Ma rue ne sourit pas, un vent défavorable,
Courbe, jusqu’au gazon, les pivoines flétries,
Secoue les hortensias devenus vulnérables.
Le ciel, sans soleil, semble plaine assombrie.
Pendant que, sans plaisir, ma vue erre au dehors,
Ma maison se repose en un complet silence.
J’essaie de stimuler mon esprit qui s’endort,
Alors que je ressens le néant de l’absence.
Un stylo à la main, je me tiens en éveil.
Le temps, sans importance, a cessé d’avancer,
Tout me semble figé, parfaitement pareil.
Or voilà qu’une fleur, prés de moi, a poussé.
L’énergie m’apparaît, naturelle, touchante,
Un bouton d’hibiscus s’est ouvert vivement.
La beauté, qui surprend, attendrit, émouvante.
Je savoure ravie la grâce du moment.
24 juin 2011
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