Un rideau rose (oumauve), transparent, nouveau, ouvre ses portes. Une route pavée, qui seprolonge, au loin, sans grosse flaque d'eau apparente, s'y rallie.
Et le PC est lent ... à faire démarrer, ce matin.
A vol d'oiseau, derrière les champs, derrière les sentiers, la France somnole.
Trois buches sommeillent sur les carr'lages.
Et le PC est lent. La "base virale" a pourtant été mise à jour.
Avol d'oiseau, un bistro (devant lequel les courses cyclistes ont lieuen été) a pris feu. Depuis quelques mois, déjà. Du rouge et du bleu(dans des espèces de sachets en plastique élargis) recouvrent encore letoit.
Tiens ! Une lampe de mineur (miniature) accrochée sur un fil.
Tiens! Des femmes chauffeurs de poids lourds coupent leurs cheveux pour nepas être la cible des "mâles" qui pratiquent le même boulot qu'elles.Des aires d'autoroute en sont témoins.
Tiens ! Un sapin qui danse ... sous la folie du vent.
Tiens! Dans un appart', à Ganshoren (ou Wahington), résidence Mozart, là oùle bus passe tous les matins (ou toutes les sept minutes), un homme nesupporte pas son voisin, qui ne remarque pas sa femme (à l'arrêt debus) et dont les beuv'ries, le sam'di, sont loin d'être reluisantes.
Tiens! La nuit dernière, je voyageais dans une fusée. Trois secondes plustard, un compère astronaute, qui s'était laissé pousser le collier debarbe, me croisait, rue du Grand Central, Charleroi, et me ... tiraitla gueule.
Tiens ! La nuit dernière, j'ai croisé unepetite fille, en train d'engueuler, en compagnie d'un de ses p'titsfrères, son autre petit frère ... qui pleurait à gros bouillons et qui(apparemment) le f'sait exprès.
Tiens ! Dans un appart'moderne, intérieur américain, je marchais à vide, j'avais peur de laréaction de mes proches et j'avais peur de recommencer la s'maine(lundi approche déjà).
Tiens ! A Dour, ville de Belgique,où un festival célèbre a lieu en été, les rues se perdent ... malgrél'échafaudage vert (à peine flagrant) au dessus de l'église.
Commentaires