J’ai souvent un pouvoir qui n’appartient qu’à moi.
Je cours pour prendre mon élan et je décolle.
Le corps en croix, les jambes jointes, je m’élève.
Alors je monte en flèche et assurée, je plane.
Cette ascension au gré du vent, est griserie.
Encore un peu plus haut et puis je redescends.
Allègrement portée, j'atterris sans efforts.
Des spectateurs, au sol, tentent de m’imiter
Mais demeurent figés, s’affligeant de leur poids.
Encore émerveillée après l'atterrissage,
Je reste à savourer l’instant de sainteté,
Qui me fit éprouver l’ivresse de l’espace.
7/4/1998
Commentaires
Bonjour Suzanne
Ce rêve ancestral de voler, je l’ai fait aussi souvent… Il s’est d’ailleurs imposé maintes fois dans mon sommeil, d’une manière semblable à celle que vous décrivez, et parfois, à tel point qu’au matin, je m’interrogeais quelques instants si je n’avais pas changé et acquis quelque nouveau pouvoir…
Bonne journée. Amitiés. Gil