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Tom Lanoye à Flagey: La Langue de ma mère

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Tom Lanoye  à Flagey : La Langue de ma mère

mardi 18 janvier à 20h15 à Flagey

La Langue de ma mère est le premier roman traduit en français de l’écrivain flamand Tom Lanoye, très populaire en Flandre, aux Pays-Bas et en Allemagne, où il est le dramaturge étranger le plus joué.

Dans ce roman, la mère de l’auteur, frappée par une attaque cérébrale sur ses vieux jours, perd sa langue mais pas la langue en général puisqu’elle s’exprime désormais en un baragouin furieux et inintelligible, qui traduit son désespoir et sa colère d’être incomprise.  La soirée réunira l’auteur, Alain van Crugten, traducteur habituel des pièces de Tom Lanoye, ainsi que Jacques De Decker et Jean-Luc Outers.

Les 50 premières personnes, s'inscrivant sur le site www.deburen.eu et venant accompagnées de leur mère à la présentation, recevront un exemplaire du livre La langue de ma mère et Sprakeloos en cadeau!

En FR & NL

Gratuit !
Réservation conseillée : info@deburen.eu – 02 212 19 30 – www.deburen.eu

Avec: Tom Lanoye | Alain van Crugten | Jacques De Decker | Jean-Luc Outers


deBuren, en collaboration avec Flagey & Het beschrijf

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Hommage à mon grand-oncle Frédéric Mistral

 

La Provence en aquarelle de Brigitte Grange

Sur les chemins du Vaucluse

Auteurs Brigitte Grange & Olivier Siaud


Ce livre nous entraîne sous forme de guide de voyage à la rencontre des 151 communes du département de Vaucluse.

Parcourez ce département en plus de 200 aquarelles et textes appropriées à chaque village et ville de ce magnifique coin de la Provence.

Les auteurs ont osé un pari fou , un livre unique dans son concept !12272714093?profile=originalDécouvrir mon livre

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A la rencontre de la littérature belge francophone


Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris


propose


À  l a  r e n c o n t r e  d e  l a  l i t t é r a t u r e
b e l g e  f r a n c o p h o n e


SAMEDI 22 JANVIER 2011


Film - Brunch - Rencontre - Lecture - Spectacle


En prélude à 11h : « Jean-Pierre Verheggen, un cas rare »


Documentaire de Marianne Sluszny et Guy Lejeune.


Production: R.T.B.F. - En Toutes Lettres – (1996)


Jean-Pierre Verheggen nous emmène en Italie dans un voyage littéraire à destination de Carrare. On
y croise Rimbaud, Nietzsche, Stendhal, Shelley ou encore Byron. L’auteur évoque l’écriture et son
travail sur la langue.


12 h : Brunch littéraire


Lecture-rencontre et signatures


Voyage nocturne et haletant dans le monde clos et moite du tango parisien Caroline De Mulder,
Ego Tango, Ed. Champ Vallon (Prix Rossel 2010)
Destins croisés d’amour et d’amitié menacés par la maladie Ariane Lefort, On va pas se quitter
comme cela, Ed. Seuil
Personnage de fiction projeté par la poésie au pays de la guerre Gwenaëlle Stubbe, Ma tante Sido-
nie, Ed. POL
Visite guidée dans l’atelier de fabrication d’un grand poète Jean-Pierre Verheggen, J’aime beau-
coup ma poésie, Ed. Lansman


15h : « Soyez belge envers les animaux ! »


Spectacle littéraire


Par la compagnie PMVV Le grain de Sable
Avec : Philippe Müller et Vincent Vernillat - Décor sonore et images : Christian Léonard
Choix des textes et mise en scène : Monique Dorsel
« Le spectacle se compose d'un patchwork de différents textes d'auteurs belges qui renvoie une
image tantôt tendre, tantôt grinçante de ce que l'on nomme la belgitude ». Monique Dorsel
Textes de Berenboom, Bourgoignie, Bucquoy, Chavée, Destrée, Detrez, Dotremont,
Dypreau, Emond, Goffette, Izoard, Mariën, Miguel, Norge, Neuhuys, Scutenaire, Sojcher,
van Istendaele, Verheggen, Willems.


Spectacle créé dans sa version originale à Trouville en 2010 lors des 9è Rencontre d’été - Théâtre et lecture.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation souhaitée au 01 53 01 96 96 ou lettres@cwb.fr.


Centre Wallonie-Bruxelles


46, rue Quincampoix
75004 Paris
M°: Rambuteau/ Châtelet-les-Halles


Contacts presse
Pierre Vanderstappen, attaché littéraire
01 53 01 96 94
Assisté d’Antonio Gendebien
01 53 01 87 92
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« Préférences », tout entier consacré à la littérature, ce recueil de critiques et d'essais de Julien Gracq a été publié en 1961. Le titre laisse entendre que les hommes et les oeuvres dont l'auteur parle sont ceux pour lesquels il a une affection particulière. Toutefois, une question essentielle le préoccupe: la situation des lettres contemporaines. Des deux textes qui traitent ce problème, le plus célèbre est "La littérature à l'estomac". Dans l'autre, Gracq met en évidence une caractéristique de notre époque, la coexistence de deux courants de qualité. Avant son apparition au milieu du XIXe siècle, l'histoire n'offre, semble-t-il, aucun exemple de ce phénomène. Mais le fait est qu'il y a maintenant des révolutionnaires et des classiques, que Joyce n'efface pas Gide ni Céline.

 

Comment expliquer que les uns et les autres trouvent des lecteurs intelligents, doués de goût et de sensibilité, résolument ennemis du médiocre? Gracq pense (et l'idée mérite d'être retenue) qu'il faut rattacher cette coexistence de deux familles d'écrivains à celle de deux cultures: l'une basée sur le latin et le grec et l'autre qui les ignore. L'obsession de la technique est un second trait que Gracq note comme typique de notre temps. Observant que celle-ci se justifie seulement dans la mesure où elle sert à "mettre en valeur un tempérament", il se plaint de ce qu'elle dépasse souvent son objet, au point d'étouffer ce qu'elle devait canaliser. Dans "Les yeux bien ouverts", il nous entretient de ses rêveries qui, bien que revenant toujours sur les mêmes thèmes, sont pour lui "un printemps imaginatif". Partir en voyage, considérer d'un lieu éminent une vaste étendue de terre, se faufiler dans une chambre un instant désertée par son occupant habituel, voilà les choses qui l'émeuvent profondément et dont ses songeries d'abord, ses livres ensuite, sont nourris. Quant à ses penchants littéraires, ils le portent surtout vers les romantiques et les surréalistes. Plus précisément, il trouve un charme profond et un vif intérêt aux "Mémoires d'outre-tombe" (ce qui ne l'empêche pas de surnommer Chateaubriand le "grand paon" au "Penthélisée" de Kleist (qu'il a librement traduit), au "Beatrix" de Balzac (roman qu'il juge Dostoïevskien), aux "Diaboliques" de Barbey d'Aurevilly (qu'on n'aprécie que si on sait l'écouter, car son art, souligne-t-il, était celui d'un conteur), aux poèmes de "Poisson soluble". (N'oublions pas que Gracq avait déjà écrit et publié en 1947 une excellente brochure intitulée "André Breton, quelques aspects de l'écrivain" où nous lisons: "L'usage du langage chez Breton marque l'achèvement d'une résolution véritable: non seulement le mot souligné s'incorpore désormais étroitement à la phase qu'il irradie souvent d'un bout à l'autre, lui confère seul son sens supérieur et son achèvement, mais encore il y représente le passage d'un influx galvanique, d'une secousse nerveuse qui la vivifie et la transfigure, il y porte tous les caractères d'une véritable sublimation.") Enfin, Gracq nous parle avec admiration de Poe, de Rimbaud et de Lautréamont, ces hommes de génie qui rompirent si radicalement avec leur milieu.

 

Ces choix montrent qu'il se fait de la littérature une conception noble, voire un peu hautaine. Les réalistes et les rationalistes lui paraissent limités, il leur préfère les auteurs qui ont tenté d'aller au-delà, de saisir la réalité intime, trouble et presque indicible des êtres et de la vie. Créateur avant d'être essayste, il s'est lui-même attelé, dans ses oeuvres, à cette tâche ambitieuse. Outre qu'il abonde en aperçus originaux et en analyses nuancées et précises, ce livre permet de le mieux comprendre.

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Cette année, je ne vous ferai pas de cadeaux !

Pas une once de bonheur (ni même un quart, tiens)
Pas une once de santé (ni même un dixième)
Pas une once de richesse (ni même un centième)

Non, je ne vous souhaiterai rien de tout ça.

Mais peut-être bien, si vous êtes sages ...

Deux mille onces de bonne heure (5 heures c’est la  meilleure)
Deux mille onces d'essence thé (rooibos séché, un péché!)
Deux mille onces de rires-siestes (pour allier liesse et paresse)

Et même si vous n'êtes pas sages, je vous souhaite un

Joyeux deux mille onces de tout ce que je vous ai dit et de tout ce que je n'ai pas osé vous dire encore. Et que cette fois, 11 se le dise.

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La possession du monde

« La possession du monde » est un essai de Georges Duhamel (1884-1966), publié en 1919. Ecrit pendant la première guerre mondiale, ce livre est une suite de dix méditations: I "L'avenir du bonheur"; II "Richesse et pauvreté"; III "La possession d'autrui"; IV "A la découverte du monde"; V "Introduction à la vie lyrique"; VI "Douleur et Renoncement"; VII "Les réfugiés"; VIII "La recherche de la grâce"; IX "Apostolat"; X "Essai sur le règne du coeur".

 

Cet ensemble est écrit pour convier les hommes à la recherche de tout ce qui peut "alléger la détresse actuelle et future des mondes", à la recherche "des mobiles d'intérêt qui subsistent, pour l'âme, dans une existence harcelée de difficultés, de périls et de déceptions". Georges Duhamel nous invite à honorer plus que jamais les ressources incorruptibles de la vie intérieure. Purement spirituelle, la conquête, ici, comporte l'union la plus étroite avec la vie quotidienne et avec les joies que peuvent procurer ses jeux, ses spectacles, ses vicissitudes. Sites, visages, caractères, autant de richesses inestimables pour qui s'avise d'en recueillir les signes chez soi ou chez autrui et d'en composer son trésor intime. Si la destruction, le désordre, la mort interrompent le dialogue familier que chacun poursuit avec la meilleure partie de lui-même, le présent demeure avec tout ce qu'il contient de profond, d'impérissable. La simplicité de l'auteur, la sincérité de son émotion, son style dépouillé et ferme, tout cela confère à son livre une chaleur touchante.

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Foire du Livre de Bruxelles

Venez me faire un petit coucou à la Foire du Livre de Bruxelles le vendredi 18 février de 17h à 18h sur le stand n° 103 de la Sabam. J'y dédicacerai "Métissage ni tout blanc ni tout noir" et un ouvrage collectif "L'interculturalité dynamique".
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Energie

L'énergie vient de l'ombre,
Des entrailles de la vie.
L'énergie vient des nombres
De ceux qui comptent nos envies

Se réveiller d'un long voyage
Au cœur même de mes dénis
Vibrer à nouveau de toutes parts
Regarder vers quoi et vers qui

Faire le plein de mots neufs et forts
S'en gaver jusqu'à l'infini
Les écrire d'une plume acérée
Se convaincre avant que d'y croire

Affronter les demains sans crainte
Les enchanter,
Et devenir maitresse aimante
D'autres jours,
D'autres rêves.
Enfin


Nadine-Lia LEJEUNE

© 2010 "Le prochain"


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journal de bord, lundi 10 janvier 2011

Reprise du boulot.

 

Les oiseaux chantent, même quand il fait noir.

 

Y a une éternité que je n'ai plus bossé (même pas quinze jours). Ca va, les clés des immeubles (dans lesquels je pénètre, sur ma tournée) se trouvaient toujours dans ma veste.

 

Plus besoin de souhaiter la "bonne année" à ceux (ou celles) qu'on croise pour la première fois depuis ... le 1er janvier. Les automatismes quotidiens reviennent. C'est p'têt pas plus mal. Après tout, la "bonne année", ça doit surtout ... se vivre.

 

J'ai pas eu b'soin, ce matin, d'attendre le tram. Un collègue, en voiture, s'est arrêté et ... m'a pris avec lui. Ainsi tourne la vie. L'insomnie d'hier soir, c'est déjà dans les annales. De la musique africaine, rythmée, parsemait le soleil de la voiture du collègue (africain, lui aussi).

 

L'Amblève et l'Ourthe, ces belles rivières, auraient dépassé les bornes.

 

5 heures 46.

 

Un cadeau, déjà, au p'tit bistro où je prends mon café, tous les matins : un ouvre-bouteille, avec un p'tit couteau et une mini-mini-mini lampe de poche incorporés dedans.

 

Les lacets de ma paire de godasses (ou de bottines) sont longs et ... volages.

 

Je ne prévois rien, aujourd'hui, après l'boulot, sinon ... récupérer, pioncer.

 

Demain, rendez-vous chez le dentiste.

 

Faudra que je savonne le haut de ma housse de guitare.

 

Saint-Guillaume, aujourd'hui.

 

Horoscope : les Béliers (mes semblables) ont beau mettre la gomme, les retours feront automatiqu'ment mal. D'après ... les potins de la radio, évidemment.

 

La nouvelle Miss Belgique a 18 ans, notre roi pourrait relancer un conciliateur, pas de pluie prévue, des pensionnaires d'un home de la région d'Esneux ont du être évacués (because : l'Amblève ou l'Ourthe), le Dakar se poursuit ...

 

"La démocratie, chez nous, ne s'est jamais aussi bien portée depuis que nous n'avons plus de gouvernement", ai-je entendu, y a quelques jours.

 

Six heures 46.

 

J'ai eu le temps d'arriver sur les lieux boulot. Et ... mon caddy s'était volatilisé. Je l'avais pourtant laissé à sa place, y a deux s'maines, quand j'ai travaillé le dernier vendredi (juste avant ma s'maine de congé). Mouis. Ils ne nous appartiennent pas, ces caddys. Tout le monde en fait ce qu'il veut. Si un facteur remplaçant file sur une autre tournée, le jour où je reviens, il emporte, le plus naturell'ment du monde, le caddy vers sa nouvelle place. Celui qui revient au boulot n'a qu'à ... se démerder pour en retrouver un. Ainsi, quand j'arrive, avant de commencer à trier, je parcoure l'aile du bureau, au risque de ne tomber sur aucun caddy ... disponible. Je l'ai signalé. Heureus'ment, au rez-de-chaussée, il y en avaient toute une rangée.

 

Et pendant ce temps ...

 

Gwendoline erre le long de la Moselle. Son gamin (ou son RObin des Bois) apprend-il toujours la guitare ? Se réveille-t-il encore tous les matins en riant à pleines dents ?

 

Catherine poursuit-elle son traité d'astronomie, avec un papa de remplacement ? En toute logique, elle habite toujours Bruxelles. Sur un SMS (début octobre), elle disait "on pourrait aller boire un verre". En toute logique ...

Je pass'rai, sur ma tournée, au café "La Loire", rue de Vergnies, là où un chien dort par terre, là où un chat dort sur une espèce de buffet, là où elle était en face de moi, un lundi où ... un gars l'avait engueulé parce qu'elle lui avairt demandé de parler moins fort.

 

Gisèle prend p'têt un train pour refiler du fric à un voyou, emprisonné à Braine-l-Alleud, Nivelles ou Fleury-Mérogis.

 

Lucienne dépsse-t-elle, une fois d'plus, les limites de la voracité ?

 

Céline enfile un anorak, Charlotte parcourt l'Amazonie, une serveuse arpente les rues d'Anderlecht et les tunnels en voiture (calmement, il fait encore noir), une autre serveuse rentre dans ses pénates ...

 

Quinze heures.

 

Rue de la Croix, 70.

 

De justesse, en déposant le courrier dans une boîte aux lettres (dorée), j'ai (encore) évité d'être mordu par un chien.

 

 

 

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Je m'indigne et je signe

On mesure notre capacité de renoncement à notre niveau de résistance..

 Ou plutôt, on mesure notre capacité de résistance à notre niveau de renoncement ou lâcheté..

 Ce mot indigne de nous et pourtant tellement humain..

3 études pour "sans-papiers"

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 Je viens de mettre un terme aux 3 formats carrés que je destine à la CIMADE pour notre expo débat sur le  problème de sans-papiers ici en Pays de Gex ou ailleurs

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Port-Royal de Montherlant

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Port-Royal est une pièce en un acte de Henry de Montherlant (1896-1972), publiée et représentée en 1954. "Port-Royal" achève la "trilogie catholique" de Montherlant qui comprend par ailleurs "Le maître de Santiago" et "La ville dont le prince est un enfant".

 

La scène se passe au monastère de Port-Royal, faubourg Saint-Jacques, à Paris, en août 1664. L'autorité entend faire signer aux religieuses de Port-Royal un formulaire "qui condamne toutes les idées", c'est-à-dire les résolutions jansénistes, "sur lesquelles ce monastère a été réformé". La pièce débute à l'instant où un représentant de l'Assemblée des évêques incite les religieuses à renier les règles qui font de leur couvent "un lieu maudit (...) qui rend maudit tout ce qui y touche". Les religieuses refusent de se plier et de signer le formulaire. La pièce s'achève après que l'Archevêque de Paris, venant d'essuyer un refus définitif de la part des religieuses, leur annonce les mesures qui seront prises contre elles. Elles seront sacrifiées à la paix du royaume et de l' Eglise.

 

Cette oeuvre, dont l'action extérieure est extrêmement resserrée, montre essentiellement les mouvements d'âme de quelques religieuses, en particulier soeur Angélique et soeur Françoise. Son sujet, dit Montherlant, est le parcours que fait une âme conventuelle vers un certain événement dont elle prévoit qu'il créera en elle une crise de doute religieux, et par ailleurs le renversement d'une autre âme conventuelle qui, sous l'effet du même événement, passe d'un état à l'état opposé. La soeur françoise est mise, à l'improviste, devant "la lumière". La soeur Angélique s'achemine, d'un cours logique et prévu, vers "les portes des ténèbres".

 

"Port-Royal" est un drame de l' injustice dans lequel la vérité humaine et la vérité historique se confondent dans un style et un rythme particuliers que le dépouillement des dialogues, le resserrement extrême de l'action, la noblesse et la vigueur de la langue ne font qu'accentuer. De même, la construction simple vient renforcer et mettre en évidence le côté cruel et injuste des circonstances déterminées par des états d'âme d'une rare complexité. La psychologie des personnages est minutieusement approfondie et analysée. Ce sujet, peut-être le plus difficile qu'ait traité Montherlant, permet à l'auteur, par sa grandeur et sa noblesse, de donner libre cours à une fermeté et une rigueur poétique tout à fait exceptionnelles dont Jacques de Laprade a dit: "L'état d'âme des protagonistes et le spectacle fastueux et grotesque que nous donnent leurs accusateurs s'opposent de façon saisissante: cette pièce est comme une marche funèbre (...) qui accompagne la soeur Angélique jusqu'au seuil de la grande nuit."

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administrateur théâtres

 

 

 

 

AFFORDABLE ART FAIR BRUSSELS 2011 : Entrez dans L’ART TENDANCE

 

Que tous les amateurs d’art contemporain se préparent : la 3ème édition de

l’Affordable Art Fair Bruxelles (AAF) approche à grands pas ! Cet événement,

toujours aussi accessible et décontracté, vous donne rendez-vous à

 

 Tour et  Taxis du 25 au 28 février.

 

Cette année encore, l’AAF s’annonce bouillonnante de talents et pétillante de

nouveautés ! On s’y promène dans une effervescence permanente, contexte idéal

pour se laisser séduire par une œuvre que l’on attendait depuis toujours…

 

Une foire qui bouscule les codes

On imagine souvent que l’art est réservé à une poignée d’initiés. Or, à l’AAF, c’est

l’audace, la cool attitude et la convivialité qui sont de rigueur. Entre coups de

cœur et belles découvertes, cet événement constitue une occasion unique en son

genre pour acquérir une œuvre d’art contemporain.

Plus que jamais, l’art décomplexé a la cote ! Fort de son succès, le concept AAF

lancé il y a 10 ans à Londres par Will Ramsay, a attiré depuis ses débuts plus de

800.000 visiteurs aux 4 coins de la planète ! A chaque fois, le public répond

présent avec enthousiasme, qu’il soit ou non expérimenté, collectionneur ou

amateur. La marque Affordable Art Fair vient d’ailleurs d’être élue en Angleterre

parmi les 100 ‘Cool Brands ’, aux côtés d’Apple…

Des galeries audacieuses

Cette édition 2011 accueille 90 galeries belges et internationales qui présentent

chacune au minimum trois artistes vivants et une sélection d’œuvres originales

dont le prix de vente ne dépasse pas 5.000 e.

A l’AAF, on ne trouve que des galeries professionnelles. Ces maillons essentiels

de l’art revêtent une responsabilité de première importance puisqu’ils assurent la

liaison entre l’artiste et le futur acquéreur. L’enjeu est de taille : sélectionner l’artiste,

rendre visible ses créations, les mettre en scène et enfin, les commercialiser… Un

pari parfois risqué mais relevé avec brio !

Pour s’inscrire toujours mieux dans le dynamisme du marché en Belgique, l’AAF

est fière d’ouvrir en 2011 une section « jeunes galeries », entièrement dédiée à

15 galeries belges ouvertes depuis moins de cinq ans. Une opportunité pour ces

nouveaux acteurs du marché de l’art contemporain de s’exposer à un large public.

L’art sous toutes ses formes

Que vous soyez axé photo, peinture, sculpture, ou encore gravure et dessin, l’AAF

comble toutes vos envies. Vous craquez pour un tableau ? L’objet de vos désirs est

emballé gratuitement sur place pour un plaisir instantané. Pour les plus patients,

un service de livraison est également disponible.

L’AAF tient également à guider les amateurs et conseiller les indécis. Pour tous

ceux qui le souhaitent, un coach en art contemporain propose ses services

gratuitement aux visiteurs.

Des « parcours coup de coeur » sont cette année proposés par des personnalités

belges issues de tous les secteurs de la création : la mode, le design ou encore

l’art de la gastronomie…  

 

 

Après le Grand Palais de Paris, le Palais de Tokyo,

LA PRINCIPALE COLLECTION DE TAG ET DE GRAFFITI

s’expose pour la 1ère fois en Belgique à l’Affordable Art Fair

 

Alain-Dominique Gallizia, mécène et précurseur passionné, a réuni dans ses

collections des œuvres « pressionnistes » d’artistes internationaux issus de

différentes générations, des vétérans des métros new-yorkais jusqu’à la nouvelle

vague européenne.

Ce collectionneur, expert en tag, met à la disposition des tagueurs du monde

entier son atelier de Boulogne Billancourt, surnommé « la ruche du Tag », où se

côtoient les plus grands représentants du dernier mouvement d’art pictural de la

fin du XXème siècle.

 

Tremplin pour les grands talents de demain

Parce qu’il est très difficile pour un jeune artiste de se lancer sur le marché de l’art,

l’AAF s’engage chaque année à soutenir des talents émergents, dénichés parmi

les meilleures écoles d’art de toute la Belgique.

Le « Tremplin jeunes talents » donne l’opportunité au public et aux professionnels

de découvrir et acquérir en avant-première les œuvres des artistes de demain.

A partir de janvier, il est aussi possible de voter pour votre artiste préféré sur la

page Facebook « Tremplin jeunes talents ».

 

Relax and enjoy

Parce qu’à l’AAF, l’accessibilité est un véritable état d’esprit, de multiples occasions

sont créées pour faire de votre visite une expérience inoubliable.

Participez aux ateliers organisés au sein de la foire, vous en repartirez avec vos

œuvres…Venez avec vos enfants, un espace leur est spécialement dédié pendant

le week-end pour qu’ils puissent eux aussi s’initier à l’art. Venez en famille ou

entre amis, faites une pause au winebar, au restaurant, et passez vous faire tirer

le portrait …

En pratique

La foire aura lieu du 25 au 28 février à Tour & Taxis.

Vernissage le jeudi 24 février de 19h à 22h (uniquement sur invitations)

Vendredi 25 février : 12h - 21h30

Samedi 26 février : 11h - 19h30

Dimanche 27 février : 11h - 19h30

Lundi 28 février : 12h - 18h

 

www.affordableartfair.be

 

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LE MIROIR EN CORPS

Je tâte ma barbe de quatre jours devant le miroir. Encore ce reflet
qui me dévisage avec ses yeux moqueurs.
Je le convoite. Il n'a pas besoin de penser. Il n'a pas besoin d' aimer,
d' être aimé. Il n'a pas besoin de s'assoir
chaque jour derrière une machine sans âme, parfois capricieuse.
Il est libre comme l'air. Fluide comme un mirage.
Il n'attends rien de personne et personne n'attends rien de lui.
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Je suis beau. je me sens sens bien dans ma peau.... Foutaise !
Je sens un goût d'amertume.
Je sens un poids pesant qui écrase mon cœur.
J'ai envie de chialer comme un gosse.
Et l'autre qui me regarde toujours et mime mes gestes.
Je n'ai plus envie de me raser.
je quitte la salle de bain.
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
La ville est presque déserte en ce moment. L'air est presque frais
Un Presque calme me fait du bien. J'aime ces moments de presque solitude.
Arrivé à l 'immeuble du bureau, je prends l'ascenseur.
Et le voila encore dans la glace.
Un éclair traverse ma pensée.
Qui est à l'intérieur du miroir ? Est ce LUI ou bien MOI ?
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Un Mince Rêve

Seul,

le cœur dans les bras

Sur une terre  faite

de grands désirs

Alors qu’un mince rêve

délire encore

car l’affection est pleine

de brûlures

Que peut faire vraiment

un simple navire

dans une soif

 pleine de sables

dans une infatigable

tragédie

celle qui balance encore

et dans son lointain détour

tous les sens…

Et tout l’amour..?!

Comment nourrir alors

tous les espoirs..?!

Comment rendre l’horizon

à sa vraie terre..?!

Pour qu’un jour

l’arc-en-ciel puisse remonter

 son magique reflet

Et pour que les saisons

libèrent enfin…

le printemps..!

Et quand l’aube  frôlera-t-elle vraiment

toute la nuit ?!

Et quand l’imagination prendra-t-elle

son envol ?!

Et quand les pas raconteront-ils

toute l’histoire ?!

Celle des femmes…

Et celle des hommes…

Et quand naîtra-t-il vraiment

 le vrai  jour ?!

Telle une  joie

pleine d’appétences..!

Tel un éveil

plein de sourires..!

 

Abdeslem Sbibi

le 22-12-2010

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Le porche du mystère de la deuxième vertu

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« Le porche », quatrième cahier de la XIIIe série des "Cahiers de la Quinzaine" de Charles Péguy (1873-1914), est paru en octobre 1911. Dans le projet de l'auteur, "Le porche" devait être le second d'une suite de mystères conçus comme un vaste développement de la première "Jeannne d'Arc" de 1897. Le lien du "Porche" avec le "Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, publié l'année précédente, est en fait des plus ténus: l'oeuvre n'est plus centrée autour de la sainte et seul le personnage (commun aux deux poèmes) de Madame Gervaise rappelle le plan primitif. La forme même du drame est abandonnée: dès le début, par le truchement de Madame Gervaise, commence un monologue de Dieu, qui durera plus de deux cents pages!

La deuxième vertu, c'est l' espérance: "La foi que j'aime le mieux, dit Dieu, c'est l' espérance!" Et Péguy de nous décrire la petite Espérance, s'avançant entre ses deux grandes soeurs (la Foi et la Charité) qui la tiennent par la main; mais "les aveugles ne voient pas au contraire -Que c'est elle qui entraîne ses grandes soeurs!" L' Espérance en effet, c'est l' enfance: le bûcheron qui travaille dans la forêt, pense sans cesse à ses enfants, qui le remplaceront un jour, et l'homme rude s'émeut: la vision sensible des enfants se transforme alors en une évocation intérieure, le rêve, si souvent repris par Péguy, de sa propre enfance perdue et de l' enfance du monde (thème qui atteindra plus tard sa plénitude dans "Eve". Les plus belles paroles de Dieu, ce sont, plantées en notre coeur "comme un clou de tendresse", les trois Paraboles de l' Espérance: celle de la brebis perdue, celle de la drachme retrouvée, celle de l' enfant égaré. Et Péguy n'en finit point de s'exalter de la merveilleuse grandeur de la créature, à qui il est donné de couronner ou de décevoir l'attente divine. Dieu fait donc à l'homme une place d'honneur: et, parmi les hommes, il réserve la meilleure place aux hommes de France.
Le dogme de l' Espérance vient ainsi, assez curieusement, nourrir la constante préoccupation de Péguy depuis 1905: un naïf et admirable nationalisme mystique. Dieu, dit Péguy, préfère la "douce France", sa "plus noble création". Peuple de "bons jardiniers... de fins jardiniers, depuis quatorze siècles qu'ils suivent les leçons de mon Fils"; mais aussi et surtout, peuple de l' Espérance: car il faut bien, dit Dieu, "qu'il se soit fait quelque accointance entre ce peuple et cette petite Espérance". Il existe en effet une manière propre d' espérer, qui est la manière française, et que Péguy avait déjà définie dans le cahier intitulé "Louis de Gonzague": avoir l' espérance, répète-t-il ici, ce n'est point s'agiter, c'est connaître le danger tout en gardant la paix intérieure, se préparer à la mort et continuer les travaux et les jeux quotidiens, c'est, la nuit, savoir prendre son repos. C'est alors que Dieu entonne un magnifique hymne à la Nuit, devenu célèbre: "O Nuit, ô ma fille la Nuit, la plus religieuse de mes filles..., résidence de l' Espérance".
Sous la transposition poétique, on reconnaît aisément dans ce poème les thèmes essentiels de la mystique catholique. Péguy leur donne une note personnelle: son naïf orgueil s'exalte à la pensée que l'homme est capable de faire attendre Dieu, et d'autre part, on peut dire que cette oeuvre marque le point culminant du nationalisme mystique français, qui remonte aux origines de la monarchie. On admirera avec quelle aisance Péguy donne, sans les altérer, aux dogmes les plus complexes du christianisme la plus familière tournure: il fait, selon l'expression de Daniel Halévy, parler Dieu comme "un vieux patriarche assis devant sa ferme": ce Dieu en effet (c'est par là d'ailleurs que la religion de Péguy peut soulever des réserves dans les milieux de stricte orthodoxie) est par-dessus tout soucieux de la terre: il semble que la France, les paroisses françaises deviennent ici l'instrument par excellence du Saint-Esprit -bien plus que l'Eglise elle-même. Par son thème, "Le porche" est un "chef-d'oeuvre unique dans la littérature de tous les temps" (Romain Rolland).

 

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journal de bord, samedi 8 janvier 2011

Un rideau rose (oumauve), transparent, nouveau, ouvre ses portes. Une route pavée, qui seprolonge, au loin, sans grosse flaque d'eau apparente, s'y rallie.

 

Et le PC est lent ... à faire démarrer, ce matin.

 

A vol d'oiseau, derrière les champs, derrière les sentiers, la France somnole.

 

Trois buches sommeillent sur les carr'lages.

 

Et le PC est lent. La "base virale" a pourtant été mise à jour.

 

Avol d'oiseau, un bistro (devant lequel les courses cyclistes ont lieuen été) a pris feu. Depuis quelques mois, déjà. Du rouge et du bleu(dans des espèces de sachets en plastique élargis) recouvrent encore letoit.

 

Tiens ! Une lampe de mineur (miniature) accrochée sur un fil.

 

Tiens! Des femmes chauffeurs de poids lourds coupent leurs cheveux pour nepas être la cible des "mâles" qui pratiquent le même boulot qu'elles.Des aires d'autoroute en sont témoins.

 

Tiens ! Un sapin qui danse ... sous la folie du vent.

 

Tiens! Dans un appart', à Ganshoren (ou Wahington), résidence Mozart, là oùle bus passe tous les matins (ou toutes les sept minutes), un homme nesupporte pas son voisin, qui ne remarque pas sa femme (à l'arrêt debus) et dont les beuv'ries, le sam'di, sont loin d'être reluisantes.

 

Tiens! La nuit dernière, je voyageais dans une fusée. Trois secondes plustard, un compère astronaute, qui s'était laissé pousser le collier debarbe, me croisait, rue du Grand Central, Charleroi, et me ... tiraitla gueule.

 

Tiens ! La nuit dernière, j'ai croisé unepetite fille, en train d'engueuler, en compagnie d'un de ses p'titsfrères, son autre petit frère ... qui pleurait à gros bouillons et qui(apparemment) le f'sait exprès.

 

Tiens ! Dans un appart'moderne, intérieur américain, je marchais à vide, j'avais peur de laréaction de mes proches et j'avais peur de recommencer la s'maine(lundi approche déjà).

 

Tiens ! A Dour, ville de Belgique,où un festival célèbre a lieu en été, les rues se perdent ... malgrél'échafaudage vert (à peine flagrant) au dessus de l'église.

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Ce qui se devine est divin

2 jours de bataille avec 3 petits formats.. Je pense être sorti de la trappe..!

 Je voulais, et c'est le piège avec les petits formats arriver à qq-chose de

"présentable"..  Ce qui veut dire .. vendable..!  ?

 Diptyque du jour 40x80 acry et nombreux marouflages sur toile

diptyque-2-profils-40x80

 Et comme dab je me plante..  Il faut chaque fois tout oublier.. et faire comme si jamais la peinture n'avait existé 

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