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dessin (53)

STAGES AQUARELLE ET CARNETS DE VOYAGES ALAIN MARC 2014


Cette année, j'ai voulu que la présentation de mon programme de stages aquarelle et carnets de voyages 2014, soit déjà un voyage en elle-même. Mieux que tout autre discours, j'espère qu'elle vous emmènera dans une parenthèse d'évasion et de ravissement qui vous fera oublier quelques instants votre quotidien, même si vous ne rejoignez pas l'une de mes sessions.


Mais si le cœur vous en dit, voyager en réalisant croquis et aquarelles des plus beaux paysages, de rencontres hors du commun, des meilleurs moments de son parcours, est l'un des plus grands bonheurs que je puisse partager avec vous.


C'est à l'apprentissage et au perfectionnement in situe de ce privilège que je vous
invite à travers mes stages, où vous allez pouvoir
à votre tour découvrir ou approfondir tous les secrets, qui changeront votre regard sur le monde.   




C'est d'ailleurs dans un voyage singulier que je vous emmène à travers cette vidéo, pour vous présenter ce programme de stages. Pourtant, je n'ai pas été très loin pour voir les choses différemment : comme quoi, il suffit simplement de s'en donner les moyens, pour mieux saisir la beauté des êtres et des choses, et les traduire avec originalité et caractère !

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à vous rendre sur mon site principal en cliquant ICI


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Le cheval Magdalénien


Je vous mets aujourd’hui, sur la piste de ma dernière «belle aventure» picturale de l’année 2013, vous allez en découvrir quelques «images témoin», j’en résumerai l’aboutissement le prochain jour de l’an (je précise que je la menais de front - l'aventure -, en même temps que la finalisation du livre de l’Aven aux Merveilles, les stages très intenses qui ne me laissaient pas une minute de répit, divers repérages, et mille autres activités, qui, je l’espère, porteront leurs fruits à leur tour en 2014, mais cela est pour un autre jour).
Comme d’habitude dans ma peinture «peinture», tout commence par une référence à la préhistoire, à celle de l’humanité et de l’art en même temps…
Vous savez que c’est l’imaginaire et la puissance mentale et spirituelle de l’homme confronté à sa survie et aux forces de la nature depuis ses origines, que j’essaie d’interroger à travers mes toiles ?
Ce «cheval magdalénien» fait partie d’un ensemble (nous dirons d’une collection), où chaque toile est en interaction avec les autres.
Souvenez vous de mes articles précédents à ce sujet, ici, et
Vous voyez à quel point ces questionnements «existentiels» n’aboutissent pas (pour moi), qu’à des peintures «seulement» décoratives (si non, la peinture n’a aucun sens à mes yeux, ou alors ce n’est pas de la peinture) !
Sachez également par rapport à ce genre de toile, qu’il me faut énormément de travail et de temps pour en aboutir la réalisation.
Particulièrement en élaboration technique (et pas seulement par «effets» de matière, car il s’agit véritablement là de sables, de cendres, de charges neutres de toutes sortes où la matière n’est pas suggérée, mais bien réelle), et de produits divers (liants, épaississants, fluidifiants, retardateurs, médiums, etc.), qui, en interaction avec les pigments et autres bases colorées, vont donner par l’alchimie picturale et le respect des temps d’élaboration entre les couches, une véritable «profondeur» à la peinture, avec une texture en surface à mi-chemin entre la peau, le cuir et l’écorce, entre le végétal et la roche, mais où la sensualité du toucher ne doit pas être éloignée de celle du regard.
Cela aussi participe à la «magie» de la peinture, car de toute peinture il doit se dégager de la magie (au sens «merveilleux», avec connotation positive du terme).
C’est dire les jours et les nuits que j’y ai passées en plus des autres activités (sachant que les toiles dont je vais vous parler sont plutôt …de grand format)
!

Le cheval magdalénien

«Cheval magdalénien», pigments naturels, charbon de bois, ocre rouge, acrylique, et sable de dolomie sur toile 97 x 130 cm
Le cheval reste un animal privilégié dans ma peinture (souvenez-vous des «Chevaux oranges dans la prairie bleue»), car il est le support de nombreux symboles. Il porte ici les stigmates de l’animal d’abord pourchassé pour sa viande, avant de devenir l’un des meilleurs amis (?) de l’homme.
J’ai voulu lui donner une sorte «d’humanité», car derrière les signes inintelligibles et les pièges ou sagaies qui le lacèrent, derrière son profil dessiné au charbon de bois sur la paroi dolomitique, se trouve dans son attitude comme la confiance en des temps pas encore venus…
- Serions-nous quelque part également, en attente d’un accomplissement pas encore survenu, dans notre monde contemporain de compétition
permanente, où il faut toujours être le (la) meilleur (e) pour émerger du lot, pour être reconnu (e), aimé (e), pour exister tout simplement ?

- Alors, le monde a-t-il vraiment changé depuis la préhistoire, dans les consciences et le regard de l’être humain, ne serait-ce que sur ses frères et soeurs s’ils sont différents ?

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Taj Mahal : le gris du merveilleux, fruit de l’amour.


Avant de percevoir à quel point la subtilité du gris reflète toutes les couleurs de la vie, il faut ressentir combien il peut dans ses nuances de  brume, magnifier le fruit de l’amour face à la mort de l’être aimé…
C’est en retrouvant l’une des sept merveilles du monde sur lesquelles nous étions lors du premier de mes stages «carnet de voyage» du début de l’année,  que j’écris cette phrase d’introduction et lance mes activités de la saison 2013 - 2014.
Je souhaite donc pour vous et pour moi, qu’elles se déroulent sous le signe du Merveilleux, de la découverte, de l’enthousiasme, et de la créativité, éléments faits de rêve et de réalité, une réalité d’autant plus belle que nous la partageons ici, sur les pages de ce blog.
Je vous reparlerai plus tard du futur programme de stages et de nombreux évènements qui m’ont occupé ces derniers mois limitant mes publications ici…

Mais si j’ai le plaisir de vous retrouver aujourd’hui, c’est d’abord pour vous remercier de votre fidélité (merci également de partager mon blog et ses informations, votre aide est précieuse), en revenant avec vous à Agra en Inde, sur le site du Taj Mahal, avec un extrait de l’un de mes cours récents sur les gris, l’une des plus subtiles ternaires.
Celle-ci va se décliner lors de notre visite du splendide mausolée dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ, d’un lumineux gris beige, à toutes les nuances des gris bleutés, roses et saumonés.

Dans ce clip, un extrait de cours d'aquarelle appliquée aux carnets de voyages est consacré aux gris du Taj Mahal immergé dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ. Ce cours n'est consacré qu'à la préparation des différents gris et non à l'interprétation du Taj Mahal lui-même en carnet de voyage, qui relève d'une approche différente, particulièrement en ce qui concerne la mise en valeur du contraste existant entre sa dimension onirique, sa fascinante beauté, et la vie qui grouille à ses pieds.

Ce sujet de mise en valeur carnettiste (comme le cours complet des gris) sera traité dans un suivi différent faisant partie de leçons approfondies concises et efficaces (de véritables cours particuliers sous forme de vidéos et fichiers PDF !), prochainement accessibles sur demande auprès d'Alain MARC pour un coût des plus abordable, voici donc, pour qui m’aura lu jusqu’ici, une très intéressante nouvelle ! 

Quant à l’extrait du cours des gris de cette vidéo, il ne présente pas les séquences théoriques ni pratiques de préparation de la couleur (pas plus que les procédés rapides d'exécution de ses différentes nuances sur le papier, séquences dont ont pu bénéficier les participants - es - au stage nous ayant emmené jusqu‘au Taj Mahal), mais permet de se faire une idée de la façon dont cette étude est abordée dans le cours complet, de façon didactique, simple et captivante. 

Taj Mahal 1

Sur la terrasse nord du Taj Mahal dans la rosée du matin…

Évoquer le Taj Mahal, aller à sa rencontre, c’est se confronter au Merveilleux tant dans une dimension onirique dépassant le cadre du contexte historique, matériel et humain où il fut édifié, qu’esthétique, où la fascination pour une certaine forme de beauté, n’a d’égale que la prise en compte d’une réalité qui en fait le joyau le plus parfait de l'art musulman en Inde, et l'un des chefs-d'œuvre universellement les plus admirés du patrimoine de l'humanité.
Avant de vous laisser découvrir (si vous ne le savez déjà), dans la vidéo clôturant cet article, quelle étonnante (et bien réelle) histoire d’amour est à l’origine de la construction du fabuleux édifice et quel en est l’instigateur, je voudrais vous inviter grâce au panoramique ci-dessous, à non seulement vous approcher du Taj Mahal dans un survol à couper le souffle (comme personne ne peut le faire, le monument est particulièrement protégé), mais aussi à aller vous perdre au milieu des maisons colorées du plus proche quartier d’Agra, des jardins Moghols environnants, ou des rives de la rivière Yamunâ. Pour cela, cliquez sur l'image ci-dessous :

Gris du Taj Mahal CD’abord, mettez-vous en plein écran (« fullscreen mode », dernier bouton de droite en bas d’écran avant les photos du Taj Mahal, pour revenir en mode réduit touche "Echap" du clavier). Ensuite cliquez sur « HIDE CONTROLS » pour éliminer les boutons et photos qui vous gâchent la vue (en haut d’écran à gauche, mais par contre ne cliquez pas sur « Tour Map » !) : vous pouvez à présent laisser « tourner » le paysage en musique indienne, ou vous y promener vous-mêmes avec la souris comme si vous étiez en hélicoptère (clic gauche enfoncé), vous éloigner ou vous rapprocher des objets avec la molette de la souris, et surtout changer de point de vue et de site en cliquant sur les petits hélicoptères (revenir en mode réduit pour faire apparaître les hélicoptères) qui apparaissent parfois dans le ciel (c’est comme cela que vous irez vous émerveiller au dessus d’un Agra multicolore et grouillant de vie)…

Et, pour terminer, c'est ici qu'il faut cliquer pour visionner une vidéo de l'UNESCO, qui vous racontera l’histoire du Taj Mahal.
Je vous dis maintenant «à très bientôt», de nombreuses surprises sont à venir…

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Carnets de voyages : un anniversaire particulier...


Centre Presse Aveyron est le principal journal rouergat.
Je fête à travers lui aujourd’hui un anniversaire, qui, vous le voyez en fin d’article et dans ma vidéo, préfigure déjà un nouvel acte de naissance…
Mais si le journal préféré des ruthénois m'honore d'une pleine page dans l’un de ses récents numéros (voir plus ici, sur le site du journal), c’est que ma passion pour ce beau département m’a menée par le biais de l’aquarelle, à lui consacrer beaucoup de mon temps et à contribuer à en révéler les charmes secrets bien au-delà de ses limites administratives.


Centre Presse le 24-07-2013

Cette sympathique page du quotidien Centre Presse est pour moi plus qu’un simple article dans les annales d’un été, allant rejoindre mes dossiers de presse : elle représente la continuité d’une époque avec le début d’une autre, un anniversaire, et préfigure en même temps un acte de naissance …qui sera sous le signe du merveilleux bien sûr, vous le constaterez bientôt !
Voici donc quel anniversaire je fête, évoqué dans mon dernier article : la parution de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » il y a 8 ans déjà, ouvrage qui est toujours aussi apprécié malgré les années !
Le tout dernier tirage sera bientôt épuisé, et je ne sais pas du tout si mon éditeur le réimprimera malgré son succès, mais si j’en fête ainsi l’anniversaire, c’est que cet ouvrage marque un tournant dans la publication de mes carnets destinés au grand public, puisqu’ils étaient jusqu’à ce moment-là distribués par mes différents éditeurs sous forme de coffrets en tirages limités (bien avant la "mode" des carnets de voyages), et je n’avais aucune idée de la façon avec laquelle  ils allaient être acceptés par les lecteurs à bien plus grande échelle, sous forme de livre.


Couverture Aveyron, carnet de rte

Première de couverture, voici comment le site «fnac.com» résume l’ouvrage :
«Regard différent et nouveau sur un département qui fait figure de province à lui seul. À travers ses carnets de croquis et d'aquarelles, Alain Marc nous fait découvrir l'Aveyron autrement. L'artiste peintre nous invite à la rencontre d'un patrimoine, mais aussi de personnages singuliers, dont certains sont très peu connus malgré leur intérêt et leur originalité.
Dans sa peinture, Alain Marc nous révèle un univers insoupçonné : ses toiles expriment un voyage aux sources de l'art, magiques et bouleversantes, faites de matériaux bruts et précieux intimement mêlés, de charges minérales, de signes et d'évocations comme exhumées des strates insondables du temps. Un carnet de routes réalisé tout au long des saisons à travers les paysages, les villes et villages de l'Aveyron, par l'aquarelliste Alain Marc, très connu et apprécié des Aveyronnais dans et hors le département (360 000 aveyronnais en région parisienne). »


Bien que l’ouvrage ne se trouve plus dans nombre de librairies, balayé par les dernières nouveautés, les grandes enseignes le vendent encore (au moins sur Internet), et il est amusant, au moment où il risque de ne plus être réédité, d’en suivre la valeur selon les sites (son prix réel est actuellement de 30,50 €) : 
- Amazon.fr : il ne reste que 7 exemplaires vendus 28,98 € chacun
-  fnac.com : davantage d’exemplaires en stock, même prix de vente
- librairies AbeBooks.fr : ici l’ouvrage est considéré comme livre de collection (ce qu’il deviendra de toute façon à l’arrêt de sa publication), et on le trouvait à 32 € chez Deastore à Rome (aujourd'hui épuisé dans cette librairie), à 61,44 € chez Nomade aux Mesnuls (...où il était il y a 8 jours à 33,91 €), ou à 47,65 € chez  Revaluation Books au Royaume Uni (hors frais d'expédition)…
Je ne continue pas ma liste qui pourrait vite devenir assez longue, mais si l’on se fie à ces dernières librairies qui misent sur la valorisation des beaux livres, on a intérêt à en acheter tant qu’il y en a encore, et à suivre leur «cote» comme on suivrait celle d’une œuvre d’art (toutes proportions gardées bien sûr), en se réjouissant de leur achat si on en possède déjà !
En tout cas, même s'il m’a fallu cinq ans pour réaliser ce carnet et un an de plus pour lui trouver un éditeur, tout cela m'amuse me laisse très humble, je sais très bien que ce n'est pas un chef d’œuvre par rapport aux ouvrages des grands maîtres qui restent mes phares merveilleux et inaccessibles.


Mais le temps est passé très vite depuis, et s’il reste présent sur le marché du livre depuis 8 ans, je ne suis pas resté les bras croisés depuis pour autant, et j’aurai bientôt le grand plaisir de vous faire découvrir mon tout dernier ouvrage !
Ce dernier m’a demandé bien plus de travail et d’efforts que le précédent (mes lectrices et lecteurs savent que je n'aime pas le travail "bâclé", réalisé dans un seul but commercial et pour "surfer" sur une tendance à la mode, qu'il me faut du temps pour élaborer un vrai travail carnettiste), mais je pense que c’est une belle réussite d’autant plus originale et rare, qu’il n’a jamais été réalisé de livre de ce genre sur le sujet qui en fait l‘objet.
…Mais c'est une surprise que je vous réserve pour bientôt, je vous invite à souffler avec moi pour l’instant, les huit bougies « d’Aveyron, carnet de routes ».

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Du Bonheur au Lison, la magie des sources.


J’attendais ce début de semaine, pour vous offrir, par épisodes se situant dans le suivi des articles précédents, un premier petit bout du « merveilleux » que je vous avais promis lors de notre séance d’aquarelle au Taj Mahal…
Aujourd’hui, du Bonheur au Lison, nous découvrons un point commun : le parcours souterrain d'une rivière à travers le karst, se terminant par une abondante source qui jaillit au grand jour.
Je vous emmène donc découvrir la très belle source du Lison, dans l'esprit de nos rencontres picturales avec des lieux forts, générateurs de mystère et de beauté, porteurs de rêve et d'émerveillement.
Vous verrez dans les prochains épisodes, ce dont à quoi cette nouvelle découverte va nous amener, d'aussi fantastique qu'inattendu...


Source Loue

Avant la source du Lison, nous nous étions arrêtés avec mes amis (es) stagiaires du mois de juillet dernier, à la source de la Loue et dans son cadre grandiose (malheureusement bien défiguré par les aménagements «touristiques», …ah, mon Dieu comme c’était romantique et beau avant l’installation de la passerelle, l’abattage des arbres et l’impossibilité d'accéder aux ruines parsemant le lit de la rivière !), pour un exercice de croquis aquarellé rapide (pas plus de 10 mn si possible), si important dans la maîtrise des esquisses de carnets.
En attendant, aviez-vous sans doute remarqué ma fascination pour le monde souterrain porteur des mythes les plus anciens de l’humanité ?
Pour moi, rien d’effrayant dans les «mystères d’outre - roche», créés, modelés, formés par le passage de l’eau, mais au contraire tout d’étonnant, captivant, fascinant, extraordinairement beau, et je peux même l’écrire car je le pense réellement : incomparable, magique, merveilleux !
En plus, il existe toujours une relation intime, profonde et mystérieuse entre les univers hypogés et le monde extérieur auquel ils sont liés, qui a le pouvoir de nous enchanter à la rencontre des deux.


Source Lison

Le motif de ma vidéo tel que je l’ai si souvent dessiné au cours de tant d’années où je suis venu trouver l’inspiration auprès de la source du Lison…
Ce qui fait la force et la beauté d’un terroir, c’est justement ce qui en constitue le socle et l’assise invisible, en charpente la perception spatiale, en caractérise le paysage, en influence la nature et les écosystèmes, en détermine les comportements humains les plus ancestraux : son essence minérale, ses particularités géologiques, la sève de ses racines cachées les plus insoupçonnées !
- Ne pensez-vous pas qu’une bonne fée a dû se pencher à sa naissance sur la source dont l’image est là notre sujet ?
- Ne ressentez-vous pas en la regardant (plus encore en la dessinant), que cette eau jaillissant de la roche, nous apporte des visions de cascades paradisiaques venues du fond des âges, aux pouvoirs étranges peut-être miraculeux, comme si notre imaginaire ne pouvait se détacher des symboles de vie, de purification et de régénérescence portés par l’abondance et la puissance de l’eau jaillissant de la roche ?
Alors que la rivière naissante se mêle à la lumière du jour, emportant sa fraîcheur vers les vallées brûlantes sous les feux de l’été, et avant que nous nous retrouvions pour une nouvelle aventure faite de merveilleux (unique et extraordinaire, vous verrez à quel point), au coeur de ces terroirs où l’eau se perd dans la roche et sourd sur les galets, nous fêterons dans le prochain article un anniversaire qui n’est pas anodin, car ici, en fait, …tout est lié !
Enfin, pour terminer, voici ma vidéo :

 

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Dans «écholocation», il y a «écho». Vous allez voir à la fin de la vidéo, la relation qu’il peut y avoir entre une peinture évoquant le cheminement d’une chauve-souris dans les profondeurs karstiques, et l’écho d’une incroyable découverte, annoncée dans un quotidien trouvé sur une table de restaurant.
Une nouvelle qui a complètement modifié le cours de mon existence ces huit dernières années, m’entraînant dans une véritable aventure, dont je relate l’histoire dans un carnet réalisé au jour le jour, et qui fait l’objet d’un nouveau livre, publié très prochainement…
Mais que je revienne à la petite surprise que je vous avais promise lors de mon billet précédent : c’est non seulement, la toile ci-dessous (que j’ai le plaisir de vous faire découvrir), mais aussi, celle du catalogue de l’exposition dans laquelle on a pu la voir avec 27 autres œuvres d’art contemporain (peintures et sculptures principalement), exposition qui vient de se terminer.
Pourquoi Millau me direz-vous ?
- Parce que cette charmante ville (surtout connue bien au-delà de nos frontières pour son célèbre viaduc), fut cette année, la capitale européenne de la spéléologie, à l’occasion du 8ème Euro forum de la discipline, et du cinquantenaire de sa Fédération française, un évènement scientifique, sportif, environnemental et une rencontre internationale, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler ici.
La manifestation, organisée par les Comités Départemental Aveyron et régional Midi - Pyrénées de Spéléologie et la FFS avec le soutien de la ville de Millau, les Instances sportives au plus haut niveau et le Département de l’Aveyron, fut une magnifique réussite. Elle s’enrichit pour la première fois d’un concours d’art contemporain particulièrement intéressant, dont l’initiative revient en premier lieu au Comité Départemental de Spéléologie, dont le dynamisme n’a d’égal que l’action fructueuse et originale.
Le thème en était la chauve-souris, ce concours s’adressant à tout artiste plasticien européen confirmé et professionnel, le nombre des artistes sélectionnés étant limité à 28 correspond aux 28 fédérations européennes de spéléologie participant au congrès. On n’avait le droit de ne présenter que deux œuvres (une seule pouvant être retenue), quant au jury, il était composé de professionnels des milieux artistiques et culturels, ainsi que de représentants du monde spéléologique. Chaque œuvre devait être accompagnée d’un cartel présentant l’objectif et l’intention artistique la définissant. 

  
Echolocation karstique

«Écholocation karstique», Acrylique et technique mixte sur toile (sable dolomitique, pigments naturels, liants acrylo - vinyliques).
Cette toile est une réflexion sur la possible «visualisation» de la perception des espaces hypogés karstiques par l’écholocation d’un chiroptère .
Cette tentative d’une «visualisation» du monde des profondeurs à partir d’une «mémoire supposée des espaces hypogés» de l’animal, se traduit dans la conscience que nous pourrions en avoir par une vision énigmatique, mystérieuse et symbolique des milieux souterrains .
En même temps que cette «visualisation» met en valeur leur importance dans les équilibres naturels (écosystèmes, hydrogéologie, etc.) à travers les interactions endokarst - exo karst (symbolisées dans la toile par le vol et la vie de la chauve-souris à l’intérieur et à l’extérieur des cavités souterraines), ce sont les archétype de la matrice maternelle, de la caverne des mythes d'origine, de la renaissance et de l'initiation qu’elle évoque .
Quoi que très schématisé (ou traduit par signes) le chiroptère plusieurs fois présent dans la toile est le messager des énergies telluriques, des forces magiques ou «extra-naturelles», établissant un lien vivant  et extra - sensoriel (délié de toute vision «formelle») entre la terre et le ciel, le monde de l’intérieur et l’extérieur, le connu et l’inconnu, le visible et l’invisible, l’occulte et le révélé, le passé, le présent et le futur .
Comme dans le cas de la lumière inactinique utilisée pour éclairer une chambre noire afin de développer en noir et blanc, la couleur rouge du fond de la toile a pour rôle la «mise en valeur» de la «visualisation» des mondes souterrains révélés par l’écholocation de la chauve-souris .
Elle évoque également un creuset matriciel, un espace d’accomplissement allant de la naissance obstétricale aux rites de la puberté et une force de régénérescence où peut se perpétrer le mythe du Phénix (symbolisé par le signe «phi» de l’ancien mot grec «phoinix» en bas à gauche de la toile), un espace séparant les temps géologique des profondeurs karstiques de nos propres notions de durée, un espace que le seul mammifère doué du vol actif est capable de franchir depuis plus de 50 millions d’années …
Voici à présent en complément de ma "petite surprise", le catalogue de cette exposition «Rat d‘Art Volant», (manifestation d’excellent niveau, qui vous donnera une idée de sa teneur jusqu’au 29 septembre au beffroi de Millau), cliquez sur son image ci-dessous, pour l’ouvrir et le télécharger en PDF (à éviter si connexion Internet lente ou plugin navigateur inactif) :


Affiche expo 1

Parmi toutes ces œuvres celles qui ont été primées au final sont les suivantes :
Prix de la ville de Millau pour la catégorie "sculpture" décerné à Double Je pour son oeuvre "le monde allant vers"
Prix de l'office du tourisme de Millau Grands Causses pour la catégorie "œuvres picturales et apparentées" décerné à Sophie Vigneau pour son
oeuvre "Envol"

Prix résultant du vote du public décernés par ordre alphabétique à:
-Alain Courtaigne pour son oeuvre "Cavernicoles"
-Anne Deltour pour son oeuvre "Echappée Belle"
-Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Mais je reviens à ma toile : par-delà cette exposition, elle représente symboliquement bien plus qu’une sélection à un concours et une exposition de plusieurs mois.
C’est la matérialisation informelle de la fin d’une aventure qui se termine par la réalisation d’un livre, une belle histoire dont vous verrez le début dans cette vidéo, et que je développe dans le livre en cours de parution, je vous le présenterai dans le prochain article.
Cet ouvrage, un carnet de découvertes et d’exploration dont l’élaboration n’avait jamais encore abordé un tel sujet à travers dessins, croquis et aquarelles, vous emmènera tout au long des sept années où je l’ai réalisé, à la rencontre d’un patrimoine aussi riche que celui évoqué dans mon «Aveyron, carnet de routes», de personnages passionnants, de grandioses paysages, d’une nature préservée, et d’une aventure à la fois scientifique, humaine et sportive, où le mot «spéléologie» évoque aussi une réflexion sur le sens des beautés la nature et du regard des hommes qui ont pour charge de la transmettre et de la préserver.
Alors, avec la parution de ce livre, dans le prochain billet, c’est à une naissance que je vous inviterai !

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Du Bonheur à Bramabiau...

Me revoilà, pour continuer avec vous ma quête du Bonheur.
Bien sûr, en quelque sorte je l’ai retrouvé, mais ce n’est plus le Bonheur !
Souvenez-vous du début de mon histoire : je vous ai laissé il y a quelques semaine déjà dans l’incertitude du devenir d’E. A. Martel et de ses camarades, qui, après avoir échoué dans une première tentative d’exploration de la petite rivière souterraine, reviennent le lendemain 28 juin 1888 dès 8 h du matin, plus motivés que jamais, et s’enfoncent à nouveau dans la pénombre du labyrinthe de roche, en essayant de suivre le ruisseau.


Bramabiau Vuiller

Descente de la deuxième cascade de Bramabiau avec le fameux canot Osgood par E. A. Martel et ses compagnons, dessin du peintre Vuillier d’après un croquis de Théodore Rivière. E.A. Martel s’était entouré des services de G. Vuillier un très bon peintre qui refusait les assauts de la photographie et persistait à travailler de traditionnelle façon, dans l’esprit des plus grands illustrateurs de l’époque.
En ce qui nous concerne, nous nous étions quittés après avoir peint une aquarelle rappelant tout le mystère de cette souterraine disparition…
Aujourd’hui, nous retrouvons l’intrépide équipée, là où nul être humain ne s’est encore aventuré. Les heures s’écoulent, angoissantes pour tous les badauds venus assister à l’expédition, et qui attendent à l’extérieur, des deux côtés de la vallée.
Ce n’est qu’à 23 h 30 que Martel et ses compagnons arrivent dans «l’Alcôve»,  à la résurgence du Bonheur devenu «Bramabiau» (en occitan «le bœuf qui brame»), nom donné par les paysans à cette énorme source et à la rivière qu’elle engendre, à cause du sourd mugissement de ses cascades débouchant dans la vallée.
Martel est si profondément marqué par cette aventure qu’il consacrera le reste de son existence à l’exploration souterraine.


Il ne le savait pas, mais avec ses aventureux camarades il venait d’inventer la spéléologie !

 
Je vous emmène aujourd’hui réaliser une aquarelle dans ce qui fut il faut bien le dire, le berceau de la spéléologie : un univers fascinant qui je l’espère, vous donnera envie d’aller à sa rencontre sur les lieux mêmes des exploits d’E. A. Martel.


Si vous voulez vous-même découvrir cet extraordinaire milieu souterrain, vous pouvez sans le moindre risque, à l’occasion d’une visite guidée souterraine magnifique, sans effort ni difficulté lors d’une superbe promenade, avoir à votre tour une idée de ce qu’ont pu ressentir E. A. Martel et ses compagnons d’exploration : pour cela rien de plus facile, rendez-vous au chalet d’accueil de l’Abîme de Bramabiau.
C’est une étape incontournable si pendant vos vacances vous traversez les Grands Causses ou les Cévennes et allez du côté du Mont Aigoual.
L’abîme est ouvert en avril - mai - juin de 10h à 17 h 30, en juillet - août de 9 h 30 à 18 h 30, en septembre de 10 h  à 17 h 30, et en octobre - novembre (jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint) de 10 h 30 à 16 h 30. Prenez une petite laine (vêtements chaud quelle que soit la saison si vous êtes frileux - se -) car la température intérieure est de 10°C, vous pouvez même en faire profiter vos animaux préférés qui sont acceptés en laisse à l'intérieur de la grotte !
Pour en savoir plus je vous invite dès à présent à aller visiter le beau site de la rivière souterraine  http://www.abime-de-bramabiau.com/ où vous trouverez tous les renseignements complémentaires vous permettant de vous y projeter.
Sachez que l’Abîme de Bramabiau et sa rivière souterraine ont depuis toujours suscité une fascination particulière : à la fois mystérieux, impressionnant et grandiose, le lieu a inspiré nombre de légendes, oeuvres littéraires, cinématographiques et artistiques, vous devriez y éprouver de véritables émotions esthétiques. 
Quant à moi, je tiens à remercier toute l’équipe de l’abîme de Bramabiau pour l’autorisation donnée afin de réaliser ce reportage aquarellé, et à vous, pour m’avoir suivi jusqu’ici.
Si cette série de découvertes carnettistes hors des sentiers battus vous a intéressée, alors réjouissez-vous car j’ai l’impression que l’action ne fait que commencer…


Bramabiau Alain Marc

…Sur les lieux du dessin de Vuillier et des exploits de Martel : si c‘est dans la réalisation de motifs de ce type que je trouve en ce moment le plus d’accomplissement, c’est parce qu’ils sont le trait d’union symbolique entre une épopée qui changea notre connaissance du monde, et la continuité d’une aventure d’exploration toujours d’actualité car il n’existe pratiquement plus de lieux encore inconnus sur notre planète que dans les profondeurs du monde marin et souterrain.
Pour moi, témoigner de ces explorations et m’y impliquer est bien plus passionnant que de réaliser un simple carnet de voyage (aussi captivant soit-il mais dont j’encourage et loue la pratique pour tout un chacun car c'est très valorisant), parce que je ne suis plus seulement spectateur mais acteur d’une aventure, où le mot « découverte » garde encore tout son sens, dans un monde où porter son regard ailleurs est devenu pour beaucoup une assez facile banalité.

 

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En attendant de retrouver le Bonheur.

Étrange impression de savoir que vous êtes des centaines à vous demander ce que je peux bien devenir, quand vous n’avez de la sorte aucune de mes nouvelles grâce à ce journal en ligne…
Surtout si vous attendez la suite d’une belle aventure commencée ensemble par article et vidéo interposés, comme c’est le cas avec mon dernier post où nous avions perdu le Bonheur.
Alors, que je vous dise : tellement de choses se sont précipitées en si peu de temps (jusqu’à en dénaturer l’écoulement), que je ne pouvais vous donner de nouvelles plus tôt, les semaines écoulées étant devenues de trop courts instants, comme si les horloges du monde s’étaient emballées dans une vertigineuse accélération !
D’abord, il y a eu ces moments de magie, partagés avec le groupe du stage carnet de voyage en 4 x 4 dans le Pays du Soleil Couchant marocain : huit jours exceptionnels d’un stage tout aussi rare et enthousiasmant, en parcourant des centaines de kilomètres sur des pistes de rêve hors du commun, où nous n’avons vu touriste qui vive sur notre chemin.
AtlasBlue revueJ’avais déjà écrit un article de plusieurs pages illustrées de mes aquarelles pour la revue de bord de la compagnie «Atlas Blue» concernant cet extraordinaire circuit il y a quelques années, circuit que je nomme «La piste de lumière rose». Repris dans la revue sous le titre «D’un Atlas à l’autre», le parcours adapté cette année à notre dernier stage carnet de voyage en empruntait les plus beaux tronçons, élargis à de nouveaux itinéraires tout aussi superbes et totalement en dehors des trajets touristiques habituels.

Ce séjour d’aventure picturale, enthousiasmant et convivial, commencé sous le chaud soleil de l’Anti-Atlas, s’est poursuivi pour plusieurs d’entre-nous par un
prolongement tout aussi estival (mais qui nous ramenait à la bruyante réalité des poncifs de masse) dans Marrakech la rouge, où nous avons tout de suite retrouvé nos lieux de prédilection et nos connaissances locales préférées tout en fuyant les endroits trop à la mode, …heureusement qu’il reste encore quelques quartiers authentiques dans cette ville en pleine mutation.

Inutile de dire qu’en rentrant, retrouver la froidure et la pluie fut pour chacune, chacun, un sacré retour à un quotidien plus ou moins incontournable ou bien
apprécié !


Voici un extrait du film (réservé aux participants du stage) tourné pendant le voyage, qui vous donnera une idée de l’intensité et de l’attrait des journées vécues sous le chaud soleil du Maroc : superbes aquarelles, paysages grandioses, convivialité et découvertes permanentes…
Je reviendrai dans de futurs articles sur les meilleurs moments de ce périple, qui fut un carnet de voyage si beau que vous aurez le moment venu grand plaisir à le partager avec moi.
Ensuite, un évènement unique (puisqu’il ne se reproduira jamais plus),  qui m’a également bien monopolisé, qui a démarré pour plusieurs mois, et dont le temps fort a eu lieu tous ces jours-ci lors d’un congrès
d’exception participant à l’histoire de notre monde contemporain : j’y étais, j’y présentais sur mon stand ma peinture
Congrès cinquantenaire spéléo Millau 2013-2
et le dernier de mes carnets (- plus qu’un carnet d’ailleurs - que vous allez très bientôt pouvoir découvrir et posséder, mais c’est une surprise pour les semaine à venir), un évènement où je reste aussi présent à travers l’une de mes toiles les plus récentes sélectionnée avec 28 autres parmi grand nombre d’artistes contemporains, vous verrez dans les prochains articles en quoi tout est si intimement lié, pourquoi je ne vous en ai pas parlé plus tôt (bien que…), et ne vous en dis pas plus pour le moment !
Mais pour l’instant, j’ai hâte de retrouver avec vous le Bonheur
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La Perte du Bonheur.


Il fallait plus que du courage pour se lancer à la poursuite du Bonheur, quand on avait suivi son parcours trompeur sans imaginer où il allait nous emmener !

 Pourtant, tout avait bien commencé, lorsque l’intrépide équipe arrive sur les lieux avec une motivation et un enthousiasme à vaincre tous les obstacles…
Mon camarade d’ Aven Noir  Daniel André écrit dans son excellent livre «Bramabiau l’étrangeté souterraine», le récit du début de cette aventure :
«Nous sommes le mercredi 27 juin 1888 au matin. Les calèches chargées du poids des hommes et du matériel entrent bruyamment dans Camprieu. Les paysans, alors occupés à couper les foins, cessent leurs travaux et se pressent autour de l'étrange caravane. Peu habitués à de telles visites, ils posent mille questions... et se gaussent de ces "messieurs de Paris" trouvant leur projet pour le moins bizarre : ce serait donc aujourd'hui ou jamais que le Bonheur des ténèbres accepterait de livrer ses secrets.»
Après les repérages de 1884 cette première tentative se révèle plus compliquée que prévu pour E. A. Martel et ses camarades, qui doivent abandonner leur exploration, arrêtés par un obstacle trop important ce jour-là (une cascade infranchissable), mais le 28 juin 1888, Blanc, Armand, Foulquier et Martel s’engagent à nouveau dans le torrent souterrain du Bonheur au milieu de blocs effondrés par une diaclase donnant accès à un labyrinthe orné de salles calcifiées, de marmites de géants, de piliers d'érosion tourbillonnaires et autres étrangetés karstiques…
E. A. Martel atteint bientôt la cote -54 m, mais que va-t-il se passer ensuite ?


Perte du Bonheur A

La Perte du Bonheur est toujours la même depuis l’époque de Martel.
Elle reste empreinte de ce mystère qui fascine les hommes à travers toutes les civilisations, fait à la fois d’attirance, de curiosité et de crainte, mais qui nous questionne par rapport à la fragilité de notre existence et nous «resitue» face à nous-mêmes.
Elle verse surtout au plus profond de notre être le souffle et la magie des forces surnaturelles qui ont suscité auprès de nos ancêtres de la préhistoire suffisamment de puissance imaginaire pour s'exprimer à travers des signes et fabriquer pour la première fois des images, laissant soudain dans l'histoire de l’humanité une mémoire volontaire et matérialisée porteuse de la projection de la pensée, une trace produit de sa propre main et de son intelligence, une image qui «l’immortalise» et qu'elle va pouvoir donner à voir à d'autres humains à travers le temps.
C’est aussi cette sorte d’atavisme inconscient lié aux actes «sublimants» de nos ancêtres, ce rapport à une élévation de nos engagements, amenant à nous dépasser et (consciemment ou non) à laisser une empreinte de notre passage ici-bas apte résister à l'amoindrissement, perpétuant cet arrachement de l'homme à l'état de nature, qui animait aussi Martel et ses compagnons…


Bateau d'Osgood B

Au milieu des cordages, échelles, bougies et lanternes, briquets à amadou, burins et pitons, le canot pliant en toile imperméable fabriqué par Osgood à Creek River aux Etats-Unis commandé spécialement par E-A Martel pour cette aventure, constitue l’arme suprême pour aller affronter ces 27 et 28 juin 1888 les eaux souterraines du Bonheur...

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Des splendeurs indiennes aux neiges Jurassiennes.


Vous êtes longtemps restés sans nouvelles…
Pourtant, la dernière carte postale du Rajasthan cheminait vers vous tandis que nous franchissions les continents sur le chemin du retour, à l’image même de ces missives qui vous parviennent d’endroits lointains bien après que les amis qui vous les avaient envoyées soient revenus.
Ce périple en Asie hors du commun, commencé il y a plusieurs années, s’est donc poursuivi par ce très beau stage indien dans l’esprit de celui dont la réussite et la beauté avaient mis en lumière la Birmanie l’année dernière dans nos carnets.
De ce nouveau contact avec une culture fascinante, multiple et d’une grande richesse, au cours des rencontres fortes qui marquèrent notre cheminement de carnettistes attentifs aux beautés du monde, je vous adresse cette dernière carte postale, vidéo cette fois-ci :


Mais elle est plus que la rapide mémoire de moments que vous n’avez pu partager avec nous : c’est aussi une façon pour moi de remercier chaque stagiaire qui m’accompagnait cette année dans une ambiance chaleureuse et enthousiaste, car c’est d’abord à elles toutes (messieurs où étiez-vous ?) que revient le mérite d’avoir su conserver l’osmose, l’enthousiasme, l’émerveillement, le partage, l’entraide indispensables à la réussite d’une telle aventure des semaines durant, à des milliers de kilomètres de chez nous.
Je n’ai monté dans cette vidéo qu’un extrait parmi de nombreux autres des séances spécifiques de peinture ou de travail sur le carnet : que me pardonnent celles qui ne se verront pas (ou ne verront pas leur travail) dans les images qui précèdent, car je ne pouvais pas dépasser les 4 mn si je voulais télécharger ce petit clip de l’endroit où je me trouve en ce moment.


Joueur de raga 4

Un extrait de démo visible dans la vidéo ci-dessus.
Palais Agra 3b

En pleine peinture depuis la fenêtre d’un palais.
26-01-2013 Samedi New Delhi IMGP2954

À l’ombre des ruines du Qûtb Minâr à Delhi…

Il faut dire que depuis notre retour je n’ai pas une minute pour souffler, pour vous retrouver en écrivant ici le moindre billet, car les évènements et les enchaînements de circonstances (des plus inattendues, heureuses et dynamiques) se précipitent pour me propulser (et « vous » propulser aussi, vous comprendrez prochainement pourquoi) dans l’avenir !
En attendant nous voici déjà en fin de séjour du stage de l’application d’aquarelle aux carnets de voyages « ambiances et paysages de neige » en Jura Oriental, dans une atmosphère de contes de fées ressemblant un peu au « Monde de Narnia» (souvenez-vous de notre balade fantastique avec P’tit Jo).


Sapins

Échappée du «Monde de Narnia», la forêt enchantée qui nous
accueille en plein Jura Oriental…

Si certains d’entre vous viennent de subir les caprices d’un épisode hivernal pouvant se révéler des plus désagréables, il n’en est rien ici au contraire, ce serait même l’émerveillement des Noëls enchantés de notre enfance dans lequel nous sommes retournés avec ce stage, dans un endroit idéal, rêvé pour cela :
- Peut-être avez-vous vu il y a quelques jours à la télé sur France 2, l’émission de la maison préférée des français (La maison préférée des français émission présentée par Stéphane Bern, voir aussi le hors série n°2 de MaisonCréative actuellement dans les kiosques) ?
Alors vous aurez vu si vous avez suivi l’émission, l’une des maisons de France qui a le plus de charme et a été choisie pour faire partie des 22 maisons finalistes de cette émission : celle de Christiane Colin, qui nous accueille en ce moment pour ce stage magique des ambiances de neige en Jura Oriental (cliquez sur le lien pour voir ou revoir la jolie maison de Christiane, l’une des plus charmantes maisons françaises ou vous pouvez aussi séjourner si le cœur vous en dit, et il n'est pas besoin de suivre un stage d'aquarelle pour cela !).
Magique aussi la cuisine de Christiane, souvent citée dans de nombreux guides et revues, et que nombre d’émissions de radio et de télévision ont souvent mise en valeur, mais qui a été "occultée" dans l’émission (consacrée uniquement il faut bien le préciser, aux maisons de charme choisies)…


Christiane 2

Christiane COLIN devant son fameux gâteau au chocolat (réalisé sans farine et qui lui a valu un prix culinaire très apprécié), un régal supplémentaire pour terminer ce jour-là le repas…

C’est dire si nous avons là, dans ce coin de montagne privilégié, les conditions idéales pour nous réchauffer, nous réconforter et nous retrouver, après les séances d’aquarelle dans la neige et les croquis au milieu des merveilleux paysages des crêtes du Haut Doubs !
Un stage de plus qui ajoute dans le parcours de chaque participant un séjour d’exception, car il n’est pas toujours utile d’aller à des milliers de kilomètres pour vivre quelque chose d’inoubliable…


peinture 2

Une partie du groupe en plein travail sur fond de Mont Châteleu.
Théverot & Brévine mars 2013

La première ferme du Théverot, l’une de mes « démos » de cours (pochade à réaliser rapidement sur le motif)

Bientôt de retour dans mon Rouergue d’adoption, pour vous reparler d’ici la fin du printemps de plusieurs de ces évènements qui nous projetteront dans de belles aventures dont je vous ferai la surprise en priorité et que je vous ferai partager, (en attendant j'essaierai d'être plus régulier dans mes publications)...
Alors n’oubliez pas de guetter ici mes prochains billets, si vous voulez savoir en priorité de ce qu'exactement je vais bien pouvoir vous faire part !

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En fait, il faudrait en poster des dizaines pour vous donner une juste idée de notre voyage !
Et les carnets... Ils en comportent déjà des dizaines mais en bien mieux, car celles-là sont plus qu’uniques et rares : elles sont inimitables.
Je renonce à tout vous raconter car les journées en valent plusieurs, les balades, découvertes, rencontres multiples et séances de peinture s’enchaînant les unes après les autres à une cadence si élevée que ces visions du Rajasthan et de l’Uttar Pradesh nous habitent maintenant au quotidien tant et si bien que nous craignons un peu le retour au quotidien quand le voyage sera fini.
Il n’empêche, le carnet de voyage sera terminé, et en le ramenant avec nous c’est bien plus que des cartes postales, des photos et des vidéos que nous ramènerons : c’est une part vivante et colorée de la mémoire d’un pays sublime où se côtoient tous les extrêmes, ce sont mille moments intenses et inoubliables définitivement éternisés sur les pages de nos carnets !
Marié arrivant à cheval avec un enfant fétiche 2 Participer à un mariage au Rajasthan est un moment de rêve et d’émerveillement (voir l’article que j’avais déjà publié ici, où vous pouvez si vous ne l’avez déjà visionné, en voir un dans une belle vidéo)…
Ici, le marié arrive à cheval avec un enfant fétiche sensé porter bonheur aux futurs époux.
…Nous avons eu la chance d’assister à ce moment exceptionnel au son de danses et de musiques endiablées.


L’Inde des Maharadjas qui nous accueille n’est pas qu’un moment de l’histoire qui serait devenu mythe  aujourd’hui : c’est quelque chose d’encore bien vivant et de très proche dans la mémoire collective sur ces terres de magie où chaque chose peut devenir féerie à tout instant, un peu comme si sous nos yeux ébahis les légendes de Cendrillon ou de la Belle au bois dormant devenaient soudainement réalité dans un étourdissement de sonorités et de lumières éblouissantes.  
Montée des stagiaires au fort et palais d'Ambert 2

Rarement stage carnet de voyage n’aura été aussi somptueux : ici, montée des stagiaires au fort d'Ambert à dos d'éléphant, une certaine façon d’imaginer ce que pouvaient ressentir les princes de ces lieux, montant à leur palais en admirant le paysage…
Yun

Les éléphants de Yuyun STOULS arrivent dans la cour d’honneur et vont docilement se ranger près des muraillent où leurs cornacs nous aideront à en descendre…
Brigitte Privat 3

Double page de Brigitte PRIVAT : une autre fête pour les yeux et le cœur comme sont toutes nos journées ici...
Mariage Jaipur 2

La fête justement : quand les femmes dansent et sont heureuses de nous faire partager leur liesse au son des tambours, des trombones et trompettes (c’était entre Jaipur et Samode, comme un moment en dehors du temps).
1-Brigitte Privat 2Avec Brigitte PRIVAT toujours : une autre double page de son carnet évoquant les saris multicolores qui égaient notre chemin.  Palais-de-Samode-4-copie-1.jpg

Du temps passé au palais de Samode où la cuisine est si bonne, il nous reste l’étrange sensation d’avoir failli rencontrer le maharadja en personne dans les couloirs et les salons finement décorés de dorures et de pierres précieuses.  Nous imaginions parfois peindre au milieu d’un petit Versailles oublié dans le pays des Mille et une nuits…   
Elisabeth Stemmer 1

Plus de mille fenêtres rien que pour la façade du Palais des Vents : Elisabeth n’en est là qu’aux premières d’entre-elles !
Elisabeth Stemmer 2 Un exemple de la prouesse des artisans décorant palais et riches demeures dans le carnet d’Elisabeth : chaque élément du bouquet est une pierre précieuse ou semi-précieuse inclue dans le marbre blanc, à la manière d'une marquèterie, et c'est comme cela dans des fresques gigantesques et raffinées sur des murs entiers, dans la plupart des palais !
Palais du Samode Bagh 2

Un de nos dîners sous les étoiles dans les jardins du palais de Samode Bagh, à la lumière des braseros (nos "nini suites" sont sur le côté d'autres jardins à l'opposé).
Dans les rues au Taj Mahal

Nombreuses sont aussi nos balades dans les rues et les villages à la rencontre d’un peuple attachant, formidable et ingénieux, où se mélangent toutes croyances et religions…
Yun 2

Innombrables sont les marchands des quatre saisons et colporteurs de toutes sortes : il faut les croquer rapidement avant qu’ils ne partent plus loin vendre leur marchandise. Ici, une page du carnet de Yuyun Stouls.
Géraldine Mula

Les conducteurs de tricycles attendent le long des trottoirs le passant fatigué qui louera leurs services. Géraldine Mula dessine celui-ci tandis qu’il dort sur le siège des passagers : il lui reste les pieds et la troisième roue à dessiner lorsqu’il se réveille, mais elle l’a saisi au vol, il est immortalisé !
Rivière Yamuna

Ce qui est incroyable ici c’est qu’on passe sans arrêt d’un extrême à l’autre, d’un univers à un autre : tout se côtoie dans une démesure de bruits et de couleurs qui donnent au voyage une formidable impression de dépaysement . Là, sur toute la largeur du fleuve Yamuna à Agra, les lavandiers et lavandières nettoient et font sécher des amoncellements de linge multicolore...
Temple d'Abanari 2

L’extraordinaire temple d’Abhaneri, édifié au 8ème siècle, et dédié à Lashni (femme de Vishnu) est très fréquenté, et bien qu’il soit en ruine, le culte y est encore mystérieusement fréquent.   Nicole Imberty 2

Une partie de ce même temple dessiné par Nicole Imberty comme une gravure ancienne à la manière des peintres voyageurs du siècle des lumières…
Taj Mahal

La plus somptueuse des visions s’offre à nous avec le joyau du Taj Mahal, tout de marbre blanc et de pierres précieuses qui surgit de la brume au bord du fleuve Marani…
Taj Mahal Yun

Mais pour le peindre c’est de l’autre côté du fleuve qu’il faut aller pour voir apparaître dans la lumière magique du matin l’une des sept merveilles du monde, depuis longtemps classée au patrimoine de l’humanité…
Géraldine MULA 1

L’occasion de réaliser plusieurs panoramiques comme celui de Géraldine Mula,
Nicole Imberty 1 …et de Nicole Imberty.

À présent notre périple se poursuit toujours plus loin, je ne sais quand je pourrai me reconnecter pour publier un nouvel article mais je vous dis « à bientôt », à attendant de vous retrouver pour j'espère, de nouvelles aventures aquarellées.

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Pour vous dire que nous ne vous oublions pas.


Comme d’habitude le stage carnet de voyage est la plus formidable de nos aventures.


Pour vivre et partager en groupe l’exception d’une découverte différente du monde.


Ce n’est pas toujours facile et il faut prendre sur soi pour dépasser les contraintes du voyage et n’en retenir que ce qui restera au retour : des souvenirs d’autant plus beaux que le carnet en sera un témoignage extraordinaire.


Nous sommes là dans le privilège d’un voyage bien différent des voyages organisés traditionnels, et nous savourons la chance que nous avons…


Pour l’instant, parce qu’il y a trop à dire et raconter sur le début de notre voyage, je n’ai le temps de mettre en ligne que ces quelques photos d’instants de découverte et de peinture pris au hasard au début de notre parcours à Delhi.  


Delhi 4

Dans le hourvari du bazar au coeur du vieux Delhi.


Nous en sommes pourtant loin aujourd’hui, et c’est l’Inde des Maharadjas qui nous accueille, complètement époustouflante, étonnante, bouleversante, quand on la regarde d’un point de vue différent du tourisme traditionnel : on dirait vraiment, si ce n’étaient mobylettes, voitures et électricité, que rien n’a changé depuis des siècles tant nombre de choses ancrées dans des réalités empreintes de traditions millénaires et de religion multiples soulignent le caractère « éternel » de la culture du sous-continent.


Quand j’écris ces lignes le soleil se couche dans des ruissellements d’or et de pourpre au son des flûtes et des pakhavaj qui viennent du village tout proche.


Le chant des oiseaux au plumage multicolore en couvre à peine la musique au fond du parc où les marbres du palais se reflètent dans les bassins et les fontaines.


Nous y dormirons cette nuit les yeux emplis d’incroyables images, sans oublier un seul instant la profonde misère croisée sur notre chemin jusqu’au pied des murailles d’ici, qui nous interpelle plus que jamais sur les raisons et les devenirs des équilibres du monde sans cesse à rétablir.


Il sont déjà loin les hourvaris de Delhi et de Jaipur, et pourtant tout proches dans la mémoire toujours vivantes des pages de nos carnets...


Jama Masjid

La grande mosquée Jama Masjid de Delhi vue de sa cour principale : la plus vaste de l'Inde, la troisième du monde musulman... 

Régine Surroca

La même, par Régine SURROCA


Fort Rouge Delhi

Le Red Fort peut à lui seul symboliser une importante part de l'histoire de Delhi : de Shaha Jahan qui en fit un palais moghol des mille et une nuits aux casernements anglais, c'est une multitude d'épopées qui flottent au dessus des murailles rouges en même temps que le drapeau indien... 

 Christine Besson

Le fort de Catherine Besson.  

Mausolée d'Umayun 1

Moins austère que les précédents monuments, le mausolée d'Humayun, chef-d’œuvre de l'art indo-musulman et ses merveilleux jardins marquent un profond virage dans l'art des tombes jardins qui connaîtra son apogée avec le Taj Mahal, les pieux musulmans y voyaient une préfiguration du paradis.

Anny 1

Plus loin, à peine visible à travers les arbres, une coupole bleue turquoise attire notre regard, ce sera le sujet de l'aquarelle d'Anny De La Fouchardière, et de Christine Cailler...

Christine Cailler

Belle double page (en cours d'exécution) de Christine Cailler. 

 Qtub Minar

L'incroyable et gigantesque minaret du Qtub Minar domine les ruines d'une ancienne mosquée, créant dans la lumière du soir le plus romantique des tableaux orientalistes...

Laurence 1

Les ruines au pied de la fabuleuse tour inspirent avec enthousiasme l'ensemble du groupe, dont Laurence Stulz qui en réalise cette pochade..

Anny 2

Quant à Anny De La Fouchardière, elle consacre sa page toute entière à la magnificence du minaret...

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Souvenez-vous : j’étais arrivé en pleine nuit aux portes de la Gaspésie au milieu de la tempête, dans un petit gîte qui m’accueillait avec force sorcières et créatures effrayantes…
Mais ce n’étaient que les effigies des évocations fantomatiques de la fête d’Halloween, que les canadiens vont célébrer le 31 octobre mais dont de nombreuses
maisons arborent déjà le macabre mais paradoxalement "joyeux" décor !

Les propriétaires du petit gîte où nous venons d'arriver se préparent donc comme dans beaucoup d’autres familles à célébrer cette fête folklorique typiquement anglo-saxonne, et j’ai passé une excellente nuit dans cette agréable maison d'hôtes sans être dérangé par les sorcières, les fantômes, ou toute autre inquiétante entité.

Le lendemain, la tempête ne me permettant pas de sortir peindre ou croquer quoi que ce soit sous les trombes d’eau qui s’abattaient sur la région (n'oubliez pas que le mauvais temps est souvent une formidable opportunité pour le peintre carnettiste), j’ai commencé la journée en faisant connaissance avec Rejean, le maître de maison : et c’est là que j’ai découvert un personnage de grande valeur, qui fait autant honneur à ses origines amérindiennes qu’à sa nationalité québécoise et canadienne.
Vous trouverez en cliquant ici un intéressant site vous permettant de mieux connaître sa tribu d’origine : les Montagnais ou Naskapi, (très beau site également
ici).


Quant au gîte La Roseraie, je vous le recommande vivement, n’oubliez pas son adresse si de Québec vous montez en Gaspésie : 525 rue de la mer, à Sainte-Flavie
(tél. 1-88-418-775-1400/1-88-418-3513 et site web cliquez ici).


À présent le soleil est revenu, je vous dis «à bientôt» pour d’autres découvertes…


Régent pour montage Blog

Rejean, le sympathique maître de maison du Gîte de La Roseraie à Sainte-Flavie, que je remercie chaleureusement pour m'avoir accordé temps et confiance, autorisé l'interview, la peinture, et leur publication.

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Aquarelle et croquis au Parc National Forillon


Disposant enfin d’une bonne connexion et d’un peu plus de disponibilité, je vous
retrouve
pour la suite de mon carnet de voyage au Canada en Gaspésie, dans la belle province de Québec.

J’en étais resté au phare du Cap des Rosiers où des paysages splendides m’accueillaient avec leurs falaises abruptes plongeant dans la mer, où je me dirigeais vers un parc national très connu mais désert en cette période de l’année, qui nous ouvre aujourd'hui ses portes .
En fait nous les ouvrons symboliquement car elles sont fermées (comme toutes celles des autres parcs nationaux) en ce moment : il faut si on veut randonner à l’intérieur des parc en respectant les restrictions locales hors saison d’ouverture, le faire en s’acquittant des droits d’entrée journaliers avec les bornes spéciales disposées à cet effet au départ des principaux sentiers, je respecte donc la réglementation si je veux aller plus loin (en plus on peut très bien tomber si on ne le fait pas sur un garde qui peut nous contrôler)…


Panneau de l'ours

Je n'y ai pas rencontré d'ours heureusement, car ce panneau en travers du chemin dans un endroit éloigné de toute présence humaine, n’était pas là pour me rassurer…


Nous voici donc au contact d’une nature intacte où le thème principal du parc est basé sur l’harmonie entre l’homme, la terre et la mer : ici les montagnes Appalaches, qui font partie des plus anciennes montagnes du monde avec leurs roches sédimentaires, parfois volcaniques, disparaissent dans le Golfe du Saint-Laurent.
Nombreuses sont les espèces végétales et animales qu’on peut rencontrer dans le parc, où, dans un mélange de forêt boréale et de toundra alpine, se côtoient le castor, l’orignal, le lynx, et même l’ours. Je n’y vois pour ma part que de nombreux oiseaux et un petit porc-épic pas farouche du tout qui veut bien se laisser dessiner tout le temps qu’il faut, mais pas le moindre humain, c’est la nature comme je l’aime.


Cap Bon-Ami

La page de croquis du Cap Bon-Ami : j’aurais pu faire plus sombre le cap, mais il faut penser lorsqu’on réalise ce type de sujet à conserver l’équilibre des valeurs de sa page afin qu’elle reste harmonieuse une fois terminée…

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Aquarelle - canoë autour du lac Brome

Je ne pouvais quitter les Cantons de l’Est sans vous emmener en canoë sur le
lac Brome, le marécage qui en filtre les eaux et la rivière qui l’alimente.


C’est un nouveau rendez-vous pictural avec l’automne du Québec, dans lequel je continue de partager avec vous cette forme d’aquarelle rapide, simple, ludique
avant tout, qui nous donne le plus de plaisir sur le terrain, cette fois au milieu d'une nature paisible et grandiose
, un vrai bonheur, une valeur
ajoutée à la vie.

Aussi, c'est en pensant d'abord à celles et ceux d'entrevous qui ne peuvent vivre
de tels moments (quelle qu'en soit la raison), que je m'applique à rendre mes montages les plus fidèles possibles aux instants que je vis ici.

À présent c’est de la façon la moins complexe que nous abordons l’eau et ses reflets : assez facile avec les eaux calmes, puisque ce n’est que l’image à
l’envers du paysage qu’il suffit de traduire en respectant bien les valeurs (en plus sombre ou en plus clair des objets).

Enfin, c’est presque cela car il faut aussi penser à certains glacis, mais c’est toujours assez vite fait, surtout quand on applique le « principe des
trois couleurs » (un procédé personnel dont je vous reparlerai peut-être un jour, …à ne pas confondre avec l’emploi des trois primaires dont l’usage est également intéressant mais
moins en connivence avec certains sujets, par exemple celui-ci, à cause de son harmonie chromatique globale).

Au moment où vous lisez ces lignes j’ai pris la route vers Québec, cap plus au nord en remontant le Saint-Laurent, à très bientôt pour la suite…
Voyage Canada 2012 - Rivière du las Brome pour blog

Le souvenir d’une rivière calme qui alimente un lac : une autre façon de pratiquer une aquarelle de voyage rapide et ludique entre technique sèche et humide avec seulement trois couleurs.

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En route pour un nouveau carnet de voyage.


Avec cette vidéo, une petite carte postale sur le chemin d’un nouvel itinéraire en aquarelles et croquis rapides...


Si vous ne le savez déjà, je vous laisse deviner où je vous emmène cette fois ?


Ce qui m’impressionne le plus en arrivant, c’est le gigantisme des choses : des immeubles qui se perdent dans le plafond nuageux, des autoroutes aux immenses
lignes droites parcourues par quelques grosses voitures et un grand nombre de camions extraordinaires, rutilants, colorés, énormes, roulant à grande vitesse…


Si vous voulez m’accompagner dans ces nouvelles aventures, si vous pensez savoir où je suis arrivé et suivre au jour le jour mon voyage et mes croquis (en
tout cas chaque fois que je pourrai vous en faire part), c’est le moment de guetter la mise en ligne de mes nouveaux billets ici !

Alors en attendant, je vous dis « à très bientôt » ?

Camions d'amérique

Ils m’impressionnent tellement que c’est le premier des croquis que je fais en arrivant !

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Aquarelles dans le Haut-Atlas


Voici le dernier article que j'avais consacré dans mon blog français au stage carnet de voyage au Maroc 2012 que j'ai eu le plaisir d'animer dans ce beau pays il y a quelques semaines déjà .

Ce stage fait partie des formations arts plastiques, aquarelle et carnets de voyages que j'ai le bonheur de diriger depuis plus de trois décennies aussi bien en institutionnel qu'en privé dans tout l'Hexagone et en Europe, Afrique et Asie .

Si je partage l'expérience de ce vécu avec vous c'est pour témoigner (s'il en était besoin) de tout ce que peut apporter l'affirmation d'un accomplissement créatif dans des milieux très différents de notre quotidien lorsque l'élan d'une passion commune, du partage, de l'estime et de l'amitié, du respect et de l'enthousiasme s'unissent pour élargir les horizons nous reliant à autrui, au monde et à la vie .

C'est aussi pour vous faire connaître le travail de stagiaires méritoires qui ont suivi un cursus sans prétention mais assez efficace pour procurer un véritable plaisir d'aborder sur le motif des thématiques parfois difficiles sans le moindre complexe .

Aujourd'hui je vous emmène donc avec toute l’équipe de la session «Mystérieuse Marrakech» au pied du Toubkal, en plein Atlas .
Cette fois ce sont des mélodies picturales et sonores très attachantes que vous allez découvrir : il fallait qu’avant de repartir cette atmosphère si particulière
des hautes montagnes d’Afrique du Nord soit un rêve touché du doigt et une nouvelle invitation au voyage pour plus tard, lorsque nos pas et nos aquarelles nous ramèneront ici pour de nouvelles découvertes
aussi inoubliables
Atlas 4 


Cliquez sur le lecteur ci-dessus : au fond de la vallée c’est Imlil, dominé par les neiges du Toubkal (4167 m) . De toutes parts bondissent les torrents descendus des sommets . Vous approcherez en venant jusqu’ici ce qu’ont découvert les participants à notre stage 2012 : une beauté sauvage, des paysages grandioses et un peuple attachant, dont le cœur est aussi grand que celui des cîmes où il bat …  Atlas 1Nous sommes partis de bonne heure et il fait encore frais (nous sommes en

montagne) lorsque nous commençons notre première page à la sortie de Tahanaout sur la route de l’Atlas .
IMGP5119 B
Mais le paysage est si beau que nous oublions la fraîcheur et les premiers rayons de soleil nous réchauffent vite ! (Ici, une partie de l‘équipe en plein travail).
Atlas 2Nouvel arrêt en amont de la vallée, à l’entrée des gorges du Ghighaya qui creuse une profonde saignée à travers la montagne ... 
Atlas 3Plus en amont encore dans la vallée non loin d‘Asni, lors d’une étape au bord de l’oued pour déjeuner dans un petit café, nous avons la surprise d’avoir une séance d’aquarelles toute en musique : des musiciens berbères viennent nous jouer des airs traditionnels tout en posant patiemment pour nous avec une immense gentillesse …
Françoise BOYER 4aTerres rouges et paysage quasi désertique du plateau contrastent avec la verdoyante vallée de Tahanaoute dans le panoramique de Françoise …
Martine Mouchet 5Nos deux premières haltes vues par Martine sur sa page d’amorce illustrant son voyage dans l’Atlas .
Particia Casanova 5Patricia quant à elle aborde toujours ses motifs avec la plus grande synthèse possible, donnant juste sa place à l’essentiel, une autre façon d’être totalement dans le paysage ...
Particia Casanova 6Des profondes gorges de l’oued Ghighaya elle retire cette originale page ou graphisme et couleur pure s’opposent dans la continuité du paysage comme les contrastes d’ombre fraîche et de brûlante lumière auxquels nous sommes confrontés .
Françoise BOYER 4bFrançoise préfère mettre en valeur ces contrastes matinaux par une opposition franche des tonalités (tons chauds - tons froids), et une dualité accentuée des valeurs : c’est aussi une très bonne solution pour traduire ce type de sujet rendu plus difficile encore par l‘effet de contre-jour .
Martine Mouchet 6Nous voici avec les musiciens de Martine : on les voit s’approcher et jouer tout près de nous, enchantés d’être aussi bien auditionnés ! (je vous invite à cliquer sur le lecteur audio de fin d'article en regardant ces aquarelles et croquis de voyage)...
Annick CLAUDE 7Ceux d’Annick  mettent bien en valeur les différents instruments : Le ribab à gauche (instrument de musique Amazigh - très utilisé dans le Sous et la région d’Agadir -), le loutar au centre (sorte de banjo), et le bendir à droite (grand tambour plat généralement sur cadre circulaire - mais aussi carré ou rectangulaire -) qui rythme d’un son à la fois métallique et sourd la mélodie .
Abdelkarim nous dit dans son blog : «Il y a une langue internationale qu' on sent dans nos âmes , c' est la musique .
Les Berbères sont les premiers habitants du Maroc. Ils sont venus du Yémen . La musique berbère date de ce temps-là . Des
études  ont prouvé qu' il y a une même formation des phrases musicales et aussi des rythmes .

La poésie berbère est écrite comme la poésie de la langue arabe littéraire . Elle traite les mêmes sujets : l'amour, la fierté, la
nature, la vie, la mort ... et elle est aussi une poésie philosophique très profonde»  .

À voir en bas du carnet le non du village d’Asni noté par l’un des garçons du café en berbère, arabe et français …
Particia Casanova 7Les musiciens de Patricia : traités au crayon aquarelle avec un minimum de couleurs, une autre façon intimiste de s’approcher de l’âme envoûtante de cette musique venue du fond des âges  et des vallées reculées de ces hautes montagnes .
Martine Mouchet 4Martine nous en indique le chemin avec ses deux aquarelles juxtaposées traduisant les vallées élevées qui nous dominent, dessinés depuis Imlil au pied des plus hauts sommets … Nous sommes encore au milieu des arbres en fleur (à noter le retard de floraison dû à l’altitude en comparaison avec les vergers de la région de Marrakech déjà chargés de fruits) .
Particia FROT 2Patricia FROT met quant à elle l’accent sur l’abondance du manteau neigeux en altitude . Seul un petit village accroché à la pente se découpe en ombre chinoise, présence de la vie jusque dans les plus hautes contrées …
Particia Casanova 8Enfin ce panoramique double page de Patricia CASANOVA résume à lui seul la splendeur de cette excursion : paysages somptueux, contrastes permanents entre mille beautés, rencontres fortes et intenses moments d’émotion sous un soleil éclatant …
Ainsi se termine notre stage carnet de voyage «Mystérieuse Marrakech» .
Avec les deux excursions à Essaouira et au cœur du Haut-Atlas Occidental, c’est à d’autres découvertes que nous sommes invités . Nous y reviendrons plus tard pour nous enfoncer dans les montagnes, pour les traverser et aller à la rencontre d’autres paysages, d’autres aventures, d’autres sonorités …
Et si cette musique si particulière vous a envoûté (e), je vous offre pour terminer ces extraits incomparables qui pourraient accompagner votre voyage si un jour
vous nous suiviez jusqu'
ici

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L'aquarelle comme témoignage

Voyages de par le monde, voyages près de chez soi, voyages intérieurs …

L’aquarelle permet de témoigner des paysages, des rencontres, des émotions éprouvées sur le chemin . Tout est alors à découvrir, ou à redécouvrir même lorsqu’on revient sur nos pas .

Cette approche du monde et de nous-même est une fenêtre ouverte, un passage dans lequel nous pouvons nous glisser pour mieux voir, communiquer, connaître, comprendre …

Le passé nous lègue la production de grands artistes qui sont toujours là, présents à travers leurs œuvres et leurs écrits, pour nous transmettre leur expérience .
delacroix-femme.jpg

"Etude d'une femme d'Alger d'après Delacroix" A. MARC 2004

Réalisation : croquis aquarellé, peinture à l'aquarelle . Couleurs utilisées : alizarine cramoisie, brun de pérylène, jaunes de Naples et auréoline, terre d'ombre brûlée, bleus outremer clair et de cobalt , vert de Hooker .
Etude à l'aquarelle et au crayon graphite 2B 16,5 x 16,5 cm sur papier Canson grain fin 200g/m2d'après un dessin aquarellé de Delacroix réalisé en 1832 lors de son voyage au Maroc .Il n'y a pas de couleur dominante mais un mélange subtil de teintes chaudes et froides, ou les mélanges optiques et les harmonies de semblables participent au calme et à la volupté se dégageant de cette scène . Mieux que l'observation, des exercices réalisés d'après les croquis et aquarelles de nos grands maîtres sont très utiles à la compréhension de la façon dont ils travaillaient ...
Aujourd’hui, grâce à l’édition et Internet, nous pouvons explorer encore davantage le foisonnement de la création, et c’est un bonheur que d’y retrouver des signatures de grande renommée .
Pourtant des créateurs de talent ont été et sont encore ignorés des circuits de la popularité ou même de la simple reconnaissance de leur entourage ; eux aussi apportent, ou disent et transmettent des messages utiles, émouvants et vrais …
cuisinier-bouhaut-launay.jpg"Personnage et cuisinier pendant le ramadan" A. MARC 2004, d'après
Bouhaut-Launay
.Aquarelle et crayon graphite 2B 17 x 13 cm sur papier Canson grain fin 200g/m2 d'après deux études aquarellées de Bouhaut-Launay réalisées entre1928 et 1931 pendant qu'il était administrateur des Colonies . Réalisation : croquis aquarellé, peinture à l'aquarelle . Couleurs utilisées : brun de pérylène, jaunes de Naples et indien, terre d'ombre brûlée, bleu outremer clair . Temps total de réalisation : 6 mn pour le personnage, 20 mn pour le cuisinier .

Voilà un artiste de grand talent qui est totalement inconnu : c'est une grande injustice, car il a laissé des carnets du plus grand intérêt .  La justesse du traît, la simplicité des couleurs, sont déterminants dans la puissance d'expression réaliste des sujets .
Cependant, nous trouvons toujours dans ce foisonnement la même constante : celle du voyage source de réflexion, d’inspiration, de ressourcement, de création, de témoignage .
Mes propres déplacements lointains ne sont pas très nombreux ni extraordinaires, mais ils deviennent infinis et merveilleux dès l’instant où la pratique de l’aquarelle est en elle-même un voyage qui ne se termine jamais .
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"Danse de la tribu des M'Goun, Carnets du Maroc" A. MARC 2000 Réalisation : aquarelle directe sans dessin préalable sur papier Montval grain fin 300g/m2 . Couleurs utilisées : jaunes de Naples et indien, terre d'ombre brûlée, bleu outremer clair et de cobalt, rose permanent et rouge de Chine Sennelier .  Temps total de réalisation : environ 18 mn pour le groupe musiciens - danseurs, 7 mn pour la danseuse en haut à droite .
Le seul fait de donner quelques coups de crayon, de préparer une couleur est un voyage, souvent une découverte qui stimule l’imaginaire, nous entraîne dans une autre forme de réalité …
Ce simple constat m’a amené à reconsidérer mon concept des carnets de voyages .
Il ne s’agit plus seulement pour moi d’obéir à des impressions fugitives plus ou moins hâtivement jetées sur le papier, car elles ne donnent qu’une impression de « survol » des sujets abordés . C’est autre chose qui m’intéresse, tout autre chose, dont je vais prochainement vous parler …
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"Géraldine tournant la tête, Carnets du Jura Oriental" A. MARC 1999 Dessin crayon graphite 2B et aquarelle sur papier Montval grain fin 300g/m2 . Réalisation : croquis aquarellé, peinture à l'aquarelle, format H 16 x L 14 cm . Couleurs utilisées : jaunes de Naples, alizarine cramoisie, terre d'ombre brûlée, bleu outremer clair . Temps total de réalisation : environ 7 mn .
Pour l’instant, évoquons l’immédiateté : s’il faut du temps pour voyager en s’imprégnant des nouveaux univers que nous pouvons rencontrer, il faut beaucoup plus de temps encore pour en traduire la perception avec fidélité sans trahir les vérités, les particularités et les valeurs que nous offrent les seules
apparences de la réalité . C’est dire s’il faut en donner une vision plus complète, approfondie, authentique que celle d’un regard initial, d’une première impression ou d’un simple « cliché » .


marche-brocante-essaouira-.jpg

"Coin de souk à Essaouira", Carnets du Maroc A. MARC 2004 Aquarelle directe sans dessin préalable, et rehauts graphiques au feutre Pitt Faber Castel pointe F sur papier Montval grain fin 300g/m2 . Réalisation : croquis aquarellé, peinture à l'aquarelle, format H 16 x L 25 cm . Couleurs utilisées : jaunes Indien et de Naples, alizarine cramoisie, terre d'ombre brûlée, bleu de cobalt, vert de Hooker . Temps total de réalisation : environ 12 mn .
Cependant je ne rejette pas la nécessité du témoignage immédiat, du travail réalisé presque instinctivement
sous l’exigence de l’instant . Je les préconise même comme exercices de rapidité, d’éducation de l’œil et de la main au service de la spontanéité, de la vivacité, de la précarité et de la beauté du moment . C’est même la nécessaire condition à un résultat traduisant au plus près les manifestations de la vie dans ce qu’elle nous offre de plus fragile, éphémère, passager .

chien-jouant-.jpg

"Chien jouant, Carnets d'Andalousie" A. MARC 1996 Dessin crayon graphite 2B et quarelle sur papier Montval grain fin 300g/m2 . Réalisation : croquis aquarellé, peinture à l'aquarelle, format 10 x 14 cm . Couleurs utilisées : jaunes de Naples, terre d'ombre brûlée, bleu outremer clair . Temps total de réalisation : environ 6 mn .
Sans m’éloigner de mon concept sur lequel je reviendrai, je vais dans un prochain article en développer les procédés .

 

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Demandez le programme..!

Voici le programme de mes stages à l'atelier de la rocaille.Désolé pour le Queras que j'avais programmé, mais cette belle région n'attire pas les élèves en quète de créativité... sans les cimes en fond d'images !On me parle d'une possibilité en Ardéche, lieu de stage estival en diable.. faut voir..En fait l'atelier est une valeur sûre, valeur refuge , le dépaysement est dans la tête, le soleil sur les chevalets..la piscine peinte sur la toile...!Ah.. l'atelier et le parking assuré juste devant la porte.. cela n'a pas de prix.12272727079?profile=original
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Programme des stages à l'atelier de la rocaille

ETE 2011

 


aqua-tete-15x25.jpg

 

Du 8 au 12 août

l'aquarelle et le portrait

le matin de 9 à 12h ou l'après midi de 14 à 17h

 

 Nous devrons choisir le matin ou l'après midi, je ferai la journée complète si les inscriptions dépassent 15 les personnes

130€
ou 170 sans le matériel que je vous fournis
 (papier  aquarelle et boite de couleurs et pinceaux)

 

nu devant miroir

 

 Du 22 au 27 août

Le nu et la figure .

Techniques mixtes et bidouillage

le matin de 9 à 12h ou l'après midi de 14 à 17h

 Nous devrons choisir le matin ou l'après midi,

je ferai la journée complète si les inscriptions dépassent  les  15 personnes

 Réservations dès maintenant.

10 personnes maxi par session


  mail:

alaingegout@gmail.com


  www.sans-pitre.com


www.alain-gegout.odexpo.com 


atelier de la rocaille rond-point de bretigny

01280 Prevessin moens


06 14 59 57 22

 

 prix pour chaque stage et pour 3h par jour à l'atelier

130€

 plus participation aux frais du modèle qui viendrait poser pendant 3 h 

Ensuite nous travaillerons à partir des études faites d'après nature


 Sans le matériel

170€

 je fournirai dans ce cas, papier peinture et vernis acrylique

 

50€ d'acompte lors de l'inscription

15% de réduction si participation au deux sessions


 

                                                  










 



 

 

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