je qualifie de fantôme, le type de message qui voyage depuis des mois et réapparait périodiquement.  Ce message en question m’était déjà parvenu en janvier,  Il dénonce le fait que le chanteur Pierre Perret soit censuré sur une de ses dernières chansons, soit La Femme grillagée.  A l’heure du politiquement correct (le vilain mot) plus aucune vérité n’est bonne à dire, cette censure ne m’étonne donc nullement, Artistes taisez-vous !

Et soudain, j’ai eu envie de me replonger dans l’univers de cet auteur hors des modes et du temps.  Bien sûr, on le connait pour ses chansons grivoises et truculentes, mais à côtés de ça il a un immense répertoire de textes débordant de tendresse et d’amour,  de révolte, le tout sur des mélodies simples qui vous bercent les oreilles : Mon p’tit loup, je suis de Castelsarrasin, Voir, Ma nouvelle adresse, …  Toutes des chansons qui petit à petit vous font entrer dans un univers de douceur.

J’aime les chanteurs qui ont quelque chose à nous dire.  Demain, Ferrat me plongera dans la chaleur de sa montagne d’Ardèche, ensuite je retrouverai les brumes du nord en compagnie du grand Jacques.   Leurs textes sont indémodables !

En ce moment je découvre l’œuvre de l’immense Léo Ferré, grandiose, des textes qui prennent aux tripes, le tout sur musique symphonique.  Je suis passé longtemps à côté, mais je pense que pour entrer dans l’univers de Ferré il en va comme avec les œuvres musicales ou cinématographiques jugées plus difficiles, il faut une certaine maturité pour apprécier.

En attendant, l’ami Pierrot est toujours bien vivant, et cela malgré l’enterrement que lui organisent les médias.  Et il continue à presque 80 ans à sillonner les salles de France et de Belgique pour partager ses textes et sa poésie !

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administrateur théâtres

                                                                    " The Power of Fantasy "

Modern and Contemporary Art from Poland dans le cadre du programme culturel accompagnant

la Présidence polonaise

du Conseil de l’Union européenne

 

Vendredi 24.06 > Dimanche 18.09.2011 au Palais des Beaux-Arts

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La Fiat polonaise du plasticien Maciej Kurak, posée sur le toit est branchée à une machine à coudre… Il fallait dix ans pour en recevoir une, promesse de Staline aux bons camarades, mais quand elle arrivait il n’y avait déjà plus de pièces de rechange. L’âme polonaise a l’imagination fertile et pourquoi ne pas utiliser l’insecte de tôle inutile pour animer la machine à coudre ? Métamorphose.  Métaphore. Celles-ci  sont pléthores à travers cette exposition qui en découd, qui décoiffe, qui interroge, qui convoque.

Cette installation montre bien combien la nouvelle Pologne veut utiliser l’imagination pour RÉ-IMAGINER UN NOUVEAU MONDE, loin des maux du communisme, loin des maux du capitalisme, alors qu’elle va prendre la présidence de l’Europe dans quelques jours à peine.

«  A must in Brussels this summer », visitez cette immense exposition très étrange à propos d’un peuple qui est au cœur de l’Europe, à la confluence de l’occidental  et de l’oriental et qui désire se distancier des mille et un stéréotypes dont on le couvre.

 

Divisée au XIXe siècle, occupée pendant la Seconde Guerre mondiale pour ensuite subir le joug soviétique, la Pologne accède en 1989 à la démocratie. À l’image d’une nation meurtrie, victime d’oppressions consécutives, se superpose celle d’une culture florissante, témoignant, au fil des siècles, d’un esprit réfractaire à tout ordre imposé de l’extérieur. Usant de l’absurde et du fantastique, les artistes polonais ont répondu au chaos du réel par des actes empreints de résistance, non pour le fuir mais pour le reconstruire. Découvrez-y le travail d’artistes contemporains de renommée internationale, dont Miroslaw Balka, Monika Sosnowska et Wilhem Sasnal. Leur production dialogue avec des œuvres phares de l’art polonais des XIXe et XXe siècles.  Exploration du fantastique et de l’irrationnel polonais.

 

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 Olaf Brzeski Dream - Spontaneous Combustion, 2008, resin and soot, c. 175 cm high Czarna Gallery, Warsaw

 

...L’événement nous dépasse, se retourne contre nous, peut nous détruire inexorablement,  vient de nulle part, souligne notre solitude et notre impuissance. La science aussi  est impuissante à prévenir l’accident.

 
En parcourant l’exposition on observe le lien entre l’art moderne polonais du XXe siècle et la pratique des artistes contemporains depuis 1989. L'exposition fait cohabiter des oeuvres contemporaines et des chefs-d’oeuvre emblématiques de célèbres artistes comme Tadeusz Kantor, Magdalena Abakanowicz et Bruno Schulz.

 

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 Katarzyna Józefowicz, Cities 1989-92, sculpture © Collection privée

 

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Josej Mehoffer, 1903 Strange Garden

 

Au total, The Power of Fantasy réunit ainsi près de 200 oeuvres, dont certaines ont été spécialement commandées pour cette exposition. C’est notamment le cas d’un projet mural réalisé sur site par l’artiste de rue Mariusz Waras. Son immense fresque claustrophobique  dénonce l’aliénation des deux systèmes politiques poussés à leur extrême : communisme et capitalisme. Usines, fumée, tanks dévastateurs, véhicules renversés, aucune place pour l’homme ni la nature.

 

  D’autres œuvres majeures sont exposées pour la première fois en dehors de la Pologne. The Power of Fantasy est l’exposition d’art polonais contemporain la plus complète depuis la fin du communisme. Sans suivre un ordre chronologique, les œuvres sont organisées en divers chapitres, de manière thématique. Parmi les thèmes clés, nous retiendrons l'absurdité du quotidien ; l'histoire et la mémoire ; l’image du héros ; la folie et l’absurde ; les paysages surréalistes ; l’imagination militante ET L’ART DE DIRE NON.

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Non à la guerre :  J.J Ziolkowski The Great Battle under the Table 2006

 

 

 

LES ARTISTES DANS L’EXPOSITION

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Sofia Kulik, Splendour of myself, 1997

 

Fantasmes et imagination revêtent les formes les plus diverses. Dans les œuvres du peintre néo-surréaliste Julian Jakub Ziółkowski et dans les mises en scène baroques de Katarzyna Kozyra, l'excès et la fièvre sont au premier plan. Chez d’autres, c’est l’ancien environnement socialiste – très déprécié dans l’imaginaire populaire – qui stimule l’imagination. À l’instar de l’art, les villes et les rues ordinaires peuvent se transformer en un monde magique au  potentiel encore inexploité.

 

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 Dans l’œuvre de Monika Sosnowska, Julita Wójcik et Jarosław Kozakiewicz, ce sont des blocs de béton et des édifices publics qui se font les terrains de jeu de l’imagination. Wavy Block 2005-2006 (Julita Wójcik) :  La femme polonaise crochète  en rose et blanc son bâtiment gris,  d’une banalité affolante, un bloc qui suit les vagues de la mer sur 800 mètres et abrite 6.000 personnes,  symbole de l’étroitesse de cette vie imposée qui est encore le lot de la vie au quotidien de nombreux polonais.                                  

 

 

Pour cette génération d’artistes comme pour d’autres avant eux, L’IMAGINATION N’EST PAS UN MOYEN D’ÉCHAPPER À LA RÉALITÉ MAIS BIEN DE LA DÉFIER. Nés pour la plupart à la fin des années 1960 et dans les années 1970, ils ont traversé deux mondes, vivant leur enfance et leur jeunesse en République populaire de Pologne mais faisant carrière dans une Pologne démocratique. Leur œuvre est influencée par un contrarianisme qui remet ces deux systèmes en question. Des artistes comme Artur Zmijewski et Zbigniew Libera poursuivent ainsi une tradition de RÉFLEXION DISSIDENTE et critique, profondément enracinée dans la culture polonaise.

Les artistes polonais s’intéressent beaucoup à la façon dont l’histoire s’articule dans le  présent. « DOM », cette œuvre emblématique de Robert Kusmirowski, représente un cimetière du XIXe siècle.

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  D.O.M :  Deo Omnipotent Misericordia, au Dieu dont la miséricorde est infinie ! Aussi, étrangement, le nom en polonais pour « la maison. »

 

 Voici, en polonais et en français, un petit poème écrit par  le poète SARBIEWSKI

TESKNOTA DO OJCZYZNY BLEKITNEJ

Tesknie za Toba, kraju z blekitow i zlota,
kedy dniem jasne slonce wesolo migota,
a noca srebrne gwiazdy i swiatlosc
ksiezyca oczy zachwyca.
Jakze czas na tej ziemi okrutnie sie dluzy…
Kiedzys nadjdzie dla mnie blogi dzien
poderozy,
gdy wroce do slonecznych, usmiechnietych
wlosci pelen radosci…
O, wonczas, skoro szczesna godzina wybije,
grob moj ubierzcie w zielen i sniezne lilije.
Cialo sie w proch rozleci – a duch utesknion
wleci w niebieskie strony…

NOSTALGIE DE MA BELLE PATRIE

Je me languis de toi, pays de beauté et d’or,
lorsque le jour , un clair soleil scintille joyeusement
et la nuit les étoiles argentées et la lumière
de la lune ravissent les yeux.
Comme le temps, sur cette terre se traîne…
Lorsque viendra pour moi l’heureux jour
du voyage,
quand je reviendrai vers mes terres ensoleillées souriantes
plein de joie…
Oh, alors, bientôt l’heure heureuse sonnera,
Habillez ma tombe de verdure et de lys de neige.
Mon corps se décomposera en poussière – mon esprit nostalgique
entrera dans les lieux célestes.

 

Le culte des héros et des morts est omniprésent, comme en témoigna par exemple l’ampleur des  funérailles nationales organisées après le crash de l’avion de Smolensk  transportant le président polonais  Lech Kaczynski sans laisser  aucun survivant parmi les 96 personnes à bord. La délégation polonaise venait se recueillir à Katyn pour commémorer le massacre, dont c'était le 70e anniversaire.  

  

 Une pièce est également consacrée aux  œuvres de Wihelm Sasnal – un des grands peintres polonais de notre époque – autour de la figure du héros.

 

Mais le fantastique peut aussi naître de l’ordinaire. Les privations, la bureaucratie et la censure n’ont pas été uniquement des expériences négatives pour la Pologne, du moins dans le sens où elles ont stimulé une remarquable créativité au sein de la nation. Les Polonais ont l’art de faire beaucoup avec rien. Dans les années 1950, Leopold Tymrand donnait à cette faculté le nom de « Fantaisie appliquée ». Et aujourd’hui encore, les artistes continuent d’exploiter cette ingéniosité : le sculpteur Paweł Althamer travaille avec des aînés du quartier et des copains adolescents de Bródno, une banlieue défavorisée de Varsovie afin de créer de l’art ou, comme il le dit lui-même un wspólna sprawa (« projet commun »). Pour preuve, l’ autoportrait collectif monumental et sculptural, « Bródno People », réalisé par Althamer et ses voisins.

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image © designboom

Nouvelle version des Bourgeois de Calais  de Rodin. Quand les corps et les âmes sont soumis à des conditions extrêmes.

 

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 image © designboom



 

D’autres jeunes artistes font également preuve d’une ingéniosité extraordinaire, voire perverse. Ainsi, Jan Simon associe des approches technologiques à la manière d’un artisan, et réalise des objets électroniques sortant véritablement du néant. Revenons à Maciek Kurak qui évoque aussi  l’art de la « fantaisie appliquée » dans cette sculpture baptisée « Fifty-Fifty » dans laquelle la FIAT polonaise – reposant sur son toit – semble actionner une machine à coudre…  

 

L’exposition s'accompagne d'un très bel ouvrage richement illustré de 160 pages BOZAR BOOKS & Prestel. http://www.bozar.be/activity.php?id=10343

 

 

 

 

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Anne Nourian

 Anne est sur les cimaises de la galerie Racines depuis hier soir. Anne fait de la dentelle mais ne fait pas dans la dentelle. Je m'explique:  Dans son travail ou la part de monotypes est  grande les mouches se sentent à l'aise. Dans ce décor fait pour elles. Décor de friches dentellées, mandibules et membranes en symbiose.. On se prend les yeux dans ce magma ou la fluidité circule. 

 Les mouches virevoltent, se posent sur notre regard, titillent nos pupilles, chatouillent nos oreilles, mettent nos sens en alerte.. On sait que seuls les insectes survivront, les insectes et les rats après le "big one".. J'ose dire que la peinture d'Anne Nourian devrait survivre aux insectes..! 

A Gegout

 Ici, à gauche l'artiste Anne Nourian 

anne

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journal de bord, samedi 25 juin 2011 (2)

Tiens ! Quand je suis sorti du tram, rue de la Brasserie, hier matin, avant de filer au boulot, un merle, avec son bec jaune, sur une fenêtre de droite, sous une façade typiqu'ment "bruxelloise", a effectué des pas de danse ... devant moi.

 

Tiens ! Ce matin, un oiseau se dandinait sur une cheminée à deux têtes. Le "Velux" de la salle de bains en était témoin.

 

Tiens ! En prenant un café, PLace Flagey, en début d'après-midi, hier, j'ai eu droit à quatre fraises magnifiques, posées sur une tasse carrée (tout aussi magnifique) et servies par une serveuse souriante (et tout aussi ... magnifique).

 

Tiens !

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journal de bord, samedi 25 juin 2011

Heureuse nuit passée, après une dure semaine de boulot.

 

Transition oblige, le "cauch'mar habituel" a fait son nid.

 

Allez : je la connais, la classique. L'idée que, brusquement, je perds ma tournée de facteur. Que je suis déplacé dans un autre secteur. Que je recommence interminablement ma tournée. Que le soir tombe plus vite que prévu.

 

Et que ... je demande quoi à un chef.

 

Et que ... ce dernier me répond : "On est d'accord, tu es titulaire, mais le chef, en haut, ça le fait profondément chier !"

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Au bout du tunel se trouve la lumière...

12272744456?profile=original                             -Au bout du tunel se trouve la lumière,

 

                             Au bout de la vie se trouve une étincelle,

 

 

                             L'espoir de tout reconstruire , le réveil...

 

                             Au bout du tunel, une prière

 

                            des pleurs, un appel.......

 

 

 

                            Ce bout du tunel il l'a vécu

  

                            il a vu cet autre monde

 

                          où la terre cache un autre univers

 

                          où l'univers est une autre terre.

 

                                    Plus un bruit ,il regarde

 

                             la lumière chaude et éblouissante

 

                            des fleurs couronnant le paysage

 

                           les êtres disparus sont là aussi

 

                           mais ce n'est pas son heure

 

                            c'est l'heure de revenir vers la terre

 

                          reprendre son apparance terrestre

 

                             Une expérience après la mort, voilà comment il appelle cette expérience

 

                            Un autre état de vie , un passage d'un monde à un autre ,

                           

                            c'est ce qu'il a vécut, c'est ce qu'il nous a dit

 

                           comme tant d'autre l'on dit ,

 

                           comme Raymond Moody,

 

                          qui a écrit un livre relatant ces expériences de vie après la mort.

 

 

                           Certe celà reste un débat, un choix de prise de conscience ou pas

                           personnellement j'y crois étant donné que celui qui me l'a dit était très proche de moi.

 

 

                            Au bout du tunel reste un mystère, une trace , une vie

 

                           quoique l'on peut on penser , celà reste un mystère mais pas une fin en soi.            

 

 

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Il s'appelle Merlin.

Je viens de l'adopter comme mascotte du réseau.. Il m'est très attaché, et est résolu à sérieusement modérer les fâcheux qui tentent de faire des posts iinadéquats sur le site.  Il s'entraîne au arts martiaux à cet effet, et il m'est devenu un redoutable allié dans ma tâche ingrate de modérateur.

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Ceux qui le verront apparaître sur leur page, auront intérêt à me demander pourquoi il a eu la papatte lourde à leur égard.

Robert Paul

 


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Un éclat de beauté

 

 

 

Ma rue ne sourit pas, un vent défavorable,

Courbe, jusqu’au gazon, les pivoines flétries,

Secoue les hortensias devenus vulnérables.

Le ciel, sans soleil, semble plaine assombrie.

 

Pendant que, sans plaisir, ma vue erre au dehors,

Ma maison se repose en un complet silence.

J’essaie de stimuler mon esprit qui s’endort,

Alors que je ressens le néant de l’absence.

 

Un stylo à la main, je me tiens en éveil.

Le temps, sans importance, a cessé d’avancer,

Tout me semble figé, parfaitement pareil.

Or voilà qu’une fleur, prés de moi, a poussé.

 

L’énergie m’apparaît, naturelle, touchante,

Un bouton d’hibiscus s’est ouvert vivement.

La beauté, qui surprend, attendrit, émouvante.

Je savoure ravie la grâce du moment.

 

                                                                                           24 juin 2011

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A pas de fleurs

À pas de fleurs

 

Et les loups dansent

Dansent

Dans la neige dense

Dense

Leurs yeux méfiants

Se posent distants et résignés

Sur la meute d’hommes

Qui s’agitent et qui attisent le feu.

 

Le ventre collé à la terre

Position « assis »

Les instincts endormis

Ils se laissent vaincus

Sous ces mains légères

Qui caressent et tuent.

 

La meute d’hommes

Se rapproche de la proie

Ils marchent à pas de loup

Les instincts se réveillent

Une balle ici ou là

Et la mort fait son coup.

 

La mort est dans la neige

La neige rouge fond

La neige chaude coule

Remplissant les bocaux

Les hommes trinquent et badinent…

Atmosphère de bistro.

 

Et la mort danse

Danse

Dans la neige dense

Dense

Et les loups marchent

Marchent…

Suivant leur lueur

Ils marchent à pas de pleurs

Ils marchent à pas de fleurs.

 

Antonia Iliescu

24. 06. 2011

 

 

 

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Danse

Tous les mois sont faits pour danser, peut-être davantage les mois d'été...

Je vous y convie !!

 

 

 

DANSE

 

Un deux trois, un deux trois,

La musique emplit la pièce de son chant enivrant.

Tel un cœur offensif, elle impose à nos corps un battement.

Sur un rythme soutenu, nous entraînons nos vies

À partager ce souffle plein d’énergie.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Comme un commandement, tu te lèves et te diriges vers moi.

Évidemment, tu m’invites à me joindre à toi

Prestement tu saisis mes mains et mon cœur à la fois,

M’emmenant dans un tourbillon fragile où je me laisse guider.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Nos corps se balancent et cherchent  leur espace.

Emportés par la cadence vibrante et mélodieuse

Ils livrent leur folie et tournoient, fendant l’air,

À la rencontre de la vie en cette harmonie passagère.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Fusion de la danse et des corps. En cet instant de mélodie,

Elle nous entraîne à protéger l’envie pour apporter à notre labeur de vie

l’ampleur de nos délires et de nos pas aimants.

Nos corps s’adonnent à la danse comme deux amants.

 

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