Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (28)

Trier par

LE LOUP DES STEPPES (extrait)

Au cours des années j'étais devenu un sans métier, un sans famlille, un sans patrie, je me trouvais en dehors de tous les groupes sociaux, seul, en conflit âpre et continuel avec la morale et l'opinion publique; personne ne m'aimait, nombre de gens m'étaient hostiles, et bien que je vécusse encore dans le cadre bourgeois, j'y étais, par ma façon de penser et de sentir, absolument étranger.

Hermann Hesse (traduction Juliette Pary)

Lire la suite...

12273420660?profile=original

Millenium Festival GIRL GANG (festivalmillenium.org)

Nominé meilleur documentaire au Prix du cinéma suisse 2023, "Girl gang", est la troisième réalisation de la cinéaste suisse Susanne Regina Meures (Raving Iran (2016), prix "Visions du réel" du film le plus innovant et Saudi Runaway (2020).

Pendant 4 ans, le film suit Léonie alias "Leoobalys", une célèbre influenceuse allemande.

Tout commence comme dans un conte de fée: « Il était une fois une jeune fille à qui ses parents avaient offert un miroir noir. Et quand elle regardait à l’intérieur, toutes les autres filles de ce monde pouvaient la voir et l’entendre. Venez et suivez-moi ! dit la fille. »
Et des milliers de filles vont bientôt la suivre, toutes les ados insatisfaites de leurs vies, en prie à la solitude, à la recherche d'un modèle seront très vite "accros" aux posts de cette "copine virtuelle" soit Léonie. Quatorze ans, Léonie vit dans la banlieue berlinoise, elle reçoit l'amour inconditionnel de ses parents, elle est studieuse et joue avec son cocker et son chat à trois pattes. Mais peu à peu sa notoriété est telle que la famille se voit offrir les services d'un média manager et les marques d'articles pour jeunes vont les combler de cadeaux et de chèques pour valoriser leurs produits.
Une course s'installe pour atteindre le million de followers, ouverture vers la célébrité.

La famille toute entière se retrouve bientôt embrigadée dans ce tourbillon de publications boostées par les sponsors qui en demandent toujours plus et finissent par régenter leur quotidien. Les parents ont même abandonné leur emploi pour se consacrer corps et âme à l'ascension sociale de leur fille, et tout cela, bien sûr, pour lui assurer un avenir doré.
Pourtant Léonie n'a aucun talent particulier, long cheveux roux, sourire toujours aux lèvres (du moins au début), son seul talent est de savoir maîtriser encore mieux et plus vite les réseaux sociaux. Maquillage et retouches photos n'ont pas de secrets pour elle. Il y a même quelque chose de pathétique dans l'énergie que déploie cette famille pour se mettre constamment en scène dans des situations souvent ridicules. Pourtant cela fonctionne, alors personne ne souhaite arrêter sauf peut-être Léonie devenue esclave des diktats commerciaux et très peu mûre pour supporter cette pression constante sur le long terme. Mais qui peut résister à une foule en délire qui vous crie son adoration? Alors Léonie retrouve son sourire et embrasse ses fans avec enthousiasme. Le «gang», ce sont elles, ces milliers de fillettes qui se bousculent dans les grands centres commerciaux pour approcher leur idole, menaçant de rompre les barrières de sécurité. Parmi elles, Susanne Regina Meures suit Mélanie, une fillette de 13 ans, admiratrice inconditionnelle, créatrice d'un fan-club Leoobalys, autorisée par sa mère à utiliser les réseaux sociaux et qui n'hésite pas à y consacrer 12h par jour voire 19h sacrifiant ses heures de sommeil.

12273421069?profile=original

Susanne Regina Meures livre des chiffres effrayants: 80% des ados rêvent de devenir des influenceurs et 50% des adolescentes se sentent plus proches d'une influenceuse que d'une amie. Mais ces candidats sont-ils tous aussi bien encadrés que Léonie. Les marques n'hésitent pas à exiger des images plus érotiques et sexy. Un métier qui semble facile mais dont on ne mesure pas les implications: une soumission jusqu'à l'angoisse aux exigences des marques, un timing de plus en plus serré, un sacrifice de sa vie affective car on se rend compte que Léonie n'a pas d'amis et paradoxalement presque pas de relations sociales. Un constat terrible que sa mère n'hésite pas à partager dans le film: «La seule chose à laquelle Léonie a dû renoncer pour mener sa carrière d’influenceuse, c’est sa vie sociale.» Et elle ajoute : "Je n'ai pas de rêve à moi". Elle et son mari ont choisi de vivre le rêve de leur fille.
Mais au fil du temps, ce rêve ressemble de plus en plus à un cauchemar: Léonie est souvent de mauvaise humeur, elle rechigne au travail, revendique le droit de ne rien faire.
Alors que Mélanie échappe au monde superficiel des réseaux en nouant de vraies amitiés, Léonie n'a plus vraiment de prise sur sa propre vie, elle est devenue elle-même un produit. Le tout est de savoir combien de temps une telle alinéation peut durer.

A voir pour découvrir l'envers du décor des influenceurs, un film qui ne porte aucun jugement mais autorise chacun à se faire une opinion sur un phénomène qui fait briller les yeux des jeunes et moins jeunes.

Palmina Di Meo

12273420494?profile=original

Lire la suite...

Berceuse

Je pourris.12273420259?profile=original
Ô mais, tout doucement,
sans jamais déranger personne,
au gré du soleil
de la pluie
et du gel.
Je ferme les yeux
et voilà que me bercent
à nouveau
les sifflements
du ruban de la scie.
Je ferme les yeux
et voilà que me bercent
à nouveau
les embruns de sciure.
Je ferme les yeux
et voilà que me bercent
à nouveau
les parfums des résines
de chez moi.
Ô ne plus jamais
rouvrir les yeux !

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

12272608282?profile=original

Chères amies et amis de la galerie,

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter son prochain vernissage du 06 avril 2023 pour son exposition collective !

Les artistes présents pour cet événement sont :

 

Alain Godefroid (Be) peintures et dessins,

Karine Levy (Fr) peintures,

Ambre Kalène (Fr) peintures,

Isabelle Delacre (Fr) peintures,

Izabelle Lenoir (Fr) peintures,

Frédéric Barillon (Fr) sculptures,

Benheine (Be) techniques mixte.

Ainsi que la styliste Théodora (Gr) sacs à main fait main dans mes vitrines (pièces uniques), Et la styliste d’ameublement Jeanne Julien art (Fr) sièges fait main (pièces uniques).

 

Vernissage le jeudi 06 avril de 18h 30 à 21h 30.

Finissage les 29 & 30 avril de 11h 30 à 18h 30.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition sur mon site Internet :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-06-04-2023-et-son-agenda-culturel/

Lien vers l’annonce de mes réalisations, projets et dates clefs :

https://www.espaceartgallery.eu/realisations-projets-et-dates-clefs-de-la-galerie/

Pour visionner les 164 vidéos d’artistes sur YouTube :

https://www.youtube.com/@espaceartgallery4966  +/- 52.800 vues…

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

*

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 2.0

Administrateur général

*

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles - Belgium

GSM: 00.32.(0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

http://www.joseduchant.be/

Lire la suite...
administrateur littératures

Nouvelles, opuscule, poésie, poème dramatique, biographie, la soirée du 24 mars fut riche, magnifiquement variée, imprégnée d'émotions, de sourires, de rires et de bien d'autres sentiments. Tous les participants impliqués et à fond dans leur rôle et leurs passions. Personne n'a vu les 90 minutes passer, tous captés ! Après une sobre présentation de la soirée par Thierry-Marie Delaunois , la parole fut donnée aux participants, tous artistes et auteurs dans l'âme.

Rémie Gustave : claire, droite, souriante, en présentation son opuscule "Elles vont se faire !";

François Delcambre : proche du public, convivial, avec son poème "SoleilS";

Taya Léon : investie, inspirée, avec notamment "La Terre travestie";

François Badoud en duo avec l'artiste Camille Raséra pour une lecture de "Descendre", texte lauréat à l'aide nationale à la création de texte dramatique 2022 ;

Anita De Meyer : en verve avec la lecture d'un billet plein d'audace et d'humour ;

Manuel Verlange : en phase avec Jean-Luc Van Damme, en pensée avec nous, pour nous présenter "Banana split", une biographie du très prolixe producteur pleine d'anecdotes et... pour en savoir plus l'ouvrage est disponible aux éditions Academia.

Cette soirée s'est déroulée avec la présence très attentive de Aurélie Vautrain Ledhent, éditrice, succès phénoménal, les visages épanouis, beaucoup d'animation et surtout... du monde !

Très prochainement les photos de Anita De Meyer sur Facebook.

Lire la suite...
administrateur théâtres

Avoue! Lorca!

SPECTACLES

Du 23 mars 23 au 1er avril : LE PROCES EN HERESIE DE GARCIA LORCA

Un festival de flamenco est une injure à l’autorité de Dieu! C’est du lourd, mais du vrai, des émotions à fleur de peau.  Des souffrances humaines, des artistes bafoués, la parole confisquée. La révolte qui gronde?

De tous temps, la procédure de l’Inquisition est invariable de par le monde, comme dans la célèbre fable du Loup et de l’Agneau. C’est la loi du plus fort qui prévaut. Non celle de la raison, encore moins celle du cœur. Le texte de José Perez fourmille de rancœurs contre le pouvoir absolu des usurpateurs de tous horizons, en particulier celui bien sûr, de Francisco Franco dont le régime antidémocratique a perduré jusqu’à sa mort, en 1975. En outre, José Perez stigmatise le despotisme d’une église hypocrite, cupide et corrompue qui traitait les femmes comme des esclaves soumises au pouvoir de l’homme. Dénuées du droit à la parole, comment exister? L’église de l’Inquisition a le plus grand mépris pour la femme tentatrice bien sûr inspirée par Lucifer en personne. Et même si les temps bibliques ne sont plus les nôtres, l’autorité religieuse n’hésite pas à manipuler les écrits du grand Saint Paul qui ont vraiment bon dos, pour asséner sa vérité!

Le Grand Inquisiteur qui instruit le « procès en hérésie «  refuse de voir que les femmes célèbrent la vie et la donnent. Santa María llena eres de gracia! Alors que les graines qu’elles sèment sont justement celles de la dignité humaine et de la joie de vivre. C’est leur voix qui chante l’espoir des idées nouvelles. Parce qu’il faut bien qu’elles se battent pour exister.  » Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère »

garcia-lorca-2.jpg?w=1024&profile=RESIZE_710x

Le poète maudit Federico del Sagrado Corazón de Jesús García Lorca a pris le parti de soutenir la vie, la musique, la danse, le chant de la la terre, la joie, la magie de la poésie, contre le mensonge et la prédation institutionnalisés. Il préfère la vérité de la vigne à celle du calice… dont, comble de l’imposture, même son éminence Le Grand Inquisiteur se gausse avec mépris. Sous nos yeux, le poète a le ventre noué par la peur, et ne peut s’en remettre quà Dieu pour sa défense.

Ainsi, José Perez rebat les cartes, prend appui sur l’injustice profonde infligée à son modèle culturel, Garcia Lorca qui tomba sous les balles dans sa ville natale de Grenade le 19 août 1936, en pleine guerre civile espagnole, pour ses idées de gauche. A lui d’instruire un juste procès … des noires années du franquisme!

Pour interpréter son texte, l’auteur s’est entouré d’une équipe de choc: des femmes. Toutes vêtues de redingotes et pantalons noirs qui incarnent surtout des hommes, pour chanter ce procès factice qui broie tout notre sens de la Justice. Dès le premier tableau, elles apparaissent toutes comme des cariatides marquées par la vie, fichées droites contre un mur, prêtes elles aussi, à être fusillées?

Elles émeuvent, par leur jeu précis, leurs regards de souffrance muette, leurs visages aux traits et cheveux tirés, sans l’ombre d’un maquillage, pour dire leur vérité et celle du poète mythique de l’Espagne en colère. 

Car Garcia Lorca veut célébrer le bonheur et l’émerveillement de la vie ici bas et refuse de se soumettre à la peur. Les promesses de l’au-delà qu’il refuse catégoriquement n’ont aucune prise sur lui. Un monde où se lève la menace du fachisme partout en Europe est une menace pour l’intégrité de tous.

garcia-lorca.jpg?w=768&profile=RESIZE_710x

Le travail au cordeau de Denis Gayzal, le metteur en scène est efficace et bouleversant. Les chants du terroir hispaniques de vous nouent le ventre tandis que la guitare sonne le glas. La troupe de comédiennes joue avec conviction la Comédie humaine. Toutes sont attachantes et par bonheur, il n’y en n’a que l’une d’elles, celle qui joue le rôle du Grand Inquisiteur, pour incarner le Mal absolu d’un procès sans espoir de défense. Lorsque L’arbitraire règne en maître, il faut se battre.

garcia-lorca-1.jpg?w=1024&profile=RESIZE_710x

Extrait:

Le Grand inquisiteur: Silence! Recroqueville-toi Lorca! Abjure! Prosterne-toi! Et unis-toi à l’ Eternel, fût-ce dans des noces de sang!

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

De José Perez

Mise en scène : Denis Gayzal

Avec Florine Elslande, Myriam Kaminski, Cecil Rgt , Sylvie Rigot et Jocelyne Sadis

Théâtre La Clarencière Rue du Belvédère 20 à 1050 Bruxelles Réservations www.laclarenciere.be

Lire la suite...

Printemps

Toutes fleurs dehors,12273421091?profile=original
le grand magnolia a dressé de son corps
un haut rempart
qui a découragé l'hiver.
Seules passent sans crainte
les trop agiles averses de giboulées.
De l'une d'elles est tombée
une fine plume de neige
qui a éveillé le rêveur.

Lire la suite...

mélangez-vous

Par un phénomène étrange
La lumière du soleil
A fécondé la Terre notre mère
Des océans est sortie la vie et tous ses mystères
4 milliards d’années plus tard il semblerait que ce soit l’homme le plus évolué de tous les êtres vivants
C’est Lucie qui l’a déclaré
Le premier homme était une femme
De parents inconnus
Si Lucie ignore ses origines
Les hommes d’aujourd’hui déclarent l’avoir identifié avec certitude en Afrique australe
Lucie avait la couleur de la Terre
Sa peau entre le rouge et le noir et ses yeux surement aussi bleus que le ciel
Ses enfants l’ont quitté pour explorer les cinq continents où s’écoulent les chagrins
Et tel un prisme les voyages ont donné aux hommes et aux femmes toutes les couleurs de l’univers

La Terre a fait des ronds

L’humanité ne maîtrise plus les connaissances qu’elle acquière
Dans les salles d’attente blanchit par l’ennui
Les enfants de Lucie broient du noir
La couleur de l’encre des administrations
La vérité et la paix subissent des éclipses périodiques attribuées à l’astre du mal
Cependant au cœur de tous les êtres vivants
Une molécule nommée désir
Diffuse les couleurs de la justice de sa voix maternelle

Je m’appelle Adam
Comme vous je préfère les pommes et les sourires à l’ignorance et à l’inquisition
J’aime les chemins de terre
Les herbes folles
Les grimaces des nuages
Le scintillement glorieux des étoiles
Les ruisseaux des paysages éloquents
Telles les rides mémoires des désirs satisfaits
J’ai une fille
Elle a dans la bouche toutes les langues du monde
Elle parcourt le chemin de ses ancêtres
Dans sa poche elle possède un livre où est écrit
« N’oubliez pas l’hospitalité, car c’est grâce à elle que quelques, à leur insu hébergèrent des anges »
Sur le balcon une colombe blessée a fait son nid
Pardon pour le petit dérangement roucoule t elle
A Pâques j’aurai des petits bébés tout rose
Qui prendront leur envol dans le Melten et le Laudaire au-dessus de vos colères

Lire la suite...

Regards

Que sont devenues ces quelques gouttes de regards que Vous daigniez m'accorder parfois, et qui12273419257?profile=original suffisaient à étancher ma soif du monde ?

Se sont-elles desséchées dans des déserts sans fins ?

Ont-elles inondé des grandes plaines devenues ainsi mers de boues ?

Toujours la même question.
Toujours la même soif.

Lire la suite...

12273419056?profile=original

Titre français: "La femme qui murmurait à l'oreille des éléphants"

Tout commence par la rencontre entre une petite paysanne et un éléphant pris au piège dans la jungle thaïlandaise pour être voué à l'industrie du tourisme. Lek Chailert lui fait le serment de consacrer sa vie à aider les éléphants. En dépit de la promesse faite à sa mère de trouver un job dans l'administration, ce qui lui vaudrait des soins de santé gratuits, Lek suit sa vocation et consacre sa vie à sauver des éléphants maltraités et dressés pour assouvir les demandes extravagantes du public des cirques et autres parcs d'attraction où des éléphants sont élevés à coups de fouet ou de pique pour faire "le beau", saluer ou même rouler à vélo.

Avec la bénédiction de sa mère, Lek prend le risque de braver la mafia pour créer une réserve naturelle où ses "pensionnaires" récupérés, même en fin de vie, puisse goûter à la liberté et mourir dans la dignité et le bien-être. Maintes fois menacée, au risque de sa vie, elle mène son combat dans un environnement sourd à la souffrance où l'argent fait foi et loi.
Autrefois animal sacré, l'éléphant est aujourd'hui une marchandise essentielle du développement touristique de la Thaïlande qui a enregistré durant la dernière décennie des records en terme de bénéfices. La plupart des 3 000 éléphants d’Asie restants en Thaïlande vivent aujourd'hui en captivité dans des conditions précaires. La crise du COVID a amené son lot de ravages. La plupart des mahouts (dresseurs et soigneurs d'éléphants) sont rentrés chez eux face à la pandémie abandonnant les animaux à leur sort et à la famine (l'interruption de l'affût des touristes ayant engendré une crise économique sans précédent du secteur). Mais serait-ce aussi le début d'une prise de conscience sur le chemin de la rédemption ?

Le film, remarquable par la qualité des images, suit Lek dans ses batailles pour le sauvetage de chaque individu et nous plonge au coeur d'une histoire d'amour entre les hommes et cet animal dont l'intelligence et le sens de la solidarité au groupe ne sont plus à prouver.

Ce film porte le thème dominant de cette 15ème édition du festival : placer l'humain et l'humanité au centre des débats et ce qui ne gâte rien il dresse le portrait d'une battante dans une société où la femme marche derrière l'homme et a vocation à se taire.

Après un premier film réussi sur les ravages de la drogue et de l'alcool sur la jeune génération d'une petite bourgade dans le Yorkshire (Meilleur premier LM britannique au East Film festival 2010), Jez Lewis continue à produire des documentaires (dont Ghosts sur l'immigration clandestine chinoise au Royaume-Uni) et s'apprête à sortir avec sa partenaire Rachel Wexler et leur société de production Bungalow Town Productions, un nouveau portrait de femme, celui d'une jeune sumo japonaise, une combattante dans une société toujours trop machisme.

Lek Chailert sera présente lors de la projection du film le 26 mars.

Palmina Di Meo

Retrouvez le programmation complète du festival via le lien:
http://www.festivalmillenium.org/fr/page-daccueil/

Lire la suite...

Raisins de verre

Comme Elle, vous représentez la beauté sur terre.12273418286?profile=original

Comme Elle, vous êtes lumineux.

Comme Elle, vous êtes tout en galbes et rondeurs.

Comme Elle, vous êtes d’un toucher velouté.

 

Mais jamais le vent ne vous échevèle.

Mais jamais le vent ne chante dans vos cheveux.

Mais jamais le vent ne me fait parvenir votre parfum.

Mais jamais vous ne m’apporterez le goût de sa bouche.

 

Elle, elle sera toujours la plus forte, je dois m’y faire.

Lire la suite...

12273416295?profile=original

12273416682?profile=originalDominique (Thierry Helin) et Gilles (Vincent Minne), deux flics se retrouvent matins et soirs au vestiaire, lieu de confidences au moment d'endosser ou retirer les attributs du pouvoir: uniforme, gilet pare-balles, matraque. c'est aussi l'endroit de la césure entre la sphère professionnelle et privée. Ils sont co-équipiers et très différents l'un de l'autre. Dominique est un sanguin. Gilles est plutôt sans histoire. Le foot est son principal centre d'intérêt. Il est aussi l'oreille bienveillante de Dominique sans toutefois s'impliquer plus que nécessaire. Quand Dominique lui fait part de ses soupçons quant à l'infidélité de sa femme, Gilles le taquine. Mais pour Dominique qui a besoin d'un environnement rassurant après une journée de stress et de violences, la coupe est pleine. Il est persuadé que sa femme le trompe et comble de l'ironie, avec un noir. Peut-être un talentueux joueur de foot? Il confie à Gilles qu'il est prêt à la "buter" quitte à se tuer lui-même.

12273416498?profile=original

Servir et protéger, ce sont les missions qui doivent les guider en tant que forces de l'ordre... On les retrouve le soir. Gilles remonte les bretelles à Dominique: "T'es sorti des clous. On s'est mis à trois pour t'écarter" car oui, Gilles a passé ses nerfs sur un jeune noir sous prétexte de "rébellion". Mais Gilles ne va pas au-delà de la mise en garde. Dans la police on se serre les coudes. Sauf que Dominique dispose d'une arme...

"Deux flics au vestiaire" fait partie d'une trilogie écrite par Rémi De Vos (éditée chez Actes Sud) à la demande du Poche avec pour objectif de faire rire à propos des bavures policières. Sauf qu'on ne rit pas vraiment. Même si le sujet est traité sur le mode de la blague (Allons, si on dit qu'on va tuer sa femme, c'est qu'on ne le fera pas, sinon on se tairait), la gravité du propos et sans doute son actualité, nous assène le texte comme un coup de poing. Racisme, féminicide, indifférence, passivité face aux actes de violence, nous sommes tous concernés.

Le Poche a suscité le débat il y a quelques jours en invitant Valentin Gendrot, journaliste infiltré dans la police parisienne dont les révélations avaient déclenché en France une vaste enquête.

12273417681?profile=originalSi la violence n'est pas montrée dans la pièce, on se souvient de l'affaire Michel Zecler, un producteur de rap martiniquais tabassé par plusieurs policiers à son domicile et dont l'agression avait été filmé par des caméras de surveillance par un heureux hasard avec des images particulièrement choquantes.

Thierry Helin et Vincent Minne sont parfaitement complémentaires lorsqu'ils enfilent les caractères de ces personnages hors cadre: un homme violent et à cran et un passif un brin évaporé coincé dans la trouille et le démenti, tous deux représentants de la force et de l'ordre publics.
Un affrontement qui interpelle et suscite la réflexion sans réellement l'alimenter. Le débat est à chercher ailleurs.


A voir au Poche jusqu'au 25 mars.

Palmina Di Meo

12273418458?profile=original

Lire la suite...
administrateur théâtres

SPECTACLES

Des gens de l’Art au théâtre du Parc pour jouer Pinocchio


Comédien auteur, metteur en scène, Thierry Janssen  nous  livre  au théâtre du Parc une adaptation originale du conte moralisateur italien bien connu  de  Carlo Collodi (1883).  Dans ce spectacle savoureux et  grisant, tant pour les adultes que pour les enfants,  l’auteur  déploie habilement  un  fantastique  arsenal théâtral fait de textes subversifs et drôles, pimentés d’une dose bien rafraîchissante d’italien. Un arsenal fait d’espaces bien construits, de corps  brûlants  de dynamisme, de  sons  et lumières qui n’ont rien à envier au cinéma. La brillante mise en scène ne manque pas d’humour et  est signée Maggy Jacot et Axel de Booseré. Les enfants adorent ! Les comédiens Aurélien Dubreuil-Lachaud et Mireille Bailly se partagent astucieusement  les rôles de Lino, le chat, Arlequin et Colombine, le renard et Vanda. L’ambiance est celle de la Commedia dell’arte, les enfants jubilent.


Julien Besure, Fabian Finkels Photo Aude Vanlathem

Lorsque le tissu est à l’endroit,  on croit voir ce que l’on attend, à savoir  la reconstitution subtile et resserrée  des tribulations du jeune pantin de bois  à travers  l’évocation de ses multiples métamorphoses dans un univers de magie et de rêve. Puisque c'est là  que  se trame de fil en aiguille  un  parcours complexe vers la découverte de son humanité, ciselée avec ferveur par l’amour de  Gepetto,  son génial créateur.

Mais, première surprise, le Pinocchio que l’on a devant les yeux est d’emblée  un vif  jeune homme, en chair et en os sous les traits du  pétillant Julien Besure,   en comédien tête d'affiche d’une tournée théâtrale  du spectacle « Le avventure di Pinocchio ». Place au mystère du théâtre dans le théâtre. Les enfants sont éblouis.   Et dès l’entrée de jeu, l'extraordinaire vedette du théâtre du Parc,  Fabian Finkels, dans le rôle du directeur  de la troupe prévient :  l’histoire  sera extraordinaire : vraie ou pas, c’est aux spectateurs d’en décider. Vrai ou faux ?  Il promet de ne jamais mentir, de parler vrai. Mais, qu’est-ce que parler vrai ?  Doit-on le croire ?  Faut-il croire les deux gredins escrocs et séducteurs  en carricatures de renard et de chat ? Doit-on croire la pauvresse Fée Dora dont la blessure est une morsure de chien pour avoir volé un pain? Comment fait-elle pour devenir une vraie féé bleue ? Peut-on en tomber amoureux ?


Mireille Bailly, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Karen De Paduwa, Fabian Finkels, Julien Besure, Thierry Janssen, Elsa Tarlton Photo Aude Vanlathem

C’est alors qu’ à l’envers du tissu, on  découvre une toute autre histoire. Eternelle ou anecdotique? Certes, misérable et merveilleuse. Emouvante, donc.  Celle d’une résistante communiste indigente (Elsa Tartlon)  poursuivie par les forces de l’ordre.  Celle  de Sofia – le nom est bien choisi – joué par  une éblouissante Karen de Padoua.  La régisseuse codirectrice est  rebelle aux bruits de bottes qui déferle sur l’Italie. A l’occasion, elle  se montre même à cheval sur  la question de l’orthographe,  question de  préserver la complexité de la langue, partant, celle de la pensée. Pressent-elle que Joseph Goebbels, quelques années plus tard,  dira  « Nous voulons convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées » ? Elle est  bouillante et prête à la révolte  et bataille avec le direttore  en refusant d’aller se produire devant un public de fachistes en marche sur Rome et  rassemblés  à Santa Marinella.    Puisqu’en effet,  tout se passe il y a cent ans, en octobre 1922,  alors que  fermente la grogne  des Italiens après  un  traité de Versailles qui les a  bernés, alors que sévissent la faim et la misère dans les villages toscans, une réalité sociologique qui n’épargne ni les ouvriers ni les paysans. Peut-être même que cela se passe  autour du  31 octobre… ce jour de 1922 où un certain Benito Mussolini  s’approprie la présidence  du Conseil du Royaume d’Italie.

Très prosaïquement, toute la question pour la troupe de forains n’est-elle pas de trouver de l’argent coûte que coûte,  simplement  pour ne pas mourir de faim? Alors, aller jouer devant les troupes du Duce…c’est un moindre mal !  Avanti ! tranche le direttore.

En  filigrane, on voit aussi apparaitre un autre thème.  Celui d’une société de loisirs et de consommation souvent abêtissante,  où l’on fuit l’effort et les contraintes pour de vains plaisirs. …  ce qui arrange bien sûr les profiteurs et les  dictateurs de tout poil.  Le très crédule Pinocchio n’est-il pas  prêt à enterrer son argent dans un champ pour s’enrichir   heureux de  se vanter de ses vaines prouesses? Et puis, Qui est-il ? Est-il capable de se changer et de devenir autre chose que ce qu’il est, un vulgaire morceau de bois? Que reste-t-il des souvenirs du brave Gepetto qui semble avoir perdu la mémoire ? Il est  interprété avec chaleur par Thierry Janssen, lui-même.  Dire qu’au plus profonde de la misère, il  échange son manteau pour un livre d’école destiné à son fils!  Et ce fils, doit il se soumettre aux règles de l’ordre établi ou y a-t-il  quelque place pour la liberté de devenir soi?   On est au cœur de la fonction du théâtre : se poser des questions, chercher le sens de la vie, douter, alimenter la réflexion.  Et tant pis pour le criquet moralisateur ! Pardon, c’est un grillon!

Avec ces gens de l’Art, on est à cent lieues du Walt Disney bienpensant de 1940.


Julien Besure, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Mireille Bailly. Photo Aude Vanlathem

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres


Au Théâtre Royal du Parc | Rue de la Loi, 3 – 1000 Bruxelles Du 18/03/2023 au 08/04/2023

billetterie@theatreduparc.be - 02/505.30.30



Lire la suite...

12273426466?profile=original

"Le cours de la vie", dernier film de Frédéric Sojcher, est un petit manuel de scénario en soi. On connait la volonté de transmettre de ce réalisateur, professeur et écrivain, auteur de plus de trente ouvrages sur le cinéma parmi lesquels "La kermesse héroïque du cinéma belge", "Main basse sur le film", "Le manifeste du cinéma", "Je veux faire du cinéma" pour n'en citer que quelques-uns. Passionné par les rapports entre réalité et fiction, ce film illustre plus que tout autre cet engouement pour la fusion entre le cinéma et la vie.

12273426280?profile=originalAdapté de l’ouvrage “Atelier d’écriture- 50 conseils pour réussir son scénario sans rater sa vie” d’Alain Layrrac, l'histoire décortique finement au fil d'un cours sur l'art d'écrire, la relation amoureuse abruptement avortée trente ans auparavant entre Vincent, directeur de l'école supérieure de l'audiovisuel de Toulouse et Noémie, scénariste de réputation internationale, invitée par ce dernier à donner une masterclass. Leur histoire née d'un amour commun pour le cinéma va-t'elle renaître de ses cendres lors des échanges parfois houleux entre Noémie et les étudiants qu'elle exhorte à pénétrer les personnages au plus profond de leur être ? La connaissance de soi ne passe-t'elle pas par une introspection dérangeante que l'on tente souvent de contourner ? L'art d'écrire finalement n'est-il rien d'autre que l'humilité de la vérité et cette vérité n'est-elle pas plus passionnante que les artifices que nous utilisons pour la masquer à nos propres yeux ? La leçon de scénario rejoint la connaissance de soi.

12273426886?profile=original"J’ai la fascination pour de grands cinéastes aussi différents que Bergman, Eustache et Fassbinder, qui font un “cinéma de la parole”, c’est-à-dire qui rendent cinématographique leur manière de filmer des scènes avec beaucoup de dialogues (ou de monologues)". Ces propos de Frédéric Sojcher sont l'écho de sa recherche esthétique fondée sur la charge émotionnelle des mots. Il confie quelques secrets des ressorts dramatiques du film : "Avec le chef opérateur Lubomir Bakchev, nous avons décidé qu’aucun plan ne serait pareil dans le film. La caméra se veut “actrice”, comme si le point de vue donné par l’image participait à la narration." Et cette narration est provoquée par une question fondamentale à toute création : Et si ? Fenêtre sur tous les possibles, ouverture vers toutes les options refoulées, censurées. Vincent et Noémie ont construit leur vie, chacun de leur côté mais sur base de fantômes qui continuent à les hanter. Péché d'orgueil, précipitation de la jeunesse, c'est par les mots de la maturité que leur vie reprendra un cours plus serein.

12273427453?profile=originalLe film est interprété avec la pudeur et la subtilité de jeu tout en nuances calculées de Agnès Jaoui (Magritte d'Honneur 2023) et Jonathan Zaccaï.

Je ne peux que recommander ce film réalisé par un amoureux du cinéma et qui sait si bien nous en faire découvrir les richesses.

Palmina Di Meo

12273427083?profile=original

Lire la suite...

TRAIN-TRAIN




Rien n’est pire que l’abominable train-train,

Le cahot qui nous berce et puis nous endort,
Sans cesse nous retrouve tous les lendemains,
Tel le marin fidèle rivé à son port.

Train-train, comme le bébé rivé à son pot,
Sera plus tard l’aventurier de son boulot,
Ou la dame parée de son beau chapeau,
Surprise des années depuis le berceau !

Train-train engagé à rester,
Sans fenêtre et sans soleil,
Ou fenêtre refermée,
Sur tous les lendemains pareils.

Le train-train c’est le dernier train,
Avant la nuit qui tombe,
Qui s’éloigne au loin,
Comme un rêve qu’il plombe.

Train-train, attention c’est danger !
Immobile navire qui sombre,
Las d’attendre et voyager,
Le voilà pâle comme son ombre.

Lire la suite...

L'artiste et le faux critique





Ces deux là peinent bien souvent à s’entendre,

L’un cherche au plus profond de la matière,
L’autre vise à en saisir les méandres,
En dérouler le vide de ses lumières !

Ce critique là qui croit tout savoir sur tout,
N’est pas un peintre, un sculpteur, un écrivain,
Non, c’est un flâneur, se pense homme de goût,
Fier de lui. Enfin, il ne verra rien de bien !

Ce critique quand il parcourt les allées,
Se délecte pour un court instant d’être vu,
Comme un prince, un roi que l’on vient flatter,
Armé du regard sournois d’un fat parvenu !

Mesdames, messieurs les artistes, écrivains,
Qui arpentez la piste bien tôt le matin,
Qui répondez mille et mille fois en vain,
Voyez le sot passer qui se frotte les mains !

Lire la suite...

Réalités

Je te regarde12273424463?profile=original

et j'écoute le physicien

me dire que,

en réalité,

dans ces yeux,

il n'y a rien,

rien d'autre

qu'un échange

de quanta de lumière.

 

Cette réalité là

m'a l'air bien drôle,

et je préfère te trouver jolie.

 

Inspiré de "L'Esprit et la Matière"

De Erwin Schrödinger.

Lire la suite...

Vademecum de l'édition

J'ai terminé d'écrire mon manuscrit ... et après?

Régulièrement confronté avec des auteur(e)s cherchant à se faire éditer ou ayant été arnaqués par des éditeurs peu scrupuleux, profitant du désir bien légitime de se faire éditer, j'ai décidé d'écrire un petit livre intitulé "J'ai terminé d'écrire mon manuscrit ... Et après?"
J'essaye de faire le tour des sortes d'éditions (cpte d'éditeur, cpte d'auteur, auto-édition..) des avantages et inconvénients liés à chaque mode. On peut y trouver quelques conseils de préparation du manuscrit avant de l'envoyer. Une analyse des contrats avec les pièges à éviter. ETC....
Ce livre est disponible sur Amazon et téléchargeable sur Kindle

  • ASIN ‏ : ‎ B09Z716QWX12273423265?profile=original
Lire la suite...
administrateur théâtres

SPECTACLES

« Enchantées » Christel Pourchet et Barbara Castin

Un court métrage sur les planches

On en a plein la vue. C’est le duel d’une jeune blonde et mince et d’une belle et brune Dulcinée, vrai délire de féminité, qui se déploie dans la chaleureuse proximité de la scène du Théâtre de la Clarencière à Bruxelles.  

C’est la blonde, Cristel  POURCHET, le capitaine en pantalon à pont et chemisier froufrou qui a écrit le texte et les chansons. Dans ses débuts, la jolie brune, Barbara CASTIN interprétait ses premiers rôles dans « Le Sexe faible » d’E. Bourdet et « On ne Badine pas avec l’amour » de Musset. La voici en adorable jupe paysanne rose frais et pull à manches courtes de jersey blanc. Elle porte des incroyables chaussures de dame couleur chair qui se confondent avec le galbe de la jambe. En coiffure d’époque Parapluies de Cherbourg ou Demoiselles de Rochefort, elle arbore une série d’accessoires ultra féminins, du rouge Saint-Valentin aux diamants de Marilyn. En plus, elle est folle du réalisateur, scénariste, dialoguiste, parolier, producteur et acteur Jacques Demy qu’elle croit toujours vivant. 

Le pitch. Toutes deux, avec le charme de gentlemen cambrioleurs, sont prêtes à  oser des  crimes en mode Agatha Christie pour amasser assez d’argent pour partir outre Atlantique et faire carrière à Hollywood. Enfin, Vivre la grande vie? En Minuscule ou majuscule? Enchanteuses de toutes façons.

Elles livrent d’ailleurs un avant goût très étudié de la culture des chorégraphies classiques américaines. Leurs voix nettes et claires sont assurées et leurs pastiches très réussis. Le texte? Un peu un flou artistique mais finalement assez secondaire devant ce duo de talents scéniques offert aux  yeux éblouis des spectateurs. Mais, ne manquerait-il pas dans ce casting, juste un homme, pour faire bonne mesure? 

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

Et voilà qu’on s’en souvient: la même Christel au Théâtre de la Clarencière, il n’y a pas si longtemps.

Tout public :
Les 
jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 mars 2023 à 20h30
Les jeudi 9, vendredi 10 et samedi 11 mars 2023 à 20h30
Les jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 mars 2023 à 20h30

P.A.F. : 20 € - étudiant : 15 € -

Contacts

Direction artistique
02/640 46 70 du mardi au vendredi de 11h00 à 17h00
Fabienne Govaerts

fabienne.govaerts@skynet.be

Régie technique
Geoffrey Dressen
Réservations
02/640 46 76 Répondeur téléphonique
Mode de paiement
Par compte à l'asbl du Théâtre de la Clarencière
ING BE91 310 1228398 76
Ou par Paypal (mode sécurisé)
Adresse
20 rue du Belvédère - 1050 Bruxelles
Situation géographique
près de la Place Flagey et de l'Eglise Sainte-Croix, dans la petite rue parallèle arrière à l'ancien bâtiment de l'I.N.R. devenu aujourd'hui Radio Flagey.
Accès
bus 38/59/60/71/366 Trams : 81
Foyer et jardin
ouverts 30 minutes avant le spectacle, soit 20h00 ou 15h30

Son : Augustin Pitrebois Chorégraphie : Theodora Valente

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles