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L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 28/11 au 16/12 l’exposition événement des artistes suivant : Juliane SCHACK (All) peintures, Anita FLEERACKERS (Be) peintures et sculptures, Roselyne DELORT (Fr) peintures et Patricia BAILLY (Be) sculptures.
Le VERNISSAGE a lieu le 28/11 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.
Juliane SCHACK (All) peintures
« Lumière et mouvement »
Juliane Schack est originaire de Düsseldorf en Allemagne. Après des études aux Beaux-Arts de Düsseldorf, de Mayence et de Paris, elle s’installe à Ramatuelle sur la Côte d’Azur. C’est là que sont nés ses trois enfants.
Au cours d’ateliers d’été, elle rencontre des artistes tels Kokoschka, Manzu, Vedova, et trouve auprès d’eux stimulation et inspiration. Plus tard, elle anime elle-même des stages pour adultes et ajoute à son œuvre artistique plusieurs ouvrages sur l’expression créative de l’adulte et de l’enfant.
L’œuvre de Juliane Schack prend sa source dans un dialogue entre le monde extérieur et le monde intérieur, entre expérience visuelle et émotion. Le chemin parcouru est important : peinture figurative, puis abstraction géométrique et finalement libération du geste expressif. Dans son travail, chaque étape n’est pas seulement une transition : elle est expérimentée et approfondie jusqu’à son achèvement. Ainsi la remise en question perpétuelle permet à son style de se renouveler sans cesse sans jamais se figer. Aujourd’hui son œuvre se caractérise par le sens du rythme, la spontanéité du geste dans la composition, la luminosité et la sobriété des couleurs.
Le public a pu voir ses œuvres dans de nombreuses expositions à travers le monde, tout particulièrement en France et en Allemagne.
Elle vit et travaille à Ramatuelle sur la Côte d’Azur.
Anita FLEERACKERS (Be) peintures et sculptures
« Les couleurs vives »
« Anita Fleerackers déborde de vitalité et c'est cette force vitale inépuisable qu'elle imprime à ses œuvres. Elle travaille sans relâche et explore toutes les techniques.
Qu'elle façonne la terre, le bronze, la peinture, elle transmet à la matière l'énergie qui la caractérise, accusant la forme par ces lignes de forces qui signent ses créations:
Chevaux ou cygnes saisis dans leur élan, couples de danseurs pleins d'allant et de sensualité, coqs triomphants et enfin et surtout taureaux dont elle saisit si bien la puissance primitive et la force symbolique. Quand le couleur est là: elle vibre intensément à travers des rouges flamboyants, des jaunes, des oranges et des verts intenses révélés par feu des cuissons, et conférant à ces ouvres un supplément d'âme et de force. »
Nicole Lefebvre.
Roselyne DELORT (Fr) peintures
« Les acidulés »
Roselyne Delort utilise une technique mixte, elle associe la peinture au travail sur la matière (Stucco, lin, papiers...).
Elle retient sa signature d'artiste : Nebe (Rose en langue de Vanikoro) du centre artistique Néo-Calédonien.
Méditerranéenne, elle est portée vers les voyages. Elle en imprègne son travail suivant des ateliers en école d'art à Nouméa, Paris et Bruxelles.
Sa palette est faite de tonalités vives et naturelles. Les couleurs de la nature et de la terre sont ses sources d'inspiration.
Son œuvre reflète ses émotions et cherche à représenter le rythme et l'harmonie des couleurs comme des compositions de matières qui lui sont propres.
Patricia BAILLY (Be) sculptures
« Quand l’œuf se fait dentelle »
« L’œuvre de l’artiste plasticienne Patricia Bailly mérite une attention toute particulière et cela à plusieurs égards. Marqueteries, huiles, crayon, gravures sur miroir et sur verre, collages, laques, l’artiste semble ne mettre aucune frontière au champ de ses recherches créatives et dans le choix des médiums et supports qu’elle explore et utilise hors des sentiers battus. Autodidacte, Patricia Bailly s’inscrit, en tout premier lieu et au détour de nombreuses œuvres et portraits, dans une volonté profonde d’aborder la notion d’expression du visage ou la représentation subtile d’attitudes de personnages. En effet, et ce depuis plusieurs années, l’artiste est animée, à travers chacune de ses compositions, par une inspiration libre qui lui est très personnelle. Portrait de comédiens hollywoodiens célèbres, actrices et acteurs du cinéma français ou américain, chanteur et chanteur de talent, c’est tout, un éventail de personnalités que l’on a plaisir à retrouver dans les œuvres en collages. A travers ces portraits, l’artiste tente de fixer et de révéler une expression unique, dans un sourire, un regard, une mimique, grâce à une technique où la lumière peut être captée et atteindre une dimension inédite dans l’approche d’un clair-obscur.
Patricia Bailly aime rappeler que lorsqu’elle découvre une technique nouvelle, elle s’y jette à corps perdu et la pratique parfois jusqu’à saturation. Elle souhaite avant tout, dans sa démarche artistique, laisser libre cours à une créativité qu’elle ne veut brider en aucune manière. L’alternance des pratiques est un prétexte à avancer, à décliner, à explorer tous les filons d’un art qui reste infini dans ses possibles.
L’artiste affectionne la lumière et l’énergie qu’elle procure à la composition dans son ensemble mais aussi dans ses moindres détails, à sa lecture et à l’effet qu’elle dégage auprès du regardeur. Les gravures sur miroir ou sur verre témoignent de ce dessein délibéré, celui d’exploiter une source rayonnante, qui va venir libérer les espaces, les volumes, les révéler pour donner aux motifs toute leur force et leur puissance évocatrice. S’il est un point commun aux différentes formes d’art dont use l’artiste, il s’agit bien de celui d’agencer la lumière à travers un découpage très précis des formes. Ce découpage, gravé ou collé, permet une ouverture, une découverte de l’œuvre sous différents angles. Dans le verre s’installe la lumière où l’éclat évolue, dévoilant un travail réalisé avec une adresse et une précision parfaite du trait.
Dans la diversité surprenante des pièces d’art et des techniques abordées par l’artiste, un fil d’Ariane se devine pourtant, entretenant ainsi un lien constant dans l’ensemble de l’œuvre. Si Patricia Bailly veut réussir à traduire l’expression d’un même sujet, il ne s’agit pas pour elle de copier ni de reproduire un visage à l’infini, mais bien plus, de saisir les évolutions, les particularités et les aboutissements de telle ou telle technique sur un même portrait. Aux effets que peuvent assurer plusieurs approches sur un même sujet, s’attache un défi que se lance l’artiste à chaque nouveau projet graphique. Les difficultés techniques s’ajoutent à cette recherche qui est moteur dans le langage de l’artiste.
L’œuvre de Bailly trouve aussi un prolongement très riche dans l’art de la marqueterie. Trop souvent considérée comme artisanat ou technique décorative depuis ses origines, au début de l’antiquité égyptienne, ainsi qu’au XIVème siècle, la marqueterie prend ici une dimension toute autre, contemporaine, d’autant que cette discipline n’est pas couramment répandue en Belgique. C’est un peu par hasard que l’artiste en est venue à ce travail d’ensemblier. Il s’agit à nouveau de fixer des attitudes, des expressions, à travers l’agencement minutieux de fines feuilles de bois collées. Mais cette fois, les combinaisons d’essences de bois et de matériaux vont bien au-delà de la simple ornementation ou de la simple notion d’incrustation. C’est avec beaucoup de sensibilité, que Patricia Bailly réalise des compositions émouvantes, telles que Rêverie, Complicité, Doux abandon, Tendre douceur, Timide geisha, dans lesquelles les motifs dégagent des ambiances feutrées où l’expression rend presque palpable la personnalité intérieure des sujets, par de nombreux indices tels que la pose ou la physionomie.
Les œuvres récentes de l’artiste sont en lien étroit avec cette recherche constante d’expérimentation. A première vue, le regardeur peut se sentir dérouté par les assemblages de lignes sur panneau de bois et les constructions géométriques épurées des dernières compositions, littéralement abstraites, car il ne s’agit plus ici de portraits, de marqueterie, de verre, mais de métal, cette fois, et de céramiques agencées, à l’intérieur desquels les jeux de lumière viennent se refléter l’un l’autre avec une clarté particulière.
S’il s’agit toujours d’expression, c’est ici celle d’un matériau qui, même froid, peut générer une chaleur, une douceur. La lumière s’y emmagasine, s’harmonise, et fait vivre l’œuvre qui s’apprécie dans la matérialité sur la surface. Tout au long de la démarche étonnante de Patricia Bailly, le regard du spectateur trouvera, à chaque fois, une signification renouvelée de l’image dans ses plus puissants contrastes. »
Rodolphe COSIMI
Et à titre d’information voici les six prochaines expositions:
-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »
Artistes : collectif d’artistes de la galerie.
Vernissages le 28/11/2012 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.
Exposition du 28/11 au 16/12/2012 à l’Espace Art Gallery II.
-Titre : « Regards et robes habités »
Artistes : Claudine CELVA (Be) photographies
Vernissage le 19/12 de 18h 30 à 21h 30 en présence de Françoise MARQUET (harpiste)
Exposition du 19/12 au 13/01/2013.
&
-Titre : « Collectif de la galerie » Exposition événement comprenant sept artistes dans le cadre du 25ème anniversaire d’Alzheimer Belgique A.S.B.L.
Artistes : Marc JALLARD (Fr) peintures, Solange ONESTA alias SAPPHYRE (Fr) peintures, NIKINEUTS (Fr) peintures, Patricia NORMAND (Be) peintures, Yves GUILLAUMOND (Fr) créations numériques, Micaela GIUSEPPONE (It) peintures et Andrée VAN LEER (Be) sculptures.
Vernissage le 19/12 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 19/12 au 13/01/2013.
-Titre : « Flux du temps »
Artistes : Dimitri Sinyavsky (Rus) peintures
Vernissage le 16/01 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 16/01 au 03/02/2013.
&
-Titre : « Sentiments et couleurs »
Artistes : Jim Aile (Be) peintures
Vernissage le 16/01 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 16/01 au 03/02/2013.
&
-Titre : « De la terre brute à la terre polie »
Artistes : Gilles Jehlen (Fr) sculptures
Vernissage le 16/01 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 16/01 au 03/02/2013.
Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.
Bien à vous,
Jerry Delfosse
Espace Art Gallery
GSM: 00.32.497. 577.120
Voir: http://espaceartgallery.be
Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x
J’ai souvent un pouvoir qui n’appartient qu’à moi.
Je cours pour prendre mon élan et je décolle.
Le corps en croix, les jambes jointes, je m’élève.
Alors je monte en flèche et assurée, je plane.
Cette ascension au gré du vent, est griserie.
Encore un peu plus haut et puis je redescends.
Allègrement portée, j'atterris sans efforts.
Des spectateurs, au sol, tentent de m’imiter
Mais demeurent figés, s’affligeant de leur poids.
Encore émerveillée après l'atterrissage,
Je reste à savourer l’instant de sainteté,
Qui me fit éprouver l’ivresse de l’espace.
7/4/1998
Qui suis-je ? Dis-moi, me connais-tu ?
Sais-tu ce que cacherait mon image
Derrière les traits de mon visage
Que tu crois connaître. Le connais-tu ?
Derrière tant de vernis et d’ombres,
Derrière l’artifice de ma face
Aux beautés visibles en surface,
Peux-tu percer mon côté sombre ?
Peux-tu discerner le goût âcre
Que cache la couleur en façade
N’offrant de moi que la parade,
Le bon côté, le simulacre ?
Sais-tu lire dans mes apparences
L’essence de ma vie d’ascète
Dont seuls mes mots sont l’interprète
Sans que te déroute le non-sens ?
Derrière le faux-semblant, l’aspect
De femme de cœur, de femme d’idée,
Seul le miroir de l’amitié
Saura percer ma vérité.
Khadija, Agadir, 25/11/12
© Khadija ELHAMRANI
Le mot vie a simple apparence.
Il reste ignoré dans l’enfance.
Or tout comme l'aspect d' un grain,
Il ne promet rien de certain.
Célébrée dans tous les pays,
La vie prend des noms qui varient.
On peut préférer l’un ou l'autre,
Semblant plus chantant que le nôtre.
L'existence qu'on a choisie
N'exclut jamais la poésie
La beauté surgie, nous déroute
Le sublime, lui, nous envoûte.
Tous nos émois sont éphémères.
Notre sort demeure un mystère.
À la recherche du bonheur
On provoque les coups de coeur
8 mai 2008
Fruit de vernissage
Voici un petit coup d’œil au forum Arts et Thérapie… Voici un fruit inattendu suite au vernissage au Centre Thérapeutique Molière.
Vernissage. Les tableaux et les dessins ont trouvé leurs pans de murs respectifs. L’artiste a recherché l’accord des teintes et des couleurs entre celles qui habitent les œuvres et celles qui meublent les murs des pièces de consultations. L’endroit est un centre thérapeutique pluriel. Dans le bureau de consultation logopédique, le mur du fond est du plus beau marron comme l’est celui du mur derrière le chat, noir et marron lui aussi, dans le dessin encadré, encre et crayon.
La mère a amené son garçon. Est-il dyslexique ? Est-il dysphasique ? De quelle dysharmonie plus ou moins évolutive souffre-t-il ? S’agit-il d’une déviance, d’une incrustation de la mémoire tout à coup ou progressivement défaillante ou délétère ? De quoi souffre donc ce petit être ? Souffre-t-il du syndrome d’Angelman ? Peut-être montre-t-il des mouvements peu précis, des difficultés d'apprentissage, mais chez lui pas d’accès de rires prolongés. D’ailleurs, il a bien peu de bonne humeur, de plaisanterie, de situations amusées. L’enfant est quelque peu muré dans un sérieux curieux. Cet enfant ne montre aucune imagination. Un jour, une heure, un instant, ces rêveries se sont envolées : elles ont pris la clé des champs. Derrière la logopède, au mur, à la cimaise, il regarde le chat. Peut-on penser que matou le regarde également de derrière la paroi transparente en verre ? Que se passe-t-il incidemment? Le chat plisse-t-il ses yeux lumineux ? L’enfant, vers elle, abaisse la tête et les yeux. La logopède soudainement ressent l’émergence d’un nouvel enjeu. Et il parle : « Avant, je dessinais aussi. » La logopède, féline, rapide et subtile, a pris la balle au bond. Il y a là une perche lancée par l’enfant signe d’une brèche dans sa défense, une ouverture sous l’apparence, une qualité neuve de sa présence. Avant, il coloriait. Mais ses lèvres ont dit : je dessinais.
Oui, lui aussi peut penser qu’il crée : première avancée vers l’œuvré réalisée : la sienne. La logopède a pu travailler : elle sait y faire. Elle fut à son affaire, technique et intuitive, d’aller lui titiller sa structure de pensée logico-cognitive, son symbolique, son imaginaire…
Le soir, c’est elle, amusée, fascinée, qui me l’a raconté. Bien-sûr, monsieur le chat au mur a joué l’immobile, l’insipide, le timide, le blasé. C’est lui pourtant, de ses yeux écarquillés, de sa panse béante, qui l’avait incité, innové, invité, provoqué, merveilleusement.
J’achève l’écriture de mon troisième recueil (fragments)!
Voici un petit extrait (un autre plus long figure sur mon site à la rubrique Poésies www.juliettemouquet.com) :
6.
Toute la singularité et l’éphémère du monde tiennent dans un flocon
Le temps d’étourdir un rêve, qu’un enfant s’émerveille
Déjà a fondu la neige
Alors ne fondez pas trop vite et d’ici là : Joyeux préparatifs de Noel…( déjà!)
Table ronde organisée par luc Bergmans, Asa Josefson et Stanislas Pays
La peinture des anciens Pays-Bas, mine d’or des lettres belges (de 1830 à nos jours)
The painting of old Holland, a goldmine of Belgian letters (1830-the present day)
* * *
« Dans une perspective comparatiste intra-belge et diachronique, nous nous proposons de revenir sur le rôle capital joué par la peinture ancienne, à partir du XIXe siècle et jusqu’à nos jours, dans l’émergence et la caractérisation d’une littérature nationale en Belgique. Axée autour de la postérité littéraire des Primitifs flamands, de Jérôme Bosch et de Pierre Bruegel l’Ancien, notre réflexion cherchera à dépasser l’étude des seules interactions entre littérature et art, en prenant en compte également le rapport au passé qu’impliquent la promotion et l’exploitation des « vieux maîtres ». Au-delà des seuls enjeux identitaires, nous insisterons sur la dimension proprement créatrice de la relation entre peinture, littérature et histoire en prenant soin de relever et d’interpréter les fluctuations, les oppositions et les points communs qui se présentent selon les périodes et l’origine communautaire des auteurs ».
Programme
Table ronde organisée par luc Bergmans, Asa Josefson et Stanislas Pays
Jeudi 29 novembre 2012
14h15
Introduction de Luc Bergmans
Présidence de séance : Laurence Brogniez
- 14h30 Lieven D’hulst (K.U. Leuven)
Van Hasselt et La Renaissance : de la médiation artistique dans la jeune nation belge - 15h Kim Andringa (Paris-Sorbonne Nouvelle, Université de Liège)
Les gras et les maigres : Camille Lemonnier, Pierre Bruegel et la cuisine sociale - 15h30 Véronique Jago-Antoine (Archives et Musée de la littérature, Bruxelles)
Le masque et la plume : Emile Verhaeren et Jean de Boschère devant l’art flamand
16h pause
Présidence de séance : Dorian Cumps
- 16h15 Hans Vandevoorde (V.U. Brussel)
Les maîtres flamands dans l’oeuvre de Karel van de Woestijne et d’August Vermeylen - 16h45 Luc Bergmans (Paris-Sorbonne, CESR, Tours)
Les influences des Primitifs flamands et de Pierre Bruegel l’Ancien sur l’oeuvre graphique et littéraire de Félix Timmermans - 17h15 Åsa Josefson (Paris-Sorbonne)
La peinture en tant que source d’inspiration du fantastique belge. L’exemple du Péché originel de Hugo van der Goes dans l’œuvre de Thomas Owen
20h30 «À la vie, la mort» -Tableau-concert d’après Bruegel par le collectif l’ARFI Auditorium de Musicologie, 5, rue François-Clouet, Tours.
Réservation auprès du service culturel de l’université, Bureau 109 bis A, 3 rue des Tanneurs, 37000 Tours, 02.47.36.64.15. Tarif 5 €
Vendredi 30 novembre 2012
Présidence de séance : Véronique Jago-Antoine
9h30 Laurence Brogniez (U.L. Bruxelles) Ensor, grand peintre flamand : entre fiction critique et autofiction
- 10h Eva-Karin Josefson (Université de Caen Basse-Normandie)
Maurice Maeterlinck et La Parabole des aveugles de Pierre Bruegel l’Ancien
10h30 pause
Présidence de séance : Delphine Rabier
- 10h45 Stanislas Pays (CESR, Tours, K.U. Leuven)
Postérité d’un thème romantique : la folie d’Hugo van der Goes - 11h15 Martine De Clerq (H.U. Brussel) « L’enragé » : l’autobiographie masquée de Jean de Boschère et de Dominique Rolin
- 11h45 Dorian Cumps (Paris-Sorbonne) Archétypes et iconicité dans la nouvelle fantastique belge contemporaine : à propos de La Madonne de Nedermunster (1962) d’Hubert Lampo et du Retour des Chasseurs (1970) de Gabriel Deblander
12h15 Conclusion
Lieu:
Salle Rapin - Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, 59 rue Néricault-Destouches
Tours, France (37)
La nature offre des surprises,
Qui émeuvent, charment ou grisent,
Quand on les découvre, ébahi.
L'âme en liesse, on applaudit.
Issu de lois, le merveilleux
Est déclaré miraculeux.
Il ensoleille l'existence,
Peut atténuer la souffrance.
La beauté qui se renouvelle,
Devenue chose naturelle,
Reste délectable au passant
La contemplant, par accident.
Quand je marche sur une plage,
Je m'approprie des coquillages,
Petits objets d'art émouvants,
Éparpillés au gré du vent.
J'en prends plus que je ne devrais.
M'en délester me rend navrée,
Quand, à la fin de mes vacances,
Je les rends à la providence.
C'est que j'en ai tout plein chez moi,
En évidence et, quelques fois,
Je les recouvre d'un peu d'eau,
Comme cailloux dans un ruisseau.
24 /11/2012
La foudre a frappé un arbre dans le jardin,
Un arbre centenaire dur et fier pourtant.
Mais l'éclair est sans frontières, ce malin !
Et l'arbre dur et fier s'est cassé gentiment.
Frappé au coeur il est plié en deux
Et gémit encore de son vivant ;
La lumière qui l'a brisé de ses voeux
A fait de son amoureux un pauvre mendiant.
A terre maintenant lui jadis si haut,
Atterré d'une telle force, s'en veut
D'être aussi misérable, sans le moindre mot
A crier à l'amante et à son feu !
Dévoré par lui en tous ses membres,
Le froid surgit maintenant. La pluie et le vent
Agitent le désespéré qui tremble
Puis couchent le géant dans un dernier craquement.
http://www.payot.ch/fr/nos-librairies/nos-magasins/magasin?bookstoreId=0235
Vendredi 14 décembre 2012 [19h30-21h00]
« Les bergers de Noël ». Une belle histoire, des illustrations vives et des chants
recréent la magie de Noël à travers ce conte-spectacle destiné aux enfants dès 6 ans."
À Lausanne Pépinet
Voilà !!
L'annonce de ma signature prochaine pour le dernier né LES BERGERS DE NOËL
est en ligne sur le site de la grande librairie romande Payot à Lausanne.
Je suis très contente de cette belle opportunité de me voir offrir une soirée pour présenter mon dernier livre.
Les autres livres de mon édition La Lyre d'alizé www.lalyredalize.org seront aussi mis en valeur.
Je me réjouis de pouvoir inviter tous les amis, les familles et les enfants actuels autant que tous ceux qui sont passés
vivre à mon jardin d'enfants chantant L'Oiseau Lyre et qui ont joué ce jeux des Bergers en gestuelle d'Eurythmie
et tout déguisés.
Disposant enfin d’une bonne connexion et d’un peu plus de disponibilité, je vous
retrouve pour la suite de mon carnet de voyage au Canada en Gaspésie, dans la belle province de Québec.
J’en étais resté au phare du Cap des Rosiers où des paysages splendides m’accueillaient avec leurs falaises abruptes plongeant dans la mer, où je me dirigeais vers un parc national très connu mais désert en cette période de l’année, qui nous ouvre aujourd'hui ses portes .
En fait nous les ouvrons symboliquement car elles sont fermées (comme toutes celles des autres parcs nationaux) en ce moment : il faut si on veut randonner à l’intérieur des parc en respectant les restrictions locales hors saison d’ouverture, le faire en s’acquittant des droits d’entrée journaliers avec les bornes spéciales disposées à cet effet au départ des principaux sentiers, je respecte donc la réglementation si je veux aller plus loin (en plus on peut très bien tomber si on ne le fait pas sur un garde qui peut nous contrôler)…
Je n'y ai pas rencontré d'ours heureusement, car ce panneau en travers du chemin dans un endroit éloigné de toute présence humaine, n’était pas là pour me rassurer…
Nous voici donc au contact d’une nature intacte où le thème principal du parc est basé sur l’harmonie entre l’homme, la terre et la mer : ici les montagnes Appalaches, qui font partie des plus anciennes montagnes du monde avec leurs roches sédimentaires, parfois volcaniques, disparaissent dans le Golfe du Saint-Laurent.
Nombreuses sont les espèces végétales et animales qu’on peut rencontrer dans le parc, où, dans un mélange de forêt boréale et de toundra alpine, se côtoient le castor, l’orignal, le lynx, et même l’ours. Je n’y vois pour ma part que de nombreux oiseaux et un petit porc-épic pas farouche du tout qui veut bien se laisser dessiner tout le temps qu’il faut, mais pas le moindre humain, c’est la nature comme je l’aime.
La page de croquis du Cap Bon-Ami : j’aurais pu faire plus sombre le cap, mais il faut penser lorsqu’on réalise ce type de sujet à conserver l’équilibre des valeurs de sa page afin qu’elle reste harmonieuse une fois terminée…
Il s'agit d'un roman de Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette (1873-1954), publié à Paris chez Flammarion en 1928.
La Naissance du jour est un ouvrage largement autobiographique: l'auteur y emploie la première personne, les personnages qui s'adressent à la narratrice l'appellent «Madame Colette» et la propriété provençale de l'écrivain, «la Treille muscate», sert de cadre à l'action. En outre, Colette fait intervenir des protagonistes réels: sa mère Sido, son père le capitaine Colette et les amis qu'elle fréquente à Saint-Tropez. Le héros masculin, Vial, emprunte quelques traits à Maurice Goudeket, compagnon de Colette avec lequel celle-ci se mariera en 1935; mais l'intrigue bâtie autour de lui est fictive: Hélène Clément est un personnage inventé et Colette, contrairement à la narratrice qui éloigne Vial, n'a pas repoussé l'amour de Maurice Goudeket.
La narratrice, qui a plus de cinquante ans, est entrée dans une nouvelle phase de son existence: celle du renoncement serein à l'amour. Elle passe un été paisible dans sa maison provençale et partage volontiers la compagnie de quelques personnes de sa connaissance, mais elle prise surtout la solitude qui lui permet de se consacrer à l'écriture, à la nature, à ses animaux familiers et aux rites domestiques. Elle voit souvent son voisin, Vial, un célibataire d'une trentaine d'années avec lequel elle entretient une relation de franche camaraderie. La jalousie d'Hélène Clément, une jeune fille qui aime en vain Vial, fait soudain découvrir à la narratrice que celui-ci est amoureux d'elle. Colette et Vial partagent une nuit de veille tout entière consacrée à une longue discussion sur leur relation; Colette explique qu'elle a passé l'âge d'aimer. Au matin, Vial s'en va et la narratrice retrouve, non sans une certaine nostalgie, sa calme existence habituelle.
Le titre de l'oeuvre place celle-ci sous le signe d'un renouveau. La durée du jour que Colette, comme jadis sa très matinale mère, aime surprendre dès son lever est l'équivalent symbolique de la durée de la vie. Au seuil de la vieillesse, la narratrice, qui cherche à apprendre «le chic suprême du savoir-décliner», porte un regard neuf sur elle-même et le monde: «Une des grandes banalités de l'existence, l'amour, se retire de la mienne... Sortis de là, nous nous apercevons que tout le reste est gai, varié, nombreux.» Il y a là un vrai commencement, l'apprentissage exaltant de l'inconnu. Parfois le ton est plus mélancolique; mais, jusqu'au bout, l'art de Colette demeure avant tout un art de vivre: apprendre à vieillir, ce n'est pas, loin de là, apprendre à mourir; c'est, toujours et encore, apprendre l'infinie et jeune nouveauté de la vie.
Pour cela, Colette s'inspire de sa mère Sido, morte en 1912, dont la figure tutélaire domine l'ouvrage. La Naissance du jour s'ouvre en effet sur une lettre de Sido, et d'autres missives viennent ensuite rythmer le livre, comme autant de respirations fondamentales. Cette mère magicienne, qui sait décrypter les secrets des êtres aussi bien que ceux de la nature, capable d'une compassion et d'un émerveillement universels, c'est, pour Colette, l'inspiratrice et le modèle par excellence: «D'elle, de moi, qui donc est le meilleur écrivain? N'éclate-t-il pas que c'est elle?» L'autre modèle de l'ouvrage, comme l'indique une phrase du texte détachée en exergue, n'est autre que Colette elle-même: «Imaginez-vous, à me lire, que je fais mon portrait? Patience: c'est seulement mon modèle.» Une telle affirmation explique le mélange de vérité autobiographique et de fiction romanesque qui caractérise la Naissance du jour, tout comme nombre de livres de Colette. Ambiguïté qui constitue le charme propre de cette écriture et lui confère sa portée heuristique: «Pourquoi suspendre la course de ma main sur ce papier qui recueille, depuis tant d'années, ce que je sais de moi, ce que j'essaie d'en cacher, ce que j'en invente et ce que j'en devine?»
Je serai presente pour la 7 année, à ART EN CAPITAL 2012 au GRAND PALAIS
du 27 novembre au 2 décembre 2012 de 11h à 19h30 (mardi 27 à partir de 14h)
Av.Winston-Churchill - 75008 Paris
nocturnes le 29 novembre et le 1er décembre jusqu'à 22h30
J'exposerai à cette occasion 2 bronzes"On parlera d'amour, on rattrapera le temps, ensemble on changera le jour.."
"Forêt étrange et magique, le temps d'une nuit d'automne qui ressemble à un rêve, où les Dames revêtiront les arbres de leurs chevelures dorées, pour redonner vie à la nature"
Cette photo dit , hélas, tout...
Garçons comme filles sacrifiés,
Pour le plaisir d'un fou, d'un gourou,
Que de larmes ont mal séché !
Les condamner ne suffit pas :
Ils veulent être appelés "papa"...
Mais ne méritent pas ce nom,
Tout juste celui de démons !
Il faut dénoncer ces horreurs
Qui amènent partout le malheur,
Du nord au sud, c'est certain,
Il y aura toujours des lendemains !
Et les victimes ont ce droit
D'encore aimer... ces pères-là !
Car à travers le pardon,
C'est le début de la reconstruction...
L'amour est parfois mal nommé,
Quand on voit ces atrocités !
Je ferme les yeux et j'imagine...
Mes doigts courir sur ton visage
Y a des sillons dans le paysage!
Ils se forment quand on tourne les pages.
Je sens la vie qui t'a marqué...
La forme des lèvres, inoubliable!
Et nos baisers encore palpables..
Mes souvenirs sont embusqués!
Je ferme les yeux pour mieux sentir...
Le grain spécifique de ta peau
Je peux assimiler tes maux...
Mon âme s'est remise à frémir!
Je sens mon coeur en débandade
En retrouvant au coin de tes yeux
Cette cicatrice des jours heureux...
Et notre amour en escapade!
J.G.
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Une, deux, trois, quatre ,cinq, six, sept, huit,
Petites flammes, rayonnantes
Vont rendre une maison joyeuse.
Allumées à la fin du jour,
quand les étoiles apparaîtront,
Elles seront certes émouvantes.
Une seule, le premier soir,
puis les sept autres, une à une,
pour célébrer une victoire.
Les enfants se feront conter
le courage de leurs ancêtres
et la compassion de leur Dieu.
Il assura leur délivrance,
en leur redonnant du courage,
pour triompher de leurs tyrans.
Se souvenant, ils apprendront
à demeurer reconnaissants.
L'année finira en chansons