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Et balancez mes cendres sur Mickey

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Du 09/03 au 10/03 à la Salle Delvaux de l'ULB

De Rodrigo Garcia 
Mise en scène : Atanasio Cadena
Avec Marc Mitz Ballmer, Bohouo Hippolyte, Franco Emilie, Jacquemin Pierre, Pauchard Coraline, Pieters Céline, Piret Cécile,Pirlea Luminita, Poels Nicolas, Rosdahl Elsa, Stercq Fanny, Toussaint Marguerite et Vesse Adeline.

"Et balancez mes cendres sur Mickey est une pièce qui nous incite à réfléchir sur la condition humaine face à la consommation industrielle et l'avenir de notre société contemporaine. Rodrigo Garcìa propose, dans son texte, une vision du monde en décadence. Un monde malade et névrosé, régi par le déni de sa propre nature : une nature par définition imparfaite, rugueuse et originale."

Parce que les termes en gras et le titre suffisent...  Comment ça, non? Bon!

Encore une fois, le TOB nous offre une pièce grinçante dénonçant, cette fois, les travers de notre société en mettant en exergue son formatage à et par la (sur) consommation. Ce n’est pas grave si ça sonne légèrement redonnant après Rouge Gueule, nous aimons la masturbation intellectuelle sur fond de « pascontent » et le clamons haut et fort !
Un thème cynique, donc, mais surtout une mise en scène qui déménage, un véritable show au burlesque plantureux hautement talonné par une élégante aliénation à l’expressivité décoiffante. Des costumes superbes, des actrices parfaites hôtesses, un rythme élaboré, non vraiment, originalité et fonctionnalité sont présentes à l’appel et vous nous en voyez plus que ravis !
Un seul bémol peut-être… Enfin, non ! Deux. 
Premièrement, ayant hérité d’une place au tout premier rang, je peux témoigner de la difficulté  visuelle occasionnée lorsqu’il y a moult mouvements mais aussi plusieurs déplacements aux diverses extrémités de la scène convenue. Deuxièmement (et c’est partiellement lié), la compréhension du texte passe de temps en temps à la trappe. Plusieurs raisons à cela.  Primo, face à un tel déploiement scénique, l'acoustique ne peut logiquement pas être optimale. Deuxio, nous avons noté de temps à autre un manque d’articulation et de puissance vocale mais surtout quelques problèmes de prononciations qui peuvent quelque peu gâcher le plaisir auditif du spectateur…
Ne restons pas pour autant sur cette touche négative et relevons tout particulièrement la prestation de Marguerite Toussaint, au jeu parfaitement calibré, à la diction exceptionnelle, aux mimiques expressives à souhait mais surtout au sourire lumineux et contagieux !
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