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ADMINISTRATEUR GENERAL

Trois artistes suisses du Trio d'investigation culturelle-Trio d'artistes contemporains

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titre d’information voici les trois prochaines expositions:

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »
Artistes : collectif d’artistes de la galerie.
Vernissage le : 06/04/2011 de 18 h 30 à 21 h 30 en la galerie même.
Exposition du 06/04 au 26/06/2011 à l’Espace Art Gallery II.

-Titre : « Plénitude et Univers en question »
Artistes : Sylvie Bruneau alias heSBé (peintures), Patrick de Sagazan
(peintures), Grace Boica (peintures) et Margarita Bancells (sculptures).
Vernissage le : 18/05/2011 de 18 h 30 à 21 h 30.
Exposition du 18/05 au 05/06/2011.

-Titre : « Hommage à Henri Michaux » et « Le Cirque de Papier »
Artistes : Pierre Passani (encres de Chine – Hommage à Henri Michaux),
Francine Chabloz (céramiques & sculptures), Jean-Pierre Cardinaux
(mosaïques) et Christophe Challier (sculptures – le Cirque de Papier).
Vernissage le : 08/06/2011 de 18 h 30 à 21 h 30.
Exposition du 08/06 au 26/06/2011.

La galerie est fermée au mois de juillet.

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A WOMAN IN LOVE...

Sa démarche avait les ailes

de l'oiseau dans le soleil!

Son sourire était si doux...

qu'un ange se mit à genoux

Sa voix pure, c'était fatal...

Résonnait mieux qu'un cristal

Ses yeux noirs viraient au bleu

Leur iris troublait les cieux...

Tout son corps était en phase!

Dans son âme était la grâce...

Elle aimait!

J.G.

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journal de bord, samedi 30 avril 2011

Quelle joie, quelle libération, pour prendre un exemple, hier, quand j'ai refait le tour, à vélo, sur la Place Flagey, entre les cercles de huit assis carrément sur le sol, entre els arrêts d'bus, entre les petits points d'où l'eau peut carrément sortir, entre les gens.

 

Y avait si longtemps que je n'avais plus enfourché de bécane !

 

Après les quatorze heures de boulot (eh non, ça ne s'améliore pas de ce côté-là), y avait une heureuse compensation.

 

Oui, oui.

 

Je ne m'attarderai pas trop, ce matin, sur le "boulot". Sauf que ... je dois trouver une solution. Je ne peux pas carburer à un rythme aussi long, aussi sout'nu, faire des heures supplémentaires avec une épée de Damoclès sur le dos, des clients (en cours de tournée) qui me balancent volontiers (avec le ton ironique qu'on leur connaît) l'éternel "Vous travaillez encore à cette heure-ci ?". Lundi, c'est décidé, je vais voir un méd'cin.

 

En attendant ...

 

J'ai passé une magnifique soirée, hier, au Bizou, à Anderlecht. Pratiqu'ment tous les potes de chanson étaient là. J'en ai découvert d'autres, très très passionnants.

 

Et ... tout ce que je n'écrirai pas ce matin, tant la fatigue résonne encore, tant j'ai (encore un peu) la gueule de bois.

 

Et ... tout ce que je n'écrirai pas ce matin, tant les mots ne viennent pas forcément sur commande (tant le sentiment et les images résonnent).

 

Merci, les potes, d'avoir visité mon antre (mon "chez moi") vers trois heures du matin. Merci à vous d'avoir ... savouré mon chocolat. J'ai plein de choses à écrire, à décrire encore ...

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12272731660?profile=original« Pantagruel » est le deuxième récit du cycle des géants de François Rabelais (vers 1483-1553), dont le titre complet est: Pantagruel, roi des Dipsodes. Restitué à son naturel, avec ses faits et prouesses épouvantables, publié sous le pseudonyme anagrammatique d'Alcofrybas Nasier à Lyon chez Claude Nourry en 1532. Il se présente comme la suite des Grandes et Inestimables Chroniques du grand et énorme géant Gargantua, ouvrage anonyme (à ne pas confondre avec le Gargantua de Rabelais), qui remporta un vif succès la même année. Après plusieurs rééditions, c'est en 1542 que le texte est fixé dans sa forme définitive (à Lyon chez François Juste): la richesse verbale s'y accroît, tandis que certaines formulations subversives disparaissent.

 

Dès le Prologue, où le narrateur-bonimenteur fait tout ensemble l'éloge des romans de chevalerie et de leurs parodies populaires, l'ouvrage s'inscrit dans une double filiation: les modèles littéraires sont vraisemblablement les Macaronées de Folengo (1517) et le Morgante de Pulci (1481), où des géants pleins de force, d'appétit et de bonhomie s'entourent de compagnons qui incarnent chacun une vertu ou un pouvoir particulier; mais le récit se nourrit surtout de la tradition carnavalesque, où la référence omniprésente au corps transforme en bouffonnerie l'ordre social, politique et religieux.

 

 

Fils de Gargantua, et dernier d'une lignée de géants, Pantagruel en naissant provoque la mort de sa mère Badebec. Dès son enfance, il montre une force physique et un appétit peu communs (chap. 1-4). Gargantua prend très à coeur l'éducation du jeune géant: il lui donne de savants compagnons, l'envoie faire la tournée des universités, et lui adresse, à Paris, une lettre qui contient un vaste programme intellectuel. Devenu "abysme de science", Pantagruel parvient à démêler un procès inextricable, ce qui lui vaut d'être comparé à Salomon (5-8). Un jour, il rencontre Panurge, vagabond hâbleur pour qui il se prend aussitôt d'une vive amitié. Homme de toutes les prouesses verbales, Panurge n'est jamais en peine d'espiègleries, et ne dédaigne pas les plaisanteries de mauvais goût (9-22). Lorsque Pantagruel apprend que les Dipsodes ont envahi le pays de son père, il quitte Paris, suivi de tous ses compagnons. Il remporte de faciles victoires sur les troupes ennemies, qu'il noie dans son urine, avant de vaincre en combat singulier Loup Garou, chef des géants mercenaires des Dipsodes (23-31). Les hasards de la guerre font entrer le narrateur, maître Alcofrybas Nasier, dans l'énorme bouche de Pantagruel, où il découvre un "nouveau monde", peuplé d'êtres vivants et curieusement semblable au nôtre (32-34).

 

Le récit se compose de trois ensembles - enfance et adolescence, éducation, guerre et victoire - qui correspondent à une triple affirmation de la force du héros: à la vigueur physique de l'enfant, expression de la brutalité anarchique des instincts, succède l'acuité intellectuelle de l'étudiant, puis l'énergie du guerrier qui défend sa terre contre l'envahisseur. Cette progression est conforme au voeu exprimé par Gargantua dans la fameuse lettre à son fils: "Que je voie un abysme de science: car dorénavant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra yssir [sortir] de cette tranquillité et repos d'estude, et apprendre la chevalerie et les armes pour défendre ma maison [...] contre les assaulx des malfaisans."

 

La structure de l'oeuvre n'en est pas moins problématique: Rabelais juxtapose des épisodes dont le contenu et la tonalité sont très différents (chap. 7-9), les indications temporelles sont vagues et désinvoltes ("Quelque jour...", "Un jour, je ne sçays quand..."), et certains développements (16-17, 21-22) relèguent le héros au second plan, quand ils ne le font pas totalement oublier. Cette discontinuité, trop systématique pour n'être pas concertée, est en fait une revendication de liberté. Aux contraintes de l'ordre linéaire, le récit préfère une logique de la rupture, où chaque élément suscite son contraire. L'épisode initial est à cet égard révélateur. La naissance de Pantagruel est à la fois douleur (la mort de Badebec) et joie (la beauté du nouveau-né), larmes et rires entre lesquels Gargantua ne cesse d'osciller: "Et ce disant, pleuroit comme une vache; mais tout soudain rioit comme un veau, quand Pantagruel lui venoit en mémoire" (3).

 

Les épisodes suivants, prouesses du savoir et des armes, obéiront à la même disposition binaire: tout élément sérieux y sera l'objet d'un détrônement et d'un travestissement bouffons. Comme l'a souligné Mikhaïl Bakhtine, il ne faut pas y voir une ironie négative, mais l'affirmation simultanée, joyeuse, de l'endroit sérieux et de l'envers bouffon des choses.

En associant la sagesse humaniste à la farce la plus débridée, le récit s'installe dans une ambivalence qui rend indécidable le sens de certains épisodes. La situation du chapitre 8, où Gargantua, très solennellement, recense les matières et les objectifs du programme humaniste, en est la meilleure preuve: la lettre du géant à son fils est encadrée par l'énumération des livres ineptes de la bibliothèque Saint-Victor (7) et les prouesses d'un Panurge capable de maîtriser langues vivantes et langues anciennes (9); à l'allure didactique d'un programme soucieux de cohérence, les chapitres 7 et 9 opposent un joyeux hétéroclisme, ivre de sa richesse verbale. Mais il y a plus: Pantagruel, qui a reçu l'ordre d'apprendre les langues (grec, latin, hébreu), est confronté brusquement à un vagabond polyglotte, qui lui renvoie, comme en un miroir brisé, la caricature de l'idéal humaniste. Où est l'image rabelaisienne du savoir - dans la facétie ou dans la réflexion pédagogique? Il serait vain de chercher une "vérité" du récit qui exclurait l'une ou l'autre de ces dimensions: sa force tient précisément à ce brassage de l'humanisme militant et de la culture populaire.

 

Au fil des chapitres, il devient évident que cette dualité s'incarne dans les deux personnages principaux, Pantagruel et Panurge. Une fois son éducation terminée, le géant se fait porte-parole d'un humanisme chrétien, où l'action de l'homme n'a de sens et de valeur qu'au regard de la toute-puissance divine (29). Par contraste, Panurge est prompt à justifier son inconduite avec une inquiétante virtuosité: au chapitre 17, il accommode à sa façon le "centuplum accipies" ["Tu recevras au centuple"] de l'Évangile, en pillant les troncs des églises chaque fois qu'il y glisse une pièce. Le narrateur, effrayé, a beau lui objecter qu'il se damne, Panurge semble ne craindre ni gibet ni enfer. Il est l'homme de tous les appétits corporels, affamé, assoiffé, et harcelé de désirs sexuels. Son nom Panurge [le bon à tout] témoigne de cette prodigieuse mobilité physique, psychologique et morale, tandis que Pantagruel semble peu à peu se figer dans un rôle social et intellectuel.

 

L'importance donnée par le récit aux actes et fonctions de la vie corporelle précède néanmoins l'apparition de Panurge, et dépasse son personnage. Nourriture, boisson et sexualité sont les emblèmes d'une vie abondante, où le corps franchit allègrement les limites qui le séparent du monde et des autres corps. Le récit est rythmé par des engloutissements: Pantagruel enfant dévore une vache entière (4), Panurge boit en quantité un vin qui n'apaise pas sa soif (14), et le narrateur s'enfonce dans la bouche abyssale du géant (32). Le corps s'assimile le monde, au point de prendre lui-même la forme d'un monde: la bouche de Pantagruel renferme des montagnes, des plaines, et des hommes vivant en société. Inversement, le monde n'est-il pas un organisme vivant, puisque la terre a "bu" le sang du juste Abel (1), et qu'elle "sue" lors de la naissance de Pantagruel (2)? Le corps n'est ni clos ni achevé, il participe en permanence au mouvement des échanges universels. Celui qui dévore risque lui-même d'être dévoré, comme en témoignent les mésaventures d'un Panurge à demi rôti par les Turcs (14).

 

Nourriture, boisson et sexualité arrachent donc le corps à ses déterminations traditionnelles, et le déforment à l'envi dans des situations grotesques: Panurge est mis en broche avant d'être assailli par des chiens qui se disputent ses "lardons" (14); le même Parnurge propose d'édifier un mur avec les sexes des Parisiennes qui cracheraient la vérole sur les attaquants (15); enfin il lance, à l'assaut de la dame qui l'a dédaigné, six cents chiens en rut qui urinent sur elle (22). Le corps humain, brusquement, glisse dans le règne animal ou minéral. Il n'est pas indifférent que ces trois épisodes déchaînent les rires des protagonistes: rire, c'est se réjouir de cette malléabilité du corps qui le fait échapper à un ordre univoque et figé. + tous ceux, théologiens, pédants et femmes prudes, qui veulent draper l'homme dans de fausses dignités, le rire convivial oppose ses vertus libératrices.

 

Autour du géant se constitue en effet un groupe joyeux dès les frasques universitaires du chapitre 5. Tout au long des quatre Livres suivants (voir Gargantua, Tiers Livre, Quart Livre et Cinquième Livre), l'aventure restera collective. Dans chaque péripétie, l'esprit de dialogue est naturellement privilégié. Jamais, pour Pantagruel et ses compagnons, la vérité n'est dogme ni évidence; elle est fruit du débat, effort commun de déchiffrement. C'est que les occasions de perplexité et d'interrogation ne manquent pas: jargon de l'"écolier limousin" (6), langues multiples de Panurge (9), rébus envoyé par une noble dame à Pantagruel (23), ou stratégie de l'ennemi (24 et 26).

 

Omniprésente et nécessaire, la parole n'en est pas moins guettée par divers écueils. Le premier tient à sa richesse même: nombreux sont les épisodes où la parole explore, en toute jubilation, les multiples possibilités du langage - contamination du français et du latin (6), juxtaposition interminable de langues (9), échange de discours ineptes (11-13), et même abolition de la parole au profit du geste et de la mimique (19). De cette ivresse découle un paradoxe: comment le langage fera-t-il oeuvre d'élucidation s'il ajoute sa propre énigme au cours embrouillé des choses? Pantagruel l'avait bien senti, qui stigmatisait le jargon de l'écolier limousin, et faisait l'apologie du "langage usité". Tel est le problème que pose le récit: faire de la parole l'instrument et l'objet d'une création perpétuelle, c'est risquer l'hermétisme et le non-sens; mais privilégier à tout prix la clarté, c'est étouffer les virtualités ludiques et poétiques du langage.

 

L'autre écueil est celui d'une perversion sophistiquée de la parole, garante de tous les excès: Panurge le sait bien, qui retire le centuplum accipies de son contexte évangélique, et se livre à une explication philosophique guidée par le seul appétit du gain. Il y a sans doute, dans cet épisode fondamental, une satire de la doctrine protestante du libre examen, mais au-delà, l'inconduite de Panurge pose le problème des rapports entre langage et action: si chacun est libre de donner aux mots le sens qui lui convient, l'action de l'homme risque de n'être plus que satisfaction des besoins, dans la négation de toute autorité ou moralité. Pour conjurer ce danger, la parole doit être encadrée, réglée par la référence à l'Écriture; elle doit s'en nourrir constamment. Tel était le voeu de Gargantua au chapitre 8, lorsqu'il recommandait à son fils de "visiter les saintes lettres" quotidiennement, avant de dialoguer avec les "gens lettrés".

 

L'esprit de dialogue, si caractéristique du livre, ne s'impose pas seulement aux personnages: il est le souci du narrateur dans ses rapports avec le lecteur. Le contraste est frappant, à cet égard, entre le Prologue et le dernier chapitre. Le narrateur, au début, se comporte en bateleur de foire qui vante sa marchandise et maudit le lecteur qui ne croirait pas à la vérité littérale du récit: "Comme Sodome et Gomorrhe puissiez tomber en soulphre, en feu et en abysme, en cas que vous ne croyez fermement tout ce que je vous racompteray en ceste présente cronicque!"

 

Tout autre est le sens de son intervention finale, qui scelle un pacte d'amitié avec le lecteur sensible à la "gaieté" des aventures ("Sy pour passe-temps joyeux les lisez, comme passant temps les escriptvoys"); l'imprécation vise désormais les menteurs et les hypocrites, inaccessibles à un art de vivre "pantagruélique" ("Iceux fuyez, abhorrissez et haïssez autant que je fay, et vous en trouverez bien, sur ma foy"). Cette évolution participe de la logique de renversement et de détrônement, à l'oeuvre dans tout le récit. Aux malédictions pleines de morgue du début s'opposent, dans les derniers chapitres, des aveux comiques d'impuissance: le narrateur, dévoré par son personnage, prive le lecteur de la fin du récit, et admet enfin qu'il a "les registres du cerveau" trop "brouillés" par le vin pour prolonger l'histoire. Ce renversement est la condition d'un nouveau rapport avec le lecteur, et d'une nouvelle éthique de la narration, où l'imposition du sens cède la place à l'échange convivial. Toutes les péripéties du livre semblent converger dans ces dernières lignes, où le narrateur abandonne son masque de charlatan et se fait joyeux compagnon: maître Alcofrybas Nasier rejoint, ainsi, la cohorte des personnages qui s'enflaient de prétention, et que l'humeur facétieuse du récit a ramenés à la "petite fragilité de leur humanité".

 

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Brin de mai

Je t’offre un brin de muguet

En ce jour de goguette,

Joli brin du mois de mai

Aux multiples clochettes.

 

Il est porte-bonheur,

C’est du moins ce qu’on dit.

Je te le donne de tout cœur.

Ton malheur est fini.

 

Cette fleur parfumée

A un pouvoir magique.

Elle est comme la bonne fée

Qui transforme le tragique.

 

Chaque petite clochette

D’un blanc immaculé

Fait de cette fleur coquette

Harmonie de bonté.

 

Dans de nombreux pays,

Ce geste symbolique

Sera de la partie.

Rendons-le féérique.

 

Profitons des sourires

Qui fleurissent par milliers,

Des « MERCI ! » et des rires

D’amour ou d’amitié.

 

Mettons-les tous ensemble

Pour faire un gros bouquet

Et entonnons ensemble

Un hymne pour la paix.

 

Deneyer Viviane 29/04/2011

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journal de bord, vendredi 29 avril 2011

Tiens, cette nuit, dans mon rêve, j'étais invité chez ... Pierre Perret. J'entrais dans une assez grande pièce. C'était le soir. J'entendais des voix sourdes. Des invités, j'imagine. Soudain, un jeune gars (le fils de Perret ?), avec une chemise à carreaux, passe. Ah !

 

Pleut-il dehors (comme hier, à pareille heure ?)

 

Les bizarr'ries humaines sont ce qu'elles sont. Je peux passer des heures sous le soleil sans boire (et sans avoir envie de boire). Hier matin, en sortant, avec la douche qui se présentait (et qu'on avait annoncé), j'avais soif soif soif. Je me suis enfilé, au premier bistrot qui se présentait, deux "Multifruits" d'affilée. Spontanément, j'en aurais repris un troisième.

 

L'ascenceur fera-t-il des siennes, au boulot, tout à l'heure ? J'avoue qu'hier, en m'apercevant qu'il était bloqué, je me suis dit : dommage que je n'ai pas mon carnet de dessins avec moi. On distinguait, derrière la fenêtre, l'étage (bloqué) qui descendait, et, juste au d'ssus de lui, la part de noir (au d'ssus de l'étage). Moi qui ai le sens des couleurs, j'aurais pu en faire quelque chose, sans doute. Après tout, Van Gogh a bien "peint" et "dépeint" les légendaires "Mangeurs de pommes de terre" qui descendaient dans la mine avec lui, y a deux siècles.

 

Allez, on est mis au parfum. Pour couronner le vendredi, y aura encore bien un "toute boîte", une "publicité" pour accompagner le courrier. J'ai cru en distinguer, hier, dans une des pièces du bâtiment (prévue pour ... aujourd'hui).

 

Ah là là.

 

Le fameux chef, qui est en même temps délégué syndical, sera-t-il absent, aujourd'hui ? Hier, j'ai appris qu'il était en formation. Dans le fatras du boulot, j'ai quand même senti (ou ressenti) un relatif parfum de tranquillité quand je bossais.

 

Reparlons, une fois de plus,de nos "publicités", de nos "toutes boîtes"

 

Pratiqu'ment tous les jours, cette semaine, on en avait deux à distribuer. Personne pour nous donner une solution alternative. Partir sur la route, mon vieux, avec la pluie. Un peu comme les soldats de 14-18 qui devaient partir, carabine en main, et glander dans les tranchées.

 

Parmi ces "publicités" ...

 

Y en avaient deux où notre organisme ("b post") faisait sa retape. Après tout, c'est ainsi qu'on se fait valoir. Deux "toutes boîtes" annonçant les nouveaux "points post" établis quelque part en Belgique. Informationnn ! Deux "toutes boîtes" absolument identiques dans leur présentation. La seule différence : l'une était présentée en néerlandais, l'autre en français. Civisme oblige (tu m'entends, papa ?), ça se conçoit. On était tenu, comme de bien entendu, de les joindre et de les mettre dans "chaque" boîte aux lettres. Vous me suivez ? Ce qui est fou, c'est que l'organisme qui nous emploie aurait facil'ment, à ce tarif-là, mettre au point un "toute boîte", avec la même information, en jouxtant les deux langues nationales. Nous, les facteurs, qui sommes déjà oppressés avec notre quantité de boulot, nous aurions gagné un peu plus de temps, y aurait p'têt eu un peu moins d'embrouille au moment où on mettait les lettres dans les boîtes et ça aurait p'têt coûté un peu moins cher dans l'investiss'ment. Maint'nant, les quotas et les seigneurs de la direction (postale ou autres) ont sûr'ment un autre point-de-vue, une autre paire de lunettes sur le sujet.

 

Si j'ai terminé, hier, pour la troisième journée consécutive, mon boulot à ... six heures et d'mie du soir, c'est en grande partie parce que j'ai pris la peine de mettre ces "toutes boîtes" là où elles devaient se trouver. Oui oui. Avec la pluie et le soleil qui s'alternaient. Je sais, par expérience, que si on me surprend, dans un immeuble, à déposer vingt-cinq "toutes boîtes" au d'ssus des boîtes aux lettres (ce qui, en pratique, arrange beaucoup de clients), je peux avoir des emmerdes (j'ai déjà entendu parler de facteurs, dans certains bureaux, qui, pris sur le fait, avaient été limogés après vingt-cinq ans de bons et loyaux services).

 

Réévoquons le chapitre de la "rentabilité", encore un peu ...

 

J'ai signalé, mardi dernier, le temps (très long) que j'ai pris à faire ma tournée. J'ai pas eu fini avant ... six heures et d'mie, je l'ai déjà dit. Hier, j'ai revécu un scénario semblable. Et, comme de bien entendu, un "refeelback" de mon caddy, avec la dernière partie de ma tournée (le dernier bout de la chaussée d'Ixelles, avec les numéros impairs) est resté calé, rue du Couloir, à l'endroit prévu. La grille avait été mise. Forcément, cet endroit ferme à dix-huit heures. Donc, comme avant-hier, aujourd'hui, je devrai m'organiser pour distribuer, dans cette partie, le courrier d'hier et celui d'aujourd'hui.

 

Quand je demande si, parmi les facteurs remplaçants (ou réserves), y en a pas un qui pourrait faire (exceptionnell'ment) ce bout de tournée, on me répond que le nouveau chef est opposé à l'idée d'engager des réserves, parce que le personnel effectif a été conçu d'une certaine façon, avec une certaine quantité de personnes, et que prendre le risque d'engager des réserves, ça coût'rait trop cher.

 

Si, aujourd'hui, le chef (qui est délégué syndical) s'amène près de moi, ce matin, au moment où je suis en train d'trier, me fait remarquer ...

 

Qu'hier, j'ai rendu quatre feuilles de scan (et non cinq) ...

Qu'hier, il manquait un détail près de la signature d'un des recommandés ...

Qu'hier, on a retrouvé deux paquets "p", alors qu'un seul avait été scanné ...

 

Si je lui réponds que ...

 

J'étais tell'ment crevé en rentrant de tournée, que forcément (dans cet enchevêtrement) des détails m'ont échappé.

 

Il me répondra, en toute logique : "Non, Hugues, ça ne va pas !".

 

Si je réponds que ...

 

En plus de toutes ces anomalies, je me suis donné la peine de repartir en tournée (ensuite), je n'en pouvais plus, je me sentais complèt'ment dans l'cirage ...

 

Il me répondra (comme il l'a déjà fait) : "Hugues, c'est ton problème !"

 

Bon. les journées se suivent et ne ressemblent pas.

 

Ce soir, je chante à Anderlecht, au Bizou. Ma pote Véronique Laurent sera heureuse de me revoir, j'imagine. Un accompagnement à la flûte est le bienv'nu sur une chanson (je vois le topo). Miche Stennier et Philippe Mai seront dans l'assistance. Ukulélé, harmonica, je le sens bien. Des surprises, aussi.

 

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journal de bord, jeudi 28 avril 2011

Chaqué claqué claqué. Que dire de plus ?

 

J'ai commencé le boulot à six heures trente (du matin) et j'ai terminé à six heures trente (du soir).

 

Avec la pluie qui redémarre, depuis l'aurore. On l'avait annoncé.

 

Pas eu la force d'aller jouer au métro.

 

Pas eu le courage de me rendre à une réunion, sur le coup de sept heures trente.

 

Pas encore eu le temps d'aller m'ach'ter une imprimante.

 

Ca va : on a le temps jusqu'au 13 mai ... pour distribuer les env'loppes des contributions.

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LIBERTE Poème

 

 

 

                                                    LIBERTE

 

Dans le coeur d'une rose rouge

Je l'avais gardée prisonnière

Mais un jour le vent s'est levé

Et la rose s'est effeuillée

Un oiseau blanc a recueilli

Son âme sombre, pourpre, fière

Et dans le ciel désespéré

L'aube neuve s'est éveillée.

 

Ils se traînaient, mains aux galères

Et le ventre tordu de faim

 Les yeux rivés contre la terre

Ils ne regardaient plus le ciel :

La mort, la mort les attendait.

Un cri perçant monta soudain

Et tous les yeux se sont tournés

Etrangement vers le soleil.

 

En lettres de sang et de flammes

Une main y avait tracé

Un nom au regard de bataille

A le voix sourde de rumeurs

Et qui s'appelait "LIBERTE"

Alors, ils se sont tous dressés

Le coeur ardent, l'esprit sans faille .....

 

...... Et des mains, des mains par milliers

Se sont tendues comme des âmes......

 

Rolande Quivron-Delmeira (O5.O3.1971)

 

Extrait du recueil "INTEGRALES"  Pensée Universelle Poètes du Temps Présent 1983

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RENOUVEAU

12272731052?profile=original"La terre sans arrêt va d'état en état

Stérile du passé,féconde en avenir"

Lucrèce(chant V)

La belle couronnée de fleurs justes écloses

Riche de promesses et de fruits

Posant là insouciante et pensive loin de la folie du monde

Telle une exquise esquisse 

AA

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Les êtres que l'on a perdu.

Je me souviens de ton visage , ces traits marqués par le temps qui passe

Je me souviens de ta voix, celle qui me berçait durant mon enfance...

 

Tu es partit trop vite, rejoindre le ciel , l'immensité

Tu m'as laissé pourtant de si beaux souvenirs

les valeurs , la famille et tant de belles causes.

 

Je me suis battit une camisole pour survivre

Me battre avec la force de la volonté, pour toi

pour nous........la famille.

 

Oh combien tu as laissé vide notre coeur

le sais tu seulement, de la haut, entends-tu...

 

Tu étais l'image du parent idéal même si l'idéal n'existe pas

tu m'as transmis ta philosophie de vie....

 

Je ferais mon possible pour suivre tes pas ,

mais il est bien difficile pourtant de réaliser le tiers de ce que tu as fait.........

 

Je garde en mémoire ta vie, ton existence et ces voyages autour du monde

De ces voyages j'en garde la tolérance, l'amour et la patience.........

 

Et même si ma santé n'est pas

je te garde en moi, papa.

 

 

 

 

 

 

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LE SOURIRE D'EDMOND

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Note de l'auteur


Premier ouvrage achevé, alors que d'autres dorment encore sagement dans les tiroirs, attendant la clé qui leur ouvrira la porte pour atteindre leurs lecteurs.

 

Le "Sourire d'Edmond", publié aux Editions Persée, est le fruit d'un long voyage dont les paysages, parfois rugueux parfois lisses, sont autant de photos qui ont guidé, dévié, inspiré ma vie. Il s'agit d'enfance, d'hommes et de femmes, de femmes et de femmes. Il s'agit de ces pays qui se frôlent et ne veulent jamais tout à fait se marier en paix. Il s'agit encore de cultures et d'incultures, de croisées de chemins, de larmes et de rires.

Le métissage, celui des sangs, des peaux et des croyances lui donne un arrière plan où tout est toujours incertain. Seule certitude pour moi, celle d'être une enfant du monde, une fille, une mère, une femme. Il est question de maternité, de solitude et de famille.

Le temps lui-même y est sans contour défini et se promène en un va et vient incessant entre passé et présent. Comme une quête qui peine à s'achever. ... Un rythme où les mots viennent et reviennent, comme ils le feraient dans une longue chanson... Mais trois minutes n'auraient pas suffi pour dire.

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Résumé 

 

Dans un garage, à l'ombre des grands, un frère et une sœur jouent, insouciants, à singer le monde des grands. De l'ombre à la lumière, le chemin de la vie, lignes brisées qui toujours se recoupent, est un voyage où le pur et l'impur, le vrai et le faux, l'être et le paraître s’entrechoquent, où les cultures s'emmêlent au mépris des frontières, où les sourires présents se trempent des larmes du souvenir.

Le Sourire d'Edmond est cette longue remontée du temps, nécessairement  douloureuse, cette longue quête de l'enfant qui grandit pour finir par ne plus être que lui-même, au-delà du lien infini qui lie la femme à l'enfant, l'enfant à la mère.

 

Sur l'auteur

 

Antonia Ramarozaka, née à Tananarive en 1961, maman à triple temps, métisse d'origine française et malgache, fille de diplomate, a passé son enfance entre malles et adieux. Auteur de l'ombre, noircissant des pages dans les rares heures de liberté que lui laisse l'emploi du temps chargé d'une femme ordinaire, elle continue de toucher à tout, chansons, images et mots. Réfugiée dans l’anonymat des cuisines havraises après avoir embrassé de longues années durant une carrière d'auteur-interprète dans la chanson, sous le pseudonyme d'Ona Rozaka, elle signe à l'aube de ses cinquante ans, son premier Roman.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et balancez mes cendres sur Mickey

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Du 09/03 au 10/03 à la Salle Delvaux de l'ULB

De Rodrigo Garcia 
Mise en scène : Atanasio Cadena
Avec Marc Mitz Ballmer, Bohouo Hippolyte, Franco Emilie, Jacquemin Pierre, Pauchard Coraline, Pieters Céline, Piret Cécile,Pirlea Luminita, Poels Nicolas, Rosdahl Elsa, Stercq Fanny, Toussaint Marguerite et Vesse Adeline.

"Et balancez mes cendres sur Mickey est une pièce qui nous incite à réfléchir sur la condition humaine face à la consommation industrielle et l'avenir de notre société contemporaine. Rodrigo Garcìa propose, dans son texte, une vision du monde en décadence. Un monde malade et névrosé, régi par le déni de sa propre nature : une nature par définition imparfaite, rugueuse et originale."

Parce que les termes en gras et le titre suffisent...  Comment ça, non? Bon!

Encore une fois, le TOB nous offre une pièce grinçante dénonçant, cette fois, les travers de notre société en mettant en exergue son formatage à et par la (sur) consommation. Ce n’est pas grave si ça sonne légèrement redonnant après Rouge Gueule, nous aimons la masturbation intellectuelle sur fond de « pascontent » et le clamons haut et fort !
Un thème cynique, donc, mais surtout une mise en scène qui déménage, un véritable show au burlesque plantureux hautement talonné par une élégante aliénation à l’expressivité décoiffante. Des costumes superbes, des actrices parfaites hôtesses, un rythme élaboré, non vraiment, originalité et fonctionnalité sont présentes à l’appel et vous nous en voyez plus que ravis !
Un seul bémol peut-être… Enfin, non ! Deux. 
Premièrement, ayant hérité d’une place au tout premier rang, je peux témoigner de la difficulté  visuelle occasionnée lorsqu’il y a moult mouvements mais aussi plusieurs déplacements aux diverses extrémités de la scène convenue. Deuxièmement (et c’est partiellement lié), la compréhension du texte passe de temps en temps à la trappe. Plusieurs raisons à cela.  Primo, face à un tel déploiement scénique, l'acoustique ne peut logiquement pas être optimale. Deuxio, nous avons noté de temps à autre un manque d’articulation et de puissance vocale mais surtout quelques problèmes de prononciations qui peuvent quelque peu gâcher le plaisir auditif du spectateur…
Ne restons pas pour autant sur cette touche négative et relevons tout particulièrement la prestation de Marguerite Toussaint, au jeu parfaitement calibré, à la diction exceptionnelle, aux mimiques expressives à souhait mais surtout au sourire lumineux et contagieux !
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Nuit Européenne des Musées 2011
Samedi 14 mai - 20h30-23h30

Cette soirée en plusieurs étapes sera conduite par le peintre Christophe Cartier. - Au travers de la projection de ses œuvres de 1985 à aujourd’hui, il nous fera parcourir le chemin qui l’a mené, de la figuration à l’abstraction, de la représentation extérieure du monde intérieur à une présentation intérieure des apparences extérieures.
Un mouvement kaléidoscopique empreint de superpositions de papiers transparents entre lesquels l’huile est posée par taches, par flaques, par déferlantes et par coulures retenues par une couche de vernis.
Des strates qui jouent sur la transparence, pour des effets de matière sans matière.
Avec certaines peintures regroupées en diptyque et en triptyque, l'horizon est placé plus haut, comme dans les nymphéas de Monet auxquels ses œuvres font penser, non par des similitudes formelles, mais par une démarche picturale pour laquelle il trouve d'autres solutions.

Suivra un parcours historique des différents courants abstraits qui jalonnèrent l’histoire de l’Art ...
Des dernières œuvres de Monet quasiment abstraites,
à Kandinsky,
ou Malevitch en 1913,
jusqu’au groupe « support surface » , ... Un voyage au cœur d’une palette de techniques d’application de la couleur et du geste : usage des colorants, empreintes (C. Viallat), tampons (L.Cane, J.P Pincemin), aplats (M. Devade et V.Bioulés), pliages, trempages (N. Dolla)…

Puis, sera abordée l’œuvre de peintres "particuliers"...
Mondrian, dont l’œuvre abstraite découle de l’observation des arbres,
Jean Hélion, qui commença son œuvre par une peinture abstraite pour finalement s’orienter vers une figuration d’un pur réalisme.
 

Enfin, un panorama actuel d’artistes du XXIème siècle qui par leurs essais formels tentent de poursuivre cette aventure qu’est l’abstraction en peinture.
On peut citer entre autres Gerhard Richter, Albert Oehlen, Terry Winters, Christopher Wool, Gunther Förg, Fiona Rae et pour les Français, Dominique Gauthier , Bernard Piffaretti, Christophe Cuzin, Bruno Rousselot …..

Le Centre d’Art Paul Delouvrier se veut comme un témoin de cet univers de la culture et de l’art dans toutes ses expressions aujourd’hui. Les collections présentées reflètent cette approche singulière, depuis l’art éthiopien, les scénettes si originales et représentatives de notre mémoire commune, les trésors précieux de notre passé liturgique, jusqu’aux peintures d’art contemporain, reflet d’une recherche passionnée pour exprimer culture et beauté en notre monde. Rassembler les divers éléments de traditions culturelles à partir de ce socle que représente l’édifice religieux, tel est bien l’enjeu d’une telle démarche. Sur 500 m° d’exposition, chaque visiteur pourra se faire une idée de ce qui rapproche, aujourd’hui, les hommes à travers tant d’expressions de la simple beauté.

 

Centre d’Art Paul Delouvrier
12, Clos de la Cathédrale
91000 ÉVRY
Tél : 01 60 75 02 71
Fax : 01 60 78 83 73

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Pourquoi pars tu en fuite....Bat toi!!!

Dis moi qu'est ce que tu fais de ta vie

te laisses pas aller dans les méandres de la fuite

Pourquoi gacher ton temps dans ce monde d'incompris...

 

Sers toi de ta force pour sortir de tes tracas

bat toi et fonce tu vois.....crois en toi!!!

 

Que la couleur de ton sang ne te serve pas à foutre ta vie en l'air

jète donc au panier ces seringues car on est là pour toi!!!

 

Certes ton destin ne t'a pas gâté, t'as vu des tas d'horreur

mais tu peux changer ta destiné...vis et crois en toi..tu y arriveras!!!

 

Fonce et sert toi de ton passé pour avancer

tu es fort car tu as passé les épreuves

alors ne te détruis plus , la drogue c'est pas pour toi!

 

Je sais tes problèmes , je comprends tes erreurs

qui n'en fait pas..............?

 

Mais aujourd'hui tu vas te reprendre , car tu es la personne la plus capable que je connaisse

tu es , tu es sensible , garde précieusement cette qualité en toi mais ne tarde pas à réagir

et tu verras tout changera autour de toi...crois en toi.

 

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Aux êtres ...A la nature...A la vie.

Sur les chemins de la vie on se pose à regarder pas que les bonnes choses

pourtant sur le chemin de notre destinée se trouve tant de beaux êtres....

 

Regardez le bon coté , même si jamais toute rose , la vie se métamorphose

dans le coeur des enfants se trouvent l'Amour qui nous émerveille les jours de pluies....

 

les belles âmes sont là pour nous apprendre à relativiser les soucis , nos ennuis

Il se peut que si l'on ouvre les yeux sur le monde , de l'autre coté du miroir

 

 l'on peut appercevoir cet univers où les esprits s'ouvrent à la vie.

 

 

Ouvrir son coeur c'est regarder vers l'avenir , ressentir ces regards de tendresse

s'amuser d'un rien, laisser sa personnalité se fondre dans l'allégresse...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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journal de bord, mercredi 27 avril 2011

.C'est la montée du Golgotha qui reprend son tour de manivelle. Après le lundi de Pâques, on aurait du s'en douter.

J'ai repris le boulot, comme prévu, comme conv'nu. Hier, j'ai terminé à ... 18 heures 30 (pas moins, non). La dernière partie du courrier, je n'ai même plus pu l'avoir en main : l'endroit où le dernier "refeelback" se trouvait était fermé, grillagé, l'instant de fermeture avait sonné.

 

Les env'loppes brunes à remplir, pour les contributions, ont fait leur entrée. Les collègues, eux, les ont déjà expédiées en grande partie la s'maine dernière. Là, je suis plus en r'tard qu'eux. Et pour cause : le gars qui m'a remplacé la s'maine dernière (le même que ... la fois d'avant) n'a pas touché aux "env'loppes brunes"

 

Soleil, soleil, hier. Tapant. La syncope n'était pas loin. Dur dur d'avancer. "Facile pour vous quand il y a du soleil", n'ont pas manqué de me rapp'ler, avec la plus grande des insouciances, certain(e)s. Quand je laisse dire, ça me tape sur le système. Quand je réponds, quand je m'explique, je m'entends dire : "Eh bien, faut faire une pause !". Comme si ça allait de soi.

 

Et les scénarios qui n'ont, évidemment, pas manqué ...

 

Rue de Vergnies, 25.

 

Devant un théâtre (et sa boîte aux lettres), une voiture s'était garée. La porte d'entrée, entr'ouverte, bouchait les sonnettes. Le conducteur de la voiture m'a regardé avec la plus grande des insouciances, des désinvoltures. Se foutre de ma gueule, en prenant à témoin les "jeunettes", devant le théâtre, ça n'a pas manqué. Bon, bon. J'étais (déjà) trop claqué pour riposter. Et je devais sonner, là, au théâtre. J'avais un paquet, adressé à une nana du théâtre (une certaine Isabelle Van ...), qui nécessitait une signature et 66 euros 60 de paiement. J'attends presque une minute. Elle finit par débarquer. Sans le sou pour commencer. Mais en m'indiquant fermement qu'elle attend le paquet. Je lui ai dis que j'ai besoin de l'argent demandé et que je suis à labours. Elle répond : "désolé, faut comprendre, on est aussi en réunion !". Voilà qu'elle repart chercher l'argent. Je lui dis : "dans une minute, je pars" (faut savoir qu'une minute vingt/vingt-cinq, je crois, c'est le temps légal maximum que le facteur doit respecter envers le client). Le gars à la voiture enchaîne, en f'sant les yeux doux à la fille et en se foutant toujours de ma gueule. Final'ment, la fille revient, mais pas avec la somme exacte. Je n'ai même plus la force de répondre qu'il faut exactement le compte juste, parce que, depuis peu, ce ne sont plus les employés, au bureau, qui reprennent l'argent, mais les machines ... et que le compte exact est de rigueur. Je rédige un avis, je le donne à la fille. Je poursuis mon ch'min. Cinq minutes plus tard, la nana me rejoint en courant avec ... 66 euros 60.

 

Bon, bon.

 

Rue de la Croix, 9.

 

Une cliente qui n'est pas contente parce qu'elle n'a pas reçu un paquet, en circulation depuis le 11 avril. J'essaie de me rapp'ler. J'étais en service ce jour-là. Ca me revient. Il n'y avait personne chez elle (non : chez eux). En me rapp'lant qu'ils partent parfois plus d'une semaine, j'avais pris l'initiative, ce jour-là, de mettre sur le paquet : à représenter le 26. Entre temps, c'est vrai, j'avais ma semaine de break. Et je trouvais plus sage de leur représenter le paquet ... un jour où je serais de service et où je serais sûr de les voir chez eux. Manque de pot : ils étaient chez eux le 12. Et ... ils ont porté plainte à la direction.

 

La même cliente m'a tenu cinq minutes sur le trottoir. Motif : une lettre écrite de Marseille, le 29 mars ... qui n'est jamais arrivée. J'ai du me décarcasser (dans un état de fatigue pas possible, y avait du travail à n'en plus finir sur la tournée) pour lui répondre ... où elle devait se plaindre (ce qui n'est même pas dans mes attributions).

 

Bon, bon.

 

Revenons à nos 66 euros 60.

 

Là aussi, j'ai appris quelque chose ... ce matin.

 

Grâce aux machines, on peut voir le détail des paiements qu'on est sensés encaisser, nous les facteurs. Et on doit désormais donner le compte juste, mettre l'argent dans des plastiques ... qu'on scanne ensuite, mettre ensuite l'argent dans un coffre. C'est nouveau. Oh, c'est simple, quand on pige. Juste que ... un nouveau mode de travail, faut le temps "pratique" pour assimiler.

 

Il se fait que ...

 

Je n'avais plus, dans ma poche, les ... 66 euros 60. Oui, j'étais rentré au bureau. Pour liquider mes comptes avant 16 heures, instant où l'alarme est déclenchée. Je crevais de soif. Et en reclassant une dernière fois mes r'commandés (avant de les remettre à l'employée), j'étais allé chercher une boisson (à 1 euro) dans le distributeur, près d'une fenêtre. Quand on est déshydraté, pas besoin de franchir le Sahara pour colmater sa soif. J'avais pas vu, dans cet enchaîn'ment de situations, que l'euro (parti dans le distributeur) faisait partie des 66 euros 60 que je devais justifier.

 

Donc ...

 

Pour rééquilibrer le bazar, j'ai allongé cinq euros (de ma poche). En me disant : d'accord, je perds trois (ou quatre) euros, mais ainsi, y a pas de déficit.

 

Voilà qu'un des chefs (pas un des moindres) s'amène, ce matin, avec une feuille nécessitant une signature. Oui, oui, de l'argent en plus (et qu'on a allongé de sa propre initiative pour combler les trous), c'est aussi, paraît-il, du déficit. Paraît qu'à cause de mon erreur, j'embrouille les quotas. D'accord, d'accord. Maint'nant, je le sais. Ce qui est fou, c'est qu'au moment où j'ai regardé l'ordinateur (dans le but de vérifier mes erreurs), je n'ai rien remarqué d'anormal dans les indications. Par contre, j'avais vu qu'en cas de "trop peu d'argent", c'était souligné en rouge.

 

Comme je le disais, le chef s'est am'né avec une feuille nécessitant une signature ... où je peux ainsi dire que l'argent (de plus, de trop) vient de moi. Comme si j'étais fautif d'une erreur que je n'ai pas le droit de commettre.

 

On finira bien par s'y retrouver.

 

Quand je demande au chef (qui me parle sur un ton convaincant et ... punitif) ce qui pourrait m'arriver (de grave), suite à cette erreur (qu'il induit dans sa voix), il est incapable de me donner une réponse concrète. Jeu de persuasion ? Jeu de pouvoir ? Déformation professionnelle ? Toujours est-il qu'à nouveau, j'entends, je prends sur moi ...

 

Allez, Hugues, tu as déjà bravé d'autres tempêtes !

 

Le pire, dans l'histoire, c'est que je ne lui en veux pas, à ce chef. Par ailleurs, c'est un gars avec lequel je m'entends bien ... et je le connais depuis quelques années.

 

C'est pas un pourri, c'est pas un salaud. Loin s'en faut. C'est même un gars honnête.

 

Le problème, qui peut m'opposer à lui, est plus complexe.

 

Il cumule les fonctions de délégué syndical et de chef. Pour commencer. Cette situation n'est déjà pas logique. Deux fonctions contradictoires. Comme c'est un gars "bien assis", qui a plus de trente ans dans la boîte, qui sait faire la part des choses, il sait à quel moment il peut être "délégué syndical", exposer, crier ses arguments et quand il doit être chef, quand il doit donner les injonctions qui viennent parfois d'en haut (quitte à parler dur, comme un patron, s'il n'a ... pas le choix).

 

Ainsi donc, hier, pour citer un exemple ...

 

ON avait deux types de "toutes boîtes" (publicités). Dieu sait si, quand on a déjà beaucoup de boulot, une publicité en plus, ça aggrave la situation. Quand il y a deux publicités, c'est encore plus dur. Un remplaçant vient demander s'il ne peut pas répartir les "toutes boîtes" en deux jours. Le chef dit : "non, désolé, on a reçu les ordres de la direction". Lui qui, par ailleurs, prétend souvent, quand on est en pause, quand il a le temps (et la possibilité) de réagir en délégué syndical, qu'il comprend les facteurs.

 

Allez, soit.

 

De plus, sur le plan humain, extra professionnel ...

 

C'est un gars sincère, profond, intéressant. On discute de beaucoup de sujets avec lui. Je suis déjà resté plus d'une heure avec lui, après l'boulot, à parler ... de musique, du sens de la foi, du sens du mariage, du sens de la famille.

 

Je n'oublierai jamais, non plus ...

 

Y a deux ans, quand je me suis tapé une dépression, un burn-out ...

 

Il a été le premier à me téléphoner pour me demander de mes nouvelles. A me dire : soigne-toi, une santé on n'en a qu'une. Ca m'a touché. Ca ne m'étonne même pas du gars. Non, non.

 

Le problème est plus complexe.

 

Il ne s'agit pas, dès le départ, de quelqu'un que je ne peux pas renifler. Loin s'en faut.

 

Il s'agit, oui, de quelqu'un que j'apprécie (qui me le rend aussi) et dans lequel j'ai placé, en connaissance de cause, une part de ... confiance.

 

Oui, le problème est plus complexe.

 

A la fois, je sens un homme chouette, à l'écoute, plein d'empathie.

En même temps, je rencontre un syndicaliste gueulard.

En même temps, je rencontre un chef qui ne fait pas de cadeaux.

 

Oui, faut replacer les éléments dans leur contexte. Le gars cloisonne, avec toute sa cohérence d'esprit, toute sa logique, tout son bon sens, les rôles qu'il joue, sa manière de penser, ses sympathies humaines (qu'il ne cache même pas) et sa logique de chef. C'est pas sorcier. Scientifiqu'ment, ça se résume en un tour de main. Je le dis, je le répète : le gars est honnête, ça ne fait pas l'ombre d'un doute.

 

Malheureus'ment pour lui ...

Malheureus'ment pour moi, qui suis d'une pièce ...

Malheureus'ment pour moi, qui a horreur des messages contradictoires, des messages ambigus, des messages à trois ou quatre casquettes ...

 

Ca ne passe pas.

 

Je ne peux me sentir en confiance. Je reste sur le qui vive. L'auto-défense ne me quitte plus. Je vois, je sais, je sens (sans jug'ment aucun) à qui j'ai affaire. Mon sixième sens fonctionne cinq sur cinq.

 

A mes yeux, ça reste ... de la manipulation, de la récupération. Légale, bien sûr.

 

"J'ai reçu des ordres de la direction", dit-il, à juste titre, quand il est chef.

"On a obéi aux ordres", disaient ... les nazis, y a un demi-siècle, dans un autre contexte (ordinaire, quotidien).

Où est fondamental'ment la différence ?

 

J'ai surtout, quand j'y pense, très très ... mal au coeur.

 

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Le présent mystificateur

 

Le temps présent, en écriture,

Dit des idées, montre des faits.

Dans un déroulement parfait,

Réalité ou imposture?

 

Si une date est mentionnée,

Elle n’affaiblit nullement

Ce qui s’impose assurément;

On ignore cette donnée.

 

C’est la magie du temps présent

Qui permet de croire actuelles

Des scènes pourtant non nouvelles,

D’entendre des aveux plaisants.

 

Les propos de ceux que l’on aime,

Relus et parfois prononcés,

Hors de l’atteinte du passé,

Les révèlent restés eux-mêmes.

 

27 avril 2011

 

 

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