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journal de bord, vendredi 29 avril 2011

Tiens, cette nuit, dans mon rêve, j'étais invité chez ... Pierre Perret. J'entrais dans une assez grande pièce. C'était le soir. J'entendais des voix sourdes. Des invités, j'imagine. Soudain, un jeune gars (le fils de Perret ?), avec une chemise à carreaux, passe. Ah !

 

Pleut-il dehors (comme hier, à pareille heure ?)

 

Les bizarr'ries humaines sont ce qu'elles sont. Je peux passer des heures sous le soleil sans boire (et sans avoir envie de boire). Hier matin, en sortant, avec la douche qui se présentait (et qu'on avait annoncé), j'avais soif soif soif. Je me suis enfilé, au premier bistrot qui se présentait, deux "Multifruits" d'affilée. Spontanément, j'en aurais repris un troisième.

 

L'ascenceur fera-t-il des siennes, au boulot, tout à l'heure ? J'avoue qu'hier, en m'apercevant qu'il était bloqué, je me suis dit : dommage que je n'ai pas mon carnet de dessins avec moi. On distinguait, derrière la fenêtre, l'étage (bloqué) qui descendait, et, juste au d'ssus de lui, la part de noir (au d'ssus de l'étage). Moi qui ai le sens des couleurs, j'aurais pu en faire quelque chose, sans doute. Après tout, Van Gogh a bien "peint" et "dépeint" les légendaires "Mangeurs de pommes de terre" qui descendaient dans la mine avec lui, y a deux siècles.

 

Allez, on est mis au parfum. Pour couronner le vendredi, y aura encore bien un "toute boîte", une "publicité" pour accompagner le courrier. J'ai cru en distinguer, hier, dans une des pièces du bâtiment (prévue pour ... aujourd'hui).

 

Ah là là.

 

Le fameux chef, qui est en même temps délégué syndical, sera-t-il absent, aujourd'hui ? Hier, j'ai appris qu'il était en formation. Dans le fatras du boulot, j'ai quand même senti (ou ressenti) un relatif parfum de tranquillité quand je bossais.

 

Reparlons, une fois de plus,de nos "publicités", de nos "toutes boîtes"

 

Pratiqu'ment tous les jours, cette semaine, on en avait deux à distribuer. Personne pour nous donner une solution alternative. Partir sur la route, mon vieux, avec la pluie. Un peu comme les soldats de 14-18 qui devaient partir, carabine en main, et glander dans les tranchées.

 

Parmi ces "publicités" ...

 

Y en avaient deux où notre organisme ("b post") faisait sa retape. Après tout, c'est ainsi qu'on se fait valoir. Deux "toutes boîtes" annonçant les nouveaux "points post" établis quelque part en Belgique. Informationnn ! Deux "toutes boîtes" absolument identiques dans leur présentation. La seule différence : l'une était présentée en néerlandais, l'autre en français. Civisme oblige (tu m'entends, papa ?), ça se conçoit. On était tenu, comme de bien entendu, de les joindre et de les mettre dans "chaque" boîte aux lettres. Vous me suivez ? Ce qui est fou, c'est que l'organisme qui nous emploie aurait facil'ment, à ce tarif-là, mettre au point un "toute boîte", avec la même information, en jouxtant les deux langues nationales. Nous, les facteurs, qui sommes déjà oppressés avec notre quantité de boulot, nous aurions gagné un peu plus de temps, y aurait p'têt eu un peu moins d'embrouille au moment où on mettait les lettres dans les boîtes et ça aurait p'têt coûté un peu moins cher dans l'investiss'ment. Maint'nant, les quotas et les seigneurs de la direction (postale ou autres) ont sûr'ment un autre point-de-vue, une autre paire de lunettes sur le sujet.

 

Si j'ai terminé, hier, pour la troisième journée consécutive, mon boulot à ... six heures et d'mie du soir, c'est en grande partie parce que j'ai pris la peine de mettre ces "toutes boîtes" là où elles devaient se trouver. Oui oui. Avec la pluie et le soleil qui s'alternaient. Je sais, par expérience, que si on me surprend, dans un immeuble, à déposer vingt-cinq "toutes boîtes" au d'ssus des boîtes aux lettres (ce qui, en pratique, arrange beaucoup de clients), je peux avoir des emmerdes (j'ai déjà entendu parler de facteurs, dans certains bureaux, qui, pris sur le fait, avaient été limogés après vingt-cinq ans de bons et loyaux services).

 

Réévoquons le chapitre de la "rentabilité", encore un peu ...

 

J'ai signalé, mardi dernier, le temps (très long) que j'ai pris à faire ma tournée. J'ai pas eu fini avant ... six heures et d'mie, je l'ai déjà dit. Hier, j'ai revécu un scénario semblable. Et, comme de bien entendu, un "refeelback" de mon caddy, avec la dernière partie de ma tournée (le dernier bout de la chaussée d'Ixelles, avec les numéros impairs) est resté calé, rue du Couloir, à l'endroit prévu. La grille avait été mise. Forcément, cet endroit ferme à dix-huit heures. Donc, comme avant-hier, aujourd'hui, je devrai m'organiser pour distribuer, dans cette partie, le courrier d'hier et celui d'aujourd'hui.

 

Quand je demande si, parmi les facteurs remplaçants (ou réserves), y en a pas un qui pourrait faire (exceptionnell'ment) ce bout de tournée, on me répond que le nouveau chef est opposé à l'idée d'engager des réserves, parce que le personnel effectif a été conçu d'une certaine façon, avec une certaine quantité de personnes, et que prendre le risque d'engager des réserves, ça coût'rait trop cher.

 

Si, aujourd'hui, le chef (qui est délégué syndical) s'amène près de moi, ce matin, au moment où je suis en train d'trier, me fait remarquer ...

 

Qu'hier, j'ai rendu quatre feuilles de scan (et non cinq) ...

Qu'hier, il manquait un détail près de la signature d'un des recommandés ...

Qu'hier, on a retrouvé deux paquets "p", alors qu'un seul avait été scanné ...

 

Si je lui réponds que ...

 

J'étais tell'ment crevé en rentrant de tournée, que forcément (dans cet enchevêtrement) des détails m'ont échappé.

 

Il me répondra, en toute logique : "Non, Hugues, ça ne va pas !".

 

Si je réponds que ...

 

En plus de toutes ces anomalies, je me suis donné la peine de repartir en tournée (ensuite), je n'en pouvais plus, je me sentais complèt'ment dans l'cirage ...

 

Il me répondra (comme il l'a déjà fait) : "Hugues, c'est ton problème !"

 

Bon. les journées se suivent et ne ressemblent pas.

 

Ce soir, je chante à Anderlecht, au Bizou. Ma pote Véronique Laurent sera heureuse de me revoir, j'imagine. Un accompagnement à la flûte est le bienv'nu sur une chanson (je vois le topo). Miche Stennier et Philippe Mai seront dans l'assistance. Ukulélé, harmonica, je le sens bien. Des surprises, aussi.

 

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